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Droit et justice

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Droit et justice
Prawo i Sprawiedliwość(pl)
Image illustrative de l’article Droit et justice
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentJarosław Kaczyński
Fondation
Scission deAlliance électorale Solidarité
Union chrétienne-nationale
Mouvement pour la reconstruction de la Pologne
Accord des démocrates-chrétiens polonais
Fusion deAccord du centre
Alliance de droite (en)
Siège84/86 rue Nowogrodzka,
02-018Varsovie,Pologne
FondateursLech Kaczyński
Jarosław Kaczyński
Organisation de jeunesseForum de jeunesse Droit et justice (en)
ReligionCatholicisme
PositionnementDroite[1],[2],[3] àextrême droite[4],[5],[6],[7],[8]
IdéologieMajorité :
National-conservatisme
Conservatisme social[9],[10]
Nationalisme économique[11],[12],[13]
Populisme de droite[14],[15],[16],[17]
Euroscepticisme[18],[19],[20]
Antigermanisme[21],[22],[23]
Étatisme[24]
Illibéralisme[25]
Russophobie[26],[27]

Factions[28] :
Nationalisme[29],[30],[31],[32]
Nationalisme catholique[33]
Agrarisme[17],[34],[35],[36],[37]
Droite sociale[38],[39],[40]

Coalisé dansDroite unie
Affiliation européenneParti des conservateurs et réformistes européens
Groupe au Parlement européenConservateurs et réformistes européens
Adhérents45 000(2021)
CouleursBleu marine,blanc etrouge[41]
Site webwww.pis.org.pl
Présidents de groupe
Groupe à la DièteRyszard Terlecki (en)
Groupe sénatorialMarek Martynowski (pl)
Représentation
Députés
169  / 460
Sénateurs
33  / 100
Députés européens
18  / 53
Élus régionaux
207  / 552
Présidents de métropoles
5  / 107
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Droit et justice (enpolonais :Prawo i Sprawiedliwość Écoutez,PiS)[42] est unparti politique polonais, fondé le par les frèresJarosław etLech Kaczyński. D'idéologieconservatrice eteurosceptique, classé àdroite ou à l'extrême droite de l'échiquier politique, il mène par ailleurs unepolitique sociale établissant unÉtat-providence. Il détient la majorité à laDiète de2005 à2007 puis de2015 à2023. Deuxprésidents de la République en sont également issus, Lech Kaczyński (2005-2010) etAndrzej Duda (depuis 2015).

Historique

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Débuts (2001-2005)

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Premier logo

Fondé en parJarosław Kaczyński et son frèreLech Kaczyński, alors que ce dernier était ministre de la Justice du gouvernementAWS. Formé autour de son parti l'Accord du centre, il réunit d'autres mouvements de droite et conservateurs, et les restes du parti politique issu deSolidarność,AWS[43].

Aux élections législatives de2001, PiS remporte 44 des460 sièges duSejm (ladiète polonaise) avec 9,5 % de voix. Le groupe parlementaire est alors dirigé parKazimierz Marcinkiewicz.

Pour les élections régionales de, PiS forme une coalition avec son rival de laPO, dans la plupart des régions, la coalition n’emporte que 16 % des voix, maisLech Kaczyński est élumaire deVarsovie[44] et laisse la présidence du PiS à son frèreJarosław Kaczyński en 2003.

Lors des élections européennes de2004, en obtenant à elle seule 12,67 % des suffrages, PiS devient la troisième force politique, et emporte 7 des54 sièges réservés aux Polonais. Il est alors membre du groupe parlementaire européenUnion pour l'Europe des nations[45].

Au pouvoir (2005-2007)

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Gouvernement de Kazimierz Marcinkiewicz

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Kazimierz Marcinkiewicz (gauche) etLech Kaczyński (centre) lors de l'investiture duprésident de la République.

Lors desélections législatives du 25 septembre 2005, Droit et justice arrive en tête, avec 26,99 % des suffrages et155 députés sur 460, devant laPlate-forme civique (PO, libéraux), qui remporte 24,1 % des voix et133 sièges, les deux partis ayant fait part de leur volonté de constituer ungouvernement de coalition[46]. Deux semaines plus tard, au premier tour de l'élection présidentielle,Donald Tusk, candidat de la PO, obtient 36,3 % des voix, devant le candidat du PiS et maire deVarsovie,Lech Kaczyński, qui recueille 33 % des suffrages.

Le19 octobre suivant, à quatre jours du second tour, le parti choisitKazimierz Marcinkiewicz, ancien président du groupe parlementaire, comme candidat au poste deprésident du Conseil des ministres, et non son présidentJarosław Kaczyński, afin de ne pas affaiblir les chances de Lech. Celui-ci s'impose, d'ailleurs, le23 octobre, avec 54 % des voix contre Tusk.

Lecabinet Marcinkiewicz, composé uniquement de ministres PiS et indépendants, prend ses fonctions le31 octobre. Bien que la PO ait finalement refusé de s'allier avec les conservateurs, le gouvernement obtient facilement la confiance de la Diète grâce au vote favorable des populistes de gauche de l'Autodéfense de la république de Pologne (SRP), des nationalistes de laLigue des familles polonaises (LPR) et des chrétiens-démocrates duParti paysan polonais (PSL).

Leprésident de la République,Lech Kaczyński, prend officiellement ses fonctions le23 décembre suivant. Pour la première fois depuis1995, les deux têtes de l'exécutif sont issus de ladroite.

Finalement, le, PiS passe un accord formel de coalition avec la SRP et la LPR, ce qui permet à ces deux formations derentrer au gouvernement. Toutefois, bien qu'ils reçoivent cinq ministères, les deux partis ne contrôlent aucun ministère régalien. Seul le ministère de l'Agriculture, aux mains du président de la SRP,Andrzej Lepper, est doté d'un budget et d'un poids politique importants.

Gouvernement de Jarosław Kaczyński

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Après que Marcinkiewicz a remplacé, le24 juin suivant, la ministre des Finances,Zyta Gilowska, contrainte à la démission, il entre en conflit avec la direction du parti. Finalement, il annonce sa démission le7 juillet suivant, et le bureau politique choisit de le remplacer parJarosław Kaczyński. Celui-ci constitue songouvernement, avec la même coalition, le14 juillet.

Aux élections locales du 12 novembre suivant, PiS est devancé par la PO aux élections régionales et perd la mairie deVarsovie au profit des libéraux,Kazimierz Marcinkiewicz étant défait au second tour parHanna Gronkiewicz-Waltz.

Le, prenant acte des profondes divergences au sein de sa coalition, le président du Conseil Kaczyński demande au président de la République Kaczyński dedémettre les ministres issus de la SRP et la LPR, tandis qu'à la Diète, le parti appuie la demande de laPlate-forme civique de convoquer desélections anticipées.

Dans l'opposition (2007-2015)

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Jarosław Kaczyński, président de Droit et justice depuis 2003.

À la suite de la dissolution du parlement, lesélections législatives ont eu lieu le 21 octobre 2007. Droit et justice n’obtient que 32,16 % des voix et laPlate-forme civique (41,39 %) constitue une nouvelle majorité avec leParti paysan polonais PSL. Lacohabitation entre le président de la République issu du PiSLech Kaczyński et le président du Conseil des ministres de PODonald Tusk dure de 2007 à 2010.

Le présidentLech Kaczyński meurt en 2010 lors de l'accident de l'avion présidentiel polonais à Smolensk.

Jarosław Kaczyński échoue auxélections présidentielles anticipées qui suivent, n'obtenant que 46,99 % des suffrages au2e tour.

Un groupe de députés (18 au total) quitte le parti pour constituer le groupe parlementaire puis le partiLa Pologne est le plus important (PJN).

Le parti connaît un nouvel échec lors desélections législatives de 2011, perdant neuf sièges de député à la Diète et huit sièges au Sénat.

Cette défaite provoque le départ deZbigniew Ziobro, ancien ministre de la Justice souvent considéré comme dauphin deJarosław Kaczyński, et de ses partisans qui constituent le groupe parlementaire dissidentPologne solidaire qui rassemble (au)20 députés et deux sénateurs avec le soutien de quatredéputés européens.

Retour au pouvoir (2015-2023)

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Andrzej Duda (ici en 2023) est le candidat de PiS aux élections présidentielles de2015 et2020.

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2015,Andrzej Duda, le candidat de PiS, l'emporte au second tour face au président sortantBronisław Komorowski avec 51,55 %[47].

En octobre 2015, Droit et justice remporte lesélections législatives avec 39,1 % des voix et obtient la majorité absolue. Il est pourvu de242 sièges de députés sur 460[48].

D'après le journalisteDominique Vidal, le retour au pouvoir du PiS se serait traduit par un recul des acquis démocratiques, politiques et sociétaux : « augmentation des pouvoirs de l’exécutif au détriment de ceux du législatif, mainmise sur les médias, encadrement de la justice, durcissement de la loi anti-avortement, refus du mariage homosexuel comme de l’euthanasie, promesse d’un référendum sur la peine de mort, etc[49]. »

À l'issue desélections européenne de 2019, Droit et justice réalise son meilleur score avec plus de 45 % des voix et27 sièges sur 52.

Lesélections législatives de 2019 permettent au parti de reconduire sa majorité. La liste Droit et justice, qui est composée avecquatre partis alliés, remporte l'élection avec 43,3 % des voix, une augmentation de6 points de pourcentage. La liste garde cependant le même nombre de sièges en raison de l'entrée à la Diète de plusieurs autres partis.

Présidents

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PrésidentsVoir et modifier les données sur Wikidata
PortraitIdentitéPériodeDurée
DébutFin
Lech KaczyńskiLech Kaczyński
( -)
1 an, 7 mois et 5 jours
Jarosław KaczyńskiJarosław Kaczyński
(né en)
En cours22 ans, 2 mois et 30 jours

Résultats électoraux

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Présidence de la République

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AnnéeCandidat1er tour2e tour
Voix%RangVoix%Issue
2005Lech Kaczyński4 947 92733,102e8 257 46854,04Élu
2010Jarosław Kaczyński6 128 25536,462e7 919 13446,99Battu
2015Andrzej Duda5 179 09234,761er8 630 62751,55Élu
2020Andrzej Duda8 450 51343,501er10 440 64851,03Réélu

Diète

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AnnéeVoix%PositionSiègesGouvernement
20011 236 7879,504e
44  / 460
Opposition
20053 185 71426,991er
155  / 460
Marcinkiewicz(2005-2006) etKaczyński(2006-2007)
20075 183 47732,112e
166  / 460
Opposition
20114 295 01629,892e
157  / 460
Opposition
20155 711 68737,581er
235  / 460
Szydlo(2015-2017) etMorawiecki I(2017-2019)
20198 051 93543,591er
235  / 460
Morawiecki II
20237 640 85435,381er
194  / 460
Morawiecki III(2023), opposition(depuis 2023)

Sénat

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AnnéeVoix%RangSièges+/-
20055 020 70420,761er
49  / 100
200710 208 41231,382e
39  / 100
20113 915 35526,942e
31  / 100
20155 993 43339,991er
61  / 100
20198 110 19344,561er
48  / 100
20237 449 87534,812e
34  / 100

Parlement européen

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AnnéeVoix%RangSiègesGroupe
2004771 85812,673e
7  / 54
UEN
20092 017 60727,402e
15  / 50
CRE
20142 246 87031,782e
19  / 51
CRE
20196 192 78045,381er
27  / 52
CRE
20244 253 16936,162e
20  / 53
CRE

Assemblées régionales

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Année%Sièges
2002[50]16,02
97  / 561
200625,08
170  / 561
201023,05
141  / 561
201426,89
171  / 555
201834,13
254  / 552

Positionnement politique

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Revendiqué par le parti

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Médias et observateurs

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Au départ, le parti se montre largement favorable au marché, bien que moins que laPlate-forme civique[51]. Il adopte la rhétorique de l'économie sociale de marché similaire à celle des partisdémocrates chrétiens d'Europe occidentale. Lors des élections de 2005, le parti passe à un discoursprotectionniste sur les questions concernant l'économie[51]. En tant que président du Conseil,Kazimierz Marcinkiewicz est plus libéral économiquement que les Kaczyński, prônant une position plus proche de celle de la Plate-forme civique[52].

La priorité de Droit et justice est donnée à la souveraineté nationale. D'un point de vue sociétal, « le modèle culturel et économique libéral est rejeté au motif qu’il menacerait les valeurs traditionnelles, nationales et catholiques »[53]. La proximité du parti avec l'Église catholique est importante et revendiquée. Selon certains observateurs, Droit et justice serait d'ailleurs en partie redevable à l'Église de son retour au pouvoir en 2015. Cette alliance s'exprime dans l'action politique : ainsi, selonLe Point, « fidèle à sa doctrine, l'Église a appuyé l'initiative d'une alliance d'organisations pro-vie, et le PiS n'a pu que suivre »[54] Cet alignement sur les positions de l'Église catholique polonaise et notamment la proposition de loi concernant une interdiction quasi-totale de l'avortement porte le risque de diviser la société, y compris le parti[54].

En matière de politique étrangère, le PiS estatlantiste et moins favorable à l'intégration européenne que la Plate-forme civique[51]. La formation est légèrementeurosceptique et s'oppose à une Europe fédérale[55]. Dans ses campagnes, il souligne que l'Union européenne devrait « profiter à la Pologne et non l'inverse ». Il est membre duParti des conservateurs et réformistes européens anti-fédéraliste, ayant déjà fait partie de l'Alliance pour l'Europe des nations et, auparavant, du Parti populaire européen (PPE/EPP)[56].

Se détournant de l'UE, le PIS décide de redonner la priorité augroupe de Visegrád, qui a refusé la politique desquotas de répartition des migrants. Alors que le gouvernement précédent avait accepté un quota de migrants, cette mesure est abandonnée par le PiS après lesattentats de Bruxelles (2016), « au motif que la Pologne devait en priorité garantir la sécurité de ses concitoyens »[53].

Programme politique

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Pour expliquer la victoire du parti lors desélections parlementaires polonaises de 2015,Le Monde note que le parti « social conservateur » a multiplié les promesses pendant la campagne pour arriver à un programme social « très coûteux » évalué entre 40 et 60 milliards dezlotys (9 à 14 milliards d’euros). Parmi les arguments de campagne que relève la quotidien, se trouvent la baisse de l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes (au lieu de 65 et 67), le maintien des régimes spéciaux (pour les juges, les procureurs, les agriculteurs…), les médicaments gratuits pour les personnes de plus de 75 ans et une allocation familiale de 500 zlotys par mois et par enfant. D'un point de vue économique, la politique économique du PiS est largement inspirée de la politique « non orthodoxe » deViktor Orbán : « taxation des supermarchés et des banques (qui appartiennent en grande partie à des capitaux étrangers) en instaurant une préférence nationale, taxe sur les institutions financières et renationalisation de certaines banques. »[57]

Au moment des élections législatives de 2019, la situation économique de la Pologne est parmi l'une des meilleures en Europe : la croissance atteint 5 % (contre environ 1,5 % pour les pays de l’Union européenne), le chômage est à 3,8 %, le déficit public est stabilisé à 1,6 % du PIB et la dette publique demeure sous les 50 % du PIB. Pour freiner l’émigration et relancer la natalité, le gouvernement sortant a exonéré d'impôt les travailleurs de moins de26 ans et augmenté les allocations familiales[58].

Droit et justice obtient une forte popularité en menant une politique étatique et sociale visant à établir un« État-providence à la polonaise » via notamment la mise en place d'aides familiales, la gratuité des médicaments pour les plus de75 ans, l'abaissement de l'âge de la retraite à65 ans pour les hommes et60 ans pour les femmes, la taxation des institutions financières, la renationalisation de plusieurs banques et une politique générale favorisant le développement des entreprises polonaises, dans le contexte d'une économie passé sous contrôle étranger lors de la sortie du communisme dans les années 1990. Cette politique sociale généreuse ne s'établit pour autant pas au détriment de l'économie polonaise, qui maintient un niveau de croissance élevé, et un chômage à son taux le plus bas depuis la chute du régime soviétique[59].

Économie

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  • Baisse des impôts progressifs / Refus de l'impôt linéaire ;
  • Baisse de la TVA ;
  • Réévaluation des retraites ;
  • Refus de la privatisation des secteurs clefs ;
  • Programme de soutien aux plus démunis ;
  • Scepticisme face à l’euro.

Selon Patrick Edery, PDG d'un cabinet de conseil en développement, les conservateurs du PiS ont prolongé le miracle économique polonais[60] (croissance élevée et chômage relativement faible) entre 2016 et 2019, assurant également la pérennité de la réussite polonaise[61] par le renouvellement de la lutte contre la corruption[62],[63],[64].

Éducation

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Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (avril 2019)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
  • Enseignement des valeurs morales et patriotiques ;
  • Gratuité de l’enseignement.

Intégrité publique

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  • Création de ministère anti-corruption ;
  • Publication des noms des anciens agents soviétiques.

Politique étrangère

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  • Atlantisme : le PiS a décidé de prolonger d’un an la mission de soldats polonais enIrak et aidé la mission de l’OTAN enAfghanistan par l’envoi de 1 000 soldats, en.

Politique européenne

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  • Refus de « nouveaux abandons de souveraineté nationale ».

Questions sociales

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Promotion de lanatalité[65] :

  • allongement descongés maternités
  • augmentation des allocations familiales en particulier à partir de deux enfants
  • régime fiscal désavantageux pour les célibataires sans enfant

Refus de :

  • Légalisation des drogues ;
  • L’avortement ;
  • L’euthanasie ;
  • Mariage homosexuel ;
  • PACS.

Réforme constitutionnelle

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Santé

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  • Gratuité des soins pour les bas salaires.

Sur une proposition de laLigue des familles polonaises, Droit et justice s'est engagé à établir un référendum sur la peine de mort, bien que ne faisant pas partie de ses priorités[66].

Notes et références

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  1. (en) Michael Minkenberg,Europe for the Europeans : The Foreign and Security Policy of the Populist Radical Right, Ashgate Publishing, Ltd.,, 336 p.(ISBN 978-1-4094-9825-4,lire en ligne), « Between Tradition and Transition: the Central European Radical Right and the New European Order »,p. 261
  2. (en) Lenka Bustikova,The Oxford Handbook of the Radical Right, New York, Oxford University Press,, 734 p.(ISBN 978-0-19-027455-9,lire en ligne), « The Radical Right in Eastern Europe »,p. 574
  3. (en) Aleks Szczerbiak,Poland Within the European Union : New Awkward Partner Or New Heart of Europe?, Routledge,, 251 p.(ISBN 978-0-415-38073-7,lire en ligne),p. 1
  4. « Poland Bashes Immigrants, but Quietly Takes Christian Ones », surNew York Times,
  5. « EU’s top court shows how to tackle autocrats », surFinancial Times,
  6. « Poland’s Government Is Systematically Silencing Opposition Voices », surForeign Policy,
  7. « Zack Blumberg: Europe’s far right movements come on strong, but what next? », surThe Michigan Daily,
  8. « What to Make of the European Elections », surThe Atlantic,
  9. (en) Wolfram Nordsieck, « Poland », surparties-and-elections.eu(consulté le).
  10. Why is Poland's government worrying the EU?The Economist. Published 12 January 2016. Retrieved 22 July 2017.
  11. (pl) « Program działań Prawa i Sprawiedliwości. Tworzenie szans dla wszystkich - Instytut Sobieskiego », surwww.sobieski.org.pl.
  12. (en) « What PiS would change in the economy », surPolityka Insight,.
  13. http://blogs.reuters.com/breakingviews/2015/10/26/polands-tilt-to-nationalism-is-bad-for-investment/
  14. (en) « EU takes Poland to court over judicial crackdown », suraxios.com,Axios,
  15. « European Court of Justice orders Poland to stop purging its supreme court judges », surThe Independent,
  16. (en) « After Loss in Austria, a Look at Europe's Right-wing Parties », surHaaretz,
  17. a etb(pl) Łukasz Warzecha, « PiS, Czyli Populizm i Socjalizm » [« PiS means Populism and Socialism »],(consulté le)
  18. (en) SofiaVasilopoulou,« The Radical Right and Euroskepticism », dans Jens Rydgren (éd.),The Oxford Handbook of the Radical Right, Oxford University Press,(ISBN 978-0-19-027455-9)
  19. (en) SimonaGuerra,Euroscepticisms: The Historical Roots of a Political Challenge, Brill,(ISBN 978-90-04-42125-7), « The Historical Roots of Euroscepticism in Poland »
  20. (en) NóraLázár, « Euroscepticism in Hungary and Poland: a Comparative Analysis of Jobbik and the Law and Justice Parties »,Politeja - Pismo Wydziału Studiów Międzynarodowych i Politycznych Uniwersytetu Jagiellońskiego,vol. 12,no 33,‎,p. 215–233(ISSN 1733-6716,lire en ligne)
  21. Bartosz T.Wieliński, « Poland, Germany still friends despite PiS' anti-German campaign »,www.euractiv.com,‎(lire en ligne, consulté le)
  22. MonikaSieradzka, « Anti-German sentiment colors Polish president's election campaign »,Deutsche Welle,‎(lire en ligne, consulté le)
  23. MarcinZaborowski, « What is the Future for German-Polish Relations »,Visegrad Insight,‎(lire en ligne, consulté le)
  24. (pl) Ryszard Petru, « Petru : Muzealny etatyzm PiS », surRzeczpospolita,(consulté le).
  25. JulianBorger, « Republicans closely resemble autocratic parties in Hungary and Turkey – study »,The Guardian,‎(lire en ligne, consulté le)
  26. « Poland’s New Populism »,Foreign Policy,‎(lire en ligne)
  27. « Russia warns Poland not to touch Soviet WW2 memorials »,BBC News,‎(lire en ligne)
  28. « rp.pl »
  29. (en) « The Rise of Poland’s Far Right », surForeign Affairs,
  30. (en) JamesTraub, « The Party That Wants to Make Poland Great Again », surThe New York Times Magazine,
  31. (en) RemiAdekoya, « Xenophobic, authoritarian – and generous on welfare: how Poland's right rules », surThe Guardian,
  32. (en) « Protests grow against Poland's nationalist government »,The Economist,
  33. « Family, faith, flag: the religious right and the battle for Poland’s soul »,The Guardian,
  34. (pl) « Antoni Macierewicz: Wieś jest w centrum programy PiS » [« Antoni Macierewicz: Polish countryside is at the center of the PiS program »], surPolskie Radio 24,(consulté le)
  35. (pl) Joanna Solska, « Konwencja rolnicza w Kadzidle. PiS znów stawia na wieś » [« Agricultural Convention in Kadzidło. PiS again puts on the countryside »], surPolityka,(consulté le)
  36. (pl) SJ, MNIE, « PiS wygrywa na wsi. KE w miastach » [« PiS has won in the countryside. KE in cities »], surTVPinfo,
  37. Stijn van Kessel,Populist Parties in Europe : Agents of Discontent?, Palgrave Macmillan UK,, 239 p.(ISBN 978-1-137-41411-3,lire en ligne),p. 145
  38. (pl) « Mateusz Morawiecki : robotnicza myśl socjalistyczna jest głęboko obecna w filozofii Prawa i Sprawiedliwości », surAndrzej Turczyn,(consulté le).
  39. (pl) « Roman Giertych : PiS - partia realnego socjalizmu », surTheFad.pl - Polska i Świat. Opinie i komentarze,(consulté le).
  40. (pl) Adam Leszczyński, « Kaczyński : PO to „lewacki ekstremizm”. Budka : PiS to „narodowy socjalizm”. Kto ma rację? Sprawdzamy », suroko.press,(consulté le).
  41. MarcinFijołek, « Republikańska symbolika w logotypie partii politycznej Prawo i Sprawiedliwość »,Ekonomia i Nauki Humanistyczne,no 19,‎,p. 9–17(DOI 10.7862/rz.2012.einh.23,lire en ligne)
  42. Le nom du parti est habituellement traduit, dans des médias francophones, par « Droit et justice ».Prawo, en polonais, signifie à la fois « droite », « droit » (la discipline) et « loi ». Quelques rares médias français utilisent la traduction « Loi et justice », qui ressemble à l'appellation courante anglophone « Law and Justice ».
  43. Barbier 2006,p. 64.
  44. Agnès Chetaille, « Une « autre Europe » homophobe ? »,Raisons politiques,no 49,‎,p. 119-140(lire en ligne) — En 2004 et en 2005, il interdit la parade homosexuelle dans Varsovie..
  45. Richard et Danzon 2005,p. 171.
  46. Richard et Danzon 2005,p. 155.
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Voir aussi

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Biographie

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Articles connexes

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Partis politiques représentés auParlement européen anciennement membres de l'Alliance (8e législature)
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