Oujda (enarabe :وجدة,Wejda enberbère : ⵡⵓⵊⴷⴰ :Wujda)[1], capitale de l’est marocain, capitale des Masaajids (mosquées), ou encore la ville millénaire, est l’une des plus anciennes villes duMaroc.
Oujda est située au centre de la région historique et géographique de la tribuarabe desAhl Angad, au centre de laPlaine de l'Angad[2] dans le nord-est du pays, et bordée à l'est par l'Algérie. C'est le chef-lieu de lapréfecture d'Oujda-Angad (région de l'Oriental) ; sa proximité avec l'Algérie lui permet d'être un point de passage entre le Maroc et l'Algérie.
On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Des spécimens de l'industrie de l'âge de la pierre ont été recueillis autour d'Oujda, versSidi Yahya, quelquessilex taillés, dont un joligrattoir, àAïn Serrak, desnucléus, lames, pointes et grattoirs, àSidi Moussa, sur l'ouedIsly, des grattoirs, lames, pointes et disques enquartzite. L'industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins deSedd et au confluent de l'oued Nachef et de l'oued Isly, on observe des foyers dunéolithique ancien. Sur le plateau duDjorf El Akhdar, on a retrouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. Autour d'Oujda et deTaourirt subsistent destumulusamazighs de formes variées, caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, perles, pendeloques de cuir, fers de lance, etc. Undolmen a été découvert en 1884 par Charles Vilain dans lesAyt Iznassen[6].
À partir duIIe siècle, lejudaïsme, se répand dans la région. Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans le secteur. Les persécutions antisémites desWisigoths et de Justinien réorientent beaucoup de juifs. Le souvenir d'une grande époque juive se lit dans la légende deSidi Yahya Ben Younès et l'histoire de Debdou.
Dans l'Antiquité tardive, la cuvette d'Oujda est peuplée de nombreux villages. Selon l'historienAbou Hamid El Ghazali, ils auraient été habités par des chrétiens, sous le règne d'un roi appeléEl Ablak El Fortas (« l'albinos teigneux »).
Fondation
Lamédina d'Oujda est fondée en994[7],[8] près de la plaine desAngads, parZiri Ibn Attia, chef de la tribu desMaghraouas originaire des Aurès (Algérie)[9],[10],[11],[12]qui y établit sa cour[7]. Investi par leskhalifesomeyyades deCordoue du commandement des deuxMaghreb, Ziri Ben Attia décide de s’installer au centre du pays qu’il va administrer. Il fait donc le choix de créer une capitale à proximité de la source deSidi Yahia et de montagnes desBéni-Snassen pouvant éventuellement lui servir de refuge.
La cité demeure pendant quatre-vingts ans le siège de la dynastie zénète[7]. Petit à petit, elle prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer àSijilmassa, et la voie ouest-est deFès à l'orient. Sa situation stratégique l'exposera à plusieurs invasions destructrices durant son histoire.
Vers 1208, Oujda passe au pouvoir desAlmohades qui y élèvent une nouvelle fortification[13].
Elle passa ensuite au pouvoir desAlmoravides, puis desAlmohades qui y élevèrent une ceinture de fortifications en 1206. Plus tard, les Mérinides et les Abd El Ouadites se la disputèrent violemment.
Dynasties des Zianides et des Mérinides
Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante.
À cause de la rivalité entre ces deux puissances, Oujda est détruite en 1271 par le sultanmérinideAbu Yaqub Yusuf an-Nasr. En 1295 elle est réédifiée par son fils Abou Yaacoub Youssef[14] et entourée de nouveaux remparts, dotée d’une casbah, d’un palais, de bains et d’une mosquée. En 1314 elle est sous dominationzianide et résiste à une attaque menée par le sultan mérinideAbû Saïd Uthmân ben Yaqub (siège d'Oujda).
À partir duXVIe siècle, Oujda est l'enjeu de la rivalité entre les dynasties chérifiennes et larégence d'Alger ; la ville change de mains à plusieurs reprises et ne sera définitivement rattachée au Maroc qu'en 1822[15].
En 1907, la ville fut à nouveau occupée, cinq ans avant la mise en place duprotectorat.
Administration française
Église d'Oujda, symbole de la présence française.
Oujda est occupée et évacuée par les troupes françaises une première fois en 1844, puis une deuxième fois en 1859. La réoccupation d'Oujda fut ensuite décidée à la suite de l'agitation anti-française entretenue parmi le peuple marocain après l'assassinat du docteur Mauchamp àMarrakech le. Elle fut réalisée, sans coup férir, par le général Lyautey le, puis Oujda sert de base, ainsi que Ghazaouet (Nemours), à la pacification desBeni Snassen. Une certaine effervescence s'étant produite ensuite dans ce massif, celui-ci fut occupé à la fin de 1907, et l'influence française s'étendit ensuite dans tout l'Amalat d'Oujda[14].
Une des plus grandes gares : le train comme outil de pénétration
Plan d'Oujda (orthographiéOudjda) au 10000e de 1920.
Dès 1910, un premier tronçon ferroviaire fut construit, reliant Oujda àMaghnia (Algérie). Puis le chemin de fer s'étendit jusqu'àFès en 1924, àBouarfa et ses mines (1929), àGhazaouet (1935) puisBéchar/Colomb Béchar (1941) etKenadsa (1948). C'était l'amorce du projet ferroviaire transsaharien devant mener auNiger. Oujda et la région de l'Oriental marocain devenaient ainsi un lieu stratégique dans la perspective d'une plus grande intégration du domaine colonial français en Afrique du Nord, via ces infrastructures. Les indépendances maghrébines et les égoïsmes nationaux qui en découlèrent mirent fin à ce projet.
Présence militaire
En 1912, les Français étaient autorisés à établir leur action jusqu'au-delà de laMoulouya et atteignaientMsoun en 1913, puisTaza en 1914, époque à laquelle s'opéra la jonction des troupes du Maroc oriental avec celles du Maroc occidental.
En 1917, les opérations françaises aboutissent à la fondation du poste d'Outat El Haj sur la Moulouya, et à la jonction, àMissour, des troupes de la région nord avec celles de la région sud du Maroc occidental àBou Denib. La même année, ces dernières troupes opèrent également leur jonction avec celles venues deMeknès.
Gouvernement
Le contrôle de l'administration s’effectuait par le contrôleur en chef de la région civile d'Oujda, qui dépendait de la Résidence générale de Rabat. La colonisation européenne s'était rapidement développée dans la partie nord de la ville à partir de 1908. Au sud, non loin de la gare où aboutit la ligne de chemin de fer d'Oran à Colomb-Béchar, les transactions commerciales avaient une certaine activité, en particulier lors de la création, à la fin des années 1920, de la cité minière (charbon) de Jerada.
Populations
En 1918 : 13 000 musulmans - 4 800 Français - 3 000 autres Européens - 1 300 juifs ; soit un total de 22 000 habitants.
En un pogrom frappa la communauté juive de la ville[16],[17]. Cinq juifs furent assassinés ainsi qu'un gendarme français, quinze autres blessés, des maisons et magasins détruits[16],[18].Lesémeutes d'Oujda et de Jerada firent encore davantage de victimes dans la ville voisine deJerada (37 juifs assassinés et 29 blessés)[16].
صورة من مهرجان التبوريدة بمدينة وجدة
Les transports publics
Omnibus - de l’hôtel Simon et de hôtel Central à la gare - Prix : 1 fr. la place
Voitures de place - Station rue de Mania (Première zone : la course 2 fr. – la course double 3 fr - Deuxième zone : la course 3 fr. – la course double 3,75 fr - La demi-journée 12 fr - La journée entière 20 fr - Oujda - Sidi Yahia, aller et retour avec une heure d’attente : 8 fr)
Services d’autobus
Société générale des autobus, route de Maghnia, d’Oujda à Martimprey et Berkane (service quotidien 10 et 8 fr la place - d’Oujda à Maghnia 3 fr - d’Oujda à Nedroma et Tlemcen 11 fr - d’Oujda à Nemours 13 fr)
L’accord diplomatique deRabat du, qui stipule que ni la France ni le Maroc ne mèneront de politique contraire aux intérêts de l'autre partie au traité, devient rapidement inapliquable en ce qui concerne laguerre d'Algérie, l'État comme la population marocaines se sentant solidaires de leurs voisins en guerre pour l'indépendance. L'arrestation deBen Bella provoque ainsi lemassacre de Meknès (53 Européens tués du 23 au). Proche de lafrontière algérienne, Oujda est bien entendu au cœur des évènements. La région d'Oujda est ainsi une zone de repli pour lesfellaghas. À l'hôpital d'Oujda, le médecin-chef Louis Tonnelot (qui avait déjà milité pour la reconnaissance de lasilicose comme maladie professionnelle pour les mineurs deMibladen) et le chirurgien Bonnel soignent, entre février et mai 1957, 135 combattants algériens. D'autres sont soignés dans des cliniques privées, ou des hôpitaux de campagne du FLN. Des bases militaires du FLN sont implantés à Oujda, et dans les douars voisins deSidi Boubker,Berguent,Tendrara,Figuig,Bouarfa. L'organisation civile du FLN est aussi particulièrement bien implantée dans la région, où elle encadre les Algériens du Maroc avec tribunaux, services de police, d’état-civil, de trésorerie et d’allocations familiales[19].
Depuis 2021, le président de la commune est Mohamed Azzaoui[20].
Démographie
Selon le dernierrecensement de 2014, la ville d'Oujda comptait 506 274 habitants, soit un accroissement de plus de 3 % par an depuis 1982, malgré l'émigration et un essor freiné par la fermeture de la frontière (émigration et contrebande avec l'Algérie sont deux sources de revenus non négligeables). Il existe une importante immigration venant d’Oujda dans le monde, notamment en France, Belgique, Allemagne et Canada.
L’hôpital Al Farabi est un centre hospitalier, géré de manière autonome, offrant des soins et services médicaux à une population estimée à deux millions d’habitants environ, couvrant la préfecture d’Oujda- Angade et toute la région de l’oriental.Édifié en 1954, l’hôpital Maurice-Loustau dispose entre autres de services médicaux (225 lits), services chirurgicaux (204 lits), d'un service de réanimation et urgences (19 lits) et d'un pôle mères-enfants (122 lits). D'un staff médical de 643 cadres, dont 73 médecins, l'hôpital Al Farabi, qui dessert une population régionale estimée à près de 2 millions d'âmes, est bâti sur une superficie 27 000m2, dont 9 620 couverts et compte un taux d'occupation moyen de 50,85 % avec près de 109 000 journées d'hospitalisation et 33 186 admissions par an[réf. nécessaire]. Le docteur français Louis Tonnelot (1911-?) y est victime d'un attentat en juin 1957[24].
Monuments
Lamédina d'Oujda atteignait une superficie de vingt-cinq hectares, abritant plusieurs monuments de valeur historique indéniable. Elle était entourée d’une ceinture de jardins plantés d’oliviers, ceinture large de mille mètres en certains endroits. Chaque jardin était clos d’un mur enpisé de 1,80 à 1,80 et 2 mètres de haut, percé de nombreux trous. Ces jardins constituaient donc un système de défense appréciable, qu’on avait renforcé dans les années 1880 par la construction de murailles en pisé de six à sept mètres de hauteur, formant une enceinte continue percée de deux portes diamétralement opposées, et doublée d’un fossé large et profond creusé pour construire le mur. La médina comprenait neuf quartiers correspondant aux différentes fractions de la population oujdie : Achekfane – Ahl Oujda – Oulad Amrane – Ahl El Jamel – Oulad El Gadi – Oulad Aïssa – le Mellah – le quartier des marchés (commerçants et artisans) et le quartier de la kasbah (bureaux du makhzen).
La médina représente la vieille ville d'Oujda avec son cachet marocain. Elle est délimitée du reste de la nouvelle ville par sesmurailles encréneaux et merlons. De plus, la ville possède des portes à l'architecture notable de style arabo-andalou permettant un échange entre la ville antique et la ville moderne; parmi les portes de la médina, on trouve la porte de Sidi Abdelwahab (Bab Sidi Abdelouahab) située à l'est, la porte d'El Khemis (Bab El Khemis) démolie en située au nord, la porte de Oulad Amran (Bab Oulad Amran) donnant sur la rue de Marrakech et la porte Gharbi (Bab Gharbi) à l'ouest. La porte qui reste la plus remarquable est celle de Bab Sidi Abdelwahab avec sa porte ogivale encadrée de deux bastions au-dessus de laquelle lemakhzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte des têtes ». Près de la porte de Sidi Abdelouahab, on trouve unsouk hebdomadaire, se tenant chaque jeudi sur une place à l'extérieur des murailles de la médina, cinq fondouks ou hôtels, trois mosquées (Djamaâ El Kebir, Djamaâ Heddada et Djamaa Sidi Okba), unemedersa, et on comptait troissynagogues (une a été restaurée récemment[25]). Dans les jardins irrigués et alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes, les habitants de la ville font des cultures maraîchères.
La médina d'Oujda comporte aussi de nombreux palais dont les plus remarquables sont ceux de Dar Al Makhzen et Dar Al Bacha, ainsi qu'une école qui fut le premier établissement scolaire moderne au Maroc et a fêté son centenaire en 2007 : l'école Sidi Ziane, antérieurement nommée « École arabe française », puis « École urbaine musulmane de la place Sidi Ziane »[26].
Les anciennes familles de la ville
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Dans la période pré-coloniale, la population d’Oujda était formée de groupes d'origines variées. En1907 déjà, la diversité de ses origines était très grande. On distinguait d’après Voinot : les Oulad Amran, les Mbasso, les Achegfan, les Ahel Oujda, les Oulad el Gadi, les Ahel d'Jamel, les Oulad Aissa, Les Oulad Khouna.Ces sept groupes avaient donné leur nom aux sept quartiers d’Oujda. Chacun d’eux aurait été lui-même constitué par les éléments de provenances diverses.
Les Oulad amran se subdivisent en :
les descendants de Moulay Abdelkader Jilali : fractions de Moulay Mohyeddine Kadiri, Sidi Mohammed Ben-Abdelghani Kadiri et Moulay Rchid Kadiri ;
Chekarna : sont chorfa (celui qui descend duprophète par Fatima) et seraient selon les uns du ksar Oudaghir de Figuig, d’après les autres de Nédroma (Algérie) ;
Oulad Osman, Maqri, Mir-Ali, Ben-Mansour Houti; originaires de Tlemcen.Oulad Moulay et Abbes : également Chorfa auraient abandonné la région de Tlemcen auXVIe siècle pour fuir la domination turque ;
Tlemceniens seraient arrivés à Oujda vers la même époque que Moulay Abbès ;
les Mbassos : leur vrai nom est Bbasso, sont originaires de Tlemcen ;
les Achekfanes auraient des origines extrêmement variées allant desBeni-Snassen aux Tafilalet en passant parTlemcen etFiguig.
Les Ahel oujda sont formés par deux groupes peu nombreux :
El bequia : issus desBéni-Snassen, qui signifie "le reste " est composé des Oulad Menni, Oulad Mohamed ben Larbi et Oulad el Moul ; il serait le dernier vestige de l’Antiquité, population pré-islamique qui aurait occupé la ville au temps du sultan légendaire El Ablak el Forta ;
El kouarda : comprend principalement des gens originaires de Kouarda et peut-être aussi quelque Beni-Snous et Beni-Bou-Saîd (Algérie).
La Famille Jamil: La famille Jamil est l'une des familles les plus riches d'Oujda, grâce à la prospérité de leur entreprise familiale.
La Famille Boulouiz : famille ancienne de notables chorfa s'illustrant dans les métiers intellectuels et les affaires.
Les Ouladd el Gadi sont très mélangés ; cette fraction est constituée par lesArabes et lesBerbères venus d’un peu partout. On y trouve, entre autres, desBeni-Snassen, des Cherada, des Beni bou Saïd ainsi que des gens de Zoui et Aïra près de Nemours.
Les Ahel el Djamel ont des origines diverses tout comme les précédents ; les Oulad bou Kais viendraient du ksar du même nom (sud Oranais) ; les Beni-Khaled desBeni-Snassen, les Ouled Chamma deTlemcen, les Ouled Filali du Tafilalet.
Les Oulad Aissa se divisent en Oulad el Mir et Oulad Aissa.Les premiers sont originaires des Beni Mimoun, chez les Beni-Mengouche,Beni-Snassen, les seconds les Oulad Aissa de l’ouest. Quelques familles provenant des Oulad El Arabi du sud de l’Atlas et des Beni-Yala se sont intégrées aux Oulad Aissa. La population s’est diversifiée sous leprotectorat français en1907 du fait de l’afflux constant d’individus venus de tout le Maroc oriental, d’Algérie mais aussi du Maroc occidental, deFès, Marrakech et même des provinces sahariennes marocaines, du Sous et duTafilalet.
Dar Sebti est l'un despalais les plus fabuleux de la ville. Construit en1938 par un grand commerçant de la ville, il fut restauré et rénové. Il a une double fonction : c'est le siège du Centre d'Études et de Recherches sur la MusiqueGharnati, et le lieu d'activités culturelles et de festivités diverses (fêtes de noces, expositions, réceptions…). En face de ce palais, s'étend le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant un musée. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental. Il fut un temps où il a servi comme école enfantine aussi dans les années 1970.
Bibliothèque Charif Al Idrissi
La bibliothèqueCharif Al Idrissi, créée en1956, faisait partie du petit réseau de bibliothèques publiques modernes du siècle dernier. L’emplacement de l’actuelle bibliothèque se trouve dans une belle demeure mauresque qui appartenait aupacha de la ville d’Oujda. Depuis, elle abrite des salles de lecture et une bibliothèque spécialisée multilingue.
Parc Lalla Aicha
Non loin de la médina, s'étend le parc Lalla Aïcha sur une superficie de20 hectares environ. Créé en 1935, il constitue un lieu de détente pour les habitants d'Oujda. Il offre une belle aire de loisirs avec ses piscines, ses terrains de sports, ses clubs de tennis et d'équitation ainsi que ses équipements de jeux pour enfants.
Ce parc fut réaménagé et reconstruit en 2016, une nouvelle piste d’athlétisme a été créée, et les jardins ont subi une mise à niveau des paysages , avec une influence du style arabo-andalou.
Le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant le musée Lalla Meriem. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental. On peut aussi un endroit y apprendre la musiquegharnati.
Pôle tertiaire, il renferme un équipement commercial grossiste, un appareil administratif étoffé (chef-lieu de wilaya de région, délégations régionales de ministères) et des services rares, en particulier des professions libérales : architectes, médecins spécialistes, notaires, experts-comptables, avocats, bureaux d'études, etc. Dans la nouvelle médina, les commerces d’articles (souk El Fellah) et de Melilla (souk Melilla ou Mlilia) attirent la clientèle locale ainsi que les visiteurs.
Le nombre élevé d’agences bancaires, plus d’une trentaine, est lié à la fonction de réception des capitaux des Marocains résidents à l'étranger (MRE) originaires de la ville et de sa région.
La capitale de l'Oriental, chef-lieu d'une région, disposant d'un certain nombre d'atouts naturels, et favorable pour le développement du tourisme, se caractérise par la plage deSaïdia longue de quatorze kilomètres de sable fin et doré. Les monts desBéni-Snassen présentent un beau paysage naturel qui forme la vallée deZegzel, gorges, chutes d'eau, grottes, etc.
Dans le cadre du plan Azur que le gouvernement marocain a mis en place pour développer l'activité touristique du pays sous l'appellation « vision 2010 », un appel d'offres international a été lancé par le gouvernement du Maroc auquel ont pris part treize sociétés et qui a été remporté par le groupe FADESA, un des principaux groupes immobiliers d'Espagne.
L'oasis deSidi Yahya se situe à six kilomètres seulement du centre-ville d'Oujda. C’est un lieu de rencontre de plusieurs ethnies et diverses religions. Il abrite le mausolée du saint patron de la villeSidi Yahya Benyounes ainsi que les tombes de plusieurs saints.
Parc Sidi Mâafa, faisant partie de la forêtJbel Hamra, ce parc est un véritable poumon de la ville, situé à 5 kilomètres du centre-ville, où l'on peut escalader leJbel Hamra. Le lieu offre une vue panoramique sur la ville et ses alentours. Des travaux concernant l'amélioration des voies et chemins de ce parc ont commencé fin2006. Ce parc a été inaugurée le.
Guefaït, située à 25 km au sud-ouest de la ville minière deJérada, ce petit village mérite déjà le nom d'oasis grâce à la verdure de ses beaux jardins contrastant avec la steppe des alentours. Les cascades, les gorges et les sources de l'ouedZa, principal affluent de laMelwiya, offrent un charme particulier au visiteur.
Tafoughalt ou Taforalt (en tamazight ⵜⴰⴼⵓⵖⴰⵍⵜ), au Maroc, est un petit village, appartenant aux amazighs deBéni-Snassen (ethnie) Ayt Iznassen, qui se situe dans des montagnes qui culminent à 1 500 mètres d'altitude. Elle regroupe plusieurs commerces où les personnes habitant dans les montagnes viennent généralement s'approvisionner. Les visiteurs sont attirés par ses cascades (zegzel) et ses plantations de nèfles. C'est aussi un lieu touristique en cours de développement.
La Wilaya d'Oujda dispose de plusieurs sources d'intérêt remarquable. Elles sont surtout appréciées pour les caractéristiques de leurs eaux:
Oujda est reliée par chemin de fer (ONCF) vers l'ouest àFès,Rabat,Casablanca, et vers le sud àBouarfa. Il y avait un chemin de fer vers l'est et l'Algérie, mais la ligne est fermée depuis 1994 ; cette voie ferrée avait été construite lors des travaux duChemin de fer transsaharien.
Le train en provenance d'Oujda et à destination de Fès est tracté par une motrice diesel. Néanmoins, les trajets vers Casablanca se font de manière que le tronçon Oujda - Fès soit effectué par une motrice diesel puis par une motrice électrique sur le tronçon Fès - Casablanca.
Transport routier
La gare routière est à côté de la place du, au sud-ouest de la Gare ONCF. Elle est desservie par une société de transport nationale et internationale (Compagnie de transport marocaine, ou CTM) et deux autres pour les routes d'Oujda (Chark et Nour).
Il existe des taxis rouges pour circuler à Oujda et des bus sont à la disposition des Oujdi. Des bus de couleur blanche sont disponibles pour des plus longs trajets (ex: la ligne Oujda Saidia).
Il existe aussi de grands taxis Mercedes blancs appelés (Lagrima) qui permettent de quitter la ville pour toute autre destination du pays, mais certains taxis blancs effectuent des va-et-vient sur un seul et même trajet : pour deux dirhams cinquante le voyage, ils vous prennent dans un quartier et vous déposent en centre-ville ; chaque quartier possède sa station de taxis directs qui mènent tous à un point précis, le centre, et ramènent à un autre point précis, le quartier d'où ils sont partis au départ. Ces taxis ne démarrent pas tant qu'ils ne sont pas complets : quatre passagers à l'arrière et deux passagers à l'avant qui se partagent le siège passager.
LaTechnopole d'Oujda dont la construction a commencé en et dont la première tranche a été livrée début 2013 (voir articletechnopole d'Oujda), est un grand projet qui s'inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du plan 'Émergence' Med-Est prévoyant un parc industriel pour les PME/PMI, uncleantech réservé auxénergies renouvelables, unoffshore park et unretail park pour le activités commerciales.
L'Oujda Urba Pôle est le futur centre résidentiel, de shopping et d'affaires qui va métamorphoser le centre-ville d'Oujda. Ce projet d'envergure est prévu sur quatre phases qui abriteront une nouvelle gare adossée à un grandcentre commercial, des quartiers résidentiels haut standing, deux ponts sur la rive de l'oued Nachef, deux hôtels 5 et 4 étoiles ainsi que d'autres équipements prévus pour un coût total de 2,5 Milliards de dirhams (soit à peu près 221 millions d'euros).
Traditions et communautés
La ville d'Oujda est l'une des villes du Maroc où les traditions sont les plus ancrées du fait de son histoire et de sa population conservatrice. Cependant, elle est ouverte à d'autres cultures. Sa population est composée historiquement et principalement des gens issus la grande confédération tribaleberbèreZénète desBéni-Snassen (ouAyt Iznassen) se composant de : Bni Khaled, Bni Mengouch, Bni Ourimech et Bni Atik, et de plusieurs d'autres tribus berbèresZénètes, deZkara, Beni Bou Zeggou, Beni Yala ...Ainsi que plusieurs tribusarabes :Ahl Angad,M'haya, Bni Oukil, Sedjâa, Beni Mathar, Ouled Sidi Chikh..
La fêteberbère deYennayer est une célébration qui relève ducalendrier julien. Ennaîr(en dialecte local) serait l'équivalent duIanuarius romain(janvier). En milieu rural, les agriculteurs ne manquent jamais de célébrer Ennaîr dans la nuit du 13 au. À cette occasion, les femmes préparent pour le dîner unerfissa à la dinde ou au poulet beldi. Plusieurs coutumes se rattachent à cette célébration. Ainsi, à Oujda, le chef de famille se rend ausouk, il achète un couffin neuf(gouffa) et s'approvisionne en fruits secs(amandes, dattes, figues sèches) généralement à Bab Sidi Abdelwahab où toute une rangée adossée à la muraille est spécialisée dans la vente des fruits secs. Le soir d'Ennaîr la maîtresse de maison confectionne un pain pour chaque membre de la famille ; elle introduit en son centre, un œuf avant de le mettre au four symbolisant la fécondité. Le dîner se compose debarkoukech, variété de couscous aux gros grains dans lequel la grand-mère introduit un noyau de datte. Cette tradition veut que celui qui le trouve aura de la chance tout au long de l'année. Ensuite elle distribue à tous les membres de la famille des petits sacs en tissu, sorte de bourses (ceux-ci ayant déjà servi dans les célébrations précédentes avec quelquefois les noms de chaque membre de la famille écrits dessus) ; tous les fruits secs; et parfois des friandises, sont versés dans une grande bassine en terre cuite ou en aluminium ; on mélange le tout et à l'aide d'un bol, la maîtresse de maison commence le partage et chacun tend son sac. La dégustation de ces fruits secs dure plusieurs jours.
Lors de cette fête, il est de coutume d'acheter de nouveaux accessoires, de nouvelles assiettes, de nouveaux couverts, de nouveaux habits pour tous les membres de la famille ; c'est le commencement d'une année, donc "tout" est neuf.
Thara
C'est la fête de la circoncision ou khatan des jeunes enfants, généralement entre la naissance et trois ans et demi. L'enfant porte une qachaba ou 3baya, genre de soutane blanche ; le « Hajjam », à l'époque « chirurgien » de circonstance (de nos jours la circoncision se fait par un chirurgien à l'hôpital), exécute la circoncision de l'enfant à qui on donne un œuf dur à la main, symbole defertilité. La douleur est vite atténuée par les youyous des femmes, l'enfant est alors mis dans une chambre où il reçoit la visite de tous les proches. Des cadeaux sont alors donnés à l'enfant pour… oublier.
Arsse
Mariage qui dure quatre jours selon la tradition. Il y a ledfou3, la famille du mari envoie des cadeaux à la mariée ainsi que des moutons et toutes les fournitures qui serviront à la préparation du repas de fête. Ensuite il y alhenna (jour de henné) où la mariée est prise en main par les jeunes filles de sa famille pour des apprêts complets : après-midi au hammam ; passage chez la coiffeuse, l'esthéticienne... Le soir pendant l'arrivée des invités, elle se fait tatouer les mains de fins tatouages au henné ; lors de cette soirée, elle porte une robe blanche brodée de fil vert ou bien une robe en velours noir, bleu ou rouge brodée de fil doré. Lors de la troisième soirée, le jour du 3 arss, le marié vient accompagné de sa famille, ils partagent du lait et des dattes. La mariée doit défiler avec sept robes traditionnelles conçues spécialement pour cet évènement. À la fin de cette soirée, le marié emmène sa femme avec lui à la maison, ils forment désormais un couple. Le dernier jour correspond auhzam, déjeuner organisé et apporté par la mère de la mariée pour célébrer les noces qui se terminent par un après-midi convivial où la famille de la jeune mariée la rejoint dans son nouvel appartement : au cours du repas on demande à un enfant de lui mettre une ceinture autour de la taille pour marquer le passage du statut de jeune fille à celui de jeune femme. En récompense, la mariée offre de l'argent (un billet) à l'enfant.
Festival du cheval (Tbourida)
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Lafantasia est un spectacle équestre où les cavaliers montrent leur habileté à manier les chevaux et les armes. Les cavaliers doivent à la fin de la course tirer de manière synchronisée un coup de feu appelébaroud.
Laalaoui
Danse originaire d’Algérie , autrefois les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes incessantes de pieds au sol qui se font au rythme de la musique et plusieurs fois au cours de la danse, les guerriers se baissent pour attraper de la terre et la sentir, symbolisant l'appartenance à la terre.
Ce style n'est pas le seul dans cette région, il y a lezamer (flûte).
Musical et rythmique
-Le patrimoine musical bédouin est l'arfa.
Autrefois fortement rythmé par lebendir (espèce de tambourin) et lezamer (sorte de flûte à deux cornes), ce style musical intègre le patrimoine folklorique marocain qui a été modernisé par le mélange d'instruments modernes comme la batterie, guitares, basse, violon, synthétiseurs incorporant les instruments traditionnels.
C’est à partir de la rythmique 4/4 et 6/8 que cette musique est travaillée afin de perpétuer la musique ancestrale. La musique de fond est à 4 temps, mais les arrangements sont puisés de différentes mélodies se rapportant à ce qui se fait partout dans le monde. Les sons propulsent les airs locaux vers l’universalité.
l'allaoui fait partie d’un des plusieurs patrimoine algérien léguer à Oujda , l’art Aarfa, après une longue léthargie et son confinement local, se réveille pour se répandre au niveau national et international. Plusieurs structures musicales au sein même du Maroc et au-delà s’y inspirent.
Proverbes oujdis
On n'achète pas les légumes avec des paroles (Lhdra Ma Tchri Khodra) : les paroles, c'est du vent.
Chaque brebis est suspendue par sa patte (Koul Me3za T3lég men Kra3ha) : chacun est seul responsable de ses actes.
Celui qui creuse un trou y tombe(li 7far 7afra l5ouh tah fiha) : celui qui complote ou veut porter préjudice à autrui, subit toujours des revers ou est victime de ses propres méfaits.
Les gouttes de pluie font la rivière(gatra b gatra ya7mal lwad) : il faut être patient dans la vie.
Ce qu'on a gagné pendant la journée a été perdu la nuit(talab yatlab w mratou tsada9) : il faut savoir dépenser son argent utilement.
Ô mariée ! Qui t'as trouvé belle ? - Ma mère et ma tante en face : (Chkoune chokrak a laarouss ? - Mma w khalti lli gbalti) = Les proches sont des faux témoins.
Ma princesse est belle et elle l'est encore plus après son Hammam !! (Lala zina ou zadha nour el hamam) : C'est mauvais et c'est devenu encore pire !!
Point de rencontre de diverses civilisations, cette oasis abrite également les mausolées de plusieurs saints dont le plus vénéré est celui de Sidi Yahya Benyounès. Pour certains chrétiens, il s'agit de Saint Jean, fils de Jonas contemporain de Jésus[réf. nécessaire]. Pour les Juifs c'est un rabbi castillan installé à Oujda en 1391.
Les croyances populaires lui attribuent une baraka provenant d'une longue vie de quatre-vingts ans passés dans l'adoration de Dieu.
Culture
Éducation
La ville d'Oujda dispose de l'université Mohammed premier (l’UMP) qui a été créée en1978. Elle comporte six établissements d’enseignement supérieur (quatre facultés et trois écoles plus le centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle (CPR) :
Académie régionale pour l'Éducation et la formation d'Oujda, (AREF-Oujda)
Centre de formation des professeurs du primaire, (CFI-Oujda)
Centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle, (CPR-Oujda)
Faculté des Sciences,
Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales
Faculté des Lettres et des Sciences humaines d'Oujda (FLSH)
Institut de formation des techniciens en architecture et urbanisme (I.F.T.A.U)
École française des affaires (E.F.A)
Classes préparatoires aux Grandes Écoles (Lycée Omar Ibn Abdeaziz)
Lycée Technique (L.T.O)(Génie Mécanique, Génie Électrique, Économie..)(Ancien Lycée Garçon et souvent appelé Lycée Omar)
Lycée Maghreb Arabe Technique (BTS et autres disciplines)
Institut spécialisé de technologie appliquée - Lazaret
Institut spécialisé de technologie appliquée - Sidi Mâafa
Institut spécialisé de technologie appliquée - El Aounia
Institut spécialisé de technologie appliquée - Hay Assalam
La ville d'Oujda compte plusieurs écoles privées d'enseignement primaire et secondaire. Ainsi qu'une école qui dispense un enseignement français (Groupe Al-Badil)
La mission française Ibn Khaldoun (A.F.M.I.K)
La mission française Ibn Khaldoun est un établissement consacré à la langue française, à l'usage notamment des personnes qui veulent améliorer leur français. On peut y prendre des cours accélérés de français, en été comme en hiver, y assister à des séances de théâtre présentées par des élèves de l'institut qui permettent de mettre en œuvre les enseignements reçus. Des voyages sont aussi organisés pour mieux connaître les pays étrangers.
À Oujda la musique andalouse règne en maître dans toutes les cérémonies, mariage, veillées intimes, etc. Malgré les pièces instrumentales utilisées c'est le chant qui prédomine, il se scinde en deux catégories :
le chantmélismatique au rythme libre improvisé par une voix solo soutenue par un instrument ;
le chantsyllabique, dont la mélodie fixée d'avance est scandée sur un rythme déterminé, exécuté en général par un groupe de voix à l'unisson enrichi parfois par quelques ornements vocaux effectués par l'un des membres du groupe.
Le premier musicien à introduire la musique gharnatie au Maroc oriental dans les années 1940 était Mohammed Salah Chaabane connu sous le nom Cheikh Salah. Ses fils Mohammed et Nasreddine Chaabane ont poursuivi sa tradition, après sa mort en 1973. Certains anciens élèves de Mohammed Chaabane sont devenus des maîtres et des dirigeants d’orchestres.
Ahmed Thanthaoui jouant de la musique gharnati.
À Oujda, le groupe le plus célèbre de musiquegharnati est l'Association Al Moussilia, dirigée par le Dr. Ahmed Thanthaoui de 1993-2016. Le groupe est constitué d'environ seize membres parmi lesquels se trouvent des instrumentistes et des chanteurs (garçons et filles). En 2016, il a fondé l'ensemble Ibn Al Khatib de la culture et de l'art authentique et il le préside. Il se consacre essentiellement à la recherche, à la conservation et à la diffusion du riche patrimoine musical algérien qui subsiste au Maroc. Parmi ses publications académiques : الموسيقا الأندلسية بالغرب الإسلامي (2008) ,un ouvrage considéré comme une référence de la musique arabo-andalouse[réf. nécessaire]. La musique gharnatie forme la base principale de son répertoire qui inclut en outre d'autres formes musicales algériennes et arabes.
LeRaï est un genre musicalalgérien né probablement au début du xxe siècle dans la région de l'Oranie (Oran, Sidi-bel-Abbès Mostaganem et Aïn Témouchent)[32],[33],[34] Cette musique depuis les années 1990, s'est internationalisée. Leraï S'est repandu vers Oujda grâce aux commerçants algériens, vers tout le Maghreb et le Moyen-Orient grâce à des artistes algériens commeCheb khaled ouCheb Mami. Il fut modernisé en faisant appel aux instruments modernes électriques et électroniques. Il chante l'amour et les difficultés sociales. Ce genre nouveau a tout naturellement trouvé public d'abord dans la région du raî ancien, qui est le raî gasba.
Reggada
Lareggada, style musical typique deoriental , danse guerrière originaire desBéni Snassen. La reggada est largement présente à Oujda.
Sport
Oujda possède les associations sportives suivantes :
L'infrastructure sportive à Oujda est constituée d'un stade municipal (rue de Casablanca-1921), d'unStade d'Honneur(20 000 places) inauguré en1976, du stade du ROC (Rugby Oujda Club-Route deJerada-1919), d'un complexe sportif au sein du Parc Lalla Aicha et d'autres salles omnisports.
Gastronomie
La gastronomie de la ville d'Oujda est le fruit d'un mélange multi-ethnique, cette cuisine est principalement issue de lacuisine berbère, andalouse et d'une influence imposante[35] de lacuisine algérienne. Comme dans toutes les villes marocaines, la cuisine d'Oujda comprend des spécialités telles que lapastilla : farci composé d'une succession de feuillesbricks (inspiré de la cuisine espagnole), laharira :soupe au levain ayant la particularité d'être assaisonnée decarvi à Oujda, ou encore lecouscous importé du Maghreb Central (actuelle Algérie). De plus, cette cuisine comprend plusieurs plats et pâtisserie d'originealgérienne, comme labakbouka à base d'abats en sauce, lakaran: flan à la farine de pois-chiche parfumé au cumin, ladouida : pâte alimentaire traditionnelle proche des vermicelles,al khoubiz : plat à base de blettes et d'ail, latchicha be zaatar : soupe de campagne algérienne au thym sauvage et aux épices, latchichat mermez : orge verte préparée sous forme de couscous, ou arrosée de lben (babeurre). Ce terme est utilisé dans l'Oriental marocain, en Algérie et en Tunisie. Cependant la tchichat mermez est originaire de la ville deBiskra dans l'est de l'Algérie, labarania : plat à base de viande, de pois chiches et d'aubergines frites originaire de la ville deTlemcen mais cuisiné dans toute l'Algérie, lasfirya : plat à base de viande et de losanges d'amandes cuits au four, originaire de la ville d'Alger (sfiria)[36],[37] préparé à une certaine époque par les pauvres puis devenu un mets royal consommé par la haute noblesse des tribus d'Alger[38], ainsi que les pâtisseries comme lemakrout, lazlabia, lekaâk...
Artisanat
Tenues traditionnelles
Bien que la mode de latakchita ait atteint la ville d'Oujda[39],[40]. Parmi les tenues, importer d’Algérie nous retrouvons lagandoura (robe) et larezza[41],[42] (turban), pour les éléments vestimentaires masculins et pour les éléments vestimentaires féminins on retrouve lecaftan[41] deTlemcen, lekarakou[41] de Tlemcen se distinguant de celui d’Alger par la présence d'une jupe en velours à la place du pantalon, lehaïkne laissant qu'une seule ouverture au niveau des yeux, lagandoura deConstantine brodée au fil d'or sur velours. Cependant, la robe principale restant très prisée par les femmes d'Oujda est lablouza[43] originaire d’oran aussi appeller Blouza Wahrania (en référence a la ville d'Oran). Ces tenues sont principalement portées à l'occasion d'un mariage.
Quant aux vêtements quotidiens, il y a lagandouraféminine, robe décorée de motifs simples portée dans les maisons et lajellaba à capuche d’origine masculine mais aussi portée par les femmes qui en ont fait un vêtement féminin.
Phoenix city : durant son histoire, Oujda a été détruite une dizaine de fois, malgré cela, cette ville a su renaître de ses cendres, à chaque fois comme un phénix.
Oujda l'acclimatante : (Wajda Walaffa), les visiteurs se sentent bien à Oujda, grâce à son climat, l'accueil de ses habitants et la richesse de ses traditions, et beaucoup d'entre eux décident de s'y installer.
La ville des champions : une dizaine de champions du monde et une cinquantaine de champions du Maroc et d'Afrique sont originaires de cette ville, notamment, Chouaref, neuf fois champion du monde de kick boxing, Mekkaoui Benyounes champion du Maroc à plusieurs reprises et d'Afrique en boxe ; Rifai Houssaine, une fois champion du Maroc en kick boxing et rugby ;Abdelatif Benazzi, vice-champion du monde de rugby avec l'équipe de France; Belgaid, double champion du monde de judo ; .Zoubayr Balil 4 fois champion junior du Maroc de fullcontact, Amir Boutayeb champion junior du Maroc de saut en hauteur et 4 x 60 m relais ; Rida Bel lahsen champion du monde de karaté et champion d'Europe de karaté avec l'équipe de France catégorie -70 kg[44]
Une ville à la croisée des cultures
La ville d'Oujda compte dans sa culture locale des éléments inhérents à la culturealgérienne proche[45] :
leRaï originaire de la ville d'Oran enAlgérie a largement influencé la culture locale ;
le développement urbain et architectural de la ville a été induit par le développement de l'Algérie voisine durant la seconde moitié du xxème siècle[45] ;
un brassageethnique du faite des unions mixtes entre Oujidis et Algériens[45].
↑ab etcNouha EL-HALAS, « Oujda, Histoire d’une ville marocainetournée vers l’Algérie »,Faculté des lettres et sciences humaines, Université Mohamed 1erOujda, Maroc,(lire en ligne)
Retour à Oujda, réal. : Charlotte Szlovak (France, 1987), sc. : Charlotte Szlovak, prod./diff. : Charlotte Szlovak,La Sept ARTE etPlanète, 58 min[présentation en ligne]