macOS est le successeur deMac OSClassic, la principale série des systèmes d'exploitation d'Apple depuis. Contrairement à ses prédécesseurs, macOS fait partie de la famille des systèmes d'exploitationUnix et est fondé sur les technologies développées parNeXT depuis le milieu desannées 1980 jusqu'au rachat de la société par Apple en. La première version du système estMac OS X Server 1.0, commercialisée en, suivie par une version orientée pour le grand public en.
Le, lors de laWWDC 2016, Apple annonce que le système ne s'appellera plusOS X maismacOS avecmacOS Sierra (version 10.12). La dernière version de macOS estmacOS Sequoia.
Malgré son nom suggérant qu'il est la « version 10 » de Mac OSClassic, et bien qu'il succède effectivement àMac OS 9, Mac OS X a un historique presque totalement indépendant des précédentes versions de Mac OS. Mac OS X est fondé sur le noyauMach et sur l'implémentationBSD d'Unix, qui ont été incorporés àNeXTSTEP, lesystème d'exploitation orienté objet développé par la société fondée parSteve Jobs après son départ d'Apple en 1985,NeXT[6]. Pendant l'absence de Jobs, Apple a également tenté de constituer un système d'exploitation « nouvelle génération » avec leprojet Copland, sans grand succès. De nombreuses rumeurs de l'époque laissaient penser qu'Apple allait racheter le systèmeBeOS pour créer son nouveau système. L'annonce du rachat de NeXT, accompagné de la réintégration de Steve Jobs d'abord comme conseiller puis comme PDG d'Apple, fut une énorme surprise.
Finalement, le système d'exploitation de NeXT, jusque-là dénomméOPENSTEP, fut choisi par Apple pour former la base de son prochain système, d'où son achat de NeXT, espérant convaincre les développeurs d'applications par sa richesse de fonctions de passer à cette nouvelle plate-forme[7]. Jobs fut réengagé, et plus tard retrouva la tête de la société, dirigeant la transformation du système facile d'accès aux développeurs qu'était OPENSTEP vers ce qui allait être accueilli plus tard par les utilisateurs d'Apple, un projet arborant à ce moment le nom deRhapsody. Rhapsody évolua plus tard en Mac OS X, un nom qui évoquait non seulement le passage de Mac OS 9 à Mac OS X (10 en chiffres romains) mais également le passage au monde UNIX dans lequel la lettre X est très utilisée, notamment dans les bibliothèques graphiquesX11.
OS X a évolué au cours de ses différentes versions, mettant l'accent vers un « mode de vie numérique » (ledigital hub en anglais), tel que présenté avec la suiteiLife et l'ensemble bureautiqueiWork. Dans les premières versions de Mac OS X, lacompatibilité avec les versions précédentes des systèmes d'exploitation Apple a été conservée.
À laWWDC 2016, Apple a choisi de renommer OS X en macOS afin d'harmoniser son appellation avec celles d'iOS,iPadOS,watchOS ettvOS, qui en sont des déclinaisons adaptées à différents types d'appareils.
Mac OS 9, avec sonmultitâche coopératif, son absence deprotection de la mémoire et héritier de tout l'historique des versions précédentes, était de fait considéré par beaucoup, y compris par Apple, comme étant un système très limité. La « base » a été remplacée par unUNIX, plus précisément unmicro-noyau enrichiXNU (Darwin etBSD).
L'interface graphique (désormais appeléeAqua) a été enrichie et revue ; elle garde certains principes clefs comme la barre de menus unique, et en ajoute d'autres commeExposé, tout en conservant le principe clef d'ergonomie qui a fait le succès desMacintosh. De plus, l'apparition d'unDock, la réaction de l'interface aux actions de l'utilisateur par des animations, l'utilisation de la transparence, des couleurs plus vives voire de métal brossé marquèrent considérablement le passage depuis Mac OS 9. C'est également avec cette transition que trois nouveaux types d'interfaces pour créer des applications sont apparus :Classic, un environnement recréant celui de Mac OS 9 afin d'y faire fonctionner les applications qui y sont liées ;Carbon, une interfaceC permettant un portage simple de Mac OS 9 à OS X ; et finalementCocoa, une interfaceObjective-C permettant le développement de nouvelles applications entièrement intégrées à l'aspect de Mac OS X (Cocoa peut également être utilisé enJava (obsolète depuis 2005 et Mac OS X 10.4), enPython etRuby).
Les avantages de disposer d'une base UNIX pour le système sont :
de disposer d'un système stable et éprouvé depuis des dizaines d'années ;
de profiter et de faire profiter des modifications de Darwin (la base UNIX) de/à toute la communauté informatique ;
de pouvoir installer assez facilement des logicielsLinux.
macOS étant un système propriétaire destiné exclusivement aux matériels Apple, sa popularité est intimement liée aux ventes desMac sur lesquels il est préinstallé et pour lesquels il est spécifiquement développé. Le système d'exploitation comptait75 millions d'utilisateurs à travers le monde en juin 2009, selon Phil Schiller, un dirigeant du fabricant californien[8]. Le site AppleInsider a annoncé qu'ils étaient100 millions en octobre 2018[9].
Sur le marché des systèmes d'exploitation d'ordinateurs personnels, macOS a connu une envolée à partir de 2005, avec une part relative multipliée par quatre en quinze ans. La plupart des statistiques, dont celles des fréquentation dessites web[10], permettent d'estimer que macOS représente aujourd'hui environ 10 % de ces systèmes d'exploitation (il convient néanmoins de considérer ce chiffre avec précaution, car il ne prend en compte que lesinternautes).
Malgré son faible nombre d'utilisateurs par rapport à celui de Microsoft Windows, macOS n'en demeure pas moins très médiatisé, en partie grâce à une communication organisée de la part d'Apple. Le principe duteasing et une politique de secret alimentent considérablement les discussions qui se rapportent à macOS ou aux Mac, lesquelles gravitent souvent autour d'une opposition macOS /Windows où « s'affrontent » les partisans de chaque « camp », à l'image de la campagne publicitaire télévisée d'AppleGet a Mac. L'environnement Mac bénéficie également du soutien de communautés d'utilisateurs, indépendantes du constructeur, généralement organisées autour de magazines en ligne et de forums spécialisés dans cette thématique.
Après l'adoption par Apple de processeursIntel pour ses Mac en 2006, il a été possible d'installer sur ces derniers d'autres systèmes d'exploitation conçus pour des processeursx86 (par exemple :Windows 7,Windows 8 etWindows 10, ainsi que la plupart des systèmesLinux[11]) en utilisantBoot Camp, ce qui a contribué à populariser le système. Certains amateurs ont réussi à installer macOS sur PC en le modifiant pour qu'il puisse accepter ces derniers : leshackintosh sont les PC faisant tourner ces versions de macOS.
L'interface reprend l'essentiel de l'environnement des systèmes d'exploitation deMac : leglisser-déposer y est profondément intégré, les dossiers à ouverture automatique sont conservés, la barre de menus unique et dans celle-ci le « menu Pomme » également. Aqua intègre certains éléments repris deNeXT, comme leDock et la navigation dans les dossiers par colonnes.
À la sortie de macOS (alors connu sous le nom de Mac OS X), différents groupes d'utilisateurs ainsi que certaines figures historiques du Mac[Qui ?] ont émis des critiques sur la nouvelle interface, qui selon eux avait de trop importantes différences avec celle des précédentes versions du système d'exploitation.
OS X Yosemite a introduit une mise à jour majeure de l'interface en introduisant des couleurs vives, leflat design et de la transparence.
macOS Big Sur a introduit une nouvelle mise à jour majeure de l'interface en introduisant une nouvelle palette de couleurs, un Dock et une barre des menus épurés, de nouvelles icônes et leneumorphisme.
Interface de l'application Calculette dans macOS 11.
Dashboard, tableau de bord virtuel permettant d'emménager des mini-applications appelées deswidgets. On peut créer ces applications à l'aide de trois langages :XHTML pour le balisage général,CSS pour l'agencement des éléments, etECMAScript (JavaScript) pour l'interactivité. Dashboard peut être comparé àKonfabulator,gDesklets ou SuperKaramba. Il reprend en effet les mêmes fonctionnalités que ces derniers, mais étant fourni avec le système, il est vite devenu plus populaire parmi les utilisateurs de OS X. Il n'est disponible qu'à partir d'OS X 10.4 Tiger, et fut retiré de macOS 10.15 Catalina, pour être remplacer par les widgets, en cliquant sur l'heure, en haut à droite de son écran.
Calculette, qui permet d'effectuer des calculs simples grâce à une calculatrice virtuelle affichée à l'écran. Le logiciel dispose d'un convertisseur d'unités et de deux modes avancés « scientifique » et « programmeur » pour les usages plus techniques.
GarageBand, un logiciel d'enregistrement et de composition musicale pour amateurs et professionnels. Il est fourni avec des boucles d'échantillons (samples) et des sons d'instruments de musique,synthétisés et paramétrables ou pré-enregistrés, qu'on peut jouer notamment à partir d'un clavierMIDI ou d'un clavier d'ordinateur. Il est disponible au téléchargement depuis lemac App Store.
Automator, qui permet de combiner un certain nombre d'actions prédéfinies pour effectuer des tâches répétitives. Le paramétrage de ces automatisations s'effectue par uneinterface graphique, ce qui le rend accessible au plus grand nombre,mais au prix selon certains d'une perte de fonctions[réf. nécessaire]. Les tâches sont effectuées parAppleScript ouPerl, de façon transparente. La plupart des possibilités offertes parAutomator peuvent être obtenues par d'autres moyens, notamment des scripts shell, technique peu accessible au grand public.
Safari,navigateur web fondé sur le moteur de renduWebKit. Il n'est disponible qu'à partir d'OS X 10.2 Jaguar.
Aperçu,visionneuse d'images et de documentsPDF. L'application présente quelques fonctions de retouche, d'annotation, de pagination et de conversion de format.
Mac App Store, qui permet de télécharger des applications depuis le marché commun d'Apple.
Photo Booth, logiciel permettant d'utiliser lawebcam intégrée comme appareil-photo et d'appliquer des effets sur les clichés obtenus.
Lecteur DVD, logiciel permettant de lire des DVD, maintenant disponible uniquement si vous connectez un lecteur externe sur un mac vendu sans lecteur. Il est toujours disponible dans
/System/Library/CoreServices/Applications
iMovie, logiciel de montage de films. Il est disponible au téléchargement depuis lemac App Store.
iTunes, lecteur et gestionnaire de musique, devidéo-clips et depodcasts. C'est également le logiciel utilisé pour configurer et synchroniser uniPhone,iPod ouiPad avec un compte utilisateur. Depuis macOS 10.15 Catalina,iTunes a été remplacé par les applicationsMusique,TV etPodcasts.
Transfert d'images, permet d'importer des images depuis unappareil photo numérique, unscanner ou tout autre matériel d'acquisition.
Xcode (et sa suite),environnement de développement intégré et gratuit, destiné à fournir une intégration et une prise en charge plus complètes avec le système que les autres solutions disponibles. L'installation se fait depuis le Mac App Store. L'arrivée deXcode, de par son intégration au système et sa gratuité, a signé l'arrêt de mort d'autres environnements de développement comme le très célèbreCodeWarrior. Il est disponible au téléchargement depuis lemac App Store.
Spaces, qui apporte la fonction de bureaux virtuels à Mac OS X 10.5.
Time Machine, qui gère des sauvegardes incrémentales et leur restauration.
Livres,application qui permet d'acheter des livres numériques dans une boutique en ligne et de les lire à l'écran.
Notes, application de prise de notes synchronisée aveciCloud.
Final Cut Pro, logiciel de montage de films plus avancé queiMovie, celui-ci étant plus professionnel.
macOS étant un système UNIX, les fonctions et commandes de base d'UNIX sont présentes et permettent un accès souple à différentes fonctionnalités sans passer par des menus graphiques.
QuickTime, un ensemble de bibliothèques permettant de manipuler en lecture et en écriture des contenus vidéos. Il existe un lecteur multimédia du même nom qui s'appuie sur ces bibliothèques.
Spotlight (depuisMac OS X 10.4) est unmoteur de recherche demétadonnées intégré nativement au système. Cette technologie permet de retrouver le contenu des fichiers de façon quasiment instantanée, à la manière deBeagle,Kat ouGoogle Desktop Search. Cette technologie a permis l'apparition de fonctionnalités telles que les « dossiers intelligents » (« dossiers » dont le contenu est constamment actualisé par Spotlight sur la base de critères évolutifs de recherche). L'un des avantages de cette nouvelle technologie est sa modularité (les critères de recherches spécifiques à une application ou un type de fichier peuvent être ajoutés par plug-in). En résumé, Spotlight apporte à l'utilisateur une recherche instantanée sur le contenu des fichiers, sur les fichiers eux-mêmes et la construction sous forme de listes ou de groupes dits « intelligents » de requêtes de recherche pointues. Une technologie concurrente a été intégrée par Microsoft dansWindows Vista à la fin 2006 (début 2007 pour le grand public).
Il n'existe que peu devirus informatiques connusà ce jour[Quand ?] sous macOS[12]. Seuls des programmes malveillants telOpener (également nomméRenepo), qui ne se propage pas par lui-même et doit être installé par l'utilisateur pour fonctionner, ont pu défrayer la chronique. Il ne s'agit donc pas d'un virus, ni d'uncheval de Troie, mais d'unver, bien qu'Apple le réfute en contredisant la communauté des experts en sécurité ainsi que la définition même de ce type deprogramme malveillant[13]. Le virusNewton se contentait de déplacer les éléments du bureau en fonction des mouvements de l'ordinateur[14], etHacktool Underhand, était en fait une erreur dans la mise à jour d'un anti-virus commercial. En, on découvre le cheval de TroieLeap-A (ouOompa-A) qui se propagevia lamessagerie instantanéeiChat. La principale menace concernant ce système d'exploitation est l'installation de codes malveillants Windows par des outils Java, donc inefficaces.
La sécurité du système provient notamment de la faible proportion de machines Apple dans le parc informatique mondial (2 % en 2006), un virus exploitant une faille Mac ayant automatiquement moins de cibles potentielles que s'il est conçu pour s'attaquer àMicrosoft Windows. En, il a été annoncé lors d'une conférence d'experts de la sécurité (Black hat) qu'OS X est moins sécurisé que Windows 7[15]. De plus, durant une période de trois ans (2008-2011), 1 151 failles de sécurité majeures ont été trouvées sous macOS, ce qui est très proche des 1 325 de Microsoft Windows[16]. En, la firmeKaspersky Lab a publié le résultat d'une étude indiquant que des applications fournies avec OS X contenaient deux des dix principalesfailles de sécurité présentes dans les ordinateurs, les huit autres étant imputées àAdobe, Oracle et Nullsoft[17].
Les ordinateurs Mac gagnant depuis 2007 des parts de marché sur les PC, les pirates informatiques s'intéressent désormais de plus en plus à Apple. Ainsi en, avec le logiciel malveillantMacDefender, puis quelques mois plus tard avec lecheval de TroieFlashBack, la sécurité de macOS est apparue comme étant relative. Ce logiciel malveillant aurait d'ailleurs infecté 650 000 Mac[18],[19]. Des sites donnent des conseils pour endiguer l'infection[20],[21]. Apple fournit une mise à jour supprimant ce cheval de Troie, mais uniquement pour les versions 10.6 et 10.7 de macOS, les personnes utilisant de plus anciennes versions restant exposées[22].
En 2012, Kaspersky Lab a ajouté à sa liste approximativement 130 nouvelles signatures de chevaux de Troie pour macOS. C'est 30 % de plus qu'en 2011, et 600 % de plus qu'en 2010[23]. La raison indiquée par le rapport cité est la popularité de macOS parmi les businessmen et les personnalités politiques. En effet, les données présentes sur leurs ordinateurs peuvent avoir beaucoup de valeur et les chevaux de Troie permettent d'y accéder.
Au fur et à mesure des mises à jour de macOS, Apple s'est toutefois efforcée d'améliorer la sécurité du système. Tout d'abord en mettant en place un fichier, dénommé XProtect.plist et mis à jour automatiquement entâche de fond. Ce fichier référence les principales signatures demalwares détectés par Apple, et avertit clairement l'utilisateur lorsqu'il tente d'ouvrir un logiciel malveillant. Par la suite, Apple a ajouté une fonction appeléeGatekeeper. Le principe est que par défaut, seules lesapplications signées puissent être ouvertes par l'utilisateur (ce comportement est aisément modifiable par l'utilisateur dans les Préférences Système). Ainsi, si une application n'est pas signée, unmessage d'erreur s'affiche et l'application ne s'ouvre pas. L'intérêt est que si un logiciel malveillant est détecté par Apple, cette dernière peut aisément révoquer sasignature numérique et ainsi empêcher l'exécution du logiciel par des utilisateurs inexpérimentés (ces derniers sont souvent la cible principale des logiciels malveillants). Enfin, Apple ajouta ou améliora des fonctions existantes, comme ladistribution aléatoire de l'espace d'adressage (ASLR), lesandboxing, ou encore la séparation des processus dans Safari 5.1[24].
Système de fichiers local, réseau et protocole pris en charge
macOS permet de gérer les disques durs dans plusieurssystèmes de fichiers différents :
HFS : la version originale de système de fichiers de Mac OS (parfois utilisé encore dans certainsCD-ROM), mais plus supporté depuis macOS 10.15;
HFS+ : une version modifiée du HFS (introduite avecMac OS 8.1) qui autorise des fichiers de plus grande taille, permet la gestion de plus gros disques et marque l'adoption des caractèresUnicode dans les noms de fichier ;
HFSX : une nouvelle déclinaison du HFS (introduite avecMac OS X 10.3), la différence étant la prise en charge de la sensibilité à la casse (différence majuscule/minuscule) dans un nom de fichier ;
APFS : nouveau système de fichiers 64 bits présenté lors de la WWDC 2016 qui remplace HFS+ à l'automne 2017 avec l'arrivée de macOS 10.13 (High Sierra). Il est conseillé de ne l'utiliser que sur lesSSD pour lequel il est optimisé (les disques à plateaux sont fortement ralentis par ce système de fichiers).
UFS : n'est plus proposé comme option de formatage par l'utilitaire de disque depuisMac OS X 10.5 (Leopard) ;
FAT : en lecture/écriture, est proposé comme option de formatage par l'utilitaire de disque (option MS-DOS), avec un type de FAT automatiquement lié à la taille de la partition (FAT12 jusqu'à 4Mio,FAT16 entre 4 et 512Mio,FAT32 à partir de 512Mio) ;
exFAT : depuis la version 10.6.5 de OS X (Snow Leopard) ;
NTFS : en lecture uniquement, et en lecture/écriture depuisSnow Leopard (fonction cachée, à débloquervia le terminal ouvia l'application NTFS Mounter), et avec le pilote libreNTFS-3G pour les versions antérieures ;
HFS+ et HFSX peuvent êtrejournalisés, ce qui évite les erreurs d'écriture lors d'un éventuel crash système. Cette fonction peut être activée à la volée par l'utilitaire de disque.
L'utilitaire de disque de macOS propose toujours le format sensible à la casse[25].
Depuis l'arrivée des ordinateurs Apple équipés de processeursIntel, les schémas departition de disque dur utilisés par défaut ont changé, notamment afin de s'adapter au programme de démarrageEFI fourni par Intel en remplacement de l'Open Firmware utilisé sur les MacPowerPC.
GPT est le nom donné au schéma de partition d'un disque dur destiné à démarrer un Mac Intel. Un tel disque ne permet pas de démarrer un Macintosh à processeurPowerPC.
APM(en) est le nom donné au schéma de partition classique, lisible sur tous les types de Macintosh[27], il est possible de démarrer sur un disque partitionné ainsi avec un MacPowerPC ainsi qu'avec un Mac Intel. L'installation de Mac OS X à partir d'un Mac Intel sur un tel disque est impossible.
MBR pris en charge par les Macintosh en modifiant certains fichiers d'installation.
macOS offre nativement la possibilité de créer une matrice de disquesRAID logicielle, afin d'optimiser les performances du stockage (matrice entrelacée RAID 0), d'améliorer la fiabilité en cas de panne d'un disque (matrice en miroir RAID 1) ou de constituer un gros disque en joignant plusieurs disques plus petits (matrice concaténée JBOD). Cette fonctionnalité est gérée par l'utilitaire de disque.
Des logiciels de tierce partie (tels que SoftRAID) permettent de créer une matrice logicielle RAID 5 (volume agrégé par bandes à parité répartie) qui allie les avantages du RAID 0 et du RAID 1.
SonnoyauOpen SourceXNU est unnoyau hybride fondé sur lemicro-noyauMach et une version d'UNIX issue deBSD 4.4 lui assurant la compatibilitéPOSIX. Au-dessus de cet ensemble, Apple a greffé d'autres technologies stratégiques dont certaines sont héritées du défunt systèmeNeXTSTEP. Apple a joint à Mac OS X sa technologie multimédiaQuickTime.
L'affichage 2D (CoreGraphics) rassembleQuickDraw etQuartz. Ce dernier est le moteur d'affichage qui gère nativement le formatPDF, la transparence et la transition par-point vers le vectoriel.
Mac OS X possède une interface appeléeAqua, différente de celles des anciens systèmesMacintosh (Platinum(en), dont une chimère est disponible sur certaines distributionsLinux), dont les programmes tournent sur le nouveau système grâce à une version améliorée de Mac OS 9, la version 9.2.2, intégrée au système dans l'environnement baptiséClassic. Toutefois, Classic ne fonctionne pas avec des versions de Mac OS X supérieures ou égales à la version 10.5 (Leopard) ni de façon générale sur aucun poste Apple à processeurIntel.
Le portage des applications est simplifié grâce à l'environnement de programmationCarbon qui est une réécriture pour Mac OS X desAPI de Mac OS. Carbon est utilisé pour les applications multiplateformes en raison de sa ressemblance avec l'APIWin32 deWindows.
Enfin, l'environnementCocoa, évolution de l'API d'OpenStep, est l'environnement natif du système. Cocoa est conçu et programmable enObjective-C ou enJava (la prise en charge de Cocoa pour Java a récemment été abandonnée mais est toujours présente) et estorienté objet. Les applications programmées en Cocoa peuvent profiter de certains apports du système X (10, et nonX Window), tels que les services, unifiés, disponibles pour toutes les applications les prenant en charge (dictionnaire unifié, recherche Internet, etc.). De plus, Cocoa utilise des ressources de laCoreFoundation, système unifié permettant aux développeurs de n'avoir à s'occuper que de l'interface (et encore, sa gestion est simplifiée parInterface Builder) et des fonctions essentielles du logiciel, sans avoir à s'occuper du reste. La CoreFoundation contient tout particulièrement CoreImage et CoreData depuisMac OS X 10.4 « Tiger ». D'ailleurs, à partir de sa version 4.5.0, leToolkitQt s'appuie sur Cocoa pour fournir des bibliothèques 64 bits, Carbon étant une interface uniquement 32 bits.
Fondé sur un environnementNetBSD,OpenBSD etFreeBSD, il permet avecApple X11, fondé surXFree86, le portage simple des applications développées pour d'autres systèmes de typeUnix commeLinux ouBSD. X11 utilise par défaut l'interface graphique Quartz Window Manager, à moins d'installer des environnements X11 portés sur OS X, tels queGNOME,KDE,Oroborus ouXfce.
L'intégration et la fluidité des applications utilisant X11 dans Mac OS X laissent cependant à désirer comparé à ce qu'a accompli Apple pour l'environnement Classic et par rapport à l'expérience qu'on peut avoir nativement sousLinux. De même, les logiciels « X11 » possèdent une interface éloignée de celle des logiciels traditionnels pour Mac OS X. Pour ces raisons, de nombreux utilisateurs de Mac OS X tendent à rejeter les applications utilisant X11.
Plusieurs projets sont dédiés auportage simple des applicationsLinux ouUNIX, tels queFink (orientéDebian Linux) ouMacPorts (ex Darwinports, orienté *BSD).
Le projetWine (anciennementDarwine sous Mac OS X) a pour objectif de permettre l'utilisation sansportage d'applicationsWindows sous macOS. Une autre approche consiste à exécuter ces applications sousWindows dans macOS, au travers de logiciels devirtualisation (tels queVMware Fusion ouParallels Desktop) qui offrent la possibilité de les intégrer totalement à l'environnement graphique d'Apple. Plus généralement, la plupart des applications pour lesquelles on dispose du système d'exploitation correspondant (version antérieure de Mac OS,Linux,MS-DOS,OS/2,Solaris,Android, etc.) peuvent être utilisées sansportage sous macOS grâce aux logiciels d'émulation (p. ex.QEMU) ou devirtualisation disponibles.
Note : PPC64 est seulement pour UCT PowerPC G5 ; Intel 64 est seulement pour UCT Intel 64 ; IA-32 est pour tous les UCT Intel ; PPC32 est pour les processeurs PowerPC et Intel pour la version 10.4 à 10.6.
Par ailleurs, à chaque version de macOS (anciennement OS X) correspond une version demacOS Server (anciennement Mac OS X Server), le numéro de la version ayant été synchronisé à partir de Mac OS X 10.0. En effet, Mac OS X Server 1.0 n'était qu'un portage rapide d'OpenStep, tandis que les versions 10 sont, quant à elles, fondées sur macOS.
Mac OS X a été conçu dès le départ de façon à pouvoir être facilement adapté à une autre architecture processeur[47]. C'est l'ordre queSteve Jobs avoue (le lors de laWWDC 2005) avoir donné à ses équipes dès le début de la conception de Mac OS X, tout en rajoutant« Just in case … » (« Au cas où … »)[48] avec un air amusé. Ce projet a cependant été gardé secret par Apple.
La première version de Mac OS X pourIntel est ainsi diffusée au grand public, à sa plus grande surprise, le en même temps que la sortie des nouvelles gammesMacBook Pro etiMac ; c'est une 10.4.4 en versionUniversal binaries (compatible à la fois avec Intel etPowerPC). Ceci a marqué la rupture complète avec les processeursPowerPC, la raison invoquée alors par Steve Jobs étant l'éventail plus limité des modèles de processeurs PowerPC.
La dernière version de Mac OS X compatible avec les processeurs PowerPC est la 10.5.8 (Leopard). À partir de la version 10.6 (Snow Leopard), seuls les processeurs Intel sont pris en charge. Les processeurs PowerPC ne sont donc plus compatibles avec cette version et les suivantes du système d'Apple.
macOS Big Sur marque le début de la transition des ordinateurs Apple des processeursIntelx86-64 vers des processeursARM, appelés « Apple Silicon ». macOS Big Sur est ainsi diffusé au grand public le en même temps que la sortie des nouveauxMacBook Air,MacBook Pro 13" etMac mini avec la nouvelle puceApple M1[49].
Une seconde version de la puce Apple Silicon (Apple M2) est présentée lors de la WWDC 2022, une troisième (Apple M3) en 2023 et une quatrième (Apple M4) en 2024.
↑La partieUNIX 3.0, nommée Darwin, est souslicence BSD alors que les autres logiciels du système sont propriétaires.
↑[1] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour Mac OS X 10.5 (Leopard) sur Macs Intel [2] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour Mac OS X 10.6 (Snow Leopard) sur Macs Intel [3] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour OS X 10.8 (Mountain Lion) sur Macs Intel [4] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour OS X 10.9 (Mavericks) sur Macs Intel [5] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour OS X 10.10 (Yosemite) sur Macs Intel [6] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 10.11 (El Capitan) sur Macs Intel [7] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 10.12 (Sierra) sur Macs Intel [8] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 10.13 (High Sierra) sur Macs Intel [9] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 10.14 (Mojave) sur Macs Intel [10] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 10.15 (Catalina) sur Macs Intel
↑[11] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 11.0 (Big Sur) sur Macs Intel [12] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 11.0 (Big Sur) sur Macs Apple Silicon [13] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 12.0 (Monterey) sur Macs Intel [14] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 12.0 (Monterey) sur Macs Apple Silicon [15] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 13.0 (Ventura) sur Macs Intel [16] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 13.0 (Ventura) sur Macs Apple Silicon [17] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 14.0 (Sonoma) sur Macs Intel [18] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 14.0 (Sonoma) sur Macs Apple Silicon [19] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 15.0 (Sequoia) sur Macs Intel [20] Certificat UNIX 03 de l'Open Group pour macOS 15.0 (Sequoia) sur Macs Apple Silicon
↑"Panther introduced rudimentary 64-bit support to Mac OS X. It expanded the virtual address space (in the kernel, anyway) to 64 bits and allowed the use of 64-bit registers and the instructions that manipulate them (i.e., 64-bit math)."https://arstechnica.com/apple/2005/04/macosx-10-4/4/