Pour l’article homonyme, voirSaint-Pierrevillers.
Pierrevillers | |
![]() Église Saint-Martin. | |
![]() Blason | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Orne-Moselle |
Maire Mandat | René Heiser 2020-2026 |
Code postal | 57120 |
Code commune | 57543 |
Démographie | |
Gentilé | Pierrevillois, Pierrevilloise |
Population municipale | 1 460 hab.(2022![]() |
Densité | 250 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 28″ nord, 6° 06′ 07″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 403 m |
Superficie | 5,83 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rombas |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.pierrevillers.fr[1] |
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Pierrevillers (prononcé[pjɛʁvile][Note 1]; parfois enallemandPetersweiler) est unecommune française située dans ledépartement de laMoselle, enrégionGrand Est.
C'est unvillage de l'aire d'attractionmessine se situant au nord de l'ancienne région historique deLorraine. Ses habitantssont appelés lesPierrevillois, ou lesGossets en patois local[source secondaire souhaitée].
À 15 km deMetz et à une distance égale deThionville, le village de Pierrevillers se situe au nord-ouest de laMoselle. En bordure descôtes de Moselle, il fait partie de lavallée de la Moselle tandis que la ville voisine deRombas se trouve dans la vallée de l'Orne. Elle se situe également à côté de la commune deMarange-Silvange.
L'autoroute A4 reliant Paris àStrasbourg est à 1 km, et la commune est bordée par laroute nationale 52, dont le tracé est modifié à la fin des années 2010 pour en doubler les voies, tronçon nommé "VR 52"[2]. L'ancien tracé, toujours ouvert, donne au village la particularité d'avoir unerue nommée "Route nationale"[3].
Ces axes en font un village bien desservi par les axes routiers. Proche d’agglomérations périphériques, il reste un village assez peu peuplé comparé aux communes voisines.
Pierrevillers est desservie à ce jour (septembre 2024) par troislignes de bus interurbains du réseauFluo Grand Est[4], directement héritées de lignes de l'ancien réseauTIM :
La commune n'est pas desservie ni traversée par une voie ferrée, et ne possède donc pas degare ferroviaire. Toutefois, elles est située à proximité de deux lignes de chemin de fer, la rendant proche de plusieurs communes environnantes qui elles possèdent leur propre gare :
Rombas | Amnéville | |
![]() | ||
Marange-Silvange |
Hydrogéologie et climatologie :Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse:
Commune située dans une zone 1 de sismicité faible.
La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Barche[Carte 1].
La Barche, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et se jette dans laMoselle àHagondange, après avoir traversésix communes[5].
La qualité du ruisseau la Barche peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 5 km àvol d'oiseau[8], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 2],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[12].
Au, Pierrevillers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant42 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), cultures permanentes (27,3 %), zones urbanisées (11,6 %),terres arables (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Dépendait de la châtellenie de Briey, qui était Jadis possession des ducs de Mosellane[20].
Les premières traces d’habitat humain relevées à Pierrevillers sont bien excentrées de ce qui constitue aujourd’hui l’agglomération, puisqu’elles sont situées au plus haut de la forêt, en bordure du territoire de la commune deRombas, aulieu-dit du Château de Drince. On y a repéré et signalé, au début du siècle, les vestiges d’un habitat retranché antérieur à la colonisation romaine. Les vestiges de cetoppidum remarquable sur la côte de Drince, demeurent bien visibles et attestent de la présence dans la région du peuple celte, lesMédiomatriques (env.IIIe siècle).
La commune possède une origine gallo-romaine probable, une charte de960 en fait état sous le nom dePetraevillare, ce qui signifie villa (domaine agricole) construite sur la pierre. À quelques pas de la mairie, destessons de poteries gallo-romaines duIVe siècle ont été mis au jour quelques années après la guerre de 1940, à l’occasion des travaux de construction d’une maison d’habitation.
Le, desfouilles préventives dans la cour des Templiers mettent au jour une villa romaine avechypocauste[21].
Un dépôt de dix-sept objets métalliques datant de l'Âge du bronze a été découvert à Pierrevillers sur la côte de Drince en 2014[22]. Ces objets font partie des collections duMusée de la Cour d'Or.
AuXIIIe siècle, l’église actuelle (plus petite) était une chapelle deTempliers. Ceux-ci possédaient à Pierrevillers unecommanderie et étaient titulaires des droits de seigneurie, à la suite d’un legs qui leur fut consenti en 1213 par le comte de BarThiébautIer.
L'actuelle cour des Templiers, que l’on appelle communément à Pierrevillers « la Cour » constituait à l’époque le noyau du village où se trouvaient la commanderie, siège de la seigneurie, l’église et d’autres bâtiments appartenant aux Templiers (logis, pressoirs, granges…). Cette commanderie avait une certaine importance[réf. nécessaire], car en plus de ses biens de Pierrevillers, elle possédait d’autres propriétés et droits dans diverses localités voisines.
AuXIVe siècle, après la disparition de l’ordre du Temple, les biens de l’ordre situés à Pierrevillers furent attribués auxHospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce nouvel ordre conserva les droits de seigneurie jusqu’à laRévolution, mais lacommanderie eut moins d’importance que sous les Templiers. Avant la Révolution, elle ne constitua plus qu’une sorte deprébende de l’Ordre, confiée à des fermiers.
AuXVIIe siècle, laguerre de Trente Ans n’épargna pas la commune. Comme bien des villageslorrains, elle fut ravagée et pillée par les différentes troupes qui sillonnaient la région et notamment par les Croates lors de la prise de Pierrevillers en 1636. Pierrevillers fut incendié et détruit. On rattache trop souvent la formation des villages lorrains aux périodes qui suivirent les ravages de la guerre de Trente Ans, mais pour Pierrevillers, il est difficile d’attribuer à une construction existante une date qui remonte avant leXVIIIe siècle. Le plus ancien linteau de porte daté de la commune indique l’année 1709 sans savoir s’il s’agit d’une reconstruction, d’une modification ou d’une extension.
Jusqu’à la Révolution, la vie du village s’organise autour d’une activité principale : la culture de la vigne. Les métiers des villageois comptaient une majorité de vignerons, des tonneliers et des distillateurs. La structure-même du village que l’on connaît encore aujourd’hui, est marquée par cette activité : ruelles étroites,usoirs quasi inexistants, petites maisons avec caves voûtées souvent accessibles par la rue, cuveries annexes placées à l’arrière des habitations.
En 1794,François de Pange et son frère cadetJacques y furent cachés par la famille Marlier (dont était issu leur serviteur Joseph) avant de rejoindre à pied les Pays-Bas autrichiens.
Le vignoble déclina vers la finXIXe siècle pour pratiquement disparaître au début duXXe siècle, à cause des maladies de la vigne (phylloxéra, mildiou) mais aussi par l’accroissement des échanges avec les régions viticoles plus favorisées et par l’important essor industriel de la vallée de l’Orne.
Assez rares dans les anciennes rues, les maisons de laboureurs comptent en plus de l’habitation un logement pour le bétail et une grange accessible par une porte charretière. Plus larges, ces constructions sont plus fréquentes dans la rue de Verdun, elles ont généralement été édifiées auXIXe siècle.
Cette structure urbaine devait être conservée jusqu’à la construction de « la Cité » du carreau de la mine de Pierrevillers, à la fin duXIXe siècle, où l'on exploita laminette, strate de minerai de fer affleurant sur la côté en amont de la commune. La première concession minière date de 1898. Livré à l’usine deMaizières-lès-Metz, le minerai faisait vivre environ 150 mineurs, avec une production inférieure à 25 000 tonnes annuelles. La mine cessa son activité entre 1901 et 1913, date de la fusion avec la mine deMarange-Silvange. Les 572 000 tonnes extraites à l'année par 300 mineurs étaient acheminées par câble (des contrepoids de cette ligne dressés au sol, demeurent visibles depuis la route nationale entre Pierrevillers et Marange) vers l'usine deHagondange nouvellement fondée. La mine ferma définitivement en 1931, étant donné les difficultés du marché de l’acier[23].
Vers 1900, des maisons sont ainsi construites rue de la Mine, pour loger les ouvriers, ainsi qu'unecantine dont le bâtiment existe toujours au 167 avenue de Verdun.
À partir desannées 1950, de nouveaux lotissements sortent de terre (de type Castor notamment) qui, avec la création de nouvelles voiries, constituent pour Pierrevillers l'expansion la plus rapide de son histoire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | Claude Pochon | Plus jeune maire de France - Légion d'honneur | ||
1971 | 1983 | Louis Wirbel | ||
mars1983 | 1995 | Marcel Fauville | ||
mars1995 | 2014 | Jean-Marie Serredszum | ||
mars2014 | René Heiser |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 970 €[25].
Commune membre de laCommunauté de communes du Pays Orne-Moselle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2022, la commune comptait 1 460 habitants[Note 6], en évolution de −3,5 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 047 | 908 | 912 | 889 | 749 | 709 | 573 | 532 | 527 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
529 | 531 | 543 | 551 | 521 | 609 | 629 | 728 | 869 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
896 | 1 001 | 874 | 970 | 1 055 | 1 339 | 1 463 | 1 448 | 1 372 |
1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2022 | - | - |
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1 365 | 1 346 | 1 441 | 1 455 | 1 505 | 1 509 | 1 460 | - | - |
Établissements d'enseignements[30] :
Professionnels et établissements de santé[31] :
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