Pour les autres membres de la famille, voirPoivre d'Arvor.
Ambassadeur français Région antarctique Arctique | |
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Ambassadeur de France en Tunisie | |
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André Parant(d) | |
Directeur de France Culture(d) | |
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Directeur Association française d'action artistique | |
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Directeur Institut français du Royaume-Uni | |
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Directeur Institut français de Prague | |
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Conjoint | Olga Kubelková Poivre d'Arvor(d) ![]() |
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Olivier Poivre d'Arvor, néOlivier Poivre le àReims, est un écrivain et diplomatefrançais.
Président du Musée national de la Marine, fondateur et président du Marathon des mots, il est ensuite ambassadeur chargé de l'attractivité culturelle de la France, puisambassadeur de France en Tunisie de 2016 à 2020.
Il a coécrit une partie de ses ouvrages avec son frèrePatrick Poivre d'Arvor.
Né àReims le[1], Olivier Poivre prend le nomPoivre d'Arvor au début de sa carrière, en hommage à son grand-père (qui utilisait le nom de plume « Jean d'Arvor »), comme son frèrePatrick[2]. Après unDEA de philosophie[2], il occupe les fonctions de conseiller littéraire auprès deséditions Albin Michel (1980-1982), puis auxéditions Balland (1982-1984). Avant de créer, avecPhilippe Thureau-Dangin, l'hebdomadaireTEL (Temps, Économie, Littérature, qui durera 6 mois entre 1982 et 1983), il publie dans différents journaux (Art Press,Le Matin de Paris...).
Tout en travaillant avec le metteur en scèneAlain Knapp, il fonde, avecJean Christophe Barbaud, la compagnie du Théâtre du Lion (1987), installée àVernon enNormandie[3],[4] et présente, comme acteur principalement, des textes deCalderon de la Barca,Beckett,Cocteau. Pour la création desEnfants terribles sur scène, il rouvre à Paris leThéâtre Grévin (1984)[5].
En 2005, il lance à Toulouse la première édition duMarathon des mots, un festival international à la croisée de la parole et du texte[6].
Commissaire général de la candidature de Toulouse au titre de Capitale culturelle européenne 2013, il permet à la4e ville de France de talonner Marseille dans le choix du jury en 2008.
En 2005, le président de la RépubliqueJacques Chirac le nomme chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[7]. Il est également officier de l'ordre des Arts et des Lettres et membre de l'ordre royal de Victoria duRoyaume-Uni.
Pressenti en 2010 pour une nomination comme ambassadeur à Athènes puis Bucarest[2], il préfère accepter la direction deFrance Culture (en remplacement deBruno Patino en partance àFrance Télévisions), qu'il exerce à partir du[8]. Après cinq ans de mandat, Olivier Poivre d'Arvor est licencié le par le PDG de Radio France[9].Mathieu Gallet lui reproche de ne pas être solidaire de sa politique. Mécontent, l'écrivain annoncera qu'il compte bien revenir un jour à Radio France[10].
Lauréat d'une bourseVilla Médicis[2] hors les murs (États-Unis, 1987), il exerce par la suite différentes fonctions dans le réseau culturel français à l'étranger : directeur duCentre culturel français d'Alexandrie (1988-1990), directeur à sa réouverture de l'Institut français de Prague (1990-1994), puis directeur de l'Institut français du Royaume-Uni et conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Londres (1994-1999).
Nommé parHubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères, il dirige l'Association française d'action artistique (AFAA)[2] de à. L'association dépend duministère des Affaires étrangères et duministère de la Culture et de la Communication et devientCulturesFrance. Il est à l'origine de la préfiguration d'une nouvelle structure, l'Institut français, à la tête de laquelle lui succède à l'automne 2010 comme président l'ancien ministreXavier Darcos.
En 2007, il intègre leQuai d’Orsay par la voie du tour extérieur commeministre plénipotentiaire. Retenu pour diriger l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) en 2010, il apprend que le conseiller culturel du président de la République,Georges-Marc Benamou s'est auto-attribué le poste. Une pétition d'intellectuels parue dans le journalLe Monde fait renoncer Georges-Marc Benamou à la fonction. Un concours (Commission Gall), présidé parHugues Gall, place alors après examen d'une dizaine de candidatures Olivier Poivre d'Arvor etFrédéric Mitterrand dans une liste restreinte pour la Villa Médicis.Nicolas Sarkozy choisit ce dernier.
Nommé en parLaurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, au rang d'ambassadeur chargé de l'attractivité culturelle de la France, il lance de à le Grand Tour, une manifestation regroupant cinquante rendez-vous culturels, touristiques et économiques participant de l'attractivité du territoire français.Isabelle Huppert en est la marraine. Militant pour une francophonie active, il conçoit un Grand Tour francophone qui proposera en 2017 cent grands rendez-vous dans le monde, participant de cette dynamique francophone.
Nommé par décret du président de la République ()ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République tunisienne, il prend ses fonctions à Tunis en septembre 2016[11]. Il quitte son poste en.
Il est critiqué par des personnalités politiques de lacoalition islamisteCoalition de la dignité, qui lui reprochent ses déplacements enTunisie en tant qu'ambassadeur, sans autorisation préalable duministère des Affaires étrangères. Selon eux, cela rappelle le passé colonial du pays[12].
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le propose comme président du conseil d'administration du Musée de la Marine, mission qu'il exerce depuis. Ce passionné des océans et des enjeux maritimes déclare vouloir en faire « un des grands musées européens sur le thème de la mer » en présentant « ses collections de façon plus vivante[13]. Il annonce un chantier de rénovation de cet établissement prévue dès 2017 confirmé par Jean-Yves Le Drian avec un « financement exceptionnel » de 50 millions d'€[14]. Il est à l'origine, avec Benedict Donnelly, l'artisan de la reconstitution de l'Hermione, et avec Vincent Campredon, le directeur du musée, d'un projet de reconstruction deLa Boussole, le bateau mythique à bord duquelLa Pérouse disparaît en 1788 lors de son expédition autour du monde.
En, il est nommé par le présidentEmmanuel Macron comme ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes[15],[16]. En 2021, certaines de ses fonctions seront maintenues au sein du Forum mondial de la mer, organisé par Rym Benzina Bourguiba[17]. En, il lance leOne Planet Polar Summit, un sommet consacré à la préservation des pôles et de lacryosphère[18],[19].
En, il est nommé par le présidentEmmanuel Macron comme président du conseil d'administration du musée national de la Marine[20].
Le, il est nommé président duCentre international de la mer deRochefort.
Il est l'auteur de divers romans et essais, dont certains, principalement autour de l'aventure maritime, écrits avec son frèrePatrick et regroupés dansL'Odyssée des marins. Ses ouvrages personnels les plus connus sontLes petites Antilles de Prague,Le Voyage du fils (prix Renaudot des lycéens),Alexandrie Bazar,Bug made in France,L'Amour à trois.
À l'automne 2013, il publie un ouvrageLe Jour où j'ai rencontré ma fille, dans lequel, abordant un thème rare chez les hommes, celui de l'infertilité, il relate l'adoption de sa fille, Faïza.
Olivier Poivre d'Arvor est membre permanent du jury duprix des prix littéraires depuis2011 et membre fondateur du prix Bristol des Lumières. Il est également membre de la FondationLagardère comme de la Fondation de la Poste, pour laquelle il crée et préside depuis 2015 le prix littéraire Envoyé par la Poste. Membre du conseil d'administration de la chancellerie des universités de Paris et du conseil académique de l'université Paris-Sorbonne, il est également membre du conseil d'administration du Théâtre de la Ville.
Proche deJack Lang, il soutientMartine Aubry aux primaires duParti socialiste de 2011[21]. En 2012, son soutien ouvert àFrançois Hollande[22] avant les élections présidentielles, alors qu'il est encore dirigeant deFrance Culture, radio de service public, lui vaut une vive critique deNicolas Sarkozy qui lui reproche de mettre« en péril la crédibilité de toutes les chaînes de Radio France »[23].
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