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Pierre Deval, né àConstantinople le, et mort àVilliers-le-Bel le, est unconsul général de France nommé à Alger, capitale de larégence d'Alger, de à, et de à.
Fils d'Alexandre-Philibert Deval,drogman du Levant à Constantinople, et de Catherine Mille, Pierre Deval entre le au collège de Clermont, futurlycée Louis-le-Grand comme « jeune de langues », et en sort diplômé le. Il est nommé pour son premier poste drogman àSeyde et exerce par la suite ses fonctions àLattaquié,Alep et àAlexandrie en tant que chancelier. Nommé vice-consul àBagdad le. Réfugié àConstantinople pendant toute lapériode révolutionnaire, il rentre en France en 1803 et y reste jusqu'en 1814.
Le, il est nommé consul général à Alger. Le, le deyHussein apprend que l'établissement françaisLa Calle est fortifié sans son consentement, et convoque Pierre Deval[1]. Hussein exige le remboursement de la dette au consul de France, qui n'ayant pas de pouvoir décisionnel ne retransmet que le message du roi de FranceCharles X[2]. Fou de rage, le dey lui assène trois coups de chasse-mouche[3]. Cet affront provoque le blocus[3] des côtes algériennes par la France et le retour de Deval en France () , prélude à laconquête de l'Algérie[4].
Lorsqu'il rentre en France, en, Pierre Deval découvre qu'il est atteint dupaludisme, maladie dont il décède en France en.
Alexandre-Philibert Deval a eu sept enfants, dont Mathieu-Antoine et Constantin-Henri, tous deux interprètes en français.