Pierre Rouillard, né le àParis, est unhistorien etarchéologue français,directeur de recherche émérite au CNRS. Il analyse essentiellement les modalités d’échanges entre les populations ibères et les marchands phéniciens et grecs, ainsi que les modalités d’accueil des objets et des schémas iconographiques phéniciens et grecs dans la Péninsule. Plus récemment son intérêt se porte sur la relation que Picasso a entretenue avec l'art antique, notamment ibère, que celui-ci découvre au Louvre en 1904.
Pierre Rouillard estagrégé d'histoire en 1971 et membre de laCasa de Velázquez (1973-1976). Il soutient en 1973 une thèse de doctorat en art et archéologie intituléeCorpus vasorum antiquorum : musées de Tours et Bourges, dirigée parLouis Foucher, à l'université de Tours et en 1986, une thèse de doctorat ès lettres, intituléeLa Céramique grecque dans la péninsule ibérique (VIIIe – IVe siècleav. J.-C.) ou l'expansion hellénique en extrême-occident[1], dirigée par François Villard, à l'université Paris-Nanterre. En 1977, il rentre au CNRS, en poste d’abord au Centre Pierre Paris (université de Bordeaux III), puis à l’UMR 7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn) (Universités de Paris I et Paris X-Nanterre)[2].
Pierre Rouillard dirige de 2000 à 2012 laMaison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès, devenue laMaison des Sciences de l’homme Mondes, implantée sur le campus de l'université Paris-Nanterre[3],[5]. Il est président du réseau national des maisons des sciences de l’Homme (2001-2005)[3], vice-président délégué pour la recherche et les relations extérieures de l'université Nanterre (2008-2012) et responsable scientifique et technique, puis expert scientifique du Labex « Les Passés dans le présent »[6],[5].
Il est membre de l'équipe du commissariat de l'expositionPicasso Ibero (Centro Botin, Santander, 2021) qui montre les différentes étapes du dialogue entretenu par Picasso avec les œuvres sculptées ibériques (pierres et petits bronzes), notamment dans les « Demoiselles d'Avignon » de 1907 et dans ses œuvres des années 1930.
(coll.)avec Alain Badie, Eric Gailledrat, Pierre Moret, Maria-José Sanchez,Le site antique de La Picola à Santa Pola (Alicante, Espagne), Paris, ERC/Casa de Velázquez,.
Villajoyosa antique (Alicante, Espagne): territoire et topographie: le sanctuaire de La Malladeta, avec A. Espinosa, J. Moratalla & L. Costa, Madrid, Collection de la Casa de Velázquez, 141, 2014.
Pierre Rouillard et Annie Verbanck-Piérard (dir.),Le vase grec et ses destins, Munich, Biering et Brinkmann,, 384 p.(ISBN9783930609406).
Pierre Rouillard et Paloma Cabrera,El vaso griego en el arte europeo de los siglos XVIII y XIX, Madrid, Ministerio de Cultura,.
Pierre Rouillard, Françoise Gaultier etAgnès Rouveret (dir.),Céramique et peinture grecques dans la Méditerranée antique : Du terrain au musée, Hommages à François Villard, De Boccard,.
Pierre Rouilard, Cécile Godefroy et Hélène Le Meaux (dir.),Picasso ibero, Santander, Centro Botin,.
↑a etbPierre Rouillard, « Recherches archéologiques dans la province d’Alicante La Malladeta (Villajoyosa) et El Ferriol (Elche) »,Mélanges de la Casa de Velázquez, 38, 2008/1,p. 341-352,[lire en ligne]
↑Pierre Rouillard, Fouilles de la Rabita de Guardamar del Segura (Alicante), II, L’établissement protohistorique de La Fonteta (fin VIIIe-fin VIe siècle av. J.-C.), avec E. Gailledrat et F. Sala, Collection de la Casa de Velázquez, 96, Madrid, 2007.
↑a etb« Pierre Rouillard », surle site du Labex « Les Passés dans le présent »,(consulté le).
↑« La gouvernance », surle site du Labex « Les Passés dans le présent »,(consulté le).
↑Sophie Laurant, « Exposition “Les Ibères” au Grand Palais »,La Croix, 16 octobre 1997[lire en ligne]
↑Pierre Somville (recension),« Pierre Rouillard et Annie Verbanck-Piérard (éd.), “Le vase grec et ses destins” »L'antiquité classique, 2006,vol. 75,no 1p. 606-607[lire en ligne].
↑Pierre Rouillard (recension) « D’Orient et d’Occident, les Phéniciens »,Perspective, 2009/1,p. 57-62[lire en ligne]
↑Marlène Albert Llorca, Jesús Moratalla et Pierre Rouillard, « Le singulier destin d’une sculpture ibérique : la Dame d’Elche »,Images Re-vues,no 15,(lire en ligne, consulté le).
↑[compte rendu] Katerina Seraïdari, « Marlène Albert Llorca & Pierre Rouillard, La Dame d’Elche, un destin singulier. Essai sur les réceptions d’une statue ibérique »,L'Homme,nos 239-240), 2021/3-4,p. 337-338(lire en ligne, consulté le).
↑[recension] Philippe Jockey, « Albert Llorca Marlène, Rouillard Pierre, La Dame d’Elche. Un destin singulier. Essai sur les réceptions d’une statue ibère, Madrid, Casa de Velázquez, 2020 »,Revue archéologique,no 76,,p. 351-353(lire en ligne, consulté le).