Pézarches | |||||
![]() Une ferme briarde. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie | ||||
Maire Mandat | Alexandre Denamiel 2020-2026 | ||||
Code postal | 77131 | ||||
Code commune | 77360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pézarchois | ||||
Population municipale | 404 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 15″ nord, 2° 59′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 139 m | ||||
Superficie | 8,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Coulommiers | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | pezarches.fr | ||||
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Pézarches (prononcé[pe.ˈzaʁʃ ]) est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne enrégionÎle-de-France.
Pézarches est une commune rurale de la vallée de l'Yerres, située à l'est dela capitale à une distance d'une cinquantaine de kilomètres du boulevard périphérique (porte de Charenton)[1].
Les communes limitrophes sont :Faremoutiers,Hautefeuille,Lumigny-Nesles-Ormeaux,Touquin.
Hautefeuille | Faremoutiers | Faremoutiers |
Lumigny-Nesles-Ormeaux | ![]() | Touquin |
Lumigny-Nesles-Ormeaux | Lumigny-Nesles-Ormeaux | Touquin |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de troiscours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,74 km[5].
Afin d’atteindre lebon état des eaux imposé par laDirective-cadre sur l'eau du, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : leSDAGE, à l’échelle dubassin hydrographique, et leSAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein dubassin Seine-Normandie[6].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : leru de l'Étang de Beuvron, laVisandre, l’Yvron, leBréon, l’Avon, laMarsange, laBarbançonne, leRéveillon[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[8].
La commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[9].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[10]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 730 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deMouroux à 10 km àvol d'oiseau[12], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17],[Carte 1] :
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Pézarches comprend deux ZNIEFF detype 2[Note 1],[20],[Carte 2] :
Au, Pézarches est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle est située hors unité urbaine[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
La commune compte34lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[27] (source : le fichierFantoir) dontles Aulnets,l'Epinette,la Garenne de chênes,Rigny.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (55,3% ), forêts (41,4% ), zones urbanisées (3,4 %)[28].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[29],[30],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme[31].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 156 dont 95,4 % de maisons et 3,9 % d’appartements.
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 89,1 % contre 10,2 % de locataires et 0,7 % logés gratuitement[32],[Note 4].
La commune est desservie par les routes départementales RD 231 et RD 402. On y accède de Paris par l'autoroute A4, sortieno 13 en direction deProvins.
Pézarches est desservie par les lignes 1 duréseau de bus Brie et 2 Morin et 50 duréseau de bus Provinois - Brie et Seine.
Une station de covoiturage, situé au croisement des départementales 402 et 231, disposant d'un arrêt sur ces lignes d'auticars, de stationnement pour voitures et vélos, ainsi que d'une borne de recharge des voitures électriques, a été mise en service en 2016[33].
Pézarches,Peserches vers 1222, semble représenter l'ancien françaispesarch « chaume de pois, champ de pois »[34].
AuXIIe siècle, Pézarches devient uneparoisse[35]. Les bénéfices de cette jeune paroisse sont attribués, par l’évêque de Meaux, au prieur deLa Celle[35].
Le territoire actuelle de Pézarches était divisé en deux seigneuries : Pézarches et les Grès.
En 1670, la seigneurie de Pézarches appartient à l’écuyer, Messire François Bernage, tandis que la seigneurie des Grès est détenue par Messire Charles Girard, lui aussi écuyer et sieur des Bergeries.
Entre 1715 et 1789, la seigneurie appartient à la famille Olier, eux-mêmes seigneurs deTouquin, de Malvoisine et d’une partie du territoire d’Ormeaux.
En 1773, Jean-Philibert Olier vend sa seigneurie au marquis de Montesquiou, seigneur deMauperthuis et de Coulommiers, brigadier des armées du roi et premier écuyer du comte de Provence. Egalement, il rachète la seigneurie de Touquin et Malvoisine.
Avant larévolution la paroisse appartient au diocèse de Meaux, au baillage de Crécy et Faremoutiers.
En 1793, à cause de laTerreur, le marquis de Montesquiou fuit et vend ses domaines à un notaire parisien, Claude Quatremère[36].
En 1806, le territoire appartient à M. de la Rochefoucault Doudeauville.
En 1818, elle passe aux mains de l'assistance publique[35].
La commune était intégrée depuis 1926 à l'arrondissement de Provins du département deSeine-et-Marne.
Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles desintercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[37].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de laquatrième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 ducanton de Rozay-en-Brie[38]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée aucanton de Coulommiers.
La commune était membre de lacommunauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières, créée fin 1993.
Le, celle-ci fusionne avec lacommunauté de communes de la Brie des Templiers pour former lacommunauté de communes du Pays de Coulommiers.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), leschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec lacommunauté de communes de la Brie des moulins.
Lacommunauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1817 | 1833 | Jean-Louis Douval | ||
1834 | 1842 | Jacques Michel | ||
1844 | 1853 | Antoine Pivert | ||
1853 | 1884 | Jean-Pierre Desplaces | ||
1884 | Victor Moussu | |||
1888 | 1908 | Jean-Pierre Lecoq | ||
1908 | 1919 | Julien Coulple | ||
1919 | 1925 | Jules Roland | ||
1925 | 1945 | Clément Bourgeois | ||
1945 | 1951 | Emile Daudin | ||
1951 | 1959 | Eugène Michel | ||
1959 | 1961 | André Sivert | ||
1961 | 1963 | Lucien Racinet | ||
1963 | 1965 | Raymond Roland | ||
1965 | 1977 | Pierre Gaudin | ||
1977 | 1983 | Émile Bigot | PCF | |
1983 | 1995 | Jean Marc Hurand | ||
1995 | 2001 | Pierre VenoT | ||
2003 | en cours | Alexandre Denamiel | Chef d'entreprise Réélu pour le mandat 2014-2020 |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[40],[41].
En 2020, la commune de Pézarches gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[42].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[43]. Lacommunauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB)La commune assure leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[44].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la région de Touquin qui en a délégué la gestion à l'entrepriseSuez, dont le contrat expire le[42],[45],[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2022, la commune comptait 404 habitants[Note 5], en évolution de +1 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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116 | 115 | 139 | 170 | 183 | 169 | 180 | 166 | 179 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
166 | 205 | 203 | 188 | 205 | 184 | 186 | 202 | 180 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 169 | 178 | 154 | 157 | 153 | 161 | 159 | 162 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 149 | 166 | 237 | 225 | 267 | 344 | 355 | 404 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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392 | 404 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2005, les enfants de la commune étaient scolarisés au sein d'unregroupement pédagogique intercommunal regroupant Pézarches,Hautefeuille et Touquin[50].
Pézarches est dans lapetite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de laBrie autour deTournan-en-Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[51].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[52]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de86 ha en 1988 à68 ha en 2010[51].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pézarches, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[51],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 9 | 7 | 4 |
Travail (UTA) | 27 | 10 | 6 |
Surface agricole utilisée (ha) | 771 | 567 | 271 |
Cultures[53] | |||
Terres labourables (ha) | 741 | 564 | 268 |
Céréales (ha) | 574 | 431 | 181 |
dontblé tendre (ha) | 345 | 238 | 107 |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 177 | 138 | s |
Tournesol (ha) | 75 | s | s |
Colza etnavette (ha) | s | 48 | 29 |
Élevage[51] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 66 | 33 | 1 |