Lepachto (autonyme :پښتو,) connu dans la littératurepersane sous le nom d'afghani (افغانی,afghāni) est unelangue indo-européenne de la famille deslangues iraniennes orientales. Il est parlé enAfghanistan (dont il est l'une des deux langues officielles, avec ledari, une variété du persan), ainsi qu'auPakistan, et compte environ 45 millions de locuteurs au total. Les locuteurs de cette langue sont lesPachtounes. Cette langue s'écrit au moyen d'unalphabet arabe modifié.
Le pachto est composé de deux dialectes principaux, celui deKandahar et celui dePaktiya (ou dePeshawar). C'est aussi la langue administrative et diplomatique de l'Afghanistan.
Il comprend de nombreux motspersans, mais est très éloigné de cette langue, dont il s'est différencié à une date inconnue, mais très probablement avant leVIe siècle av. J.-C.[1].
La différence entre le pachto et le persan est équivalente aux différences linguistiques entre le français et l'italien, par exemple. Aussi, le pachto a plusieurs dialectes, entre l'Afghanistan et le Pakistan.
EnAfghanistan, le pachto est surtout parlé dans l’est, le sud et le sud-ouest du pays, ainsi que dans certaines régions du nord et du nord-ouest, à la suite des migrations récentes. LeWorld Factbook 2009 de la CIA estime que 35 % de la population afghane utilise le pachto comme première langue.
AuPakistan, il est parlé par environ 40 millions de personnes, soit le cinquième de la population, dans la province deKhyber Pakhtunkhwa, dans leszones tribales et dans le nord duBaloutchistan. On trouve également des communautés pachtophones dans leSind (Karachi etHyderabad). Karachi abrite une importante communauté de Pachtounes(6 millions)[réf. nécessaire].
On trouve d’autres communautés pachtophones dans le nord-est de l’Iran, au Tadjikistan, enUttar Pradesh (Inde) et dans le sud-ouest duCachemire. Mais cet espace pachtophone est très vaste : les airs d'une chanteuse commeZarsanga, s'exprimant en pachto, s'écoutent aussi dans legolfe Persique :« Il y a eu une forte émigration vers les pays du Golfe dans lesannées 1970. ÀDubaï ouAbou Dhabi, ils ont conservé un statut particulier, basé sur la fierté et le lien tribal[2]. »