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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?L'Oflag VI-D deMünster était à l'origine une caserne neuve construite pour les cadets de l'armée allemande. Dès, des officiers français, faits prisonniers lors de lacampagne de France, y furent détenus. Les et, après le parachutage de troupes alliées surNimègue etArnheim (opérationMarket Garden), les camps furent dissous et les prisonniers transférés au camp deSoest,Oflag VI-A.Cette caserne, à quatre kilomètres au Nord de Münster, existe toujours aujourd'hui.
Au début le camp a accueilli des officiers venus de Nancy qui furent renforcés par des officiers venant du camp VI C et ensuite du VI D. Les aspirants en furent exclus en, puis les sanitaires en partirent et les pères de quatre enfants en avril et les anciens combattants en août de la même année. Il y eut aussi de départs de malades et autres rapatriés mais les effectifs augmentèrent pour commencer à mille en 1940 et finir à trois mille en 1944. Avec les arrivées en février 1941 depuis l'Oflag VII-C, du XIII-B en mai; en août 1942 depuis celui deDresde et X-C, en dernier depuis l'Oflag V-A en.
Les officiers désœuvrés de l'Oflag VI-D montèrent une troupe de théâtre extrêmement active : entre et, elle donna plus de 230 représentations de 47 pièces différentes[1]. Dans la salle du théâtre sont aussi jouées des œuvres de musique symphonique, de chant ou de chambre; elle accueille aussi des formations de jazz, de musette ou tzigane.
En 1944, plus de 485 personnes étaient des enseignants et, dès le début, des cours, dont des cours d'héraldique[2] furent organisés sous les greniers des bloc. Il y eut des conférences mais aussi des préparations aux concours allant du Certificat d'études à l'Agrégation mais aussi pour des concours de l'État comme inspecteur des finances. Les cours étaient donnés par des personnalités telles queCharles Robequain[3],Lionel de Tinguy du Pouët, Jean Secret, des clubs se sont constitués, animés par des personnalités du camp commeHenri de La Bastide ouPierre-Henri Simon, fondateur et premier "recteur" de l'université du camp[2],Pierre Bouffanais,Robert Bruyneel,Thierry Sandre.
Elle a réuni jusqu'à seize mille ouvrages, en partie vendus par le libraire Baader de Münster[2], six cents lecteurs par jour.
Il y eut une exposition coloniale en 1942, une sur les provinces françaises, une autre sur la famille.
Il y eut des soldats qui moururent en captivité :
Et certains furent inhumés au cimetière de Münster, les soldats Debove, Delaplace, Martin, Richard et Otwinowski, les sergents Bes, Bonamy, Collet, Debove et Lasalle.
Les camps de détentions avaient un chef de camp qui servait comme responsable et liaison avec l'extérieur :
Pour le soutien du moral, une section drainait des informations de la Komandantur par un fil dérivé par les électriciens sur la radio allemande en 1942; le parrainage des huit stalags, des collectes et kermesses pour les œuvres en France, pour une caisse d'assurance décès, des dons et des prélèvements sur les soldes. Neuf millions de francs furent ainsi répartis en quarante neuf mois d'existence, un lien passait par le secrétariat de l'oflag à Paris.
Un accueil a été organisé engare d'Orsayen et uneassociation des anciens prisonniers de l'oflag VI D a été créée et se trouvait au 6 de la rue du cardinal Mercier de Paris.