Pour les articles homonymes, voirFraisse (homonymie).
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Naissance | Saint-Étienne |
---|---|
Décès | Châtenay-Malabry |
Nationalité | Française |
Conjoint | Simone Fraisse![]() |
Enfants | Geneviève Fraisse![]() |
Profession | Psychologue et professeur d'université(d)![]() |
---|---|
Employeur | Sorbonne![]() |
Distinctions | Docteur honoris causa de l'université autonome de Barcelone(d)![]() |
Membre de | Académie américaine des sciences![]() |
Paul Fraisse, né le àSaint-Étienne et mort le àChâtenay-Malabry, est unpsychologuefrançais connu pour ses travaux sur laperception du temps.
Il suit une formation enthéologie dans le cadre d'unnoviciatjésuite, puis s'oriente à partir de 1930 vers laphilosophie et la philosophiescolastique[1]. Après sa licence, il se spécialise enpsychologie expérimentale au laboratoire d'Albert Michotte à l'Institut philosophique de l'université catholique de Louvain etsoutient sa thèse dedoctorat sur « les mouvements volontaires rythmés » en 1945.
Il poursuit sa carrière universitaire à Paris sur la psychologie de laperception et, à la suite d'Henri Piéron, en 1952, il prend la direction du laboratoire de psychologie expérimentale et de physiologie des sensations de l'École pratique des hautes études qui prend le nom de « laboratoire de psychologie expérimentale et comparée ». Il est directeur du laboratoire de psychologie expérimentale de l'université Paris Descartes à la suite d'Henri Piéron, puis de l'Institut de psychologie de cette même université (1952-1979). Il est président de l’Union internationale de psychologie scientifique (1966-1969).
Il est codirecteur de la revueL'Année psychologique à partir de 1947 jusqu'en 1994.
Il est cofondateur, avec son épouse Simone Fraisse,Emmanuel Mounier, Baboulène,Paul Ricœur,Jean-Marie Domenach, de la communauté personnaliste des Murs Blancs à (Châtenay-Malabry) au lendemain de la guerre.
Il s'intéresse à la psychologie de la perception et particulièrement à laperception du temps[2]. Cela l'amène à critiquer la thèse deJean Piaget selon laquelle la notion detemps repose sur celle de vitesse. Il soutient pour sa part que le jugement temporel peut être affecté par beaucoup d'autres paramètres. Les deux scientifiques publient ensemble, à partir de 1963, leTraité de psychologie expérimentale en neuf volumes.
Paul Fraisse crée et développe la notion de « chronopsychologie » dans son ouvragePsychologie du temps (1967).
Il est l'époux deSimone Fraisse (1913-2004)[3], professeure à l'université Paris III, spécialiste deCharles Péguy, et le père deGeneviève Fraisse, philosophe et militante desdroits des femmes.