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Pissos | |||||
L'église Saint-Pierre de Pissos. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Haute Lande | ||||
Maire Mandat | Denis Saintorens 2020-2026 | ||||
Code postal | 40410 | ||||
Code commune | 40227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pisséens | ||||
Population municipale | 1 483 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 18′ 36″ nord, 0° 46′ 38″ ouest | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 79 m | ||||
Superficie | 140,75 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Grands Lacs | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Landes Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | Site de la commune de Pissos | ||||
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Pissos[pisɔs] (Pissòs, en occitan[1]) est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement desLandes (régionNouvelle-Aquitaine).
Commune située dans laforêt des Landes, traversée par laGrande Leyre et faisant partie duparc naturel régional des Landes de Gascogne.
Les communes limitrophes sontBelhade,Commensacq,Labouheyre,Liposthey,Moustey,Saugnac-et-Muret,Sore etTrensacq.
Saugnac-et-Muret | Moustey | Belhade |
Liposthey | ![]() | Sore |
Labouheyre | Commensacq | Trensacq |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par laDirection générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,4 | 3 | 5,2 | 9 | 12,1 | 13,7 | 13,6 | 10,6 | 8,3 | 4,4 | 2,2 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,1 | 9,7 | 11,9 | 15,8 | 19 | 21,1 | 21,1 | 18 | 14,4 | 9,4 | 6,6 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,8 | 16,4 | 18,6 | 22,7 | 25,9 | 28,5 | 28,6 | 25,5 | 20,5 | 14,4 | 11,1 | 19,7 |
Record de froid (°C) date du record | −21 16.01.1985 | −19 13.02.1956 | −13,3 01.03.05 | −6 07.04.21 | −2,8 06.05.19 | 0,5 01.06.06 | 2 01.07.1959 | 0 26.08.1967 | −1,2 21.09.1977 | −5,5 30.10.1997 | −12,2 23.11.1988 | −14,5 17.12.01 | −21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 22,6 01.01.22 | 27,9 27.02.19 | 30,5 25.03.1955 | 36 30.04.05 | 38 27.05.05 | 43,4 18.06.22 | 41,3 23.07.19 | 41,5 28.08.1991 | 38,9 16.09.1987 | 33,4 02.10.01 | 27,9 08.11.15 | 22,5 16.12.1989 | 43,4 2022 |
Précipitations (mm) | 97,5 | 80,6 | 73,8 | 89,5 | 81,8 | 68,1 | 60,3 | 64,4 | 80,1 | 104,1 | 121,9 | 101,3 | 1 023,4 |
Au, Pissos est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,1 %), forêts (37,4 %),terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est située sur l'ancienne (déclassée D834) qui permet de la relier versMoustey, l'autoroute
en direction deBordeaux et dubassin d'Arcachon (sortie
18 Saugnac-et-Muret),Trensacq,Sabres etMont-de-Marsan.
La route permet de relier la commune vers lescôtes landaises et les Grands Lacs (Biscarrosse,Parentis-en-Born), la voie ferrée (Ychoux), l'autoroute
en direction deBayonne (sortie
17 Liposthey) et vers l'est des Landes (Sore,Saint-Symphorien,Luxey,Langon,Casteljaloux).
La route (traversantDaugnague), relie la commune àCommensacq et versLabouheyre. La route
(traversantRichet-le-Brous) relie la commune vers l'extrême nord-Landes (Belhade,Mano) et le Sud-Gironde (Hostens).En voiture, la commune est à équidistance entre lebassin d'Arcachon,Mont-de-Marsan etBiscarrosse (45min de trajet environ). Elle se situe également à 1h deBordeaux,Langon etDax, 1h30 deBayonne, et 2h dePau etAgen environ.La commune est desservie par les transports scolairesXLandes vers le collège Félix Arnaudin deLabouheyre et la cité scolaire Saint-Exupéry deParentis-en-Born. La commune possède au moins une agence de taxis pour accéder aux autres communes et points d'intermodalité.
Le territoire de la commune de Pissos est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laGrande Leyre, leruisseau de Richet, le ruisseau de Montorgueil et la Barade de Sore. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2020[17],[15].
Pissos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le, les départements de laGironde, desLandes et deLot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 7,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 842 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 54 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Les premières mentions de Pissos demeurent dans les documents du Duc d'Aliénor en 1152, notamment par laParrochie de Pissous. Nous pouvons aussi trouver la mentionPissoz au XVIIe siècle.
Dans le nom Pissos[22], nous retrouvons le suffixe historique commun d'Aquitaine « -os » (présent dansBiganos,Mios,Mézos,Lugos,Ygos-Saint-Saturnin,Guillos,Andernos,Giscos,Cudos,Lados ou encoreAuros). Ce suffixe a été contesté par l'écrivainGerhard Rohlfs, considérant qu'il est dérivé du suffixe -ols puis -ous par abus de langage.
Pissos fait référence à laLande de Citran[23] notamment par la découverte d'antiquités (pièces de monnaie du IIIe siècle) mentionnant ce lieu au XIXe siècle. Signifiantville haute (à l'est), il pourrait donc mettre en évidence sa situation par rapport au village légendaire dont le bourg se situait entre Pissos et Liposthey sur l'ancienne voie romaine reliantBurdigala àAstorga, près de la station Tellonum (qui donnera par la suite Liposthey).
Durant le Moyen Age, Pissos était une étape dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur lavia Turonensis.Entre1790-1794 et1860, la commune voisine deLiposthey était rattachée à Pissos.Sous l'impulsion de laloi du 19 juin 1857, legemmage se développe et perdure jusqu'au début des années 1980.
En1818,Dominique Larreillet (1771-1857), entreprenantmaître de forges d'Ychoux, reçoit l'autorisation d'établir laforge de Pissos, qui reste active jusqu'au milieu des années 1880. La trop courte durée de vie et le nombre modeste d'emplois créés n'aura pas suffi à installer durablement une culture ouvrière dans la commune[24].
En1971, l'ancienne commune deRichet fusionne avec Pissos.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1808 | 1830 | Dupuy | ||
1830 | 1835 | Jean Castaignede | ||
1835 | 1840 | Bertrand Balhadère | ||
1840 | 1854 | Jean Castaignede | ||
1854 | 1868 | Jean-Baptiste Gourgues | ||
1868 | 1881 | Emile Castaignede | ||
1881 | 1888 | Aristide Balhadère | ||
1888 | 1890 | Callen | ||
1890 | 1892 | Emile Castaignede | ||
1892 | 1904 | Gourgues | ||
1904 | 1919 | Alphonse Balhadère | ||
1919 | 1925 | Duprat | ||
1925 | 1941 (décès) | Paul Roumégoux | Conseiller général ducanton de Pissos de 1922 à 1940 Président duSyndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest de 1934 à 1937 Notaire | |
1941 | 1948 | Adrien Lacrotte | ||
1948 | 1959 | Jean Roumégoux | ||
1959 | 1963 | Jean Duluc | ||
mars 1983 | 2014 | Guy Destenave | PS | Instituteur retraité Conseiller général duCanton de Pissos de 1973 à 2015 |
mars 2014 | En cours | Denis Saintorens | DVG | Médecin |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].En 2022, la commune comptait 1 483 habitants[Note 4], en évolution de +3,63 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puisInsee à partir de 2006[28].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La commune possède une école maternelle et primaire.
La commune possède une médiathèque etLa Maison de la Nature, un musée décrivant l'histoire sur les Landes de Gascogne dans une maison typique au cœur d'une forêt de pins.Plusieurs associations culturelles dans l'art et la musique y sont également implantées[32].
La commune possède un pôle de loisirs situé aux bords dela Leyre sur la route deSore, nommée laBase de Testarrouman[33]. Sur cette base, il est possible de pratiquer le canoë (point d'arrivée des canoës), l'accrobranche et l'équitation. Le camping municipal y est implanté, situé proche de la piscine municipale, du boulodrome et du club de tennis.La commune possède également un stade municipal et un skatepark.
La commune possède donc un club de tennis, mais aussi un club de football, de chasse, de tir à l'arc, de pêche, d'Aikido, de pétanque, de cyclisme, de volleyball et un comité des fêtes (les fêtes municipales ayant lieu le week-end de Pentecôte).
Le village possède une supérette (Carrefour express), une station-service, une poste, un fleuriste, deux boulangeries, trois restaurants, une gendarmerie, un bureau de tabac, une caserne de pompiers, une maison de retraite, une salle polyvalente, une salle des fêtes, un centre médical, une pharmacie, un cabinet dentiste, un cabinet kinésithérapeute, un cabinet vétérinaire, deux cabinets d'expert-comptable, quelques boutiques (prêt-à-porter, créations), des fermes bios, trois garages automobiles et un cimetière.
Communes |
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