Palm Springs est une municipalitéaméricaine située enCalifornie dans lecomté de Riverside. En2010 sa population s'élevait à 44 552 habitants. La ville est une station touristique appréciée, en particulier par la communautéLGBT. Elle est réputée pour ses clubs detennis et ses parcours degolf, d'équitation et decyclisme et pour ses itinéraires derandonnée pédestre dans les régions désertiques et montagneuses qui l'environnent[1].
L’origine du terme « palm » dans le toponyme de la ville pourrait s’expliquer du fait que les explorateurs espagnols appelaient l’endroitLa Palma de la Mano de Dios ouLa paume de la main de Dieu[2]. La mention connue la plus ancienne du toponyme « Palm Springs » est celle duCorps américain des ingénieurs topographes(en) qui utilise le terme sur des cartes en 1853[3]. Le mot « palm », lorsqu’il est employé dans des toponymes en Californie se référerait plutôt au palmier à jupon ou palmier de Californie (Washingtonia filifera), qui abonde dans la région de Palm Springs[4]. D’autres noms comme « Palmetto Spring » et « Big Palm Springs » sont également employés. Ainsi, le lieu est montré comme Big Palm Springs sur une carte de von Leicht-Craven en 1874[5].
Les recherches archéologiques montrent que lesCahuillas vivent dans la région depuis les 350 à 500 dernières années. Les Cahuillas appellent la région du nom deSe-Khi (eau bouillante). Lorsque le gouvernement américain établit laréserve Agua Caliente(en) en 1896, son territoire se compose de sections alternantes en damier parsemées dans le désert et couvrant au total 640 acres. Les sections du damier non incluses dans la réserve sont octroyées auSouthern Pacific Railroad comme incitatif pour implanter un chemin de fer dans le désert.
Le premier habitant anglo-saxon est Jack Summers, qui y exploite une halte de diligences en 1862[8]. Quatorze ans plus tard, en 1876, le Southern Pacific Railroad est implanté une dizaine de kilomètres plus au nord, marginalisant ainsi la halte[9]. En 1880, l’amérindien Pedro Chino vend des parcelles situées près des sources à William Van Slyke et à Mathew Bryne dans une série de transactions douteuses, lesquels transigent avec W. R. Porter pour commercialiser leur propriété par le biais de laPalm City Land and Water Company[10]. En 1885, alors que John Guthrie McCallum, avocat deSan Francisco, plus tard connu comme « juge », commence à acheter des propriétés à Palm Springs, le nom est alors largement usité. Le juge McCallum appelle la région également sous l’expression de « Palm Valley » quand il incorpore laPalm Valley Land and Water Company avec ses associés O.C. Miller, H.C. Campbell, et le médecin James Adams[11],[12].
Carte postale des années 1950 montrant un hôtel de l'époque.
McCallum, qui amène son fils malade à qui le climat sec est favorable à sa santé, s’adjoint Oliver Wozencroft, promoteur de l’irrigation, de même que l’ingénieur J.P. Lippincott pour construire le canal reliant larivière Whitewater(en) aux vergers de sa propriété. Il demande également à Welwood Murray d’établir un hôtel de l’autre côté de la rue, ce qu’il fait en 1886[13]. En 1893, les cultures et systèmes d’irrigation sont dévastés par une inondation provoquée par une pluie record, suivie d'une sécheresse de onze ans (1894–1905) qui causa davantage encore de dommages[14].
La ville devient un lieu de villégiature à la mode dans les années 1900[15], alors que les touristes recherchent un climat chaud et sec pour améliorer leur santé. En 1906, le chroniqueur de voyages et naturalisteGeorge Wharton James décrit Palm Springs comme ayant de « grands charmes et attraits »[16].
En 2010, plus de la moitié de la population asio-américaine de Palm Springs est composée dePhilippino-Américains, qui représentent 2,8 % de la population totale de la ville[18]. Quant à la population latino et hispaniques, elle est composée aux quatre cinquièmes deMexicano-Américains, qui représentent 20,5 % de la population totale de la ville[18].
En 2006, les personnes LGBT représentent 30 % de la population de la ville[19]. Le conseil municipal compte plusieurs personnalités ouvertement gays, comme les deux maires successifs (Steve Pougnet(en) etRon Oden(en)).
Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 71,52 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parleranglais à la maison, alors que 19,94 % déclare parler l'espagnol, 2,17 % letagalog, 1,01 % l'allemand, 1,01 % lefrançais et 4,36 % une autre langue[21].
Palm Springs a été photographiée par le photographeRobert Doisneau en novembre 1960 dans le cadre d’un reportage pour le magazineFortune sur la construction de parcours degolf. Les 300 diapositives que le photographe soumet au magazine illustrent le style de vie des riches retraités et des vedettes d'Hollywood dans lesannées 1960[23].