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Sir Peter Lely, de son vrai nomPieter Van der Faes, né le àSoest encomté de La Marck, mort le àLondres, est unpeintre d'originenéerlandaise. Il a connu une immense popularité comme portraitiste enAngleterre où il s'établit dans lesannées 1640. C'était aussi un grand amateur d'art, qui possédait une belle collection de dessins d'artistes.
Né Pieter van der Faes, d'une famille hollandaise établie à Soest, encomté de La Marck[1], où son père était officier dans les forces armées de l'électeur de Brandebourg, Lely apprend la peinture àHaarlem, sous l'égide, croit-on, dePieter de Grebber. Il est nommé maître de laguilde de saint Luc en1635. On raconte qu'il choisit le surnom de Lely (orthographié parfoisLilly) en souvenir du lyshéraldique qui ornait le pignon de la maison natale de son père àLa Haye.
Lely arrive à Londres vers1641. Ses premiers tableaux anglais, scènes mythologiques ou religieuses, portraits dans un décor pastoral, trahissent l'influence deVan Dyck et dubaroque néerlandais. Il fut soutenu par lecomte de Northumberland qui l'a introduit auprès de la noblesse anglaise[2].
Ses portraits sont accueillis favorablement et il prend la succession de Van Dyck en devenant le portraitiste à la mode en Angleterre. Il devient membre de la compagnie des peintres et teinturers en1647, portraitiste officiel deCharles I dont l'exécution ne jette aucune ombre sur sa carrière puisqu'il peint le portrait d'Olivier Cromwell (avec les verrues et le reste) et de son filsRichard.
Vers1650, le poèteRichard Lovelace rédige deux poèmes à Lely :Peinture etVoyez quelle ombrageuse majesté.... C'est une période où Lely amassa une importante fortune personnelle et commença àcollectionner les maîtres anciens y compris des œuvres de Van Dyck, lors de la vente de la collection de Charles Ier.
Après un assez long séjour en Hollande, il revint à Londres vers 1659[2], et se trouva au sommet de sa gloire comme peintre à la mode dans les années 1660. Pour répondre à l'énorme demande de ses portraits d'un nouveau genre, il organisa un atelier très actif. Excepté pour ses clients importants, il faisait réaliser les fonds et les draperies par des assistants, les autres exécutant des copies à la commande. La nature industrielle de cette entreprise lui valut des critiques. Un de ses détracteurs se plaignait que "Sir Lely changeait un original pour une copie, en particulier pour les acheteurs qui n'entendaient rien à la peinture"[3].
Il est possible qu'une partie des œuvres qui lui ont été attribuées furent réalisées parHenry Anderton, qui était à l'époque son rival comme peintre de membres de la cour.[8]
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