Philip et sa sœur jumelle, Jane Charlotte, naissent en de Dorothy Kindred Dick et Joseph Edgar Dick, travaillant tous deux audépartement de l'Agriculture des États-Unis, sa mère plus particulièrement employée dans le service censurant les textes officiels du porte-parole du gouvernement, ce qui ne sera pas étranger à son inspiration[29],[30]. Sa mère n'ayant pas assez de lait et pas assez d'argent pour recevoir l'aide médicale qui l'aurait conseillée pour complémenter le régime des nourrissons avec des biberons[31], Jane meurt quelques semaines plus tard de sous-alimentation[32], le.
Ce décès affectera Philip jusqu'à la fin de ses jours. Toute sa vie il reprochera leur misère à ses parents, qu'il considérera comme de la négligence, et sentira qu'une partie de lui-même est manquante, ce qui est très probablement à l'origine de la dualité exceptionnellement forte de son œuvre : on en voit un écho dans son romanDr Bloodmoney, en la personne du petit frère « interne », mort-né, en relation télépathique avec son jumeau adulte[33]. Assez jeune, il souffre devertiges et, plus tard, on lui diagnostique uneschizophrénie qui sera réfutée par la suite. Terrorisé par ce qu'il imagine, il découvre lascience-fiction dans le magazine de nouvellesStirring Science Stories et y décèle la seule issue possible pour extérioriser ses angoisses.
Quand il a quatre ans, ses parentsdivorcent et il reste seul avec sa mère, àBerkeley. Bien que le psychologue conjugal ait prédit que la séparation n'affecterait pas l'enfant, celui-ci s'en plaindra pourtant toute sa vie. Son père rompt définitivement toute relation avec la famille[34].
Il développe très tôt un rapport aigu avec la musique. À 12 ans, il sait reconnaître un grand nombre d'opéras,symphonies ouconcertos rien qu'en entendant les premières notes. Il se passionne également pour les lectures d'Edgar Poe et deLovecraft.
Après avoir commencé à l'université de Californie des études philosophiques qu'il ne terminera jamais (lemaccarthisme étant alors à son apogée, il est renvoyé pour sympathiescommunistes), il s'adonne alors à sa passion principale, la musique, au point d'en faire son métier. Il travaille en effet comme programmateur pour une station de radio et, dans le même temps, comme vendeur de disques dans un magasin àBerkeley,Universal Music. On reconnaît là de nombreux éléments autobiographiques utilisés dansRadio libre Albemuth, son fascinant roman posthume et paranoïde, qui recrée avec un remarquable pouvoir évocateur l'époque très particulière où se préparaient, à Berkeley, la vaguehippie et les mouvements ultérieurs desannées 1960[35].
Poussé par sa femme, il entame en 1952 une carrière d'écrivain professionnel. Ses débuts sont ignorés par le monde qui regarde avec circonspection cet auteur dont les concepts scientifiques sont assez bizarres et le style littéraire non exempt de défauts. Après de très nombreuses nouvelles écrites durant cette période, commeBeyond Lies the Wub,M.Spaceship,The Gun,Petit Déjeuner au crépuscule,The Variable Man,The Builder,Second Variety, pour ne citer que les plus connues, il décide de se lancer dans le roman, plus rémunérateur.
Son premier roman,Loterie solaire, très politique, est publié en 1955. Il s'inspire de l'idée desstratégies mixtes enthéorie des jeux pour suggérer l'idée qu'en contexte concurrentiel des nations, il peut être avantageux detirer au sort les gouvernants avec une périodicité aléatoire.
Côté vie de famille, les relations se dégradent peu à peu. Dick, qui écrit surtout la nuit, ne peut plus supporter de voir sa femme plus active que lui, et le regard des voisins, qui le voient chaque matin paresser dans la véranda, le met mal à l'aise. Il se sent sans cesse traqué, épié, surveillé. Pour réussir à soutenir un rythme de travail rapide, il prend toutes sortes de médicaments, en particulier desamphétamines, qui le plongent régulièrement dans des dépressions terribles.
Son côtéparanoïaque s'amplifie au fil des mois : s'il ne réussit pas, estime-t-il, c'est parce qu'il est victime de complots fomentés contre lui. Un double effet joue en fait contre lui : la science-fiction n'est plus un genre à la mode, le phénomène despulps[précision nécessaire] étant passé ; et son style arrive trop en avance pour le publicaméricain de l'époque, dont l'humeur est davantage à l'euphorie qu'à la suspicion[réf. nécessaire].
Cela n'arrange en rien la situation psychologique et financière du romancier.
Il divorce de sa femme en 1958 et rencontre Anne Williams Rubinstein dont le mari vient de mourir. Commence un flirt où Anne et Philip ont l'impression de se comprendre l'un et l'autre comme s'ils n'avaient jamais connu personne d'autre. Les trois petites filles d'Anne se lient très vite avec ce gros homme barbu qui débarque chez elles sans crier gare et épouse leur mère le. Une fille, Laura Archer, naît de cette union le.
Sa nouvelle épouse l'encourage à écrire une œuvre qui fasse de lui un auteur célèbre et reconnu. Il commence alors la rédaction duMaître du Haut Château.
Encore une fois, le couple tourne mal. Anne voit en Dick l'image d'un écrivain qu'il n'est pas et ne tient pas à être, celui-ci ne pouvant se décider à abandonner son genre de prédilection, la science-fiction, bien que son rêve soit d'être reconnu comme écrivain de littérature générale. Sa femme ouvre une bijouterie. Philip se sent une nouvelle fois entretenu par sa femme, bon à rien. Il soupçonne Anne d'avoir contre lui des idées de meurtre. Il déclarera plus tard :
« C'était une psychotique meurtrière. Elle me faisait peur et par deux fois elle a tenté de me tuer. »
Lorsque Anne quitte la maison en emmenant sa fille, il sombre dans ladépression. Le divorce a lieu en 1964.
En 1964, il se remarie avec Nancy Hackett, âgée de21 ans, qui lui donne un second enfant,Isolde Freya(en) (surnommée tout simplement Isa). Mais, à nouveau, le mariage ne fonctionne pas. Dick accuse sa femme de « vouloir faire comme les autres » et de chercher malgré lui à l'intégrer dans ce qu'il appelle « la bonne société californienne ». La vie mondaine ne l'intéresse pas : il se consacre entièrement à ses livres, et sort de moins en moins de chez lui. Les assassinats deRobert Kennedy et deMartin Luther King le révoltent, et il cesse de voter cette même année.
En 1970, il est éreinté : il a de forts ennuis avec le fisc et sa femme, l'actualité mondiale le rend amer (en particulier laguerre du Viêt Nam). Il écrit à cette époqueCoulez mes larmes, dit le policier, qui porte l'empreinte de sa déprime du moment. Nancy le quitte en emmenant Isa en septembre.
Cette période est la plus sombre de sa vie. Seul, abandonné par sa femme, l'auteur ouvre sa maison à tous les drogués,hippies ou junkies de passage. Plus une journée ne passe sans qu'il sedrogue, ce qui provoque chez lui de longues périodes de délire[38]. Cette expérience le pousse à écrireSubstance Mort, dans lequel un policier est chargé de surveiller un drogué qui n'est autre que lui-même, écrit en 1975 et publié en 1977.
Il cherche à plusieurs reprises, sans succès, à se faire interner enhôpital psychiatrique, parvenant cependant à passer quelques jours en salle d'examen. Dick est peut-êtreparanoïaque,schizophrène, mais ne présente pas les symptômes physiques caractéristiques d'un drogué dur : il est bien en chair, et en forme physiquement.
Le, un événement bouleverse sa vie. Lorsqu'il rentre chez lui, il trouve« les fenêtres fracassées, les portes fracturées, les serrures forcées » et constate « la disparition de plusieurs de [ses] affaires : on avait fait sauter [son] armoire-classeur à l'épreuve du feu, manifestement au moyen d'explosifs du type plastic », classeur où il conservait tous ses « trésors » : textes, vieuxpulps de sa jeunesse, collections diverses… Aussitôt, ses peurs paranoïaques remontent à la surface : il accuse tour à tour leFBI et leKGB de vouloir attenter à sa vie. Sa plainte en justice reste sans suite.
Il part s'installer àVancouver, qu'il a découvert lors d'une conférence de science-fiction, le, et où il a directement envisagé d'émigrer. Il tente de refaire sa vie là-bas, tombe plusieurs fois amoureux de filles bien plus jeunes que lui, qui le repoussent à chaque fois, prenant souvent peur devant cet homme gauche qui réclame leur affection. Il tente alors de sesuicider en prenant une forte dose de tranquillisants.
Il survit, et se fait interner à X-Kalay, un centre dedésintoxication pour héroïnomanes. Il y découvre l'enfer des drogués durs dont le cerveau a subi des lésions irrémédiables. Il arrête la drogue (tout en continuant à consommer des médicaments divers et variés). Après trois semaines à X-Kalay, Dick émigre àFullerton. Il est hébergé par deux étudiantes fans de ses œuvres et rencontre l'écrivain amateurTim Powers.
En juillet, il fait la connaissance deTessa Busby(es), jeune fille réservée de dix-huit ans. Le couple emménage et ils fondent un foyer. Il recommence alors à écrire.
L'Europe, en particulier laFrance, commence à s'intéresser à lui.Substance Mort est publié durant cette période, ainsi que la version finale deCoulez mes larmes, dit le policier, qui est nommé en 1974 pour leprix Nebula et pour leprix Hugo. On lui propose d'adapterLes androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? en scénario de film.
Dick avait fait de son corps, comme l'écritEmmanuel Carrère dans sa biographie,« un shaker à cocktails chimiques ». À cette époque, on parlait beaucoup desflashbacks d'acide, où les anciens drogués desannées 1960 avaient soudain deshallucinations hors du commun, et pouvaient être pris de pulsions meurtrières inattendues, phénomène qui faisait peur et fascinait les Américains. Peut-être cela explique-t-il la raison qui poussa Dick à verser dans lemystique, lui qui avait toujours voulu prouver que notre monde était faux, qu'il existait une réalité supérieure, et que lui seul semblait s'en apercevoir.
Au printemps 1977, alors qu'il vient d'emménager à Santa Ana, il reçoit la visite de Philippe Hupp, qui le persuade d'être l'invité d'honneur du deuxièmefestival international de science-fiction deMetz. La manifestation se déroulera en septembre. Dick y présente une conférence intitulée « Si vous trouvez ce monde mauvais, vous devriez en voir quelques autres »[39], où il parle de mondes parallèles, affirmant que la réalité dans laquelle nous vivons a été reprogrammée, laissant son public perplexe[40]. C'est néanmoins àMetz qu'il mesure la popularité dont il jouit en France. Il écrira plus tard y avoir passé « la plus belle semaine de sa vie ».
L’Exégèse, ouvrage énorme (plus de 8 000 pages), date de cette époque. Il s'agit d'un essai où toutes ses révélations sont soigneusement notées, et où s'affrontent Philip K. Dick et Horselover Fat (imprégné degnosevalentinienne[41]), unique et même personnage (Philippe signifie en grec « l'ami des chevaux » qui s'écrit en anglais « horse lover » ;Dick signifie « gros » en allemand, « fat » en anglais). Dans plusieurs de ses romans de cette dernière période, l'ancien présidentRichard Nixon, sous son nom (dansSIVA) ou une version fictive, apparaît comme une figure maléfique de ce que Dick qualifie d'« Empire » (« L'Empire n'a jamais pris fin » est une phrase récurrente dansSIVA, synonyme dedémiurge aveugle (Samaël)).
Avant la sortie du film, la Warner etRidley Scott permirent à Philip K. Dick de visionner une copie de travail du filmBlade Runner. Dick fut très impressionné par les images[42]. Il relata son visionnage le dans une lettre[43] qu'il envoya à Jeff Walker :« L’impact deBlade Runner va être écrasant. »
Depuis 2007, l'écrivain est devenu le premier auteur de science-fiction publié au sein de la prestigieuse collection classique de laLibrary of America, équivalent américain deLa Pléiade.
Nombreux sont ceux qui pensent que ces caractéristiques proviennent directement de la paranoïa qui marquait sa santé mentale fragile, notamment en raison de sa consommation de drogues (surtout des amphétamines) et de médicaments. Mais cette idée est contestée, étant donné la cohérence et la complexité narrative des œuvres de Dick. La critique sociale et le cynisme des puissants qui « imposent une réalité fictive » sont aussi très présents chez lui.
Dick se définit comme un philosophe de fiction.
Dick a écrit à propos de ses romans[45] : « Dans mon écriture je m’interroge sur l'univers, je me demande à voix haute s'il est réel, et je me demande si nous le sommes tous[note 4]. »
Il est très connu pour avoir créé dans ses romans une atmosphère sombre, inspirant ainsi lescyberpunks, bien qu'il ait vécu trop tôt pour les connaître. Mais cette atmosphère « glauque » tient en fait à l'intrigue héritée dugnosticisme qui hante la plupart des romans de Dick : le faux, qui régit ce monde, et que nous percevons comme le vrai, doit être démasqué. Aussi Dick est, avecDaniel F. Galouye, l'un des inventeurs du thème romanesque dusimulacre en science-fiction, avec ses romansLe Temps désarticulé (1959) etSimulacres (1964).
Dick est un auteur d'idées et c'est probablement pour cela que ses nouvelles et romans ont été autant adaptés au cinéma, ou ont inspiré d'autres auteurs de science-fiction, commeUrsula Le Guin pourThe Lathe of Heaven,Disch lui-même pour334, et qu'il est régulièrement cité comme un des inspirateurs du mouvement cyberpunk.
Il ne faut guère chercher de logique dans l'œuvre de Dick en termes d'opinions morales ou politiques, particulièrement à la fin de sa vie. Bien que lié surtout dans sa jeunesse à des féministes ou de gauche, il écrira en 1973 une nouvelle (The Pre-persons) qui lui vaudra une lettre particulièrement courroucée deJoanna Russ, ce qui ne l'empêchera pas de maintenir sa position violemment anti-avortement[46].
Durant les dernières années de sa vie, il consacre la plupart de son temps à écrireL'Exégèse de Philip K. Dick, texte monumental sur son œuvre dont une seule partie est publiée aux États-Unis. Elle est issue des interrogations de Dick sur une expérience mystique qu'il a vécue en, laquelle est aussi à l'origine deSIVA[47], œuvre emblématique de la fin de sa vie. On y trouve des fragments del'Exégèse, à l'intérieur d'une histoire qui est une véritable mise en abîme de sa propre vie. À sa mort, on découvre chez lui plus de 8 000 pages du dialogue qu'il entretient avec lui-même depuis cette expérience. Un exemple parmi d'autres : en écoutant la chanson desBeatlesStrawberry Fields Forever, il diagnostique que son fils est atteint d'unehernie inguinale, ce qui sera confirmé par des examens ultérieurs.
En plus des 45 romans publiés[48], Dick a écrit près de 121 nouvelles[49].
Les nouvelles sont parues regroupées en français auxéditions Denoël en quatre tomes de 1994 à 1998[50], et furent regroupées ensuite en deux gros volumes en 2000, réédités en 2004, dans la collection « Lunes d'encre »[51]. L’intégrale de ses nouvelles est rééditée en 2020 dans la collection « Quarto » chez Gallimard[52].
Selon Hélène Collon, traductrice en français des nouvelles de Philip K. Dick et de sonExégèse, deux questions récurrentes traversent l’œuvre de l'écrivain : « Qu'est-ce que le réel ? » et « Qu'est-ce qu'être humain ? ». Si le problème que soulève la première question semble difficile à résoudre, en revanche la seconde interrogation trouve très tôt, dans ses nouvelles de jeunesse, sa réponse dans lacaritas paulinienne, cette capacité d'empathie qui, chez Dick, rend certains androïdes plus humains que les humains eux-mêmes.
La journaliste Frédérique Roussel, dansLibération, écrit :
« Qu’est-ce qui est réel ? apparaît comme la question récurrente de l’Américain. Généreuse source cinématographique, son œuvre a même été labellisée postmoderne pour sa tendance à explorer les dérèglements sous-jacents de la société et les germes de destruction de la modernité. Il n’y a pas qu’une seule lecture de Dick, et se replonger dans certains de ses romans peut procurer le sentiment d’y découvrir de nouvelles grilles[53]. »
HormisLes androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, deux autres de ses romans ont été adaptés :Confessions d'un barjo etSubstance Mort, tandis queUbik est toujours en projet. Les autres films sont issus de nouvelles.
Philip K. Dick a influencé des réalisateurs de science-fiction dite « dickienne », c'est-à-dire ayant un propos, une mise-en-scène, un scénario, une philosophie ou une optique propres aux thématiques de l'auteur. Ces œuvres ne sont pas des adaptations de ses œuvres mais une sorte de marque de fabrique rattachant à ce qu'il écrivait. On peut à la fois voir ça comme une influence et comme un hommage.(Liste non-exhaustive)
1995 :Ghost in the Shell, film d'animation deMamoru Oshii. Œuvre très influencée parBlade Runner, influence dont l'auteur de la bande dessinée originale et scénariste du film,Masamune Shirow ne s'est jamais caché. On la retrouve ainsi dans toutes les suites etspin-off (séries, films ou BD) de cette œuvre.
1999 :eXistenZ deDavid CronenbergCronenberg le considère comme son « film dickien », celui contenant le plus de thèmes proches de l’œuvre de Dick. Il a d’ailleurs inclus une sorte d’hommage dans le film par le biais d’un sac en papier où est inscrit « Perky’s Pat », en référence à la nouvelleThe Days of Perky Pat (1963), qui est (en partie) l'inspiration du romanLe Dieu venu du Centaure (The Three Stigmata of Palmer Eldritch, 1965).
2006 :Paprika de Satoshi KonRêve et réalité confondus, les personnages se perdent dans les méandres d'une boucle sans fin dans laquelle leurs rêves deviennent leurs simulacres.
Parmi les admirateurs de Dick, on trouve le cinéaste canadienDavid Cronenberg. Sa « rencontre » avec l’auteur a lieu en 1984 :Dino De Laurentiis, qui avait produit son filmDead Zone, lui fait parvenir un scénario écrit parDan O'Bannon etRonald Shusett basé sur la nouvelle de DickSouvenirs à vendre. Mécontent du résultat, il décide de le réécrire et travaille dessus pendant une année (il écrit en tout douze versions différentes de l’histoire), mais se heurte constamment au mécontentement de Shusett (aussi producteur du film). Il décide finalement de quitter le projet, sa vision de l’histoire étant trop éloignée de celle que Shusett envisage. Il reste toutefois fortement intéressé par l’œuvre de Dick qu’il découvrira durant les années suivantes.
Le Temps incertain deMichel Jeury (1973), œuvre phare du roman de SF français, commence par une citation de Philip K. Dick.
Dimanche au bord du monde, et autres nouvelles[61] est un recueil de nouvelles publié en 2013 aux éditions Assyelle à la suite d'un concours de nouvelles sur le thème « En hommage à Philip K.Dick ».
Dans la série d'animationCode Lyoko, le nom du pensionnat, Kadic, est inspiré du nom Philip K.
Dans la série d'animation japonaisePsycho-Pass, l'antagoniste principal, qui est contre la société telle qu'elle est devenue (univers futuriste où un système informatique décide de ce que deviendront les individus et juge qui est un criminel ou non), fait référence à Philip K. Dick en citant notamment son œuvreLes androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Le jeu vidéoCalifornium, publié parArte en 2016, est entièrement consacré à la vie et aux œuvres de Philip K. Dick.
Dust to Dust(en) (préquelle de la BDDo Androids Dream of Electric Sheep?), Chris Roberson (scénario), Robert Adler (dessin) et Andres Lozano et Javier Suppa (couleurs) :tomes 1 et 2, EP Éditions (2012 et 2013).
↑« Christopher Nolan le cite (le filmPaprika) comme l'une des principales influences et s'est inspiré du personnage principal pour peaufiner le personnage joué par Ellen Page, une architecte de l'esprit qui se prénomme Arianne (en théorie, la référence saute aux yeux). »« Inception par Christopher Nolan : Interview, références, indices… »(Archive.org •Wikiwix •Archive.is •Google •Que faire ?), article de Romain Le Vern surExcessif.com le. Page consultée le.
↑Erwan Barillot,Moi, Omega, Paris,Bouquins,, 480 p.(ISBN2382922257,lire en ligne), « Le Fils de l'Homme poursuit : — Lorsque j'étais adolescent, je ne lisais que des romans de science-fiction. Philip K. Dick, l'un de mes auteurs préférés, donne une définition assez claire du concept de réalité. Il écrit: "La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire." Eh bien à votre avis, éminence, que se passerait-il si, maintenant, vous cessiez de croire en ce que vous prenez pour votre Dieu ? Votre Dieu vous apparaîtrait-il, les bras en croix, pour vous crier qu'il existe? Non bien sûr! Mais moi? Moi, je continuerai d'exister. »,p. 387-388.
↑Ariel Kyrou,ABC Dick : Nous vivons dans les mots d'un écrivain de science-fiction, Inculte,,p. 426-427.
↑Ariel Kyrou,ABC Dick : Nous vivons dans les mots d'un écrivain de science-fiction, Inculte,,p. 428.