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Paul Roitman

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Pour les articles homonymes, voirRoitman.

Paul Roitman
Données clés
Nom de naissancePaul Rojtman
Naissance
Tarlów,Pologne
Décès (à 87 ans)
Jérusalem
NationalitéFrançaise
Pays de résidenceFrance,Israël
Diplôme
Activité principale
Autres activités
Formation
Distinctions
Officier de la Légion d’honneur au titre de laRésistance, Lauréat du prix de Jérusalem de l’Agence juive,1985, Élu citoyen d’honneur de la ville deJérusalem,1999, Élevé par le Consistoire de Paris au titre deGrand-rabbin,2003.
Conjoint
Léa Schleider
Famille
3 enfants

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Paul (Pin’has) Rojtman[1] ditPaul Roitman (,Tarlów,Galicie,Pologne-,Jérusalem,Israël) est unrabbinfrançais, né enPologne, membre de la Résistance qui, après laSeconde Guerre mondiale, se consacre à l'éducation en France puis en Israël. Il fonde à Paris le mouvement d'élèves des grandes écoles et d'étudiants d'université "Torah Vetsion" avec lequel il crée de nouvelles communautés pour les rapatriés juifs d'Afrique du Nord. Il fondera plus tard à Jérusalem le mouvement de jeunesse "Tsedek Torah Betsion" pour les enfants défavorisés en Israël. Il travaille pour les populations vulnérables enIsraël, les immigrants juifs et les enfants issus de familles défavorisées.

Biographie

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Né le àTarłów,Galicie,Pologne, au sein d’une communautéhassidique, il est l’aîné de cinq enfants. Poussés par les difficultés économiques, ses parents Chil et Rosa émigrent enFrance en 1925 et s’installent àMetz, où ils demeurent jusqu’à la guerre.

À l'âge de 15 ans, Paul Roitman fonde avec quelques amis le groupe du « Brith Hanoar » de Metz et, au cours de l'été de cette même année, il dirige avecMoché Scheinbach, chef du groupe deStrasbourg, son premiercamp d’été.

En 1938, Paul commence àNancy des études demédecine qu’il devra interrompre trois ans plus tard, les étudiants d'origine juive ne pouvant pas, selon la législation antisémite du gouvernement de Vichy, continuer leurs études universitaires .

En 1940, àToulouse où il est réfugié, il monte un cercle d’études, où seront recrutés les principaux cadres de l’Armée juive et de l'Organisation juive de Combat. Il recevra, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la carte d'ancien combattant et lacroix du combattant volontaire de la Résistance.

En, il est arrêté par lesAllemands au cours d’une mission et alors est interné auFort du Hâ près deBordeaux puis transféré aucamp d'internement français deMérignac. Il est ensuite libéré par miracle (la veille dePourim) sur une intervention extraordinaire de son jeune frère,Léon Roitman, l’un des héros de la Résistance juive. Il recevra le titre officiel d'interné résistant.

En janvier1945, il épouseLéa Schleider, uneassistante sociale qui a travaillé à ses côtés dans laRésistance. Le couple s’installe àParis.

Renonçant à reprendre ses études de médecine, Paul Roitman décide de vouer sa vie au peuple juif. Il entre auSéminaire Israélite de France dans l’intention d’œuvrer pour la jeunesse avec le titre d’aumônier.

À la fin de cette année, Léa donne naissance à un fils, Julien, l’aîné de trois enfants.

Fin 1947, Roitman refuse le poste derabbin de communauté qui lui est proposé et quitte le rabbinat officiel pour se consacrer à l’éducation.

En 1947-48, depuis la France, il favorise l'immigration clandestine enPalestine mandataire. Il est décoré, pour ses actions, par le gouvernement de l'État juif du titre israélien suivant : « ot halo’hem banatzim» (« Aleh »).

À compter d', il dirige leBnei Akiva de France.

Les années soixante

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De 1950 à 1970, il est directeur pourl’Europe etl’Afrique du Nord de la section religieuse du Département de la jeunesse à l’Agence juive.

Il devient « rabbin itinérant », parcourt lecontinent pour établir des structures et renforce les communautés.

Avec l’arrivée des premiers juifsréfugiés d’Algérie en1958, il lance seul une vaste opération de secours et de regroupement des « rapatriés » arrachés à leurs communautés d’origine. À cet effet, il mobilise plusieurs centaines de jeunes intellectuels juifs qu’il envoie « prospecter » chaque dimanche dans les banlieues. Le mouvement « Thora Betzion » retrouve ainsi de nombreux juifs et réinsère dans la vie juive française près de 100 000 juifs déracinés.

En 1965, Paul Roitman crée à la fois pour la province et la banlieue parisienne un mouvement de jeunesse indépendant : « Tikvaténou ».

De 1965 à 1967, il organise pour les dirigeants de la communauté juive (Alain de Rothschild,Jean-Paul Elkann, Raymond Leven) un cours régulier d’études juives.

En Israël

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En 1970, Paul Roitman émigre enIsraël avec sa femme et ses deux plus jeunes filles,Betty et Eliane. Il travaille au siège mondial duMizrahi.

Un an plus tard, il est nommé délégué àJérusalem duConsistoire central et du Consistoire deParis.

Il fonde avec quelques étudiants bénévoles l’équivalent israélien de « Thora Betzion », mouvement éducatif et social à caractère sioniste et religieux, centré sur la jeunesse des quartiers défavorisés. Le travail commence dans le quartier "Shmuel Hanavi", à Jérusalem où est né le mouvement desPanthères noires.

En 1971, il travaille à l’édification, avec l'aide du baronAlain de Rothschild, de la synagogue Peer Yerushalayim à la Moshava Haguermanit.

Pendant trois ans, il est chargé de la création, sous l’égide de l’épouse duGrand-rabbin de France, Fanny Kaplan, qui s'occupe du financement du projet, de trois centresFanny Kaplan à vocation éducative, religieuse et communautaire. Ces centres s’ouvrent respectivement àJérusalem (1973),Haïfa (1977) etBeersheba (1979) et abritent les activités du mouvement "Thora Betzion". Paul Roitman en supervise le fonctionnement.

En 1974, il participe à la création deMayanot, école de cadres dirigée parLéon Ashkenazi (Manitou). Il y assure durant plusieurs années les cours depédagogie.

En 1982, s'ouvre à Baka (Jérusalem) le centre de troisième âgeBeith Frankforter, dont il surveille la construction.

De 1985 à 1989, il est le président de l’Association Frankforter d’aide aux personnes âgées ("Agoudat Ezra Lakachich al chem Zekharaia ve Léah Frankforter").

En 1985, il fonde le mouvement de jeunesseTsedek Bezion , la branche cadette de Thora Bezion, qui accueille au cours des années plus de 20 000 enfants, incluant des émigrantséthiopiens etrusses.

Paul Roitman meurt le (7 Elul 5767) àJérusalem.

Honneurs

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Publications

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Notes et références

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  1. Catherine Richet. Biographies des membres du Mouvement de la jeunesse sioniste (mjs). Organisation juive de combat (2006), pages 132 à 184. cairn.info.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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