L'article 1 de la convention additionnelle du[4] donne aux Alsaciens-Lorrains qui résident dans une commune conservée par la France ou à l'étranger la possibilité d'opter pour la nationalité française ou allemande par une simple déclaration auprès de leur mairie de résidence.Les personnes qui choisirent la nationalité allemande étaient principalement des détenus et des militaires conscrits[5]. Ils furent environ 2 900 à choisir cette option.
↑« Optants alsaciens, liste préfectorale », L.I.S.A. (Lecture et informatisation des sources archivistiques, association consacrée à L'étude des archives du Territoire de Belfort)
↑Article 1. - Pour les individus originaires des territoires cédés qui résident hors d'Europe, le terme fixé par l'article 2 du traité de paix pour l'option entre la nationalité française ou la nationalité allemande est étendues jusqu'au premier octobre 1873.L'option en faveur de la nationalité française résultera, pour ceux des individus qui résident hors d'Allemagne, d'une déclaration faite soit aux maires de leur domicile en France, soit dans une chancellerie diplomatique ou consulaire française, ou de leur immatriculation dans une de ces chancelleries.Le gouvernement français notifiera au gouvernement allemand, et par périodes trimestrielles, les listes nominatives qu'il aura fait dresser d'après ces mêmes déclarations.[Au moment de procéder à la signature de cette convention additionnelle, les plénipotentiaires ont fait la déclaration suivante] : Tous les militaires et marins français originaires des territoires cédés, actuellement sous les drapeaux et à quelque titre qu'ils y servent, même celui d'engagé volontaire ou de remplaçants, seront libérés en présentant à l'autorité militaire compétente leur déclaration d'option pour la nationalité allemande. Cette déclaration sera reçue, en France, devant le maire de la ville dans laquelle ils se trouvent en garnison ou de passage, et des extraits en seront notifiés au gouvernement allemand, dans la forme prévues par le dernier alinéa de l'article1er de la convention additionnelle de ce jour. Francfort, le.Ministère des affaires étrangères,Conférence de Francfort : 1871, Paris, Imprimerie nationale, 1872.
L'abbé Charles Bénard,Tribulations d'un prêtre optant, Bar-le-Duc, 36 rue de la Banque, Typographie des Célestins, ancienne maison Louis Guérin,(lire en ligne), disponible surGallica