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Pauline Johnson

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Pauline Johnson
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Pauline Johnson.
Données clés
Naissance
Réserve des Six Nations,Canada-Uni
Décès (à 51 ans)
Vancouver,Canada

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Emily Pauline Johnson, plus connue sous le nom dePauline Johnson ouE. Pauline Johnson ou encore sous le nom deTekahionwake est une écrivaine et artiste canadienne née le dans laréserve indienne des Six Nations (Haut-Canada, aujourd'hui enOntario) et morte le àVancouver enColombie-Britannique. D'originemohawk par son père et anglaise par sa mère, elle est surtout connue pour ses poésies célébrant la culture desAmérindiens du Canada.

Un de ses poèmes les plus populaires estThe Song my Paddle Sings (« La chanson que chante ma pagaie »).

Biographie

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Née en mars 1861, benjamine d'une fratrie de quatre enfants[1],[2], Pauline Johnson est la fille d'un chefmohawk, George Henry Johnson (18161884), et de son épouse d'origine anglaise Emily Susanna Howells (1824-1898), cousine du romancierWilliam Dean Howells[1],[2]. Elle est élevée par ses parents dans le respect à la fois de la culture européenne et de la culture amérindienne[2]. La famille Johnson vit une existence aisée[1],[2] et bourgeoise dans leur demeure,Chiefswood[2], où ils reçoivent des personnalités comme l'inventeurAlexander Graham Bell, le peintreHomer Watson[2] ou encoreLord Dufferin[2], le gouverneur général du Canada.

Le grand-père paternel de Pauline, John Smoke Johnson, joue un rôle important dans son intérêt pour la culture amérindienne[2]. À l'âge adulte, en 1886, elle décide d'adopter le nom mohawk « Tekahionwake » qui est originellement celui de son grand-père paternel et qui signifie « doublewampum », le wampum désignant la ceinture traditionnelle à caractère religieux portée par les Amérindiens. L'expression « double wampum » doit être comprise comme signifiant « double vie »<[1].

Peu après la mort de son père, Pauline suit sa mère qui quitteChiefswood (la demeure est alors mise en location) pour habiter dans un logement modeste situé àBrantford en Ontario[1],[2].

Durant lesannées 1880, Pauline Johnson écrit des poèmes et joue dans des théâtres amateurs. Sa première poésie publiée paraît en 1884 dans la revueGems of Poetry[1]. Ses écrits qui magnifient l'amour, les paysages et le mode de vie du Canada, sont publiés aussi dans des journaux ou revues commeThe Globe and Mail,The Week ouSaturday Night.

Pauline Johnson dans ses vêtements traditionnels.

Le, elle déclame son poèmeA Cry from an Indian Wife au cours duCanadian Authors Evening (« soirée des auteurs canadiens »), un événement organisé par Franck Yeigh duYoung Men's Liberal Club[2],[3]. Selon Franck Yeigh, cette apparition est à l'origine de la célébrité de Pauline Johnson qui pendant quinze ans arpente les planches des salles de spectacles du Canada, desÉtats-Unis et de l'Angleterre pour y réciter ses poèmes, désormais vêtue de vêtements traditionnel[2]. En 1895, un premier recueil de poésie est publié enAngleterre (The White Wampum (incluant un de ses poèmes les plus connusThe Song my Paddle Sings)[1].

En août1909, sa santé faiblit[1]. Elle se retire en Colombie-Britannique[1] où elle continue d'écrire, s'inspirant notamment des histoires que lui raconte son ami le chefsquamish Joe Capilano[1]. Cette collaboration donne naissance à un recueil de textes intituléThe Legends of Vancouver[1] (bien que Pauline Johnson souhaitait que le titre du recueil soitThe Legends of the Capilanos, en hommage à Joe Capilano).

Vers1911 elle apprend qu'elle est atteinte d'uncancer du sein incurable, elle continue néanmoins d'écrire. Le recueil de tous ses textesFlint and Feather sera publié en un volume unique avec une souscription qui l'aidera à payer ses frais médicaux. Leprince Arthur[4], alorsgouverneur général du Canada, lui rend visite durant sa maladie auBute Hospital le. Elle meurt le 7 mars 1913[2].

Postérité

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Durant la période qui suit sa mort en1913, son œuvre sera relativement oubliée, mais dans le milieu desannées 1920, il y aura un regain d'intérêt pour ses poésies et on commencera à faire apprendre son poèmeThe Song my Paddle Sings aux écoliers canadiens.

En1961, pour son centenaire, le gouvernement canadien lui a rendu hommage en éditant un timbre à son effigie. Cette même année, Chiefswood, la demeure familiale, est restaurée et transformée en musée.

Les cendres de Pauline Johnson ont été enterrées auStanley Park àVancouver, un endroit qu'elle appréciait énormément, à proximité deSiwash Rock, un rocher isolé de matière volcanique d'une quinzaine de mètres de haut[5]. L'emplacement est marqué par un monument constitué par un bloc de pierre gravé du profil de Pauline Johnson.

Ouvrages

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Couverture de l'édition de 1895 du recueilThe White Wampum.

Notes et références

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  1. abcdefghij etkC. Dhavernas,« Johnson, Pauline (ou Tekahionwake) [Près de Brantford 1861 - Vancouver 1913] », dansBéatrice Didier,Antoinette Fouque etMireille Calle-Gruber (dir.),Dictionnaire universel des créatrices,Éditions Des femmes,,p. 2186
  2. abcdefghijk etl« Johnson, Emily Pauline », surDictionnaire biographique du Canada
  3. (en) Veronica Jane Strong-Boag, Carole Gerson,Paddling her own canoe: the times and texts of E. Pauline Johnson (Tekahionwake), University of Toronto Press,2000,(ISBN 0802080243), extraits consultables en ligne surGoogle Books
  4. Durant son premier voyage au Canada, le prince Arthur reçoit le titre deChief of the Six-Nations of Indians, au cours d'une cérémonie qui a lieu le1er octobre1869
  5. DansThe Legends of Vancouver, Pauline Johnson raconte une légende indienne selon laquelleSiwash rock est à l'origine un jeune homme transformé en rocher, comme symbole éternel de la « paternité propre » (Clean Fatherhood)

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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