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Canton de Vaud

46° 36′ nord, 6° 33′ est
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Pour les articles homonymes, voirVaud (homonymie).

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Pour les articles ayant des titres homophones, voirVO,Vau,Vaux,Vaulx etVeau (homonymie).

Canton de Vaud
Blason de Canton de Vaud
Blason
Drapeau de Canton de Vaud
Drapeau
Localisation du canton en Suisse.
Noms
NomallemandKanton Waadt
NomitalienCanton Vaud
NomromancheChantun Vad
Administration
PaysDrapeau de la SuisseSuisse
Entrée dans la Confédération(221 ans)
ISO 3166-2CH-VD
Chef-lieuLausanne[1]
Districts10[2]
Communes300[2]
ExécutifConseil d'État (7 sièges)[3]
LégislatifGrand Conseil (150 sièges)[4]
Conseil des États2 sièges[5]
Conseil national19 sièges[6]
Démographie
GentiléVaudois
Population
permanente
830 431 hab.(31 décembre 2022)
Densité259 hab./km2
Rang démographique3e
Langue officielleFrançais
Géographie
Coordonnées46° 36′ nord, 6° 33′ est
AltitudeMin. 372 m (Léman)
Max. 3 210 m (Sommet des Diablerets)
Superficie3 212,03 km2
Rang4e
Liens
Site webwww.vd.ch
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Lecanton de Vaud (VD) est l'un des26cantons de laSuisse. Il est divisé en dixdistricts et sonchef-lieu estLausanne. Le canton est le troisième du pays par sa population et le quatrième par sa superficie avec 830 431 habitants au 31 décembre 2022 et 3 212,03 km2. Lefrançais est la seule langue officielle. Après Lausanne, ses plus grandes villes sontYverdon-les-Bains etMontreux.

Il est situé enSuisse romande ; il est limitrophe ducanton de Neuchâtel au nord, des cantons deFribourg et deBerne à l'est, ducanton du Valais au sud-est, ducanton de Genève au sud-ouest et de laFrance à l'ouest par les départements duDoubs, duJura et de l’Ain, et au sud par le département de laHaute-Savoie. La géographie du canton comprend les trois régions naturelles de la Suisse : lemassif du Jura, lePlateau suisse et lesAlpes suisses. Deux des plus grands lacs du pays, leLéman et lelac de Neuchâtel, sont situés en partie sur son territoire.

Ancien bailliage bernois, Vaud rejoint la Confédération suisse en tant que canton en 1803. Sondrapeau porte la devise« Liberté et patrie » sur un fond blanc et vert.

Étymologie

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Le nom de Vaud viendrait du germaniquewald- (forêt). La plus ancienne mention de ce toponyme, sous la formePagus Valdensis, qui signifie « Pays de Vaud », figure dans un acte de donation à l'abbaye de Saint-Maurice, daté du 8 octobre 765[7],[8],[9]. La forme françaiseVaud montre la diphtongaison de /al/ à /au/ ; la forme allemandeWaadt passa la monophtongaisonfrancoprovençale de cet /au/ à /aː/ (Wôt, en fpr.Vâd)[10],[11],[12],[13].

La dérivation dulatinvaldidum (forme vulgaire dulatinValdum) signifiant « fort », « solide » ou « puissant », en parlant d’unoppidum, d’une puissante place forte ou d’une solide position de défense,ne semble guère soutenue par la linguistique et l’onomastique[Interprétation personnelle ?].

Géographie

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Avec 3 212,03 km2, le canton de Vaud est le quatrième plus grand canton suisse[14]. Il se situe enSuisse romande. Son point le plus élevé est un avant-sommet des Diablerets, culminant à 3 210 m[15] (le vrai sommet se trouvant à 3 216 m[16], environ 120 m au nord-est, sur le territoire du canton du Valais), et son point le plus bas est le bord duLéman, à 372 m[17]. Les communes les plus éloignées du canton sont distantes de 102,1 km (Chavannes-des-Bois au sud-ouest,Cudrefin au nord-est). Le territoire est varié : il s'étend de la chaîne de montagnes duJura – à l'ouest – auxAlpes – à l'est –, en passant par lePlateau suisse, la plus grande région du territoire. En bordant la rive nord et l'extrémité est du Léman, il possède la majorité du rivage lémanique[18].

Le canton de Vaud occupe la majeure partie de l'ouest de laSuisse. Son territoire s'étend sur leMoyen-Pays, lesAlpes et leJura[19]. Au nord-est ses frontières sont marquées par lelac de Morat et lelac de Neuchâtel, au nord et à l'ouest par lescrêtes du Jura (1 679 m), au sud par leLéman et au sud-est par lesAlpes vaudoises. Du point de vue hydrologique, lescours d'eau du canton de Vaud sont situés sur lesbassins versants du Rhône (un tiers du territoire) et de l'Aar, sous-bassin versant du Rhin (deux tiers du territoire).

Il possède des frontières cantonales au sud-ouest avec lecanton de Genève, au nord avec lecanton de Neuchâtel, à l'est avec les cantons deFribourg etBerne, et au sud-est avec lecanton du Valais, ainsi que des frontières nationales avec laFrance au nord-ouest (frontière terrestre avec les départements de l'Ain, duJura et duDoubs) et au sud (frontière sur le Léman avec le département de laHaute-Savoie).

Géographie physique

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Sommets du canton du sud au nord.

Alpes

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Alpes vaudoises
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Préalpes vaudoises
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Sommets desPréalpes vaudoises

Préalpes fribourgeoises
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Sommets desPréalpes fribourgeoises dans le canton de Vaud.

Jura

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Du sud-ouest au nord-est

Climat

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Relevé météorologique du canton de Vaud pour la période 1981-2010.
DonnéesStationjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Températures moyennes max. (°C)La Dôle[20]0,1−0,41,64,79,713,215,915,712,18,73,30,97,1
Pully[21]4,45,610,11418,722,42524,419,814,68,65,314,4
Payerne[22]34,910,114,118,822,325,224,519,714,17,33,814
Aigle[23]4,6610,614,61922,424,924,219,915,295,514,7
Températures moyennes min. (°C)La Dôle−5,0−5,4−3,6−1,23,16,18,58,75,82,9−2,0−4,21,1
Pully0,30,73,56,410,713,816,115,912,69,14,21,47,9
Payerne−2,5−2,20,83,47,81112,912,79,56,11,3−1,25
Aigle−2,4−1,61,54,4911,913,713,4106,21,6−1,15,6
Précipitations (mm)La Dôle1751491601281551481371371541811691951 888
Pully776778871171129211011411393921 153
Payerne534760689090889584866466891
Aigle6964717090106110106888375791 012
Ensoleillement (heures)La Dôle114116137141152178205192161139109991 744
Pully729715917920122925223418312879581 872
Payerne548414316919222124822716910761441 719
Aigle8910315016017019422220617313988761 770
Source : MétéoSuisse.

Transport / Mobilité

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Le Département des infrastructures a pour mission d'intervenir sur leréseau routier et les transports publics.

Réseau routier

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Autoroute A1 àFéchy, avec lemassif du Jura au fond.

Le canton possède 206 km de routes nationales et 2 126 km de routes cantonales sur son territoire. La première autoroute a été inaugurée en 1964, reliantLausanne àGenève. Le canton est traversé par quatre autoroutes et cinqroutes principales :l'autoroute A1, l'A5, l'A9, l'A12, laRoute principale 1 (H1), laH5, laH9, laH11 et laH21.

Il y a neuf cols sur les routes cantonales : lecol de la Croix,du Pillon,du Marchairuz,des Mosses,de la Givrine,du Mollendruz,des Étroits,du Mont d'Orzeires, etdu Chalet-à-Gobet.

En 2003, une publication intituléeLes chemins historiques du canton de Vaud[24] a été éditée par l'Office fédéral des routes (OFROU), sous la supervision de l'ancienarchéologue cantonalDenis Weidmann, pour le compte de l'inventaire des voies de communication historiques de la Suisse.

Réseau ferroviaire

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La première ligne dechemin de fer mise en service dans le canton, par la compagnie OS (Ouest Suisse), fut le tronçonBussignyYverdon-les-Bains, le, suivie le1er juillet de la même année, par les tronçons Bussigny –Renens et Renens –Morges, et le, Lausanne connaît à son tour les chemins de fer. Deux ans plus tard, en 1858, Lausanne est reliée à Genève. L'année 1860 a vu le réseau s'étendre de Lausanne àSaint-Maurice et il atteindraBrigue dans lecanton du Valais en 1878. À noter que le canton de Vaud et Lausanne ont participé financièrement, à hauteur de cinq millions de francs suisses, au percement dutunnel du Simplon qui relie laSuisse à l'Italie, voyant là une occasion de développement de la région lémanique, avec un axe nord-sud grâce à laligne du Simplon. En 1862, la ligne Lausanne–Oron-la-VilleFribourgBerne est inaugurée, non sans peine. En effet, les autorités lausannoises ont voulu une liaison plus directe avec Berne. Elles feront même alliance avec lesFribourgeois pour imposer ce trajet contre l'avis duConseil d'État vaudois. Ce dernier va même brièvement placer la ville de Lausanne sous tutelle en automne 1856 et mobiliser la troupe pour prévenir les troubles. Ces lignes sont aujourd'hui exploitées par lesCFF.

Au cours desXIXe et XXe siècles, d'autres chemins de fer ont vu le jour :

Lausanne-Échallens-Bercher (1873),Vallée de Joux, Yverdon-les-Bains, Sainte-Croix (1893),Montreux-Glion-Rochers de Naye (1893 à 1909),Orbe-Chavornay (1894),Bière-Apples-Morges (1895),Pont-Brassus (1886),Aigle-Leysin (1900),Bex-Villars-Bretaye (1901 et 1913),Montreux-Vevey-Riviera (1902),Montreux Oberland bernois (1904),Blonay-Chamby (1904),Aigle-Ollon-Monthey-Champéry (1909),Aigle-Sépey-Diablerets (1914),Nyon-Saint-Cergue-Morez (1916).

Transports publics

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Le réseau vaudois dessert plus de 2 000 kilomètres (trains et bus) regroupant plus de 2 200 arrêts ou stations. L'offre de transport public régionale se compose de :

24 lignes ferroviaires, dont leRéseau express régional vaudois,71 lignes de bus régionales,56 lignes de bus et trolleybus urbains,2 lignes de métros — lemétro de Lausanne est l'unique métro de la Confédération —,4 funiculaires,4 lignes lacustres, dont laCGN.

Entreprises de transports urbains et suburbains dans le canton

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Ces entreprises de transport font partie de la communauté tarifaire Mobilis Vaud, permettant ainsi aux usagers d'emprunter différents moyens de transport avec le même ticket ou abonnement pour se rendre d'un point à un autre.

Histoire

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Article détaillé :Histoire du canton de Vaud.

Au début desTemps modernes, le Pays de Vaud est sous le contrôle de lamaison de Savoie.

Il est conquis par larépublique de Berne en 1536.

Le pouvoir bernois disparait le en raison de l'occupation du pays de Vaud par les armées de laRépublique française. Il devient un canton indépendant du fait de l'Acte de Médiation duPremier Consul françaisNapoléon Bonaparte le. Le canton de Vaud entre officiellement dans la Confédération suisse le. C'est également à cette date que leGrand Conseil du canton tient sa première séance[25].

Depuis cette date, la devise du canton de Vaud est« Liberté et Patrie »[26],[27].

Politique et administration

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Lechâteau Saint-Maire, siège duConseil d’État (exécutif) du Canton de Vaud.
Logo du canton de Vaud
Article détaillé :Politique du canton de Vaud.

Organisation territoriale

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Pouvoir législatif

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Lepouvoir législatif est exercé par leGrand Conseil. Il est composé de150 députés, qui sont élus à la proportionnelle pardistricts.

Pouvoir exécutif

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L'exécutif du canton est en main duConseil d'État, composé de sept membres, portant le titre de conseiller d'État, élus à la majoritaire pour un mandat de cinq ans.

Ne pas confondre leConseil d'État (exécutif cantonal) et leConseil des États, une des deux chambres dulégislatiffédéral.

Pouvoir judiciaire

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Lepouvoir judiciaire est représenté par l'Ordre judiciaire vaudois, dont la haute surveillance est exercée par la Cour plénière duTribunal cantonal, composée de44 juges élus par les députés du Grand Conseil.

Districts

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Carte actuelle des districts du canton de Vaud.
Article connexe :Districts du canton de Vaud.
NomChef-lieu
AigleAigle
Broye-VullyPayerne
Gros-de-VaudÉchallens
Jura-Nord vaudoisYverdon-les-Bains
LausanneLausanne
Lavaux-OronBourg-en-Lavaux
MorgesMorges
NyonNyon
Ouest lausannoisRenens
Riviera-Pays-d'EnhautVevey

Communes

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Article connexe :communes du canton de Vaud.

Le canton de Vaud regroupe 300 communes au[28], qui se répartissent dans 10districts[29]. Auparavant il comptait 309 communes le, 316 communes jusqu'au, 318 communes jusqu'au, 326communes, jusqu'au, et 19districts (avant le).

La plus petite commune du canton estRivaz (31 hectares), la plus grande estChâteau-d'Œx (11 371 hectares), suivie de la commune duChenit (9 925 hectares). La commune la moins peuplée estMauraz avec 65 habitants. La commune la plus peuplée est Lausanne avec 141 418 habitants.

Le chef de l’exécutif d'une localité est appelé lesyndic. L'exécutif de la commune se nomme municipalité. Leconseil communal est l'assemblée législative élue communale. Ce dernier est formé de40 à 100 membres selon la taille et le nombre d'habitants de la commune. Ses tâches principales sont l'acceptation du budget et des comptes ainsi que le contrôle de la gestion de la commune. Les élections législatives ont lieu tous les5 ans selon la Constitution Vaudoise du.

Les communes suivantes, énumérées avec leur population au 31 décembre 2022[30], sont statistiquement définies comme des villes[31],[32] :

D'autres communes ont obtenu le statut de ville dans l'histoire[33],[34] :

Sécurité

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Le canton de Vaud dispose d'unepolice cantonale dont la mission est d'assurer la protection de la population[35]. La police cantonale est organisée en trois services principaux : les services généraux, la gendarmerie et la police de sûreté. Il existe des unités spécialisées comme leDétachement d'action rapide et de dissuasion (DARD) pour les interventions de crise et dangereuses ou l'unité dedéminage (NEDEX)[36].

Le territoire vaudois compte5 établissements pénitentiaires :

Population et société

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Démographie

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Troisième canton le plus peuplé de Suisse et premier en Suisse romande, le canton de Vaud compte, au 31 décembre 2022, 830 431 habitants[30]. Ses habitants se nomment les Vaudois et Vaudoises. La population du canton vit principalement dans l'agglomération Lausanne-Morges (PALM) qui compte 402 900 habitants (fin 2014), soit 52,5 % de la population totale. En outre, le canton compte quatre autres agglomérations[42] : l'agglomérationyverdonnoise (AggloY), leGrand Genève, laRiviera et leChablais.

Au milieu duXVIIIe siècle, alors sousadministration bernoise, la population vaudoise était d'environ 103 000 habitants dont les 4/5 logeaient à la campagne. En 1803, date d'entrée dans laConfédération suisse, le canton comptait 144 507 habitants, les quatre principales villes totalisent 18 166 habitants. Il était le troisième canton le plus peuplé derrière les cantonsde Berne etde Zurich. Depuis le début de laRépublique helvétique, lespasteurs devaient tenir annuellement un tableau des naissances et des décès. Sous l'Acte de médiation, ce travail fut transmis aux administrations municipales. À cette époque, seule 42 % de la population se trouvait sur l'arc lémanique, contre 70 % aujourd'hui, en raison d'une population qui tirait principalement ses revenus de l'agriculture et qui vivait donc dans les campagnes. En 1941, la population était de 343 398 habitants[43],[44].

En juin 2021, selon le scénario moyen de Statistique Vaud, la population vaudoise devrait atteindre 1 045 000 habitants d'ici2050. Le scénario bas serait de 966 560 habitants et le scénario haut de 1 123 390 habitants. Le solde migratoire en expliquerait 66 % (+151 000 personnes) et 34% (+78 000 personnes) de cette croissance serait due à l’excédent des naissances sur les décès (solde naturel)[45]. Selon ce scénario moyen, en l'espace de trois siècles, la population aura augmenté de près d'un million d'habitants. Alors qu'il aura fallu deux siècles, entre 1750 (103 000 habitants) et 1950 (379 589 habitants), pour que la population augmente de 275 000 habitants, en un siècle, de 1950 (379 589 habitants) à 2050 (1 045 000 habitants), elle aura augmenté d'environ 665 000 habitants. La population aura ainsi augmenté environ deux fois plus vite en deux fois moins de temps.

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[46],[47].

En 2008, l'excédent de naissances par rapport aux décès était de 2 278, contre 1 961 en 1998. En parallèle, le solde migratoire était de 1 478 en 1998 et de 14 063 en 2008, étant ainsi la principale cause de l'augmentation de la population et de l'accélération de cette dernière. Le solde migratoire de la population suisse dans le canton de Vaud est pour la majorité des années négatif, baissant de 990 en 1998 et de 554 en 2008 ; il augmenta cependant en 1999 et 2001 de respectivement 266 et 133[48].

Population

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La population résidante du canton de Vaud est composée, selon les statistiques du 31 décembre 2015, de 67 % de Suisses et 33 % d'étrangers, totalisant respectivement 513 785 et 253 712 personnes[49]. Entre 1960 et 2013, environ 100 000 étrangers ont acquis la nationalité suisse dans le canton. Parmi les personnes naturalisées entre 2007 et 2011, 40 % sont nées en Suisse et font donc partie de la deuxième ou troisième génération[50],[51].

Évolution de la population étrangère
19981999200020012002200320042005200620072008
Résidents étrangers155 720158 610160 851164 480168 108173 997180 162183 338187 628191 613202 605
Pourcentage de la population25,625,926,126,426,827,428,028,228,528,729,6
parmi les moins de 19 ans27,928,228,228,528,729,029,529,529,729,430,1
parmi les 20 - 39 ans34,635,035,335,536,237,338,238,538,939,240,4
parmi les 40 - 64 ans23,323,623,924,324,324,825,425,726,126,627,7
parmi les plus 65 ans9,910,110,611,111,812,212,713,113,413,714,0

En septembre 2009, le taux de chômage de la population atteignait 5,4 % dans le canton de Vaud, soit 17 980 personnes, contre 3,9 % en Suisse[52]. Plus bas qu'en 1997, où il montait à 6,3 %, le taux de chômage actuel est cependant plus élevé qu'en 2000, où il était descendu à 2,7 % ; il remonta à 5,6 % en 2004, pour ensuite redescendre à 4,3 % en 2008, et de continuer sa descente pour arriver au taux actuel de 2,8 %[53].

De 5,3 % en moyenne, le chômage dans le canton de Vaud atteint 7,2 % dans ledistrict de Lausanne contre 3,4 % dans celui duGros-de-Vaud. Sur 17 980 chômeurs, 9 883 étaient des hommes et 8 097 des femmes ; 9 551 avaient la nationalité suisse et 8 429 étaient étrangers ; 685 avaient moins de20 ans, 4 923 entre 20 et 29 ans, 4 866 avaient entre 30 et 39 ans, 4 057 avaient entre 40 et 49 ans, 2 599 avaient entre 50 et 59 ans et 850 plus de60 ans[54].

Taux de chômage 1997 - 2021
1997199819992000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015201620172018201920202021
6,85,13,82,73,04,15,25,65,24,64,04,35,95,65,35,15,35,15,25,04,43,93,64,93,7

Religions

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Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en2014[55] :

ReligionPourcentage
Catholiques romains30,98 %
Sans religion28,37 %
Protestants25,79 %
Autres chrétiens6,07 %
Musulmans4,92 %
Juifs0,33 %

Éducation

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Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité duLéman.

Le premier plan d’étude du canton de Vaud parut le 19 février 1868. Il émanait du Département de l’instruction publique, créé six ans plus tôt, et d’une loi sur l’instruction primaire[56] du. Ses buts étaient surtout de mettre un terme au désordre qui régnait dans les écoles, où les maîtres enseignaient comme bon leur semblait avec une liberté totale de choix des manuels. Le plan d’études fixait un programme détaillé des diverses matières, le temps à consacrer à leur enseignement ainsi que les ouvrages de référence. Il introduisait aussi une nouvelle discipline : la gymnastique. Il tarda toutefois à s’appliquer car les communes qui avaient la charge de l’enseignement primaire n’étaient pas prêtes à céder leurs prérogatives. De plus, il se heurta à l’opposition des instituteurs, hostiles à toute uniformisation de l’enseignement.

En 1883, les inspecteurs scolaires, chargés de faire un inventaire des ouvrages utilisés dans les classes du canton pour l’Exposition nationale, en dénombrèrent huit cent trente. C’était incontestablement trop. En 1891, un décret du Département annonça la distribution gratuite de manuels choisis pour les premiers degrés. Le virage était pris. L’État allait s’assurer de l’application du programme en unifiant les moyens d’enseignement[57].

Johann Heinrich Pestalozzi fut l’un des pionniers dans le canton de lapédagogie moderne.

En Suisse, lascolarisation des élèves est confiée aux cantons, de l’école enfantine à l’université (à l’exception desécoles polytechniques fédérales). C’est le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle qui assure l’instruction des enfants et des adolescents vaudois[58]. Le canton applique les règles d’HarmoS, qui vise à harmoniser la scolarité obligatoire entre les différents cantons.

Depuis la rentrée scolaire 2013, l’école obligatoire commence l’année durant laquelle l’enfant a quatre ans révolus au 31 juillet. L’école obligatoire se déroule sur onze années d’études réparties en deux degrés[59] : le degré primaire et le degré secondaire I. Le degré primaire dure huit ans répartis en deux cycles de quatre ans, nommés premier cycle primaire (cycle 1)[60] et deuxième cycle primaire (cycle 2)[61]. Le degré secondaire I (cycle 3)[62], d’une durée de trois ans, aboutit à un certificat d’études marquant la fin de la scolarité obligatoire. Il y a deux voies dans le degré secondaire I (cycle 3), suivant le niveau des élèves, la voie prégymnasiale et la voie générale.

Article détaillé :École secondaire (Vaud).

Au terme de leurs scolarités obligatoires, les élèves peuvent poursuivre une dixième année de raccordement. Par la suite, de nombreuses formations s’offrent à eux.

La rentrée scolaire a lieu vers la fin août, et la fin de l’année scolaire a lieu vers le début du mois de juillet. Les vacances scolaires vaudoises sont[63] :

  • le lundi duJeûne fédéral ;
  • deux semaines de vacances au mois d’octobre ;
  • deux semaines versNoël etNouvel an ;
  • une semaine de relâche au mois de février ;
  • deux semaines lors des vacances dePâques au mois d’avril ;
  • deux jours lors du pont de l’Ascension ;
  • le lundi dePentecôte.

Le canton possède un pôle de recherche et de formation au rayonnement international, comprenant les établissements suivants :

Santé

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Selon un recensement effectué en 2011, le canton dispose de 3 748 lits, qui ont permis d'assurer la prise en charge de 119 400 patients. Ces chiffres couvrent aussi bien les hôpitaux publics que les hôpitaux privés[64].

2 480 lits concernent les soins somatiques aigus de type A dont 240 lits de soins intensifs. Les hôpitaux reconnus d’intérêt public en mettent 1 951 à disposition avec un taux d’occupation de 88 %. Les cliniques regroupent 529 lits avec un taux d’occupation de 47 %.719 lits sont affectés aux traitements de réadaptation et de soins palliatifs dont 556 par les hôpitaux reconnus d’intérêt public (taux d’occupation de 80 %) et 163 par les cliniquesprivées (taux d’occupation de 61 %). 549 lits sont attribués à la prise en charge de cas psychiatriques. Les hôpitaux reconnus d’intérêt public en regroupent 459 avec un taux d’occupation de 81 %. Les cliniques offrent 90 lits avec un taux d’occupation de 85 %.

Hôpitaux publics :

Parmi les cliniques privées, il y a notamment la clinique de Montchoisi, laclinique de La Source, la clinique de Longeraie, la clinique la Lignière, la clinique de Genolier, la clinique CIC Riviera, la clinique La Métairie, la clinique Bois-Cerf (Hirslanden) et laclinique Cecil (Hirslanden).

La politique d'aide et de soins à domicile, ainsi que les mesures en matière de promotion de la santé et de prévention, sont gérés notamment, par l'association vaudoise d’aide et de soins à domicile (AVASAD), qui regroupent les 53 centres médicaux-sociaux (CMS) répartis dans le canton[65], par les services sociaux privés spécialisés et par les associations d'entraide[66].

Concernant les établissements médicaux-sociaux (EMS), accueillant principalement les personnes âgées, le canton compte plus de150 établissements totalisant près de 6 000 lits, répartis sur tout son territoire. Leur capacité d'accueil peut varier entre10 et 150 lits[67].

Au vu de l'augmentation et du vieillissement de la population, la priorité du département de la santé et de l'action sociale pour les prochaines années, est de répondre à l'augmentation de l'offre pour absorber les problèmes de santé de la population à venir. En 2030, un Vaudois sur cinq aura plus de 65 ans. À cette date, la proportion des personnes âgées de 80 ans et plus aura augmenté de 75 %[68].

Sports

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Économie

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Les sièges de multinationales suisses telles que Nestlé (Vevey), BOBST (Mex), SICPA (Prilly) se trouvent dans le cantons de Vaud. Selon KPMG, le canton de Vaud possède une fiscalité d'entreprise attractive en raison de son impôt sur les bénéfices inférieur à la moyenne suisse[70].

De nombreuses multinationales sont également implantées sur le territoire vaudois : Philipp Morris, British American Tobacco, Chiquita ainsi que d'autres sociétés.

Compte public

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Les comptes 2009 de l'État de Vaud se sont soldés par un excédent de 378,7 millions defrancs suisses. c'est le cinquième exercice positif après quinze ans de déficits. La dette du canton quant à elle a été ramenée à moins de 2,5 milliards, entraînant ainsi une diminution de 16 millions de la charge d'intérêts.[réf. nécessaire]

Le canton prévoit de dépenser en 2010 une somme de l’ordre de 7,4 milliards defrancs suisses (sans les charges extraordinaires d’un montant de 117,7 millions de francs suisses)[71].

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

Sur 100 francs suisses, le budget prévoit de consacrer en 2003, 2013 et 2023[71] :


Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

Dette

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La dette publique du canton de Vaud s'élevait à 2,8 milliards de francs en 1992. Après une augmentation jusqu'en 2004 pour atteindre son point culminant de 8,65 milliards, la dette a diminué de manière constante jusqu'en 2013 pour atteindre 475 millions de francs. Cette forte baisse permit au canton de Vaud d'améliorer sanotation financière passant du simple « A » au « AAA »[71].

Entre 2013 et 2019, la dette a atteint 975 millions de francs suisse. Depuis 2019 et selon les projections de l'exécutif, la dette restera au même niveau jusqu'en 2023[71].

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

Énergies

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Charbon

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Dès le début duXVIIIe siècle, le gouvernement bernois a encouragé l'extraction de « charbon de terre » pour protéger les forêts, menacées par une exploitation intensive. Les plus importantes mines de charbon du canton de Vaud suivent un banc de molasse qui part du secteur de Lavaux, pour s’étendre à la région d'Oron. Ce banc recèle de minces filons d'un lignite noir passant à la houille, riche en souffre, ce qui en diminue l'emploi. Sont particulièrement concernées les communes dePully,Paudex,Lutry (surtoutLa Conversion et Corsy),Belmont-sur-Lausanne, en somme le vallon de laPaudèze et le bassin du Flonzel. À l'est, une exploitation significative s'est concentrée dans le secteur deChâtillens et Oron. Dès les années 1860, cependant, avec le développement du chemin de fer et l’importation de charbon étranger de meilleure qualité, on observe une diminution progressive du nombre de sociétés minières. Durant les deux grandes guerres mondiales, en raison des difficultés d'approvisionnement en énergie fossile, cette ressource minière retrouvera un certain intérêt, et certaines mines sont remises en activité. Ainsi, le bassin de laPaudèze et d'Oron livre quelque 1 500 tonnes de houille durant laPremière Guerre mondiale et dix mines rouvertes entrePaudex et Oron fournissent 95 000 tonnes durant leSecond conflit mondial[72].

Hydrocarbures

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Des traces, à la surface du sol, permettent parfois de déduire la présence d’hydrocarbures. On trouve en effet une molasse imbibée depétrole dans la région d’Yverdon etOrbe et des fuites degaz naturel ont pu être observées àCuarny. La région possède une longue histoire de la recherche géologique pétrolière, celle-ci ayant commencé déjà auXVIIIe siècle, avec la recherche, tout d’abord, d’asphalte et debitume[73]. Mais les premiers forages proprement dits, pour la recherche de pétrole en Suisse, ont été menés en 1912 àChavornay, atteignant une profondeur de 455 m. Des essais deprospection sismique, entrepris dans le monde dès 1923, sont tentés pour la première fois dans le canton de Vaud en 1928[74].

La Société anonyme des hydrocarbures (SAdH) est fondée à Lausanne en 1934. Un forage entrepris vers 1936-1940 àCuarny, atteint une profondeur de près de 2 300 m. Mais cette expérience, tentée sur des bases peu scientifiques, est un désastre. Une autre tentative, àServion, en 1938, restera elle aussi sans succès, tout comme celles deChapelle-sur-Moudon et deSavigny vers 1954. La SAdH poursuit ses recherches, notamment àEssertines-sur-Yverdon, où, en 1962-1963, au cours d’un forage qui a atteint une profondeur de plus de 2 936 m, quelque cent tonnes de pétrole de qualité ont pu être extraites. Toutefois, le manque de perméabilité de la roche-réservoir a empêché une exploitation industrielle[74].

Culture locale

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Emblèmes

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Article connexe :Drapeau et armoiries du canton de Vaud.

Le canton de Vaud a pour emblèmes undrapeau et unblason. Les armoiries de Vaud se blasonnent :Coupé, au 1 d’argent chargé des mots LIBERTÉ ET PATRIE rangés sur trois lignes, aux lettres d’or bordées de sable, au 2 de sinople[75].

Langues

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Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la langue principale[76],[77] :

Langue principale20142020
Français83,77 %82,40 %
Portugais8,47 %7,51 %
Anglais8,04 %9,10 %
Allemand6,34 %5,15 %
Italien5,10 %5,00 %
Espagnol4,25 %3,88 %
Albanais2,15 %2,37 %
Langues slaves méridionales1,82 %1,61 %
Autres6,19 %6,75 %

Note : les personnes interrogées ont la possibilité de mentionner plusieurs langues principales.

Patrimoine naturel

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Article détaillé :Culture et patrimoine dans le canton de Vaud.

Le, les vignobles deLavaux donnant sur le Lac Léman ont été inscrits au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Vaud »(voir la liste des auteurs).

Références

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  1. Constitution vaudoise, article 4
  2. a etb[xls]« Répertoire officiel des communes de Suisse », surOffice fédéral de la statistique(consulté le)
  3. « Les membres du Conseil d'État », survd.ch(consulté le)
  4. « Grand Conseil », survd.ch(consulté le)
  5. « Liste des conseillers aux États par canton », surparlement.ch(consulté le)
  6. « Liste des conseillers nationaux par canton », surparlement.ch(consulté le)
  7. Besson M, « La plus ancienne mention du pays de Vaud »,Revue historique vaudoise,‎,p. 113(www.e-periodica.ch)
  8. Lucienne Hubler,Histoire du Pays de Vaud, Éditions L. E. P. Loisirs et Pédagogie SA, Lausanne, 1991,p. 35,(ISBN 2606005260)
  9. Olivier Meuwly (dir.),Histoire vaudoise, Gollion, Infolio et Bibliothèque historique vaudoise,, 560 p.(ISBN 978-2-88474-765-3),p. 147.
  10. Französisches Etymologisches Wörterbuch, vol. XVII,p. 486, lemma « wald ».
  11. Maurice Bossard, Jean-Pierre Chavan:Nos lieux-dits. Toponymie romande. Payot, Lausanne 1990,p. 36, lemma « Vaux ».
  12. Schweizerisches Idiotikon, vol. XVI, col. 2207 sq., article« Wāt II ».
  13. Dictionnaire toponymique des communes suisses, réalisé par le Centre de dialectologie de l’Université de Neuchâtel sous la direction d’Andres Kristol, Huber, Frauenfeld et Payot, Lausanne 2005,p. 519, lemma « Le Vaud VD ».
  14. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »Accès libre[xls], surOffice fédéral de la statistique(consulté le).
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  16. Visualisation sur Swisstopo
  17. (de) HansGraber, « Geografie: Die Hochs und Tiefs der Kantone », surLuzerner Zeitung(consulté le).
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  19. Vaud et Berne sont les seuls cantons suisses s’étendant sur les Alpes, le plateau et le Jura.
  20. MétéoSuisse, « Normes climatologiques La Dôle »[PDF], surmeteosuisse.admin.ch(consulté le).
  21. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Pully »[PDF], surmeteosuisse.admin.ch(consulté le).
  22. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Payerne »[PDF], surmeteosuisse.admin.ch(consulté le).
  23. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Aigle »[PDF], surmeteosuisse.admin.ch(consulté le).
  24. les chemins historiques du canton de Vaud
  25. État de Vaud, « 14 avril 1803 »Accès libre, survd.ch(consulté le)
  26. Par décret du, le Grand Conseil du Canton de Vaud fixait la devise Liberté et Patrie
  27. En septembre 2000, unconstituant radical[pas clair], Stéphane Masson, propose de remplacer « patrie » par « solidarité ». La majorité de l’assemblée le suit dans un premier temps, puis revient en arrière un an plus tard.
  28. « Application des communes suisses | Application des communes suisses », surwww.agvchapp.bfs.admin.ch(consulté le)
  29. « Page non trouvée - État de Vaud », survd.ch(consulté le).
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  31. Renaud Bournoud, « Bussigny, Aigle, Payerne et Crissier sont des villes »,(consulté le)
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  33. « Articles des communes dans le dictionnaire historique de la Suisse »
  34. « Cully, Romainmôtier et Les Clées sont des villes, nom de sort! », surromainmotier.ch,24 heures,
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  59. Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO)
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  61. Degré primaire Cycle 2
  62. Degré secondaire I, Cycle 3
  63. Vacances scolaires vaudoises
  64. Rapport planificationhospitalièrevaudoise 2012
  65. Liste des centres médicaux-sociaux
  66. Aide et soins à domicile
  67. EMS, canton de Vaud
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