Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ordre de Saint-Benoît

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisOrdre de Saint-Benoit)
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Benoît,OSB etBénédictin (homonymie).

Ordre de Saint-Benoît
Image illustrative de l’article Ordre de Saint-Benoît
Armoiries :d'azur à lamontagne à troiscoupeaux d'or[note 1]surmontée d'unecroix patriarcale, et adossée à la devisePAX placée enfasce.
Ordre religieux
InstitutOrdre monastique
TypeContemplatif
SpiritualitéBénédictine
RègleRègle de saint Benoît
ButRecherche de Dieu
Structure et histoire
FondationVers 529 (il y a1 496 ans)
Mont Cassin
FondateurBenoît de Nursie
AbréviationO.S.B.
Autres nomsBénédictins
Site webosb.org(en + it)
Liste des ordres religieux
Saint Benoît.

L'ordre de Saint-Benoît, plus connu sous le nom d'ordre des Bénédictins, est une fédération demonastères occupés par desmoines ou desmoniales, lesBénédictins ouBénédictines y suivant larègle de saint Benoît résumée par lamaxime « Ora et labora » (« prie et travaille »). Cetordre monastique fondé vers 529 parsaint Benoît de Nursie, considéré traditionnellement comme le plus ancien de l'Église catholique, regroupe des organisations monastiques plus ou moins autonomes qui ont marqué profondément le monde occidental par leur contribution essentielle dans l'économie, la culture et la liturgie de l'Europe médiévale.

Ce n'est pas le plus ancien ordre de l'Occident chrétien car larègle des moines de saint Augustin, celle introduite parsaint Martin pour la fondation de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé, celle introduite parJean Cassien pour l'abbaye Saint-Victor de Marseille et lalaus perennis introduite en 515 à l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune sont antérieures à sa fondation, mais c'est celui qui a connu le plus large succès.

Le monachisme bénédictin connaît un premier apogée avec le rayonnement de l'ordre de Cluny puiscelui de Cîteaux. Les nombreuses difficultés qui affectent les ordres monastiques dès la fin duXIIIe siècle suscitent de lentes réformes monastiques qui débutent auXVe siècle avec la création d'une nouvelle institution bénédictine, lacongrégation.

Après plusieurs périodes de fort déclin, notamment la défection pendant laRéforme protestante et la suppression des congrégations par laRévolution, lemonachisme bénédictin connaît une phase de reconstruction auXIXe siècle et est entièrement réorganisé en 1893 par le papeLéon XIII à l'origine de la création de laConfédération bénédictine.

Présentation de l'ordre

[modifier |modifier le code]

But

[modifier |modifier le code]

D'après le265epape,Benoît XVI,saint Benoît« indiqua à ses disciples comme objectif fondamental et même unique de l'existence, la recherche de Dieu »[1]. Ce dernier étant considéré comme universel et éternel, cette quête implique l'ordre dans les tâches :évangélisation etdéfrichement de l'Europe, conservation et transmission de laculture classique auMoyen Âge, collation et traduction des œuvres desPères de l'Église à partir duXVIIe siècle, éducation, etc. Au moins par deux fois[2], larègle du fondateur suggère même que les activités des moines ne les obligent pas à délaisser leur monastère :

« Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l'on y trouve tout le nécessaire : de l'eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu'on puisse pratiquer les divers métiers à l'intérieur de la clôture. De telle sorte que les moines n'auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n'est pas du tout avantageux pour leurs âmes[3]. »

Règle bénédictine

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Règle de saint Benoît.

Écrite auVIe siècle, larègle de saint Benoît connaît rapidement un certain succès, peut-être grâce à sa modération par rapport aux autres règles monastiques existant à l'époque. En 817, elle est imposée à tous les monastères de l'Empire carolingien, d'où le surnom dePère des moines d'Occident donné à saint Benoît.

Certains affirment que la deviseOra et labora (« prie et travaille ») synthétise la vie de l'ordre, bien qu'elle ne figure pas dans larègle. En tous cas, cette règle propose un équilibre entre prière et travail (le refus de l'oisiveté est central et le travail manuel est valorisé), prière personnelle et prière communautaire, gouvernement par l'abbé et participation des frères, obéissance et responsabilité de chacun[note 2].

Organisation d'ensemble

[modifier |modifier le code]

AuIVe concile de Latran en 1215, le mot « bénédictin » apparut pour désigner les moines qui n'appartenaient à aucun ordre centralisé[4], par opposition auxcisterciens, qui suivent également larègle de saint Benoît, mais dont l'Ordre est assez fortement centralisé.

Néanmoins le papeLéon XIII a institué en 1893 uneconfédération bénédictine, union fraternelle des congrégations de moines qui vivaient sous la règle de saint Benoît (horscisterciens etcamaldules), restant sauve l’autonomie des congrégations et des monastères.

Habillement

[modifier |modifier le code]
Un bénédictin
Un moine bénédictin encoule.

L'habit des bénédictins est en général noir (ils sont souvent appelés les « frères noirs » ou encore « moines noirs », jusqu'à l'appellation de bénédictins qui apparaît pour la première fois dans la bulleSummi magistri dignatis du du papeBenoît XII)[5]. Lesbénédictins olivétains, qui ont choisi de porter un vêtement blanc, constituent une exception à cette règle (et les moines de cet ordre sont parfois appelés « bénédictins blancs » pour cette raison). Par ailleurs, l'ordre apparenté descisterciens a opté pour une robe blanche, ce pourquoi ils sont parfois appelés les « moines blancs » (mais ils n'appartiennent pas canoniquement à l'ordre de saint Benoît, même s'ils en suivent la règle).

Les bénédictins portent unecoule noire à capuchon, et une ceinture noire autour de la taille. Lescapulaire (noir ou plus rarement blanc), habit monastique par excellence, est porté par les profès solennels lors des offices et principaux actes de la vie communautaire. En plus du fait qu'ils ne portent pas encore le scapulaire, les novices sont identifiables grâce à leur coule : celle-ci est plus courte que ceux des moines ayant achevé le noviciat ; chez les moniales, novices et jeunes professes portent souvent un voile blanc.

L'usage de se raser la tête s'est généralement maintenu à travers les siècles, avec des variantes (par exemple « couronne monastique » avant laRévolution et dans la congrégation de Subiaco avant leconcileVaticanII (1962), ou « tonsure cléricale » seule dans la congrégation de Solesmes).

Missions

[modifier |modifier le code]

Aujourd'hui, les bénédictins, en plus de leur vie monastique decontemplation et de célébration de la liturgie, sont engagés dans diverses activités, notamment l'éducation, l'engagementmissionnaire et les travaux érudits[6].

Particularités des Bénédictines

[modifier |modifier le code]
Bénédictines.

Il existe des religieuses bénédictines. Ce sont desmoniales qui suivent larègle desaint Benoît. Elles auraient été instituées auVIe siècle parsainte Scolastique, sœur de saint Benoît. Leur habit est le même que celui des moines de même congrégation sauf qu'elles portent un voile à la place du capuchon. C'est à cet ordre qu'appartenaient lesoblates instituées parsainte Françoise.

La congrégation desbénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement a été fondée à la fin duXVIIe siècle par la MèreMechtilde du Très-Saint-Sacrement.

Historique

[modifier |modifier le code]

Le premier monastère est établi aumont Cassin vers 529[7] parBenoît de Nursie qui y élabore sarègle. Les monastères bénédictins se répandent alors dans toute l'Europe et donnent naissance à plusieurs congrégations devenues célèbres, bien que les premiers carolingiens aient corrélé leur intérêt du monachisme à leur propre volonté de pouvoir et d'expansion territoriale[8]. Ainsi, dans les dernières années du règne deCharlemagne un net relâchement s'instaure dans de nombreux monastères. En 817, l'empereurLouis le Pieux sur les conseils deBenoît d'Aniane tente de réformer l'institution monastique, instituant une observance uniforme dans l'ensemble des monastères et l'élection libre de l'abbé, éléments essentiels dans le développement de l'ordre bénédictin en Europe, donnant le véritable essor de larègle de saint Benoît[9]. Les deux synodes tenus àAix-la-Chapelle en et, par l'empereur Louis le Pieux et la publication du « capitulaire monachorum », permettent à Benoît d'Aniane de faire appliquer cette règle dans plus de vingt monastères en Aquitaine et au-delà[8]. Par la suite, la mort de Benoît d'Aniane en 821, la dislocation de l'empire carolingien et les invasions réduisent pratiquement à néant les résultats acquis. De la fin duIXe au début du Xe siècle, la vie bénédictine connaît un net déclin, aggravé par l'habitude prise par les souverains de disposer de leurs fondations religieuses comme ils pratiquaient avec les biens fiscaux, à savoir qu'un abbé laïc prenne possession d'une enclave ecclésiastique et y réside avec femmes, enfants et sa suite, rendant la vie de clôture impossible[8].

Le monachisme bénédictin connaît une première vague de renouvellement avec le rayonnement de l'ordre de Cluny auXe siècle puiscelui de Cîteaux auXIIe siècle, ces deux ordres introduisant une rupture fondamentale avec la tradition bénédictine par leur ouverture aux catégories sociales inférieures grâce au statut deconvers (simples laïcs vivant aux côtés des moines de chœur) chargés des travaux agricoles et manuels, et des affairesséculières d'unmonastère[10]. D'autres mouvements réformateurs donnent naissance à de nouveaux ordres issus du vieux tronc bénédictin (camaldules,chartreux,célestins,Sylvestrins,olivétains…). Ayant acquis une puissance importante grâce à ses domaines et ses couvents, l'ordre bénédictin atteint son apogée vers la fin duXIIe siècle, possédant alors en France environ 2 000 abbayes et 20 000 prieurés, et en Europe 100 000 monastères[11]. Confronté aunombreuses difficultés qui affectent les ordres monastiques dès la fin duXIIIe siècle, l'ordre connaît une certaine désorganisation (avec notamment lerégime de la commende) et un relâchement. De lentes réformes monastiques sont engagées auXVe siècle avec la création d'une nouvelle institution bénédictine, lacongrégation. Il s'agit d'une fédération qui regroupe des monastères autonomes et qui est nommée d'après son fondateur, son pays d'origine ou sonsaint patron, et qui permet de leur donner un pouvoir unifié. Ces réformes ne deviennent efficaces qu'auXVIIe siècle, avec notamment la fondation de lacongrégation de Saint-Vanne en 1604, de lacongrégation de Saint-Maur en 1618, desBénédictines de Notre-Dame du Calvaire en 1621 et desBénédictines de l'Adoration perpétuelle en 1653[6]. Ce nouvel essor permet aux effectifs bénédictins de s'élever à 150 000 membres[12] sur les 300 000 religieux que totalisent tous les ordres monastiques au milieu duXVIIIe siècle[13].

Le, l'Assemblée constituante française décide l'abolition des vœux monastiques et la suppression desordres et congrégations régulières. Certains bénédictins français retournent à la vie civile (devenant parfois mêmemaires, responsables debibliothèques municipales), d'autres s'exilent[14]. Si laRévolution française démantèle l'ordre bénédictin et le monachisme, leXIXe siècle est marqué par un grand mouvement de renaissance en France avec DomProsper Guéranger qui restaure l'ordre bénédictin en 1833 à l'abbaye de Solesmes, etJean-Baptiste Muard qui fonde l'abbaye de la Pierre-Qui-Vire en 1850[15]. Leslois de 1901, 1904 et 1905 portent un coup à cette renaissance, les congrégations acceptant de se soumettre à l'autorité de l'évêque ordinaire ou les bénédictins choisissant l'exil, la dispersion. La situation d'exil a pu conduire à la fixation dans le lieu où les congrégations se sont exilées ou à leur retour pur et simple quelques décennies plus tard[16].

Au cours de la première moitié duXIXe siècle, on assiste à une restauration de l'ordre bénédictin qui bénéficie de larecharge sacrale[note 3]. En 1893, toutes les abbayes et maisons bénédictines autonomes s'unifient dans laconfédération bénédictine formée par le bref apostoliqueSummum semper du papeLéon XIII[6].

En 2005, on dénombre dans le monde environ 8 000 bénédictins répartis dans435 monastères ou prieurés formant21 congrégations, 16 000 moniales et sœurs dans840 abbayes ou maisons formant61 congrégations[11].

Extension en Europe

[modifier |modifier le code]

En France

[modifier |modifier le code]
Entrée de l'abbaye de Cluny.

Les plus anciennes abbayes bénédictines sont celles de :Ligugé etMarmoutier (Tours) respectivement fondés parsaint Martin de Tours en 361 et en 372,Landévennec fondée parsaint Guénolé vers 485,Saint-Germain-des-Prés fondée parChildebert Ier vers 540,Luxeuil fondé parsaint Colomban en 590,Marmoutier (Alsace) fondé vers 589 parsaint Léobard,Solignac fondé parsaint Éloi vers 638.[réf. souhaitée]. En Normandie, l'abbaye de Saint-Wandrille est fondée à Fontenelle en 649, suivie de nombreuses autres à l'initiative des ducs de Normandie ou de leurs compagnons.Brantôme fondée parCharlemagne en 769,Cluny formée vers 910. Des extensions sont existantes dans toute l'Europe…

Lacongrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe est formée àVerdun enLorraine en 1604. Celle deSaint-Maur est constituée en 1621 ; d'autres congrégations notables en France ont créées (Feuillants,Camaldules,Célestins, etc.). Toutes sont supprimées en 1790 par l'Assemblée constituante.

En 1833, quelques religieux réunis àSolesmes enSarthe, sous la direction deDom Guéranger, relèvent l'ordre des Bénédictins. Ils fondent lacongrégation de Solesmes en 1837. En 1850,la Pierre-qui-Vire est fondée parJean-Baptiste Muard, et s'agrège à lacongrégation de Subiaco en 1859.

Aujourd'hui, les principales congrégations bénédictines présentes en France sont : la congrégation de Solesmes (abbaye de Solesmes,Kergonan,Ligugé,Fontgombault,Triors,Wisques,Randol, etc.), la congrégation de Subiaco (la Pierre-qui-Vire,En-Calcat,Dourgne,Saint-Benoît-sur-Loire,Landévennec,Belloc,Tournay, etc.), lacongrégation du Mont-Olivet (Notre-Dame du Bec, etMaylis), et lacongrégation Notre-Dame d'Espérance (Croixault,la Grainetière, etc.).Flavigny,le Barroux, et leurs fondations respectives, n'appartiennent pas à des congrégations.

Dans l'Empire ottoman

[modifier |modifier le code]

Les bénédictins prirent le monastère Sainte-Marie-de-la-Miséricorde à Galata (Constantinople), en 1427 sous la direction de Dom Nicolas Meynet, et le renommèrentabbaye Saint-Benoît. Ce monastère et sa chapelle sont placés sous la protection de l’ambassade de France auprès de laSublime Porte en 1540, après la demande du roiFrançois Ier et l’autorisation du sultanSoliman le Magnifique, François Ier utilise le prétexte de la protection des chrétiens des terres ottomanes pour conclure une alliance avec la puissancemusulmane, au travers d'accords intitulés «Capitulations de l'Empire ottoman »[17]. Descapitulations qui réglaient le statut des étrangers dans l'Empire ottomans furent établies vers 1535-1536 entre le sultanSoliman le Magnifique et le roi de France François Ier. Grâce à ce statut privilégié, les bénédictins devinrent les protecteurs des populations catholiques de l’Empire ottoman[18]. Cette institution existe toujours, sous la forme dulycée Saint-Benoît.

Dans les pays germaniques

[modifier |modifier le code]
L'abbaye de Scheyern.

Les plus célèbres abbayes sont celles dePrüm,Ratisbonne,Fulda,Ellwangen,Salzbourg,Reichenau,Beuron,Hirsau,Metten,Scheyern,Ettal,Ottobeuren,Einsiedeln,Admont,Melk

En Angleterre

[modifier |modifier le code]

Les plus célèbres monastères bénédictins se trouvent àCantorbéry,York,Westminster,Saint-Albans.

En Belgique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des édifices bénédictins en Belgique.

Situation actuelle

[modifier |modifier le code]

Dénombrement

[modifier |modifier le code]

Actuellement, la confédération bénédictine est composée de22 congrégations masculines[19] comptant un total de 8 694 moines en 1995 et de61 congrégations et fédérations de moniales et sœurs (au nombre de 16 000) O.S.B., réparties dans840 abbayes et autres monastères féminins.

Laconfédération bénédictine est présidée par un abbé-primat, qui est en même temps abbé ducollège bénédictin Saint-Anselme àRome, et à qui il revient de traiter les affaires concernant la confédération.

Les abbés de monastères groupés en congrégation appartenant à la confédération se réunissent à Rome tous les quatre ans en congrès.

Les monastères de moniales, sœurs et oblates régulières peuvent être agrégés à la confédération bénédictine.

Vingt-deux congrégations bénédictines masculines

[modifier |modifier le code]
  1. Congrégation américano-cassinaise ;
  2. Congrégation de l'Annonciation ;
  3. Congrégation bénédictine anglaise ;
  4. Congrégation bénédictine d'Autriche ;
  5. Congrégation bénédictine de Bavière ;
  6. Congrégation de Beuron ;
  7. Congrégation bénédictine brésilienne ;
  8. Congrégationcamaldule ;
  9. Congrégation cassinaise (saint Benoît avait fondé sa seconde abbaye au mont Cassin en 529) ;
  10. Congrégation de Cono-Sur ;
  11. Congrégation helvéto-américaine ;
  12. Congrégation bénédictine hongroise ;
  13. congrégation du Mont-Olivet ;
  14. Congrégation bénédictine néerlandaise ;
  15. Congrégation Notre-Dame d'Espérance ;
  16. Congrégation ottilienne ;
  17. Congrégation Silvestrine ;
  18. Congrégation slave ;
  19. Congrégation de Solesmes (congrégation de France) ;
  20. Congrégation de Subiaco Mont-Cassin (lieu de la première abbaye,Subiaco, fondée par saint Benoît vers l'an 500) ;
  21. Congrégation bénédictine de Suisse ;
  22. Congrégation de Vallombreuse.

AuXIIe siècle, à l'abbaye de Cîteaux (Bourgogne), lesCisterciens fondent un ordre à part pour être davantage fidèles à la règle de saint Benoît.

Statistiques

[modifier |modifier le code]

statistique des Grans Monasteres Masculins OSB[20].

2015

[modifier |modifier le code]
Congr.SacerdosFratresTotal
Americano-Cassinensis456259715
Subiaco-Cassinensis5367041240
Ottiliensis338588926
Solesmes386219605

2005

[modifier |modifier le code]
Congr.SacerdosFratresTotal
Americano-Cassinensis602298900
Subiaco-Cassinensis5885721160
Ottiliensis350641991
Solesmes399228627

2000

[modifier |modifier le code]
Congreg.SacerdosFratresTotal
Americano-Cassinensis7113061017
Subiaco-Cassinensis6275281155
Ottiliensis3536701023
Solesmes439223662

Liste des monastères de l'ordre

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste d'abbayes bénédictines.

Allemagne

[modifier |modifier le code]
Intérieur de l'église abbatiale d'Ettal.
Abbaye romane de Maria Laach.

Bénédictins

[modifier |modifier le code]
Abbaye Sainte-Hildegarde d'Eibingen.

Bénédictines

[modifier |modifier le code]

Autriche

[modifier |modifier le code]

Belgique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des édifices bénédictins en Belgique.

Communautés de moniales bénédictines

[modifier |modifier le code]
  • Abbaye Bethlehem(2820 Bonheiden) ;
  • Abbaye de laPaix Notre-Dame(4000 Liège) ;
  • Abbaye des Saints-Jean-et-Scholastique de Maredret(5537 Anhée) ;
  • Abbaye de Kergonan (56340 Plouharnel) ;
  • Monastère de l'Alliance(1330 Rixensart) ;
  • Monastère Maria Mediatrix(3000 Leuven) ;
  • Monastère Notre-Dame(5644 Ermeton-sur-Biert) ;
  • Monastère Notre-Dame d'Hurtebise(6870 Saint-Hubert) ;
  • Monastère de la Vigne (béguinage)(8000 Bruges) ;
  • Prieuré Notre-Dame de Béthanie(8210 Loppem) ;
  • Prieuré Notre-Dame de Paix(8930 Menen) ;
  • Prieuré Regina Pacis de Schotenhof(2900 Schoten) ;
  • Prieuré Saint-Joseph (bénédictines du Saint-Sacrement)(8880 Ledegem).

Communautés de moines bénédictins

[modifier |modifier le code]

Canada

[modifier |modifier le code]

Côte d'Ivoire

[modifier |modifier le code]
  • Le monastère Sainte-Marie des Moines bénédictins,Bouaké.
  • Le monastère de la Bonne nouvelle des Moniales bénédictines, Bouaké.

États-Unis

[modifier |modifier le code]

France

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste d'abbayes bénédictines de France.

Bénédictins

[modifier |modifier le code]

En France, quatre congrégations masculines sont présentes : lacongrégation de Solesmes (ou « de France »), lacongrégation de Subiaco, lesbénédictins olivétains et lacongrégation Notre-Dame d'Espérance.

Abbaye de Solesmes.
Église de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vue du cloître de l'abbaye Saint-Martin-des-Glandières.
Abbaye Sainte-Croix de Bouzonville.

Bénédictines

[modifier |modifier le code]
L'abbaye du Moutier àThiers.

En France, plusieurs congrégations bénédictines féminines sont présentes : lacongrégation de Solesmes, lesbénédictines de Jésus crucifié, lesbénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, la fédération du Cœur Immaculé de Marie (congrégation de Subiaco), lesbénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement, ainsi que des monastères hors congrégation.

Ghana

[modifier |modifier le code]
  • Le monastère de Kristo-Buase, région de Brong Ahafo.

Haïti

[modifier |modifier le code]

Hongrie

[modifier |modifier le code]

Inde

[modifier |modifier le code]

Irlande du Nord

[modifier |modifier le code]
  • Monastère de la Sainte Croix, Rostrevor (Mont-Olivet). Fondé en 2004 par un moine originaire de Belfast et quatre venant de la communauté du Bec-Hellouin (Normandie).

Israël

[modifier |modifier le code]

Italie

[modifier |modifier le code]

Luxembourg

[modifier |modifier le code]

Portugal

[modifier |modifier le code]
Monastère de Singeverga.

Royaume-Uni

[modifier |modifier le code]

Rwanda

[modifier |modifier le code]

Sénégal

[modifier |modifier le code]
Abbaye deKeur Moussa (Sénégal).
  • Abbaye de Keur Moussa à 50 km deDakar, inaugurée en1963. Dom Philippe Champetier de Ribes (décédé à86 ans le),polytechnicien et officier d'artillerie, entré à23 ans à l'abbaye de Solesme (Sarthe) dont il devint prieur, est désigné en 1960 comme responsable de la fondation de Solesmes au Sénégal. Il part avec huit autres moines français. Le monastère est construit sur un terrain offert par l'archevêché de Dakar. Il avait démissionné de sa charge d'abbé en 2000, remplacé par le P. Ange-Marie Niouky, Sénégalais, à la tête d'une quarantaine de moines dont six Français.

Suisse

[modifier |modifier le code]
Abbaye de Disentis (canton des Grisons).

La plupart des abbayes bénédictines appartient à lacongrégation bénédictine de Suisse :

Tchéquie

[modifier |modifier le code]

Lecloître d’Emmaüs àPrague s'est longtemps distingué pour célébrer la liturgie, non en latin mais envieux slave.

Bénédictins célèbres

[modifier |modifier le code]
Anne d'Autriche et ses fils priant saint Benoît et sainte Scholastique (Philippe de Champaigne).

Bénédictines célèbres

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Note

[modifier |modifier le code]
  1. En référence aux troisvœux monastiques prononcés par les Bénédictins : un vœu de stabilité, un vœu de conversion des mœurs et un vœu d'obéissance.
  2. « L’expression « Ora et labora » (« prie et travaille »), qui n’est pas dans larègle, a faussé en quelque sorte la compréhension de cette dernière puisqu’elle distingue deux éléments qui ne forment qu’un tout et une unique perspective quotidienne : le moine doit prier continuellement soit seul, soit en communauté, soit avec des textes spécifiques (textes bibliques organisés dans le cadre de l’office divin) qu’il récite ou médite, soit en écrivant ou en exprimant sa prière par toute autre manière, artistique et artisanale par exemple, mais aussi lorsqu’il travaille de ses mains pour permettre au monastère de vivre, ou qu’il accomplit les tâches ménagères nécessaires au fonctionnement de la communauté (service de la cuisine, du réfectoire, laverie, etc.) ». CfDaniel-Odon Hurel,Les Bénédictins, Robert Laffont,,p. 8.
  3. « À la chute de Napoléon Ier (1815), il ne restait qu’une trentaine de monastères bénédictins sur les 1 500 répartis à travers l’Europe au milieu duXVIIIe siècle, soit quelques centaines de moines. En 1850, ils étaient environ 1 600, et près de 6 000 en 1900 ». Cf.Bernard Hours,Histoire des ordres religieux, Presses universitaires de France,,p. 92.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Benoît XVI, Angelus du.
  2. voir Ch. 66 et 67 de la« Règle de Saint Benoît », surfr.wikisource.org
  3. Cf.règle de saint Benoît, ch. 66, 6-7.
  4. Jacques Dubois,Les ordres monastiques, éd. PUF coll. Que sais-je ?, 1985,p. 67.
  5. Daniel-Odon Hurel,Les Bénédictins, Robert Laffont,,p. 324
  6. ab etc(en) Melissa Petruzzello, « Benedictine », surbritannica.com(consulté le).
  7. Jacques Berlioz,Moines et religieux au Moyen Âge, Seuil,,p. 8.
  8. ab etcMarc Mègemont, « Chanteuges une fondation issue du renouveau bénédictin »,Moyen Âge,no 131,‎ novembre-décembre 2022, janvier 2023,p. 73(ISSN 1276-4159).
  9. Ivan Gobry,Les moines en Occident. De saint Benoît d'Aniane à saint Bruno (750-1100),F.-X. de Guibert,,p. 73.
  10. Marie-Madeleine De Cevins, Jean-Michel Matz,Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin (1179-1449), Presses universitaires de Rennes,,p. 170.
  11. a etbDictionnaire du Moyen Âge, histoire et société, Encyclopædia Universalis,,p. 144.
  12. Raymond Hostie,Vie et mort des ordres religieux, Desclée de Brouwer,,p. 348-349.
  13. Raymond Hostie,Vie et mort des ordres religieux, Desclée de Brouwer,,p. 8.
  14. François Rousseau,Moines Bénédictins : martyrs et confesseurs de la foi pendant la Révolution,Éditions Desclée de Brouwer,,p. 20.
  15. Gaston Duchet-Suchaux, Monique Duchet-Suchaux,Les Ordres religieux,Flammarion,,p. 44.
  16. Patrick Cabanel et Jean-Dominique Durand,Le grand exil des congrégations religieuses françaises, 1901-1914,Éditions du Cerf,,p. 205.
  17. Gérard Pélissié du Rausas,Le régime des Capitulations dans l'Empire ottoman, éditions A. Rousseau, Paris, 19020
  18. Mahmut Esat Bozkurt,Du régime des Capitulations ottomanes : leur caractère juridique d'après l'histoire et les textes, éditions Stamboul, Fribourg, Suisse, 1928 (thèse présentée en 1918 à la faculté de l'université de Fribourg pour l'obtention du grade de docteur en droit).
  19. Ordre de saint Benoît.
  20. « Catalogus monasteriorum, O.S.B. (2000 edition) » [livre], surOpen Library(consulté le).
  21. Les Moniales Bénédictines deJoliette, « Abbaye des Bénédictines de Joliette », surbenedictinesjoliette.org(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Monastiques ou
contemplatifs
Église catholique romaine
Hospitaliers
Chanoines réguliers
Militaires
Terre sainte
Ibérie
Prusse-Orientale
Rédempteurs
Mendiants
Clercs réguliers
Congrégations
ecclésiastiques
Sociétés de vie
apostolique
Missionnaires
v ·m
Légende des labellisations :
Type d'abbayeAbbaye bénédictineAbbaye cistercienneAbbaye de prémontrésAbbaye trappisteAutres abbayes

Brasseries des moines

.

.

Brasseries laïques pour une abbaye encore en activité

.

.

Brasseries laïques dans ou à proximité de l'abbaye

.

Autres bières d'abbaye

Anciennes bières d'abbaye

.

.

.

.


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ordre_de_Saint-Benoît&oldid=225462868 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp