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Oujda

34° 41′ 12″ nord, 1° 54′ 41″ ouest
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Oujda
Wejda / ⵡⵓⵊⴷⴰ /وجدة
Blason de Oujda
Héraldique
Oujda
La ville d’Oujda.
Administration
PaysDrapeau du Maroc Maroc
RégionOriental
PréfectureOujda-Angad
MaireMohammed Azzaoui (RNI) (2021)
Code postal60000
Démographie
GentiléOujdi, Oujdia
Population720 618 hab.(2022)
Densité7 475 hab./km2
Géographie
Coordonnées34° 41′ 12″ nord, 1° 54′ 41″ ouest
Altitude450 m
Superficie96,4 km2
Divers
Ville millénaire, capitale des mosquées, capitale de l'Oriental.
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Maroc
Voir sur la carte topographique du Maroc
Oujda
Géolocalisation sur la carte :Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Oujda
Liens
Site webcommuneoujda.ma
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Oujda (enarabe :وجدة,Wejda enberbère : ⵡⵓⵊⴷⴰ :Wujda)[1], capitale de l’est marocain, capitale des Masaajids (mosquées), ou encore la ville millénaire, est l’une des plus anciennes villes duMaroc.

Oujda est située au centre de la région historique et géographique de la tribuarabe desAhl Angad, au centre de laPlaine de l'Angad[2] dans le nord-est du pays, et bordée à l'est par l'Algérie. C'est le chef-lieu de lapréfecture d'Oujda-Angad (région de l'Oriental) ; sa proximité avec l'Algérie lui permet d'être un point de passage entre le Maroc et l'Algérie.

Le sud de la région d'Oujda est peuplé par lesArabes de la tribu desBeni Guil, le centre par lesArabes de la tribu desAhl Angad, et le nord par la tribuberbère desBéni-Snassen[3],[4].

Géographie

Situation

La ville est bordée au nord par la province deBerkane et lamer Méditerranée, à l'ouest par la province deTaourirt, au sud par la ville et province deJerada et à l'est par l'Algérie. Elle se situe à 5 km à l’Ouest de l’Algérie, à 52 km de la plage de Saidia, à 60 km de la ville de Berkane, à 140 km de la ville deNador et à 152 km de l'enclave espagnole deMelilla[5].

Climat

La ville d’Oujda jouit d’un climat méditerranéen avec un hiver doux à froid et pluvieux et un été chaud.

Les précipitations sont irrégulières et la neige peut tomber en hiver. Les précipitations sont comprises 350 et 500 mm par an.

Les températures moyennes annuelles varient entre15 °C et20 °C. Celles maximales peuvent dépasser40 °C, par exemple le où il a fait46,2 °C ou encore le avec45,7 °C, tandis que les températures minimales absolues s'abaissent parfois en dessous de°C comme le où la température a baissé jusqu’à- 7,1 °C. Toutefois, les températures sont toujours douces sur la côte méditerranéenne elle-même.

La ville d'Oujda connaît durant le mois d’août un vent chaud venant du Sahara qui s'appellechergui.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Mauretania et Numidia.

On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Des spécimens de l'industrie de l'âge de la pierre ont été recueillis autour d'Oujda, versSidi Yahya, quelquessilex taillés, dont un joligrattoir, àAïn Serrak, desnucléus, lames, pointes et grattoirs, àSidi Moussa, sur l'ouedIsly, des grattoirs, lames, pointes et disques enquartzite. L'industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins deSedd et au confluent de l'oued Nachef et de l'oued Isly, on observe des foyers dunéolithique ancien. Sur le plateau duDjorf El Akhdar, on a retrouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. Autour d'Oujda et deTaourirt subsistent destumulusamazighs de formes variées, caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, perles, pendeloques de cuir, fers de lance, etc. Undolmen a été découvert en 1884 par Charles Vilain dans lesAyt Iznassen[6].

Portrait deJugurtha.

Selon les historiens, Oujda seraitLanigare, mentionnée par Ptolémée, ouStabulum regis située à l'ouest de Nigrensis (Tafna). Avant l'arrivée des Romains, les populations établies à l'est du fleuve deMoulouya sont unies sous le royaume desMassaesyles. Dans cet État riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l'élevage du bétail sont développés. D'après l'historien romainSalluste, le fleuveMulucca, actuellementMoulouya, séparait le royaume deJugurtha, roi deNumidie, de celui deBocchus, roi deMaurétanie. Lecastellum de Melwiya serait leJbel Mahseur situé à 20 km au sud d'Oujda. Quelques traditions locales actuelles maintiennent un souvenir de Rome. Des fractions de la tribu deAyt Iznassen qui se nommeal Bakia, se prétendent comme des descendants des conquérants romains.

À partir duIIe siècle, lejudaïsme, se répand dans la région. Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans le secteur. Les persécutions antisémites desWisigoths et de Justinien réorientent beaucoup de juifs. Le souvenir d'une grande époque juive se lit dans la légende deSidi Yahya Ben Younès et l'histoire de Debdou.

Dans l'Antiquité tardive, la cuvette d'Oujda est peuplée de nombreux villages. Selon l'historienAbou Hamid El Ghazali, ils auraient été habités par des chrétiens, sous le règne d'un roi appeléEl Ablak El Fortas (« l'albinos teigneux »).

Fondation

Lamédina d'Oujda est fondée en994[7],[8] près de la plaine desAngads, parZiri Ibn Attia, chef de la tribu desMaghraouas originaire des Aurès (Algérie)[9],[10],[11],[12]qui y établit sa cour[7]. Investi par leskhalifesomeyyades deCordoue du commandement des deuxMaghreb, Ziri Ben Attia décide de s’installer au centre du pays qu’il va administrer. Il fait donc le choix de créer une capitale à proximité de la source deSidi Yahia et de montagnes desBéni-Snassen pouvant éventuellement lui servir de refuge.

La cité demeure pendant quatre-vingts ans le siège de la dynastie zénète[7]. Petit à petit, elle prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer àSijilmassa, et la voie ouest-est deFès à l'orient. Sa situation stratégique l'exposera à plusieurs invasions destructrices durant son histoire.

Dynasties des Almoravides et des Almohades

Youssef Ibn Tachfin s’empare d'Oujda en 1081.

Vers 1208, Oujda passe au pouvoir desAlmohades qui y élèvent une nouvelle fortification[13].

Elle passa ensuite au pouvoir desAlmoravides, puis desAlmohades qui y élevèrent une ceinture de fortifications en 1206. Plus tard, les Mérinides et les Abd El Ouadites se la disputèrent violemment.

Dynasties des Zianides et des Mérinides

Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante.

À cause de la rivalité entre ces deux puissances, Oujda est détruite en 1271 par le sultanmérinideAbu Yaqub Yusuf an-Nasr. En 1295 elle est réédifiée par son fils Abou Yaacoub Youssef[14] et entourée de nouveaux remparts, dotée d’une casbah, d’un palais, de bains et d’une mosquée. En 1314 elle est sous dominationzianide et résiste à une attaque menée par le sultan mérinideAbû Saïd Uthmân ben Yaqub (siège d'Oujda).

Dynasties saadienne et alaouite

Article connexe :Conflits algéro-chérifiens.

À partir duXVIe siècle, Oujda est l'enjeu de la rivalité entre les dynasties chérifiennes et larégence d'Alger ; la ville change de mains à plusieurs reprises et ne sera définitivement rattachée au Maroc qu'en 1822[15].

Mosquée du Roi Mohammed VI

Protectorat français au Maroc

À partir duXIXe siècle, Oujda fut harcelée par laprésence française en Algérie, ce qui a abouti à labataille d’Isly (1844) et à la première occupation occidentale de la ville.

En 1907, la ville fut à nouveau occupée, cinq ans avant la mise en place duprotectorat.

Administration française

Église d'Oujda, symbole de la présence française.

Oujda est occupée et évacuée par les troupes françaises une première fois en 1844, puis une deuxième fois en 1859. La réoccupation d'Oujda fut ensuite décidée à la suite de l'agitation anti-française entretenue parmi le peuple marocain après l'assassinat du docteur Mauchamp àMarrakech le. Elle fut réalisée, sans coup férir, par le général Lyautey le, puis Oujda sert de base, ainsi que Ghazaouet (Nemours), à la pacification desBeni Snassen. Une certaine effervescence s'étant produite ensuite dans ce massif, celui-ci fut occupé à la fin de 1907, et l'influence française s'étendit ensuite dans tout l'Amalat d'Oujda[14].

Une des plus grandes gares : le train comme outil de pénétration
Plan d'Oujda (orthographiéOudjda) au 10000e de 1920.

Dès 1910, un premier tronçon ferroviaire fut construit, reliant Oujda àMaghnia (Algérie). Puis le chemin de fer s'étendit jusqu'àFès en 1924, àBouarfa et ses mines (1929), àGhazaouet (1935) puisBéchar/Colomb Béchar (1941) etKenadsa (1948). C'était l'amorce du projet ferroviaire transsaharien devant mener auNiger. Oujda et la région de l'Oriental marocain devenaient ainsi un lieu stratégique dans la perspective d'une plus grande intégration du domaine colonial français en Afrique du Nord, via ces infrastructures. Les indépendances maghrébines et les égoïsmes nationaux qui en découlèrent mirent fin à ce projet.

Présence militaire

En 1912, les Français étaient autorisés à établir leur action jusqu'au-delà de laMoulouya et atteignaientMsoun en 1913, puisTaza en 1914, époque à laquelle s'opéra la jonction des troupes du Maroc oriental avec celles du Maroc occidental.

En 1917, les opérations françaises aboutissent à la fondation du poste d'Outat El Haj sur la Moulouya, et à la jonction, àMissour, des troupes de la région nord avec celles de la région sud du Maroc occidental àBou Denib. La même année, ces dernières troupes opèrent également leur jonction avec celles venues deMeknès.

Gouvernement

Le contrôle de l'administration s’effectuait par le contrôleur en chef de la région civile d'Oujda, qui dépendait de la Résidence générale de Rabat. La colonisation européenne s'était rapidement développée dans la partie nord de la ville à partir de 1908. Au sud, non loin de la gare où aboutit la ligne de chemin de fer d'Oran à Colomb-Béchar, les transactions commerciales avaient une certaine activité, en particulier lors de la création, à la fin des années 1920, de la cité minière (charbon) de Jerada.

Populations

En 1918 : 13 000 musulmans - 4 800 Français - 3 000 autres Européens - 1 300 juifs ; soit un total de 22 000 habitants.

En un pogrom frappa la communauté juive de la ville[16],[17]. Cinq juifs furent assassinés ainsi qu'un gendarme français, quinze autres blessés, des maisons et magasins détruits[16],[18].Lesémeutes d'Oujda et de Jerada firent encore davantage de victimes dans la ville voisine deJerada (37 juifs assassinés et 29 blessés)[16].

صورة من مهرجان التبوريدة بمدينة وجدة
Les transports publics
  • Omnibus - de l’hôtel Simon et de hôtel Central à la gare - Prix : 1 fr. la place
  • Voitures de place - Station rue de Mania (Première zone : la course 2 fr. – la course double 3 fr - Deuxième zone : la course 3 fr. – la course double 3,75 fr - La demi-journée 12 fr - La journée entière 20 fr - Oujda - Sidi Yahia, aller et retour avec une heure d’attente : 8 fr)
Services d’autobus
  • Société générale des autobus, route de Maghnia, d’Oujda à Martimprey et Berkane (service quotidien 10 et 8 fr la place - d’Oujda à Maghnia 3 fr - d’Oujda à Nedroma et Tlemcen 11 fr - d’Oujda à Nemours 13 fr)
Automobiles de louage
  • Prodesta – Sanchez – Santia - Laville.
Banques
Photographie
  • Ben Sadoun, rue de Maghnia
  • Hammou, rue de Maghnia
Librairie et cartes postales
  • Allard, Bab El Khémis
  • Gouraud, rue de Maghnia
Journaux
  • Tablettes marocaines, hebdomadaire à 0,1 fr
Bains maures
  • Bain Mérinide -Hammam Bâlî
  • Bain du Jardin, en face de l’école franco-arabe
  • Bain elfath
  • Bain BenaBaji ou Blabaji
  • Bain Sabouni
  • Bain Triki ou Tkatek
  • Bain El-Bacha
  • Bain El-Khessa
  • Bain belouchi
  • Hemmam Chtioui
  • Hemmam El-mir
  • Hemmam Benkkachour

Depuis l'indépendance

L’accord diplomatique deRabat du, qui stipule que ni la France ni le Maroc ne mèneront de politique contraire aux intérêts de l'autre partie au traité, devient rapidement inapliquable en ce qui concerne laguerre d'Algérie, l'État comme la population marocaines se sentant solidaires de leurs voisins en guerre pour l'indépendance. L'arrestation deBen Bella provoque ainsi lemassacre de Meknès (53 Européens tués du 23 au). Proche de lafrontière algérienne, Oujda est bien entendu au cœur des évènements. La région d'Oujda est ainsi une zone de repli pour lesfellaghas. À l'hôpital d'Oujda, le médecin-chef Louis Tonnelot (qui avait déjà milité pour la reconnaissance de lasilicose comme maladie professionnelle pour les mineurs deMibladen) et le chirurgien Bonnel soignent, entre février et mai 1957, 135 combattants algériens. D'autres sont soignés dans des cliniques privées, ou des hôpitaux de campagne du FLN. Des bases militaires du FLN sont implantés à Oujda, et dans les douars voisins deSidi Boubker,Berguent,Tendrara,Figuig,Bouarfa. L'organisation civile du FLN est aussi particulièrement bien implantée dans la région, où elle encadre les Algériens du Maroc avec tribunaux, services de police, d’état-civil, de trésorerie et d’allocations familiales[19].

Politique

Article connexe :Commune (Maroc).

Depuis 2021, le président de la commune est Mohamed Azzaoui[20].

Démographie

Selon le dernierrecensement de 2014, la ville d'Oujda comptait 506 274 habitants, soit un accroissement de plus de 3 % par an depuis 1982, malgré l'émigration et un essor freiné par la fermeture de la frontière (émigration et contrebande avec l'Algérie sont deux sources de revenus non négligeables). Il existe une importante immigration venant d’Oujda dans le monde, notamment en France, Belgique, Allemagne et Canada.

Évolution de la population d'Oujda auXXe siècle : 6 500 hab. en 1910 ; 34 500 en 1936 ; 80 500 en 1952 ; 129 000 en 1960 ; 260 000 en 1982[21].

Santé

Centre hospitalier universitaire Mohammed VI

Lecentre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI a été inauguré le par le roi Mohammed VI[22].Le CHU a commencé ses activités le[23].

Hôpital Al Farabi

L’hôpital Al Farabi est un centre hospitalier, géré de manière autonome, offrant des soins et services médicaux à une population estimée à deux millions d’habitants environ, couvrant la préfecture d’Oujda- Angade et toute la région de l’oriental.Édifié en 1954, l’hôpital Maurice-Loustau dispose entre autres de services médicaux (225 lits), services chirurgicaux (204 lits), d'un service de réanimation et urgences (19 lits) et d'un pôle mères-enfants (122 lits). D'un staff médical de 643 cadres, dont 73 médecins, l'hôpital Al Farabi, qui dessert une population régionale estimée à près de 2 millions d'âmes, est bâti sur une superficie 27 000m2, dont 9 620 couverts et compte un taux d'occupation moyen de 50,85 % avec près de 109 000 journées d'hospitalisation et 33 186 admissions par an[réf. nécessaire]. Le docteur français Louis Tonnelot (1911-?) y est victime d'un attentat en juin 1957[24].

Monuments

Lamédina d'Oujda atteignait une superficie de vingt-cinq hectares, abritant plusieurs monuments de valeur historique indéniable. Elle était entourée d’une ceinture de jardins plantés d’oliviers, ceinture large de mille mètres en certains endroits. Chaque jardin était clos d’un mur enpisé de 1,80 à 1,80 et 2 mètres de haut, percé de nombreux trous. Ces jardins constituaient donc un système de défense appréciable, qu’on avait renforcé dans les années 1880 par la construction de murailles en pisé de six à sept mètres de hauteur, formant une enceinte continue percée de deux portes diamétralement opposées, et doublée d’un fossé large et profond creusé pour construire le mur. La médina comprenait neuf quartiers correspondant aux différentes fractions de la population oujdie : Achekfane – Ahl Oujda – Oulad Amrane – Ahl El Jamel – Oulad El Gadi – Oulad Aïssa – le Mellah – le quartier des marchés (commerçants et artisans) et le quartier de la kasbah (bureaux du makhzen).

Les éminents monuments médiévaux d'Oujda sont : la Grande Mosquée mérinide, laMédersa mérinide, le Bain maure mérinide et la Casbah mérinide. Ces monuments datent duXIIIe siècle. Quant aux remparts de Bab Sidi Abdelouhab, Bab Lakhmiss, Bab Oulad-Amrane et de Bab El-Gharbi, ils datent de la fin duXIXe siècle.

La médina

La médina représente la vieille ville d'Oujda avec son cachet marocain. Elle est délimitée du reste de la nouvelle ville par sesmurailles encréneaux et merlons. De plus, la ville possède des portes à l'architecture notable de style arabo-andalou permettant un échange entre la ville antique et la ville moderne; parmi les portes de la médina, on trouve la porte de Sidi Abdelwahab (Bab Sidi Abdelouahab) située à l'est, la porte d'El Khemis (Bab El Khemis) démolie en située au nord, la porte de Oulad Amran (Bab Oulad Amran) donnant sur la rue de Marrakech et la porte Gharbi (Bab Gharbi) à l'ouest. La porte qui reste la plus remarquable est celle de Bab Sidi Abdelwahab avec sa porte ogivale encadrée de deux bastions au-dessus de laquelle lemakhzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte des têtes ». Près de la porte de Sidi Abdelouahab, on trouve unsouk hebdomadaire, se tenant chaque jeudi sur une place à l'extérieur des murailles de la médina, cinq fondouks ou hôtels, trois mosquées (Djamaâ El Kebir, Djamaâ Heddada et Djamaa Sidi Okba), unemedersa, et on comptait troissynagogues (une a été restaurée récemment[25]). Dans les jardins irrigués et alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes, les habitants de la ville font des cultures maraîchères.

La médina d'Oujda comporte aussi de nombreux palais dont les plus remarquables sont ceux de Dar Al Makhzen et Dar Al Bacha, ainsi qu'une école qui fut le premier établissement scolaire moderne au Maroc et a fêté son centenaire en 2007 : l'école Sidi Ziane, antérieurement nommée « École arabe française », puis « École urbaine musulmane de la place Sidi Ziane »[26].

Les anciennes familles de la ville

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Dans la période pré-coloniale, la population d’Oujda était formée de groupes d'origines variées. En1907 déjà, la diversité de ses origines était très grande. On distinguait d’après Voinot : les Oulad Amran, les Mbasso, les Achegfan, les Ahel Oujda, les Oulad el Gadi, les Ahel d'Jamel, les Oulad Aissa, Les Oulad Khouna.Ces sept groupes avaient donné leur nom aux sept quartiers d’Oujda. Chacun d’eux aurait été lui-même constitué par les éléments de provenances diverses.

Les Oulad amran se subdivisent en :

  • les descendants de Moulay Abdelkader Jilali : fractions de Moulay Mohyeddine Kadiri, Sidi Mohammed Ben-Abdelghani Kadiri et Moulay Rchid Kadiri ;
  • Chekarna : sont chorfa (celui qui descend duprophète par Fatima) et seraient selon les uns du ksar Oudaghir de Figuig, d’après les autres de Nédroma (Algérie) ;
  • Oulad Sinaceur, Touhami, Rachidi, Benali Hassani, Mechrafi, Berroukech, Ben-Dahhou, originaires de Mascara.
  • Oulad Osman, Maqri, Mir-Ali, Ben-Mansour Houti; originaires de Tlemcen.Oulad Moulay et Abbes : également Chorfa auraient abandonné la région de Tlemcen auXVIe siècle pour fuir la domination turque ;
  • Ghouazi ou Oulad Ghazi : seraient originaires soit Tafilalet, soit desBeni-Snassen ;
  • Tlemceniens seraient arrivés à Oujda vers la même époque que Moulay Abbès ;
  • les Mbassos : leur vrai nom est Bbasso, sont originaires de Tlemcen ;
  • les Achekfanes auraient des origines extrêmement variées allant desBeni-Snassen aux Tafilalet en passant parTlemcen etFiguig.

Les Ahel oujda sont formés par deux groupes peu nombreux :

  • El bequia : issus desBéni-Snassen, qui signifie "le reste " est composé des Oulad Menni, Oulad Mohamed ben Larbi et Oulad el Moul ; il serait le dernier vestige de l’Antiquité, population pré-islamique qui aurait occupé la ville au temps du sultan légendaire El Ablak el Forta ;
  • El kouarda : comprend principalement des gens originaires de Kouarda et peut-être aussi quelque Beni-Snous et Beni-Bou-Saîd (Algérie).
  • La Famille Jamil: La famille Jamil est l'une des familles les plus riches d'Oujda, grâce à la prospérité de leur entreprise familiale.
  • La Famille Boulouiz : famille ancienne de notables chorfa s'illustrant dans les métiers intellectuels et les affaires.

Les Ouladd el Gadi sont très mélangés ; cette fraction est constituée par lesArabes et lesBerbères venus d’un peu partout. On y trouve, entre autres, desBeni-Snassen, des Cherada, des Beni bou Saïd ainsi que des gens de Zoui et Aïra près de Nemours.

Les Ahel el Djamel ont des origines diverses tout comme les précédents ; les Oulad bou Kais viendraient du ksar du même nom (sud Oranais) ; les Beni-Khaled desBeni-Snassen, les Ouled Chamma deTlemcen, les Ouled Filali du Tafilalet.

Les Oulad Aissa se divisent en Oulad el Mir et Oulad Aissa.Les premiers sont originaires des Beni Mimoun, chez les Beni-Mengouche,Beni-Snassen, les seconds les Oulad Aissa de l’ouest. Quelques familles provenant des Oulad El Arabi du sud de l’Atlas et des Beni-Yala se sont intégrées aux Oulad Aissa. La population s’est diversifiée sous leprotectorat français en1907 du fait de l’afflux constant d’individus venus de tout le Maroc oriental, d’Algérie mais aussi du Maroc occidental, deFès, Marrakech et même des provinces sahariennes marocaines, du Sous et duTafilalet.

Les Bouzidis, grande lignée desfamilles idrissides, sont venus deFès et deTlemcen pour s'installer à la ville auXXe siècle.

  • Porte de Sidi Abdelwahab.
    Porte de Sidi Abdelwahab.
  • Porte Gharbi.
    Porte Gharbi.
  • Murailles de la médina.
    Murailles de la médina.
  • Mirador de la médina.
    Mirador de la médina.
  • Souk El Maa.
    Souk El Maa.
  • Mosquée Fatima oum'l banin.
    Mosquée Fatima oum'l banin.

Monuments divers

Dar Sebti.
Entrée du Parc.

Dar Sebti

Dar Sebti est l'un despalais les plus fabuleux de la ville. Construit en1938 par un grand commerçant de la ville, il fut restauré et rénové. Il a une double fonction : c'est le siège du Centre d'Études et de Recherches sur la MusiqueGharnati, et le lieu d'activités culturelles et de festivités diverses (fêtes de noces, expositions, réceptions…). En face de ce palais, s'étend le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant un musée. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental. Il fut un temps où il a servi comme école enfantine aussi dans les années 1970.

Bibliothèque Charif Al Idrissi

La bibliothèqueCharif Al Idrissi, créée en1956, faisait partie du petit réseau de bibliothèques publiques modernes du siècle dernier. L’emplacement de l’actuelle bibliothèque se trouve dans une belle demeure mauresque qui appartenait aupacha de la ville d’Oujda. Depuis, elle abrite des salles de lecture et une bibliothèque spécialisée multilingue.

Parc Lalla Aicha

Non loin de la médina, s'étend le parc Lalla Aïcha sur une superficie de20 hectares environ. Créé en 1935, il constitue un lieu de détente pour les habitants d'Oujda. Il offre une belle aire de loisirs avec ses piscines, ses terrains de sports, ses clubs de tennis et d'équitation ainsi que ses équipements de jeux pour enfants.

Ce parc fut réaménagé et reconstruit en 2016, une nouvelle piste d’athlétisme a été créée, et les jardins ont subi une mise à niveau des paysages , avec une influence du style arabo-andalou.

Le parc Lalla Meriem aménagé pour la détente et abritant le musée Lalla Meriem. Ce parc est également le siège du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de l'Oriental. On peut aussi un endroit y apprendre la musiquegharnati.

Quartiers

Article détaillé :Quartiers de la ville d'Oujda.

Économie

La position géographique privilégiée d'Oujda constitue un atout pour sa prospérité et son progrès, la ville a une vocation commerciale et tertiaire.

Secteur primaire

Principales entreprises

  • Colaimo est une coopérative laitière présente dans la région orientale ;
  • Isly plast : transformation de matières plastiques ;
  • Coca-Cola ;
  • La Technopole.

Secteur secondaire

La ville est dotée d’un tissu industriel embryonnaire :

Principales entreprises

Secteur tertiaire

Pôle tertiaire, il renferme un équipement commercial grossiste, un appareil administratif étoffé (chef-lieu de wilaya de région, délégations régionales de ministères) et des services rares, en particulier des professions libérales : architectes, médecins spécialistes, notaires, experts-comptables, avocats, bureaux d'études, etc. Dans la nouvelle médina, les commerces d’articles (souk El Fellah) et de Melilla (souk Melilla ou Mlilia) attirent la clientèle locale ainsi que les visiteurs.

Le nombre élevé d’agences bancaires, plus d’une trentaine, est lié à la fonction de réception des capitaux des Marocains résidents à l'étranger (MRE) originaires de la ville et de sa région.

La capitale de l'Oriental, chef-lieu d'une région, disposant d'un certain nombre d'atouts naturels, et favorable pour le développement du tourisme, se caractérise par la plage deSaïdia longue de quatorze kilomètres de sable fin et doré. Les monts desBéni-Snassen présentent un beau paysage naturel qui forme la vallée deZegzel, gorges, chutes d'eau, grottes, etc.

À six kilomètres d'Oujda, l'oasis deSidi Yahya englobe unsouk les vendredis matin. La capitale duMaroc Oriental située à 450 m d'altitude offrepalmiers,eucalyptus,mimosas, lilas, un enchantement pour les sens. La médina demeure strictement traditionnelle.

Aujourd'hui la région est appelée à jouer un rôle important grâce au tourisme notamment avec la création du grand pôle touristique àSaidia plage (57 km au nord d'Oujda), le dédoublement de la voie Oujda Saidia, l'autoroute Oujda Fès, l'extension prévue de l'aéroport d'Oujda-Angad (ajout d'une piste et création d'un pôle arrivée et d'un pôle départ), la construction d'hôtels, la mise à niveau des voies et boulevards de la ville, l'aménagement de la médina, etc.

Saïdia est un grand espace touristique aux portes de l'Europe, située à 60 km au nord de la ville d’Oujda, disposant d’une belle plage de sable fin de 14 km.

Un festival de la musiquegharnati et des arts populaires y est organisé en juillet et août de chaque année.

Dans le cadre du plan Azur que le gouvernement marocain a mis en place pour développer l'activité touristique du pays sous l'appellation « vision 2010 », un appel d'offres international a été lancé par le gouvernement du Maroc auquel ont pris part treize sociétés et qui a été remporté par le groupe FADESA, un des principaux groupes immobiliers d'Espagne.

  • L'oasis deSidi Yahya se situe à six kilomètres seulement du centre-ville d'Oujda. C’est un lieu de rencontre de plusieurs ethnies et diverses religions. Il abrite le mausolée du saint patron de la villeSidi Yahya Benyounes ainsi que les tombes de plusieurs saints.
  • Parc Sidi Mâafa, faisant partie de la forêtJbel Hamra, ce parc est un véritable poumon de la ville, situé à 5 kilomètres du centre-ville, où l'on peut escalader leJbel Hamra. Le lieu offre une vue panoramique sur la ville et ses alentours. Des travaux concernant l'amélioration des voies et chemins de ce parc ont commencé fin2006. Ce parc a été inaugurée le.
  • Guefaït, située à 25 km au sud-ouest de la ville minière deJérada, ce petit village mérite déjà le nom d'oasis grâce à la verdure de ses beaux jardins contrastant avec la steppe des alentours. Les cascades, les gorges et les sources de l'ouedZa, principal affluent de laMelwiya, offrent un charme particulier au visiteur.
  • Tafoughalt ou Taforalt (en tamazight ⵜⴰⴼⵓⵖⴰⵍⵜ), au Maroc, est un petit village, appartenant aux amazighs deBéni-Snassen (ethnie) Ayt Iznassen, qui se situe dans des montagnes qui culminent à 1 500 mètres d'altitude. Elle regroupe plusieurs commerces où les personnes habitant dans les montagnes viennent généralement s'approvisionner. Les visiteurs sont attirés par ses cascades (zegzel) et ses plantations de nèfles. C'est aussi un lieu touristique en cours de développement.

La Wilaya d'Oujda dispose de plusieurs sources d'intérêt remarquable. Elles sont surtout appréciées pour les caractéristiques de leurs eaux:

Transports et infrastructure

Transport ferroviaire

Locomotive diesel.

Oujda est reliée par chemin de fer (ONCF) vers l'ouest àFès,Rabat,Casablanca, et vers le sud àBouarfa. Il y avait un chemin de fer vers l'est et l'Algérie, mais la ligne est fermée depuis 1994 ; cette voie ferrée avait été construite lors des travaux duChemin de fer transsaharien.

Le train en provenance d'Oujda et à destination de Fès est tracté par une motrice diesel. Néanmoins, les trajets vers Casablanca se font de manière que le tronçon Oujda - Fès soit effectué par une motrice diesel puis par une motrice électrique sur le tronçon Fès - Casablanca.

Transport routier

La gare routière est à côté de la place du, au sud-ouest de la Gare ONCF. Elle est desservie par une société de transport nationale et internationale (Compagnie de transport marocaine, ou CTM) et deux autres pour les routes d'Oujda (Chark et Nour).

La ville est desservie à l’ouest depuis par l'autoroute A2 ouautoroute de l'Oriental de 321 km qui la relie àFès ; au Nord, par lavoie rapide N2 versNador etTanger ; à l’est, laTransmaghrébine n’est qu’à 15 km mais lafrontière entre l'Algérie et le Maroc demeure fermée depuis 1994.

Il existe des taxis rouges pour circuler à Oujda et des bus sont à la disposition des Oujdi. Des bus de couleur blanche sont disponibles pour des plus longs trajets (ex: la ligne Oujda Saidia).

Il existe aussi de grands taxis Mercedes blancs appelés (Lagrima) qui permettent de quitter la ville pour toute autre destination du pays, mais certains taxis blancs effectuent des va-et-vient sur un seul et même trajet : pour deux dirhams cinquante le voyage, ils vous prennent dans un quartier et vous déposent en centre-ville ; chaque quartier possède sa station de taxis directs qui mènent tous à un point précis, le centre, et ramènent à un autre point précis, le quartier d'où ils sont partis au départ. Ces taxis ne démarrent pas tant qu'ils ne sont pas complets : quatre passagers à l'arrière et deux passagers à l'avant qui se partagent le siège passager.

Transport aérien

La ville possède un aéroport international certifié ISO 9001/2000 (2007)Aéroport International Oujda - Angads situé au nord, à 10 km de la ville qui relie Oujda à plusieurs villes du Maroc et d'Europe occidentale. Cet aéroport est agrandi d'un nouveau terminal qui accueille jusqu'à deux millions de passagers annuellement et il est opérationnel depuis 2010.

Transport urbain

La ville possède plusieurs lignes de bus (Chark Bus jaunes et Mobilys) reliant tous les points de la ville ainsi que quelques villages aux alentours, ainsi que des taxis de couleur rouge.

Divers

Oujda, boulevard Mohamed V.

LaTechnopole d'Oujda dont la construction a commencé en et dont la première tranche a été livrée début 2013 (voir articletechnopole d'Oujda), est un grand projet qui s'inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du plan 'Émergence' Med-Est prévoyant un parc industriel pour les PME/PMI, uncleantech réservé auxénergies renouvelables, unoffshore park et unretail park pour le activités commerciales.

L'Oujda Urba Pôle est le futur centre résidentiel, de shopping et d'affaires qui va métamorphoser le centre-ville d'Oujda. Ce projet d'envergure est prévu sur quatre phases qui abriteront une nouvelle gare adossée à un grandcentre commercial, des quartiers résidentiels haut standing, deux ponts sur la rive de l'oued Nachef, deux hôtels 5 et 4 étoiles ainsi que d'autres équipements prévus pour un coût total de 2,5 Milliards de dirhams (soit à peu près 221 millions d'euros).

Traditions et communautés

La ville d'Oujda est l'une des villes du Maroc où les traditions sont les plus ancrées du fait de son histoire et de sa population conservatrice. Cependant, elle est ouverte à d'autres cultures. Sa population est composée historiquement et principalement des gens issus la grande confédération tribaleberbèreZénète desBéni-Snassen (ouAyt Iznassen) se composant de : Bni Khaled, Bni Mengouch, Bni Ourimech et Bni Atik, et de plusieurs d'autres tribus berbèresZénètes, deZkara, Beni Bou Zeggou, Beni Yala ...Ainsi que plusieurs tribusarabes :Ahl Angad,M'haya, Bni Oukil, Sedjâa, Beni Mathar, Ouled Sidi Chikh..

On peut y ajouter deSahraoui, deRifains, d'Algériens issus dela marche noire de 1975, de Figuigien, et de Fassi issue de la migration de la fin duXIXe siècle.

Fêtes

Yennayer

La fêteberbère deYennayer est une célébration qui relève ducalendrier julien. Ennaîr(en dialecte local) serait l'équivalent duIanuarius romain(janvier). En milieu rural, les agriculteurs ne manquent jamais de célébrer Ennaîr dans la nuit du 13 au. À cette occasion, les femmes préparent pour le dîner unerfissa à la dinde ou au poulet beldi. Plusieurs coutumes se rattachent à cette célébration. Ainsi, à Oujda, le chef de famille se rend ausouk, il achète un couffin neuf(gouffa) et s'approvisionne en fruits secs(amandes, dattes, figues sèches) généralement à Bab Sidi Abdelwahab où toute une rangée adossée à la muraille est spécialisée dans la vente des fruits secs. Le soir d'Ennaîr la maîtresse de maison confectionne un pain pour chaque membre de la famille ; elle introduit en son centre, un œuf avant de le mettre au four symbolisant la fécondité. Le dîner se compose debarkoukech, variété de couscous aux gros grains dans lequel la grand-mère introduit un noyau de datte. Cette tradition veut que celui qui le trouve aura de la chance tout au long de l'année. Ensuite elle distribue à tous les membres de la famille des petits sacs en tissu, sorte de bourses (ceux-ci ayant déjà servi dans les célébrations précédentes avec quelquefois les noms de chaque membre de la famille écrits dessus) ; tous les fruits secs; et parfois des friandises, sont versés dans une grande bassine en terre cuite ou en aluminium ; on mélange le tout et à l'aide d'un bol, la maîtresse de maison commence le partage et chacun tend son sac. La dégustation de ces fruits secs dure plusieurs jours.

Lors de cette fête, il est de coutume d'acheter de nouveaux accessoires, de nouvelles assiettes, de nouveaux couverts, de nouveaux habits pour tous les membres de la famille ; c'est le commencement d'une année, donc "tout" est neuf.

Thara

C'est la fête de la circoncision ou khatan des jeunes enfants, généralement entre la naissance et trois ans et demi. L'enfant porte une qachaba ou 3baya, genre de soutane blanche ; le « Hajjam », à l'époque « chirurgien » de circonstance (de nos jours la circoncision se fait par un chirurgien à l'hôpital), exécute la circoncision de l'enfant à qui on donne un œuf dur à la main, symbole defertilité. La douleur est vite atténuée par les youyous des femmes, l'enfant est alors mis dans une chambre où il reçoit la visite de tous les proches. Des cadeaux sont alors donnés à l'enfant pour… oublier.

Arsse

Mariage qui dure quatre jours selon la tradition. Il y a ledfou3, la famille du mari envoie des cadeaux à la mariée ainsi que des moutons et toutes les fournitures qui serviront à la préparation du repas de fête. Ensuite il y alhenna (jour de henné) où la mariée est prise en main par les jeunes filles de sa famille pour des apprêts complets : après-midi au hammam ; passage chez la coiffeuse, l'esthéticienne... Le soir pendant l'arrivée des invités, elle se fait tatouer les mains de fins tatouages au henné ; lors de cette soirée, elle porte une robe blanche brodée de fil vert ou bien une robe en velours noir, bleu ou rouge brodée de fil doré. Lors de la troisième soirée, le jour du 3 arss, le marié vient accompagné de sa famille, ils partagent du lait et des dattes. La mariée doit défiler avec sept robes traditionnelles conçues spécialement pour cet évènement. À la fin de cette soirée, le marié emmène sa femme avec lui à la maison, ils forment désormais un couple. Le dernier jour correspond auhzam, déjeuner organisé et apporté par la mère de la mariée pour célébrer les noces qui se terminent par un après-midi convivial où la famille de la jeune mariée la rejoint dans son nouvel appartement : au cours du repas on demande à un enfant de lui mettre une ceinture autour de la taille pour marquer le passage du statut de jeune fille à celui de jeune femme. En récompense, la mariée offre de l'argent (un billet) à l'enfant.

Festival du cheval (Tbourida)

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(El Ouaâda)

Folklore

Articles détaillés :Musique marocaine,Fantasia (Maghreb) etReggada.

Fantasia

Lafantasia est un spectacle équestre où les cavaliers montrent leur habileté à manier les chevaux et les armes. Les cavaliers doivent à la fin de la course tirer de manière synchronisée un coup de feu appelébaroud.

Laalaoui

Danse originaire d’Algérie , autrefois les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes incessantes de pieds au sol qui se font au rythme de la musique et plusieurs fois au cours de la danse, les guerriers se baissent pour attraper de la terre et la sentir, symbolisant l'appartenance à la terre.

Ce style n'est pas le seul dans cette région, il y a lezamer (flûte).

Musical et rythmique

-Le patrimoine musical bédouin est l'arfa.

Autrefois fortement rythmé par lebendir (espèce de tambourin) et lezamer (sorte de flûte à deux cornes), ce style musical intègre le patrimoine folklorique marocain qui a été modernisé par le mélange d'instruments modernes comme la batterie, guitares, basse, violon, synthétiseurs incorporant les instruments traditionnels.

C’est à partir de la rythmique 4/4 et 6/8 que cette musique est travaillée afin de perpétuer la musique ancestrale. La musique de fond est à 4 temps, mais les arrangements sont puisés de différentes mélodies se rapportant à ce qui se fait partout dans le monde. Les sons propulsent les airs locaux vers l’universalité.

l'allaoui fait partie d’un des plusieurs patrimoine algérien léguer à Oujda , l’art Aarfa, après une longue léthargie et son confinement local, se réveille pour se répandre au niveau national et international. Plusieurs structures musicales au sein même du Maroc et au-delà s’y inspirent.

Proverbes oujdis

  • On n'achète pas les légumes avec des paroles (Lhdra Ma Tchri Khodra) : les paroles, c'est du vent.
  • Chaque brebis est suspendue par sa patte (Koul Me3za T3lég men Kra3ha) : chacun est seul responsable de ses actes.
  • Celui qui creuse un trou y tombe(li 7far 7afra l5ouh tah fiha) : celui qui complote ou veut porter préjudice à autrui, subit toujours des revers ou est victime de ses propres méfaits.
  • Les gouttes de pluie font la rivière(gatra b gatra ya7mal lwad) : il faut être patient dans la vie.
  • Ce qu'on a gagné pendant la journée a été perdu la nuit(talab yatlab w mratou tsada9) : il faut savoir dépenser son argent utilement.
  • Ô mariée ! Qui t'as trouvé belle ? - Ma mère et ma tante en face : (Chkoune chokrak a laarouss ? - Mma w khalti lli gbalti) = Les proches sont des faux témoins.
  • Ma princesse est belle et elle l'est encore plus après son Hammam !! (Lala zina ou zadha nour el hamam) : C'est mauvais et c'est devenu encore pire !!

Le dialecte oujdi

Le dialecte oujdi[27],[28] est influencé par desdialectes parlés en Oranie (Ouest Algérien)[29].

Les principales caractéristiques du parler oujdi qui le différencient des autres parlers marocains sont :

Légendes populaires

Personnages et héros des contes et histoires :

Point de rencontre de diverses civilisations, cette oasis abrite également les mausolées de plusieurs saints dont le plus vénéré est celui de Sidi Yahya Benyounès. Pour certains chrétiens, il s'agit de Saint Jean, fils de Jonas contemporain de Jésus[réf. nécessaire]. Pour les Juifs c'est un rabbi castillan installé à Oujda en 1391.

Les croyances populaires lui attribuent une baraka provenant d'une longue vie de quatre-vingts ans passés dans l'adoration de Dieu.

Culture

Éducation

La ville d'Oujda dispose de l'université Mohammed premier (l’UMP) qui a été créée en1978. Elle comporte six établissements d’enseignement supérieur (quatre facultés et trois écoles plus le centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle (CPR) :

  • Académie régionale pour l'Éducation et la formation d'Oujda, (AREF-Oujda)
  • Centre de formation des professeurs du primaire, (CFI-Oujda)
  • Centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle, (CPR-Oujda)
  • Faculté des Sciences,
  • Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales
  • Faculté des Lettres et des Sciences humaines d'Oujda (FLSH)
  • Faculté de médecine et de pharmacie d'Oujda (FMPO)
  • École supérieure de technologie
  • École nationale des sciences appliquées (école ingénieurs)
  • École nationale de commerce et de gestion (E.N.C.G)* Institut du commerce et de gestion (I.C.G)
  • Institut de formation des techniciens en architecture et urbanisme (I.F.T.A.U)
  • École française des affaires (E.F.A)
  • Classes préparatoires aux Grandes Écoles (Lycée Omar Ibn Abdeaziz)
  • Lycée Technique (L.T.O)(Génie Mécanique, Génie Électrique, Économie..)(Ancien Lycée Garçon et souvent appelé Lycée Omar)
  • Lycée Maghreb Arabe Technique (BTS et autres disciplines)
  • Institut spécialisé de technologie appliquée - Lazaret
  • Institut spécialisé de technologie appliquée - Sidi Mâafa
  • Institut spécialisé de technologie appliquée - El Aounia
  • Institut spécialisé de technologie appliquée - Hay Assalam

La ville d'Oujda compte plusieurs écoles privées d'enseignement primaire et secondaire. Ainsi qu'une école qui dispense un enseignement français (Groupe Al-Badil)

La mission française Ibn Khaldoun (A.F.M.I.K)

La mission française Ibn Khaldoun est un établissement consacré à la langue française, à l'usage notamment des personnes qui veulent améliorer leur français. On peut y prendre des cours accélérés de français, en été comme en hiver, y assister à des séances de théâtre présentées par des élèves de l'institut qui permettent de mettre en œuvre les enseignements reçus. Des voyages sont aussi organisés pour mieux connaître les pays étrangers.

Le théâtre Mohammed-VI

Intérieur du théâtre Mohammed VI

Réalisé en2014, lethéâtreMohammed Vi est un établissement public soustutelle du ministère de la Culture duMaroc. Il a une superficie de 6 500 m2, dont 4 900 m2 couverts. Sasalle de spectacles quant à elle est dotée d'une capacité de 1 200 places assises. L'établissement propose entre autres des salles privées pour lesartistes, descoulisses, huit ateliers, des espaces dédiés auxvernissages et un autre pour les invités d’honneur[30].

Cinéma

Article détaillé :Cinéma marocain.

Musique

Articles détaillés :Musique marocaine,Musique arabo-andalouse etGharnati.

El gharnati

El gharnati désigne le répertoire demusique arabo-andalouse algérienne de l'école deTlemcen et porte en souvenir, le nom de la villeespagnole deGrenade, dernier bastion de l'Andalousie sous souveraineté musulmane. Grâce à des famillesalgériennes deTlemcen et d'Alger, cette musique a été diffusée et implantée au Maroc, à Oujda et àRabat, où des cheikhs (« maîtres musiciens » du genre) ont fondé des conservatoires auXXe siècle[31].

À Oujda la musique andalouse règne en maître dans toutes les cérémonies, mariage, veillées intimes, etc. Malgré les pièces instrumentales utilisées c'est le chant qui prédomine, il se scinde en deux catégories :

  • le chantmélismatique au rythme libre improvisé par une voix solo soutenue par un instrument ;
  • le chantsyllabique, dont la mélodie fixée d'avance est scandée sur un rythme déterminé, exécuté en général par un groupe de voix à l'unisson enrichi parfois par quelques ornements vocaux effectués par l'un des membres du groupe.

Le premier musicien à introduire la musique gharnatie au Maroc oriental dans les années 1940 était Mohammed Salah Chaabane connu sous le nom Cheikh Salah. Ses fils Mohammed et Nasreddine Chaabane ont poursuivi sa tradition, après sa mort en 1973. Certains anciens élèves de Mohammed Chaabane sont devenus des maîtres et des dirigeants d’orchestres.

Ahmed Thanthaoui jouant de la musique gharnati.

À Oujda, le groupe le plus célèbre de musiquegharnati est l'Association Al Moussilia, dirigée par le Dr. Ahmed Thanthaoui de 1993-2016. Le groupe est constitué d'environ seize membres parmi lesquels se trouvent des instrumentistes et des chanteurs (garçons et filles). En 2016, il a fondé l'ensemble Ibn Al Khatib de la culture et de l'art authentique et il le préside. Il se consacre essentiellement à la recherche, à la conservation et à la diffusion du riche patrimoine musical algérien qui subsiste au Maroc. Parmi ses publications académiques : الموسيقا الأندلسية بالغرب الإسلامي (2008) ,un ouvrage considéré comme une référence de la musique arabo-andalouse[réf. nécessaire]. La musique gharnatie forme la base principale de son répertoire qui inclut en outre d'autres formes musicales algériennes et arabes.

Allaoui

L'allaoui est unedanse traditionnelle guerrière d’Algérie à plusieurs variantes. On la trouve à Oujda et dans l'Oriental (jusqu'à Wad Amlil, 50 km à l'Est de Fès, début du Maroc oriental culturel et géographique : Taourirt, Guercif, Berkane, Oujda), et enAlgérie dans l'Oranais, àOran,Tlemcen,Nedroma,Maghnia,Ghazaouet,Sidi-Bel-Abbès,Tiaret, etc.

Article détaillé :Allaoui.

Raï

LeRaï est un genre musicalalgérien né probablement au début du xxe siècle dans la région de l'Oranie (Oran, Sidi-bel-Abbès Mostaganem et Aïn Témouchent)[32],[33],[34] Cette musique depuis les années 1990, s'est internationalisée. Leraï S'est repandu vers Oujda grâce aux commerçants algériens, vers tout le Maghreb et le Moyen-Orient grâce à des artistes algériens commeCheb khaled ouCheb Mami. Il fut modernisé en faisant appel aux instruments modernes électriques et électroniques. Il chante l'amour et les difficultés sociales. Ce genre nouveau a tout naturellement trouvé public d'abord dans la région du raî ancien, qui est le raî gasba.

Reggada

Lareggada, style musical typique deoriental , danse guerrière originaire desBéni Snassen. La reggada est largement présente à Oujda.

Sport

Oujda possède les associations sportives suivantes :

L'infrastructure sportive à Oujda est constituée d'un stade municipal (rue de Casablanca-1921), d'unStade d'Honneur(20 000 places) inauguré en1976, du stade du ROC (Rugby Oujda Club-Route deJerada-1919), d'un complexe sportif au sein du Parc Lalla Aicha et d'autres salles omnisports.

Gastronomie

La gastronomie de la ville d'Oujda est le fruit d'un mélange multi-ethnique, cette cuisine est principalement issue de lacuisine berbère, andalouse et d'une influence imposante[35] de lacuisine algérienne. Comme dans toutes les villes marocaines, la cuisine d'Oujda comprend des spécialités telles que lapastilla : farci composé d'une succession de feuillesbricks (inspiré de la cuisine espagnole), laharira :soupe au levain ayant la particularité d'être assaisonnée decarvi à Oujda, ou encore lecouscous importé du Maghreb Central (actuelle Algérie). De plus, cette cuisine comprend plusieurs plats et pâtisserie d'originealgérienne, comme labakbouka à base d'abats en sauce, lakaran: flan à la farine de pois-chiche parfumé au cumin, ladouida : pâte alimentaire traditionnelle proche des vermicelles,al khoubiz : plat à base de blettes et d'ail, latchicha be zaatar : soupe de campagne algérienne au thym sauvage et aux épices, latchichat mermez : orge verte préparée sous forme de couscous, ou arrosée de lben (babeurre). Ce terme est utilisé dans l'Oriental marocain, en Algérie et en Tunisie. Cependant la tchichat mermez est originaire de la ville deBiskra dans l'est de l'Algérie, labarania : plat à base de viande, de pois chiches et d'aubergines frites originaire de la ville deTlemcen mais cuisiné dans toute l'Algérie, lasfirya : plat à base de viande et de losanges d'amandes cuits au four, originaire de la ville d'Alger (sfiria)[36],[37] préparé à une certaine époque par les pauvres puis devenu un mets royal consommé par la haute noblesse des tribus d'Alger[38], ainsi que les pâtisseries comme lemakrout, lazlabia, lekaâk...

Artisanat

Tenues traditionnelles

Bien que la mode de latakchita ait atteint la ville d'Oujda[39],[40]. Parmi les tenues, importer d’Algérie nous retrouvons lagandoura (robe) et larezza[41],[42] (turban), pour les éléments vestimentaires masculins et pour les éléments vestimentaires féminins on retrouve lecaftan[41] deTlemcen, lekarakou[41] de Tlemcen se distinguant de celui d’Alger par la présence d'une jupe en velours à la place du pantalon, lehaïkne laissant qu'une seule ouverture au niveau des yeux, lagandoura deConstantine brodée au fil d'or sur velours. Cependant, la robe principale restant très prisée par les femmes d'Oujda est lablouza[43] originaire d’oran aussi appeller Blouza Wahrania (en référence a la ville d'Oran). Ces tenues sont principalement portées à l'occasion d'un mariage.

Quant aux vêtements quotidiens, il y a lagandouraféminine, robe décorée de motifs simples portée dans les maisons et lajellaba à capuche d’origine masculine mais aussi portée par les femmes qui en ont fait un vêtement féminin.

De nos jours les hommes portent de moins en moins ces costumes traditionnels au profit du jean's, sweat, baskets... Mais on retrouve ces vêtements lors de la célébration de fêtes de famille (mariages,circoncisions, baptêmes...) ou de fêtes religieuses (au cours du ramadan pour aller à la mosquée, le27e jour du ramadan). La coiffure traditionnelle reste le turban blanc ou jaune. On peut encore le voir dans la ville d'Oujda lors desfantasias ou dans les danses traditionnelles guerrières.

Divers

Surnoms

  • Phoenix city : durant son histoire, Oujda a été détruite une dizaine de fois, malgré cela, cette ville a su renaître de ses cendres, à chaque fois comme un phénix.
  • Oujda l'acclimatante : (Wajda Walaffa), les visiteurs se sentent bien à Oujda, grâce à son climat, l'accueil de ses habitants et la richesse de ses traditions, et beaucoup d'entre eux décident de s'y installer.
  • La ville des champions : une dizaine de champions du monde et une cinquantaine de champions du Maroc et d'Afrique sont originaires de cette ville, notamment, Chouaref, neuf fois champion du monde de kick boxing, Mekkaoui Benyounes champion du Maroc à plusieurs reprises et d'Afrique en boxe ; Rifai Houssaine, une fois champion du Maroc en kick boxing et rugby ;Abdelatif Benazzi, vice-champion du monde de rugby avec l'équipe de France; Belgaid, double champion du monde de judo ; .Zoubayr Balil 4 fois champion junior du Maroc de fullcontact, Amir Boutayeb champion junior du Maroc de saut en hauteur et 4 x 60 m relais ; Rida Bel lahsen champion du monde de karaté et champion d'Europe de karaté avec l'équipe de France catégorie -70 kg[44]

Une ville à la croisée des cultures

La ville d'Oujda compte dans sa culture locale des éléments inhérents à la culturealgérienne proche[45] :

  • leRaï originaire de la ville d'Oran enAlgérie a largement influencé la culture locale ;
  • le développement urbain et architectural de la ville a été induit par le développement de l'Algérie voisine durant la seconde moitié du xxème siècle[45] ;
  • un brassageethnique du faite des unions mixtes entre Oujidis et Algériens[45].

Personnalités

Villes jumelées

Galerie

  • Les trois fontaines.
    Les trois fontaines.
  • Bab al-Gharbi.
    Bab al-Gharbi.
  • Galerie d'art de la médina.
    Galerie d'art de lamédina.
  • Mosquée, mairie et place.
    Mosquée, mairie et place.
  • Une ruelle dans la médina.
    Une ruelle dans la médina.
  • Mausolée Sidi Yahya (un saint Oujdi).
    Mausolée Sidi Yahya (un saint Oujdi).
  • Place de Bab al-Gharbi (vue de l'ouest).
    Place de Bab al-Gharbi (vue de l'ouest).
  • Ornements de plafond à la mosquée Riad de Oujda. Juillet 2014.
    Ornements de plafond à la mosquée Riad de Oujda. Juillet 2014.

Notes et références

  1. L'ancienne orthographe francophone était« Oudjda », comme sur la carte ci-dessus de 1920.
  2. « LES TRIBUS DU MAROC », surtribusdumaroc.free.fr(consulté le)
  3. « Revue Africaine ~société historique Algérienne / Numéro 25 - janvier 1861 p.120 », surImgBB(consulté le)
  4. « Dr. 'Abdulwahab b. Mansur "Qabā'il ul-Maghrib" (composition tribal du corp des Kharāj et Harāj) », surImgBB(consulté le)
  5. « Maroc : géographie, population villes, climat, pib pnb, devise, drapeau, économie, tourisme », surwww.studentsoftheworld.info
  6. Site officiel de l'université d'Oujda
  7. ab etcMaroc, Paris,Hachette,coll. « Guide bleu »,, ?[réf. incomplète]
  8. LucienGolvin,Le Magrib central à l'époque des Zirides: recherches d'archéologie et d'histoire, Arts et métiers graphiques,(lire en ligne)
  9. « HISTOIRE DE LA VILLE D\’OUJDA (RÉSUMÉ) »
  10. « La fondation d'Oujda par les Machraoua »
  11. « Oujda, Histoire D’une Ville Marocaine Tournée Vers L’algérie »
  12. « Le Maroc et l’Algérie échangent leurs habitants et leurs problèmes »
  13. Guide Bleu, édition 1920.
  14. a etbGuide Bleu - Édition 1920
  15. Julien Le Moyne, « Le Maroc et l'Algérie échangent leurs habitants et leurs problèmes », surLe Monde diplomatique,(consulté le).
  16. ab etcLes 7 et, 42 Juifs sont massacrés à Jerada et Oujda,Tribune juive, 8 juin 2017.
  17. (en) Andrew G. Bostom,The legacy of Islamic antisemitism : from sacred texts to solemn history,Prometheus Books,(lire en ligne),p. 160
  18. Dalit Atrakchi (2001). "The Moroccan Nationalist Movement and Its Attitude toward Jews and Zionism". In Michael M. Laskier and Yaacov Lev. The Divergence of Judaism and Islam. University Press of Florida.p. 163.: "...the riots that broke out on 7 June 1948 in the cities of Oujda and Jerada, close to the border between Morocco and Algeria, which served as a transfer station for Moroccan Jews on their way to Israel... It is believed that the riots were brought on by the speech given a short while earlier by Sultan Muḥammad Ben-Yussuf, which inveighed against the Zionists and cried for solidarity with the Arabs fighting in Israel. Claims have been made that the French authorities not only knew about these impending events but also goaded and collaborated with the instigators as a provocation against the heads of the Moroccan Independence Party, who could later be blamed for committing murder."
  19. Mounya Essemlali, « Le Maroc entre la France et l'Algérie (1956-1962) »,Relations internationales, 2011/2 (n° 146),p. 77-93.
  20. « Mohamed Azzaoui élu Président du Conseil Municipal », surMedias24.com,
  21. « Oujda cité millénaire 994-1994 »,Brochure de l'association Angad el Maghrib ach-Charqi,‎
  22. Site du centre hospitalier universitaire Mohammed VI
  23. « Oujda: le CHU Mohammed VI ouvre enfin ses portes », surTelquel.ma,(consulté le)
  24. Jacques Follorou, « Guerre d’Algérie : comment la France en est venue à tenter d’assassiner l’un de ses propres ressortissants », surlemonde.fr,(consulté le)
  25. Maroc : du vieux Mellah à la ville nouvelle, à la recherche des derniers Juifs de Fès, Jeune Afrique, 17 mai 2017.
  26. AliKharroubi, « Centenaire de l'école Sidi Ziane »,Aujourd'hui le Maroc, Casablanca,‎(lire en ligne, consulté le)
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