Cet article est uneébauche concernant l’opéra ou l’opérette.
Directeur Opéra de Paris | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Halanzier-Fabre(d) ![]() |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint | Louise Lafitte(d) ![]() |
Distinctions |
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Hyacinthe Olivier Henri Halanzier-Dufresnoy, né le à et mort leavenue Kléber à Paris[1], est un directeur de l'opéra de Paris
Henri Halanzier-Dufresnoy est le fils d'un capitaine dedragons et d'une artiste dramatique, Mme Dufresnoy. Il débute tout jeune en dirigeant avec sa mère d'abord, puis seul, un grand nombre de scènes de province. Lethéâtre de Strasbourg est sa première grande direction. Il y reste sept ans. De Strasbourg il va à Lyon, pour un an. Après Lyon, Rouen le retient trois ans. En1860, Halanzier est nommé directeur à l'Opéra de Marseille. Halanzier y monteFaust,Mireille,Roland à Roncevaux,l'Africaine[2]. Il fait entendre laPatti aux Marseillais puis passe un an à Bordeaux. Il était, pour la seconde fois, directeur du Grand-Théâtre de Lyon, depuis trois mois seulement, lorsqu’éclate laguerre de 1870[3].
En1871, après le siège etla Commune, il est choisi pour diriger l'Académie nationale de musique. Il monteLa Coupe du Roi de Thulé, d'Eugène Diaz;Gretna-Green d'Ernest Guiraud;L'Esclave, d'Edmond Membrée ; les reprises d'Erostrate, d'Ernest Reyer, deL'Africaine. C'est pendant sa direction, en1873, que l'ancienOpéra de larue Le Peletier brûle, et qu'est inaugurée la salle actuelle, le[4].
Ses recettes sont bonnes, grâce auPalais Garnier, pour lequel on vient beaucoup pour le spectacle de la salle. Selon Jean-Louis Croze, auteur dramatique et journaliste, de1875 au, Halanzier a encaissé, comme bénéfices personnels, 1.673.439 francs : 651.564 francs, en1875, 230.284 francs, en1876. En1875, l'Opéra vit toute l'année sur neuf ouvrages :La Juive,La Favorite,La Source,Guillaume Tell,Les Huguenots,Hamlet,Coppélia,Faust etDon Juan. Pas une création et cependant un bénéfice net de 631.564 fr. En1876, il monteJeanne d'Arc d'Auguste Mermet () etSylvia ou la Nymphe de Diane, deLéo Delibes (),Dimitri deVictorin de Joncières (5 mai). Le cahier des charges impose au directeur de monter chaque année un drame lyrique et un ballet. En1877, il donneLe Roi de Lahore deJules Massenet (), écrit sur un poème deLouis Gallet et confié à une distribution qui comprend des artistes comme Lassalle, Salomon, Josephine de Reszke. Près de 300.000 fr. ont été consacrés à la mise en scène. Les auteurs dédient leur ouvrage au directeur qui leur a ouvert ses portes. C'est un gros succès.le Fandango, ballet de Salvayre est donné le . En1878, on crée à l'OpéraPolyeucte deGounod etla Reine Berthe, ballet en deux actes deVictorin de Joncières (). Le a lieu la première deYedda, ballet d'Olivier Métra. C'est la dernière œuvre que monte Halanzier. Le,Auguste Vaucorbeil est nommé directeur de l'Opéra. Halanzier lui cède la place presque aussitôt et sans attendre la fin de sa gestion se retire le suivant[5].
Halanzier est nommé successeur d'Isidore Taylor à la présidence de l'Association des artistes, en, il reste plusieurs années à la tête de l'Association, au bénéfice de laquelle il organise, d'accord avec son successeur Vaucorbeil, plusieurs fructueuses représentations, mais sa mauvaise santé l'oblige à passer la main àEugène Ritt.
Il épouse Marie Louise Laffite-Singier[3],[6].
Officier de la Légion d'honneur, chevalier en, puis officier en 1878[7]
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