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Schéma chronologique des quatre époques de l'Histoire selon les historiens français.
L'Époque moderne, ou les « Temps modernes », couvre l'époque historique qui débute à la fin duMoyen Âge située, selon les historiens, en 1453 à lachute de l'Empire romain d'Orient ou en 1492 avec ladécouverte de l'Amérique par Christophe Colomb et qui se termine, selon la périodisation « à la française », en 1789 avec laRévolution française. Toutefois, pour les historiens de langue anglaise, l'Époque moderne est ininterrompue desGrandes Découvertes jusqu'à nos jours, de sorte que l'époque contemporaine en définit plutôt la partie vécue par des témoins encore en vie à ce jour[1]. Dans leur perspective, l'Époque moderne est celle où triomphent les valeurs de lamodernité (leprogrès, la communication, laraison), en opposition avec la période précédente duMoyen Âge, longtemps considérée comme un « âge obscur », ou comme une « sombre » parenthèse entre l'Antiquité et la « Renaissance ». Il fait toutefois l'objet d'une réévaluation depuis l'apparition des historiensmédiévistes dans les années 1970. Au départ, lors de la Renaissance, l'esprit de l'Époque moderne cherche à se référer non pas au Moyen Âge, mais à un passé plus lointain, l'Antiquité, vu comme l'époque classique.
En sociologie, la distinction n'est pas faite entre l'Époque moderne et la modernité. PourJean-Marc Piotte, par exemple, nous sommes toujours en modernité puisque nous réfléchissons encore dans une perspective d'individus libres, égaux et rationnels ; qu'au niveau individuel le travail et l'amour priment ; et qu'au niveau collectif, lemarché, l'état-nation et lalaïcité demeurent dominants[2]. Le sociologueAnthony Giddens abonde dans le même sens, affirmant que nos sociétés possèdent toujours les quatre caractéristiques institutionnelles fondamentales de la modernité : le capitalisme, l'accumulation de capital dans le contexte du travail concurrentiel et des marchés de produits ; la surveillance, le contrôle de l'information et la surveillance sociale ; l'industrialisme, l'utilisation de l'industrie pour la production de biens ; et la puissance militaire, le contrôle des moyens de la violence dans le contexte de l'industrialisation de la guerre.
Dans une perspective globale, l'Époque moderne marque une grande pause entre le moment de l'intégration de deux mondes humains qui s'étaient presque totalement ignorés pendant plus de 20 000 ans : l'Amérique – ou « Nouveau Monde » – et l'Afro-Eurasie – ou « Vieux Monde ». On parlera du « Jeune Monde » lorsque lecontinent australien sera découvert par les Européens.
Le temps écoulé a fait s'éloigner d'une telle manière cette époque du présent que les historiens de certains pays, dont la France, distinguent une quatrième époque, l'Époque contemporaine. Cette quatrième époque n'est certes pas à l'écart et a même vu une intensification extraordinaire de la tendance à la modernisation observée pendant l'Époque moderne. Cependant, cette intensification s'est faite avec des caractéristiques sensiblement différentes, fondamentalement parce qu'elle signifie le moment du développement extraordinaire et du triomphe des forces économiques et sociales qui avaient été en lente gestation durant l'Époque moderne : lecapitalisme et labourgeoisie ; ainsi que les entités politiques qui se sont formées en parallèle : lanation et l'État. C'est cette périodisation « à la française » qui est adoptée dans cet article.
C'est dans la plupart des pays francophones uniquement que l'Époque dite moderne s'arrête avec la Révolution française.
Cette convention traditionnelle des historiens français n'est pas partagée par les autres historiens du monde entier. Dans la terminologie de ces derniers, toute l'histoire depuis la Révolution française ne fait guère partie de l'histoire contemporaine, comme elle le fut, certes, encore à la fin duXIXe siècle.
C'est ainsi que certains historiens anglo-saxons ou allemands contemporains divisent l'histoire depuis la fin du Moyen Âge (dates précises variables) :
1492-1792 : « Époque moderne antérieure » à la chute de l'Ancien Régime ;
1792-1920 : « Époque moderne I », donc postérieure à la chute de l'Ancien Régime et jusqu'à la promulgation dutraité de Versailles le ;
depuis 1920 : « Époque moderne II », donc depuis la fin de laPremière Guerre mondiale. Cette époque, d'abord envisagée comme une notion de portée mondiale, est aujourd'hui perçue comme une perspectiveeurocentrée (voir les articles consacrés à l'Histoire et à l'historiographie).
Certains pensent en effet qu'il faut limiter l'usage de cette notion à lacivilisation occidentale, voire uniquement à l'Europe. Il faut cependant prendre en compte le fait que cette période coïncide avec lesGrandes découvertes et avec l'émergence de la premièreéconomie-monde.
D'un point de vue encore plus restrictif, seuls quelques monarques d'Europe occidentale s'identifiaient avec la période et la forme sociale historique nomméeAncien Régime.
Plusieurs dates sont généralement citées pour commencer la période, selon l'objet de l'étude et l'école de pensée. Pour la France, la date la plus souvent retenue correspond à l'avènement du roiFrançoisIer en1515. Mais d'autres dates ont été proposées, aussi bien pour l'Histoire de la France que pour celle de l'Europe dans son ensemble. Voici les principales :
1444 : échec de lacroisade de Varna, qui marque la consolidation définitive du pouvoir ottoman en Europe.
1450 : invention de l'imprimerie à caractères mobiles parGutenberg ;
1453 : fin de l'Empire romain d'Orient avec lachute de Constantinople au 29 mai. L'artillerie utilisée durant la bataille rend obsolètes les forteresses médiévales ;
Les historiens débattent toujours sur les cadres chronologiques de l'Époque moderne. En ce qui concerne la fin de celle-ci et le début de l'époque contemporaine, deux campshistoriographiques s'affrontent. L'un défend un gallocentrisme qui fait de la Révolution française un point de rupture nette alors même que le reste de l'Europe conserve sa réalité moderne. D'autres historiens, plus ouverts aux études globales, font continuer l'Époque moderne jusqu'en 1815, date à laquelle l'Europe trouve un nouveau visage (modification de la géopolitique) et une nouvelle pensée (développement des idées nationales).
Certains historiens[3] sont d'avis que l'année 1815 devrait être considérée comme date de la fin de l'Époque moderne avec la chute de l'Empire napoléonien et un nouveau partage politique de l'Europe issu ducongrès de Vienne.
En France, l'Époque moderne s'ouvre avec letraité d'Étaples (1492). Ce « traicté de la paix faicte entre le Tres chrestien Roi de France et le Roi d'Angleterre »[4] fut signé parCharles VIII en. Le précédenttraité de Picquigny avec l'Angleterre (1475) mit définitivement fin à laguerre de Cent Ans. La paix signée en 1492 entreCharles VIII etHenri VII d'Angleterre – suivi des traités avec l'Autriche et l'Espagne àSenlis et àBarcelone en 1493 – ouvre la possibilité à la France de s'engager dès 1494 dans lesGuerres d'Italie. Celles-ci dureront65 ans (entrecoupées de trêves) et se termineront en 1559 avec letraité du Cateau-Cambrésis. Dans l'intervalle, quatre rois ont gouverné la France, dont le plus fameux durant cette période qu'on appela « le beauXVIe siècle », fut sans contesteFrançoisIer, considéré comme le premier grand roi de l'Époque moderne en France.
Si l'Époque moderne apparaît dans une certaine continuité avec l'époque précédente (Moyen Âge), on constate cependant une très nette rupture dans un grand nombre de domaines des sociétés européennes.
On peut voir que les cadres politiques de lasociété des Temps modernes restent similaires à ceux dusystème féodal et que lamonarchie domine partout en Europe. Toutefois, cette période voit un grand nombre de transitions s'amorcer : la nature même de la monarchie et de l'État est totalement transformée en deux générations.
Parallèlement, des phénomènes sociaux importants touchent l'Europe. Ainsi, on remarque lasécularisation progressive des sociétés européennes, un développement duprotestantisme et de l'humanisme, et la montée d'uneclasse sociale : labourgeoisie d'affaires.
LaRenaissance est un courant artistique et intellectuel où les artistes ont introduit l'esthétique antique et où les humanistes se sont approprié lesavoir antique déjà redécouvert au Moyen Âge. Elle fut en partie déclenchée par le déclin et la fin de l'Empire romain d'Orient (prise de Constantinople par lesOttomans en 1453) et l'arrivée qui s'ensuivit de savants orientaux exilés en Italie, mais d'autres facteurs ont eu des conséquences sociales majeures comme l'invention de l'imprimerie la même année. La survenue desgrandes découvertes (à partir de 1492) enrichit considérablement les débuts de cette nouvelle époque. La Renaissance, née enItalie, gagne l'ensemble des pays d'Europe et durera plus d'un siècle. Elle prépara la naissance des Temps modernes.
L'élément constitutif de l'Époque moderne (spécialement en Europe, premier moteur des changements) est son caractère transformateur, certes lent et rempli de doutes, mais décisif, des structures économiques, sociales, politiques et idéologiques duMoyen Âge. Au contraire de ce qui arrivera lors des changements révolutionnaires propres à l'Époque contemporaine, l'Époque moderne est marquée par l'inertie du passé et la lenteur du rythme des changements. Il n'y a donc pas eu de passage brusque du Moyen Âge à l'Époque moderne, mais une transition. Les principaux phénomènes historiques associés à lamodernité (lecapitalisme, l'humanisme, lesÉtats-Nations, etc.) ont été préparés depuis longtemps, bien qu'ils se soient tous manifestés à la charnière entre leXVe et leXVIe siècle, créant une nouvelle étape historique.
Dans une perspectivematérialiste, le processus de transformation commence avec le développement desforces productives, dans un contexte d'augmentation de la population (avec des hauts et des bas, inégale dans chaque continent et encore soumise à la mortalité catastrophique propre à l'Ancien Régime en raison de laquelle cette croissance démographique ne peut être comparée à celle de l'Époque contemporaine). Il se produit un passage d'une économie avant tout agraire et rurale, basée sur un système social et politiqueféodal, à un autre, qui sans l'être majoritairement, comprend une nouvelle dimension commerciale et urbaine. Elle sera la base d'un système politique s'articulant en États-Nations (lamonarchie, dans ses formesautoritaire,absolue et, dans quelques cas,parlementaire). On peut détecter le début de ce changement lors de la révolution duXIIe siècle et sa précipitation dans la crise duXIVe siècle, lorsque la transition du féodalisme aucapitalisme commence pour se terminer auXIXe siècle.
Labourgeoisiecommerçante va prendre de plus en plus d'importance tout au long de l'Époque moderne.
Le nouvel acteur social qui apparaît, et auquel on peut associer les nouvelles valeurs idéologiques (l'individualisme, letravail, lemarché, leprogrès…) est la bourgeoisie. Cependant, la prédominance du clergé et de la noblesse n'est pas remise en question sérieusement durant la plus grande partie de la période. Par conséquent, les valeurs traditionnelles (l'honneur et la réputation des nobles, l'honnêteté, l'obéissance et la chasteté des vœux monastiques) sont celles qui s'imposent comme idéologie dominante, justifiant la persistance d'une société ancienne.
Toutefois, certains historiens nient que la catégorie sociale de classe (définie avec des critères économiques) soit applicable à la société de l'Époque moderne. Ils préfèrent la définir comme une société d'ordres (définis par le prestige et les relations de clientèle). Mais dans une perspective plus ample, considérant la période dans son ensemble, il est indéniable que les puissantes forces qui se basaient sur les nouvelles valeurs, étaient en conflit et s'affrontaient, à la vitesse des continents, avec les grandes structures historiques propres au Moyen Âge (l'Église catholique romaine, l'Empire, les féodaux, la servitude, les privilèges) et d'autres qui se sont développées pendant l'Époque moderne, comme les colonies, l'esclavage et le racisme. L'Ère desrévolutions fut un cataclysme final qui ne s'est produit que quand une énergie suffisante a été concentrée.
Tandis que ces conflits séculaires se déroulaient en Europe, la totalité du monde, consciemment ou non, fut affecté par l'expansion européenne. Comme nous l'avons vu dans le survol historique, l'Époque moderne signifie pour le monde extra-européen, l'irruption de l'Europe dans une mesure plus ou moins grande selon le continent et la civilisation. Une seule exception à cela : lacivilisation islamique qui, avec son champion, l'Empire ottoman, se positionna durant l'ensemble de la période comme un rival[réf. nécessaire]. En Amérique, la période moderne signifie tant l'irruption européenne, que la gestation de l'indépendance qui donnera naissance aux nouveaux États-Nations américains.
Lesbourgeois - nom qui a été donné durant leMoyen Âge aux habitants des bourgs, ont une position ambiguë durant l'Époque moderne. Une vision linéaire, qui prend comme point d'arrivée larévolution bourgeoise, les chercherait en dehors dusystème féodal, comme les hommes libres qui enEurope, sont devenus puissants grâce à la création de routes commerciales qui la recouvraient du nord au sud. Les villes qui ont réussi une existence libre entre l'Empereur et lepape, commeVenise etGênes, ont créé de véritables empires commerciaux. Pour sa part, la Hanse dominera la vie économique de la mer Baltique jusqu'auXVIIIe siècle.
Le rôle de la ville européenne durant l'Époque moderne peut être considéré comme un processus de longue durée au sein d'un processus millénaire d'urbanisation : la création d'un réseau urbain est une préparation nécessaire à l'accomplissement des fonctions sociales du monde industriel moderne. Seules des métropoles commeLondres etParis sont sur le point d'y arriver auXVIIIe siècle ;Lisbonne,Séville,Madrid,Naples,Rome ouVienne sont en retard et n'ont pas la capacité d'articuler une économie nationale de dimension suffisante pour le développement industriel… Enfin, des villes commeMexico,Moscou,Saint-Pétersbourg,Constantinople,Alexandrie,Le Caire ouPékin jouent dans une autre division, au niveau fonctionnel.
Même si la différence de position économique était énorme entre la haute bourgeoisie, la basse bourgeoisie et le bas peuple, elle ne l'était pas extrêmement en matière de condition sociale : tous faisaient partie du peuple. La différence entre la bourgeoisie et lespaysans est plus significative, puisque l'immense majorité de la population vivait en dehors des villes, se consacrant à des activités agro-pastorales à faible productivité, ce qui les condamnait à l'invisibilité historique : la production documentaire, qui connut un essor extraordinaire à l'Époque moderne (non seulement grâce à l'imprimerie, mais aussi en raison de lafièvre bureaucratique des États et des particuliers) est essentiellement urbaine. Les fonds d'archives européens commencent alors à rivaliser en densité de sources documentaires avec lesChinois, qui avait l'énorme avantage d'une continuité millénaire.
La bourgeoisie de l'Époque moderne peut être vue aussi bien comme un allié de l'absolutisme, que comme un agrégat social sans véritableconscience de classe, dont les individus préfèrent latradition qui leur permet de s'anoblir par achat ou par mariage, surtout quand l'idéologie dominante condamne le lucre et sanctifie la rente de la terre. Son rôle d'agent révolutionnaire avait causé les révoltes populaires urbaines durant le Moyen Âge, et continuera à le faire, mais de manière plus rare, parfois pour des raisons d'idéologie religieuse et d'autres fois pour des motifs antifiscaux.
Dans les autres continents, la caractérisation sociale d'une classe définie par son activité urbaine, son identification avec le capital et sa condition non-privilégiée est beaucoup plus problématique. Toutefois, le terme a été appliqué auJapon, dont la forme économique et sociale est proche du féodalisme, et, avec beaucoup plus de difficultés, à laChine, même si les interprétations de son histoire sont intimement liées aux positions idéologiques.
Le monde islamique a eu dès ses origines une forte composante commerciale, avec un développement impressionnant des routes à longue distance (tant navales que parcaravanes) et unartisanat supérieur à ce qui se faisait en Europe sous de multiples aspects. En revanche, le développement des forces productives s'est montré moins dynamique. Les marchés arabes ou lessouks, sans cesser d'être animés et de refléter le mécontentement populaire en périodes de crises, n'ont jamais été en condition de provoquer une modification des structures.
L'Amérique fut, depuis le début de sa colonisation, une terre promise où faire des expériences sociales. Lesmissions jésuites ou l'expédition duMayflower sont des cas extrêmes, mais la ville coloniale espagnole est un phénomène plus important. Il comprend unurbanisme tracé au cordeau à partir d'une grande Place sur des terres vierges, ou à l'emplacement de cités précolombiennes, incluant quelquefois la conversion d'une ville de pèlerins, changeant son emplacement pour des raisons sanitaires. Il est possible de trouver la formation d'une bourgeoisie en Amérique durant l'Époque moderne, que ce soit dans les colonies britanniques ou française au Nord ou dans les colonies créoles d'Amérique latine. Cette bourgeoisie donnera l'impulsion au processus d'indépendance et contribuera de manière définitive à la fin de l'Ancien Régime et à l'établissement des valeurs de l'Époque contemporaine.
Les explorations patronnées par les monarques européens et effectuées par des personnages commeChristophe Colomb,Jean Cabot,Vasco de Gama ouFernand de Magellan, se sont aventurées dans des mers inconnues desEuropéens et se sont établies sur des terres également inconnues, apportant une série d'améliorations nautiques : lacaravelle et laboussole. Les relations que l'esprit individualiste et la recherche de la gloire pouvaient avoir avec les valeurs bourgeoises ne sont pas claires : il n'y a probablement eu aucune modification depuis l'époqueMarco Polo et elles ont donc probablement plus de liens avec l'esprit chevaleresque et les valeurs nobiliaires de la fin du Moyen Âge. Profitant de leurs découvertes, l'Espagne, le Portugal et la Hollande d'abord, la France et l'Angleterre ensuite, ont bâti des empires coloniaux. Leurs richesses, surtout l'extraction de l'or et de l'argent américains, ont stimulé encore plus l'accumulation du capital et le développement de l'industrie et du commerce, même si parfois plus à l'extérieur du pays qu'à l'intérieur, comme ce fut le cas de laCastille qui souffrit de l'évolution des prix. Elles stimulèrent également une politique économique, lemercantilisme paternaliste, qui cherchait plus la protection du consommateur (et des privilégiés) que du producteur.
L'augmentation du pouvoir des rois va dans trois directions : l'élimination de tous les contre-pouvoirs à l'intérieur de l'État, l'expansion et la simplification des frontières politiques (concept defrontières naturelles) en compétition avec les autres rois et la lutte contre les structures féodales supranationales (Papauté, Empire).
↑Paul Chopelin, Annie Crépin, Antonino De Francesco, Rémy Hême de Lacotte, Peter McPhee, Igor Moullier et Daniel Schönpflug, « 1815 début de l’histoire « contemporaine » ? »,Annales historiques de la Révolution française,vol. 378,,p. 119-149(lire en ligne).