Noyen-sur-Seine | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Bassée - Montois | ||||
Maire Mandat | André Capmarty 2020-2026 | ||||
Code postal | 77114 | ||||
Code commune | 77341 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyennais | ||||
Population municipale | 376 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 06″ nord, 3° 21′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 55 m Max. 64 m | ||||
Superficie | 12,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Provins | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | noyensurseine.fr | ||||
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Noyen-sur-Seine est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France.
Noyen-sur-Seine est à 14 km au sud-est deLongueville, 15 km deProvins, 10 km deBray-sur-Seine etNogent-sur-Seine, 25 km deMontereau-Fault-Yonne, 30 km deSens, 65 km deMelun et 100 km deParis.
Gouaix | Hermé | |
![]() | Villiers-sur-Seine | |
Grisy-sur-Seine | Passy-sur-Seine,Villuis | Fontaine-Fourches |
Dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de laBassée, la commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 55 mètres à 64 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 58 mètres d'altitude (mairie)[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de seizecours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 24,93 km[19].
Afin d’atteindre lebon état des eaux imposé par laDirective-cadre sur l'eau du, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : leSDAGE, à l’échelle dubassin hydrographique, et leSAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein dubassin Seine-Normandie[20].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[21]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[22].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[24].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deBouy-sur-Orvin à 12 km àvol d'oiseau[25], est de11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,9 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[29],[30].
Un espace protégé est présent sur la commune : laréserve naturelle nationale de «La Bassée», d'une superficie de867 ha, la plus grande d’Île de France. Elle englobe une mosaïque de milieux, étroitement liés à la dynamique de la Seine et des noues, qui abrite un patrimoine naturel d'exception[31],[32].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[33].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[34],[Carte 1] :
et un au titre de la « directive Oiseaux »[34] :
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Noyen-sur-Seine comprend quatre ZNIEFF detype 1[Note 1],[39],[Carte 2] :
et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[39], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[44].
Au, Noyen-sur-Seine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[45].Elle est située hors unité urbaine[46]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[46]. Cette aire regroupe 1 929 communes[47],[48].
La commune compte74lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[49] (source : le fichierFantoir) dontle Port-Montain,les Perches etle Vezoult.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (43,2 %), forêts (40,4 %),eaux continentales[Note 5] (6,2 %), prairies (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (2,7 %)[50].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[51],[52],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[53].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de lacommunauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[54],[55].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de223 dont 99,1 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme,pavillons, etc.)[Note 6].
Parmi ces logements, 69,2 % étaient des résidences principales, 28 % des résidences secondaires et 2,8 % deslogements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,2 % contre 14,6 % de locataires et 3,2 % logés gratuitement[56].
La commune est traversée, au sud, par la Route Départemental D411 (Nogent-Sur-Seine ⇋ Montereau-Fault-Yonne), anciennement N51, déclassée depuis 1972.
Le nom de la localité est mentionné sous les formesNovionum auXIe siècle[57] ;Nojon en 1134[58] ;Beatus Martinus de Noein en 1152[59] ;Noien vers 1201[60] ;Neun vers 1201 (Livre des vassaux) ;Noains etNoan vers 1222 (Livre des vassaux) ;Noien, domus fortis en 1249[61] ;Nouem,Noen etNoien auXIIIe siècle (Livre des fiefs) ;Noen en 1325[62] ;Prior de Noemio vers 1350 (Pouillé) ;Noyen en 1400[63] ;Noion en 1452[64] ;Noem sur Seine en 1648 (Pouillé de Sens).
De l'adjectif gauloisnovio « nouveau », accompagné du mot gauloisó-magos[65]. Le mot gauloismagos a d'abord désigné un simple champ, puis un champ de foire, un marché et enfin le village ou la ville qui se développe autour de ce marché.
Les Gaulois mettaient l'accent tonique sur la dernière voyelle-o- du premier élément : les finales en-ômagos se sont donc transformées en-ômos pour finalement être réduites au simple son-on, -an ou -en.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1816 | 1824 | Charles Paul Nicolas BARENTIN de MONTCHAL | Royaliste | Lieutenant Général des Armées du Roi, Seigneur de Noyen & Grisy - Chevalier de Saint-Louis |
1824 | 1829 | Charles Louis Dreux BARENTIN de MONTCHAL | Royaliste | Directeur des Haras Royaux ; Comte d'Empire ; Chevalier de la Légion d'Honneur |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | mai 1953 | M. Lucquin | SE | |
mai 1953 | mars 1971 | Marc Brunet | SE | Agriculteur |
mars 1971 | mars 1989 | Georges Picq | SE | Retraité |
mars 1989 | mars 2014 | Philippe Brunet | SE | Agriculteur |
mars 2014 | En cours | André Capmarty[66],[67] | DVD | Retraité |
La commune a signé un contrat de non-prolifération des produits phytosanitaires. Elle a reçu, en 2020, le Trophée Zéro Phyt'Eau, attribué par le Département de Seine-et-Marne.
En 1960, Daniel Jalmain découvre par prospection aérienne le site néolithique de Noyen-sur-Seine, un village implanté, d'une superficie de2,5 ha, dans un méandre de la Seine[68] et protégé par des fortifications, ensemble de fossés en arc de cercle renforcés par des palissades discontinues et une enceinte. Curieusement, les habitats ont été construits de part et d'autre de l'enceinte dans l’espace délimité par les palissades. Les rigoles de fondation et les trous de poteaux des habitations ont été retrouvés. Les habitations semblent avoir été édifiées en rangées selon l'axe des vents dominants, avec une orientation au sud. Des cuvettes de 1 m à 1,50 m de diamètre creusées sur une profondeur de 0,25 m à 0,30 m ont été reconnues comme des aires de combustion. L'ensemble rappelle les habitats suréperon barré du Centre-Est de la France[69]. Daniel Jalmain découvre ainsi la première enceinte à fossé interrompu de la fin du5e millénaire avant J.-C. connue dans le Bassin parisien.
Une méthode novatrice et extensive a été mise au point pour décaper la terre arable et dégager précisément tous les vestiges mobiliers du niveau archéologique. Elle combinait l’utilisation contrôlée d’engins mécaniques et l’intervention manuelle de plus en plus fine, avec un outillage diversifié.
On distingue sur ce site deux phases d’occupation qui constituent un système complexe entièrement dégagé et étudié. Une série de palissades a successivement barré, sur 350 mètres, le méandre de la Seine où se trouve l'habitat, isolant ainsi une aire de 7 à8 hectares pouvant correspondre à l'emplacement du village. Par la suite, les hommes ont édifié une enceinte à fossé interrompu, plus petite, cernant une surface de2,5 hectares. Les vestiges découverts comprennent des structures de retranchement, entièrement arasée et comblées (fossés, tranchées de palissades...) et des restes d'habitats attestés par les objets abandonnés sur place, formant une couche archéologique juste sous la terre arable.
Le matériel archéologique découvert est riche : galets, outils etéclats de silex, meules, vases en céramiques, ossements d'animaux[69]... L'étude des aires de rebut a permis de reconstituer la faune qui était consommée par leshommes préhistoriques :brochet,anguille,perche ettanche et quelques canards, mais aussicistude etcastor[70].
Deuxpirogues et d'autres outils préhistoriques ont été retrouvées : une, préhistorique, du mésolithique[71], qui date, aprèsdatation par le carbone 14, de 7960 ± 100 BP soit 7190-6450 av J.C., découverte en 1984 et unecarolingienne découverte en 1992. Elle est datée de l'époque carolingienne avec une date d'abattage de l'arbre de 834 ap J.-C (ces deux dernières étant exposées auMusée départemental de Préhistoire d'Île-de-France àNemours).
Contrairement aux habitations de type danubien du Néolithique ancien (caractérisées par de grandes maisons de bois et de torchis, reconnaissable à leurs cinq rangées de trous de poteaux), l’habitat de Noyen-sur-Seine n’a laissé que quelques cuvettes, certaines empierrées, pouvant correspondre à des foyers. Ces espaces d’habitat dépourvus de structure posent alors la question de la nature des constructions. Cependant, la bonne préservation du niveau d’occupation, fouillé sur 10 000 m2, a permis une analyse de la dispersion des vestiges et une restitution de l’organisation de l’habitat.
Certains fossés ont été le siège de «dépôts» intentionnels paraissant relever de pratiques cultuelles : crâne humain, vases en céramique entiers ou cassés sur place, parties de squelettes d'animaux domestiques...
De rares sépultures, celles de deux enfants et d'un adulte, en relation avec les retranchements, sont contemporaines de ces occupations. Les deux enfants sont âgés d’environ huit ans : ils se trouvent l’un dans une fosse allongée, l’autre dans une fosse arrondie ; tous deux sont accompagnés de céramiques et, pour le second, d’une hache en silex. L’adulte, une femme âgée de plus de cinquante ans, a été inhumée à l’emplacement d’une tranchée de palissade, au sommet du remplissage. Elle est également accompagnée de céramiques qui évoquent la fin du Néolithique moyen. On note également la présence d’os humains erratiques dans le fossé du premier retranchement ainsi qu’au sein du niveau d’occupation.
Parmi les nombreux vestiges, des fragments de figurines féminines en plaquettes de céramique, dispersées depuis les lieux d'habitat jusqu'aux aires de «dépôts» (voire dépotoirs), évoquent l'existence d'un culte domestique connu dans tous les sites du Néolithique moyen (5e-4e millénaire avant J.-C.).
Cette statuette en terre cuite, qui représente une figurine féminine, a été découverte en trois fragments épars sur le site néolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne).
Il s’agit d’une figurine féminine de 12,6 cm de haut. Les bras, modelés en haut-relief, sont assez courts et les mains suggérées par de fines incisions. L’objet est incomplet, les jambes et les pieds ne sont pas conservés. La trouvaille, sur ce site, de fragments appartenant à d’autres figurines, laisse supposer que la statuette possédait des jambes fuselées et de très petits pieds.
À l’origine, elle était de couleur brune ; la couleur rouge de la partie médiane (bassin) est due à l’action du feu, après la fracture de la pièce.
L’absence de tête n’est pas due à une cassure. Si tête il y avait, elle ne pouvait être que rapportée : une logette cylindrique de 3,8 cm de long s’enfonce longitudinalement dans le buste. Il est également envisageable qu'un élément quelconque en matière périssable (bois, os…) ait été logé dans cette petite cavité.
La face postérieure de cette statuette présente des caractères anatomiques peu marqués. Elle évoque la forme d’une spatule ou d'une palette.
D’autres fragments de torses, de bassins ou de jambes, ont été retrouvés sur ce site, la plupart mêlés à des objets de rebut, laissant supposer que ces figurines étaient des objets courants, sans valeur exceptionnelle. Elles pourraient néanmoins relever d'un culte domestique.
Cette petite figurine incarne la maternité et, par conséquent, la fécondité, dans la pure tradition des figurines néolithiques connues dans le Bassin méditerranéen depuis la plus haute Antiquité.
Dans ce même secteur de la vallée de la Seine, comme dans toutes celles du Bassin parisien, d'autres enceintes sont connues et suggèrent le partage et le contrôle des territoires entre les différentes communautés néolithiques. Mais des habitats ouverts, dépourvus de retranchement, sont également attestés.
Le très abondant mobilier recueilli, céramique et lithique, a permis de définir un faciès culturel original : le groupe de Noyen-sur-Seine, qui rassemble des caractères composites. Certains, issus du fond de Cerny, s’expriment notamment dans une partie de l’industrie sur éclats ; d’autres, matérialisant des influences nord-orientales d’une part, et méridionales d’autre part, portent sur la céramique.
Ce groupe fait donc la synthèse des évolutions culturelles qui marquent le sud-est du Bassin parisien à la fin du5e millénaire, où se rencontrent les courants méridionaux et orientaux.
Cette sépulture féminine, néolithique, a été retrouvée à Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne). Son squelette relativement bien conservé a permis d’en réaliser un moulage. La défunte était accompagnée d’offrandes et d’effets personnels.
Ce squelette reposait dans une fosse creusée dans une tranchée de palissade qui barre le méandre du site de Noyen-sur-Seine, « le Haut des Nachères » (Seine-et-Marne). Découvert à la base même du labour, ses ossements présentent des fractures qui résultent, pour la plupart, du tassement dû aux engins agricoles.
Il appartient à une femme plutôt âgée. La main, retrouvée sous le crâne, avait probablement glissée sous le poids d’un bracelet. La flexion extrême des deux membres supérieurs et la position insolite du bras droit suggère qu’un traitement particulier a été réservé à la défunte, peut-être un ensevelissement postérieur au décès.
Deux récipients en terre cuite - dont l’un était manifestement brisé dès l’enfouissement - ainsi qu’un poinçon en os avaient été déposés dans la sépulture. Les vases permettent de dater la sépulture du Néolithique moyen (vers 4000 – 3500 avant J.-C).
L’inhumée portait un bracelet de pendeloques en pierre, os et coquillages, peut-être une parure portée de son vivant. Le pendentif en pierre a été façonné dans un fragment de bracelet beaucoup plus ancien, peut-être vieux de plus de 1 000 ans, car datable du Néolithique ancien. Le fragment a été perforé pour l’intégrer au bracelet. La récupération de fragments de bracelets très anciens est fréquente tout au long du Néolithique. Ce geste a probablement une signification dont la nature nous échappe (souci esthétique, acte symbolique ?).
Plus près de nous, le château duXVIIIe siècle est encadré par des communs édifiés auXVIe siècle entre 1553 et 1556 par François de Carnavalet, grand écuyer du roi Henri II pour y établir un haras royal.[réf. souhaitée].
François de Kernevenoy, seigneur de Noyen, appartenait à l'une des plus nobles familles de Bretagne. Il avait épousé Jeanne Huraut, fille de Jean, sieur de Veuil et de Jeanne de Raquier. Le fief de Kernevenoy était situé dans la paroisse, devenue aujourd'hui commune de Quimper-Guézennec, canton de Pontrieux, arrondissement de Guingamp dans les Côtes-d'Armor. Le surnom de Carnavalet lui a été donné sous le règne de Henri II.
Le roi à cette époque avait 10 000 chevaux ; il mourut en tournoi sur le cheval turc « le malheureux », tué par le capitaine Montgomery. Carnavalet avait dressé « Le Moreau superbe » qui dansait la volte et le futur roi Charles IV se le fit céder contre indemnité royale. Carnavalet fut distingué as hippique et fut nommé écuyer du roi.[réf. nécessaire]
Quand François de Kernevenoy mourut en 1571, son corps fut inhumé en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, face à l'entrée Est du Louvre actuel mais son cœur fut déposé à Noyen-sur-Seine, dans une sépulture face à l'autel en l'église Saint-Blaise-et-Sainte-Vierge.
La construction de l'église doit remonter vers le11e ou12e siècle, époque ou la population de Noyen s'est trouvée être assez importante mais à l'origine ce n'était qu'une simple chapelle construite par le seigneur.
En tout cas, il faut admettre que cette église existait telle qu'elle est aujourd'hui avant 1571, car on voit dans le chœur une inscription où est inhumé le cœur de Mr Carnavalet, lequel décéda le 18 avril 1571.
Des travaux considérables furent effectués en 1774 pour une somme de3 875 livres.
Un extrait du registre paroissial en date du 13 octobre 1778 relate que la cloche unique d'un poids de 762 livres et demi étant cassée, elle a été refondue en une cloche de 688 livres et qu'une deuxième de 473 livres et demi lui a été adjointe. Ces cloches ont peut-être été fondues pendant la Révolution car il n'y a plus actuellement qu'une seule cloche.
Quant au presbytère, il a été construit à la veille de la Révolution par Monseigneur Boizot dernier prieur. La commune de Noyen est devenue propriétaire de la totalité à partir du 27 juin 1832.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[72],[73].
En 2020, la commune de Noyen-sur-Seine ne dispose pas d'assainissement collectif[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Lacommunauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[74],[77].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[74],[78],[79].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Lechangement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[80].
Dans le canton et l’arrondissement de Provins et la4e circonscription.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[82].
En 2022, la commune comptait 376 habitants[Note 7], en évolution de +3,58 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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363 | 431 | 423 | 463 | 432 | 491 | 517 | 517 | 528 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
518 | 547 | 548 | 523 | 505 | 507 | 508 | 509 | 508 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
502 | 443 | 452 | 390 | 360 | 366 | 308 | 288 | 295 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 290 | 236 | 226 | 271 | 318 | 358 | 369 | 355 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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378 | 376 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'un parc de jeu pour enfant, d'un terrain de tennis - Basketball , d'un terrain de football, d'un terrain de boule, d'un terrain de VTT, des agrès de sports et d'une table de pingpong. La commune dispose aussi de plusieurs Boites à Livres qui couvrent tout le territoire. Il y a aussi un terrain de camping sur le territoire de la commune.
La municipalité a mis en place unconseil municipal des jeunes, élu, qui représente leur génération dans le village.
La commune organise plusieurs manifestations festives (environ une par mois) pour dynamiser le village.[Lesquelles ?]
Noyen-sur-Seine est située de la zone C pour les congés scolaires et dépend de l’académie de Créteil dans la zone deMontereau-Fault-Yonne.
La commune possède une école primaire avec 2 classes et fait partie du regroupement pédagogique intercommunale (RPI) Fontaine-Fourches (avec 3 classes dont 2 maternelles et 1 autre élémentaire, d'une cantine et d'une garderie), Noyen-Sur-Seine et Villiers-sur-Seine. La commune est également rattachée au collège Jean-Rostand deBray-sur-Seine (environ 600 élèves) et au lycée polyvalent Thibaut-de-Champagne deProvins (environ 1 000 élèves).
En 2017, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de160, représentant398 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 580 euros[85].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de36, occupant172 actifs résidants.
Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,9 % contre un taux de chômage de 9,8 %.
Les 21,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 6,6 % pour les autres inactifs[86].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de21 dont2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres,5 dans la construction,3 dans lecommerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,1 dans lesactivités immobilières,5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien,4 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et1 était relatif aux autres activités de services[87].
En 2019, 5 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont4individuelles.
Noyen-sur-Seine est dans lapetite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[88].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[89]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 5 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de113 ha en 1988 à312 ha en 2010[88].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Noyen-sur-Seine, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[88],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 3 | 2 |
Travail (UTA) | 8 | 9 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 565 | 511 | 623 |
Cultures[90] | |||
Terres labourables (ha) | 543 | 490 | s |
Céréales (ha) | 411 | s | s |
dontblé tendre (ha) | 185 | 184 | s |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 155 | s | s |
Tournesol (ha) | 38 | s | |
Colza etnavette (ha) | s | s | s |
Élevage[88] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 1 | 0 | 0 |
"CY GIST LE COEVR DE HAVLT ET PVISSANT SEIGNEVR MESSIRE FRANCOIS DE CARNEVENOY EN SON VIVANT CHEVALIER DE LORDRE DU ROY CONSEILLER EN SES CONSEILS DESTAT ET PRIVE GOVVERNEVR DE MONSEIGNEVR DE DVC DANIOV FILZ ET FRERE DE ROY CHEF DE SON CONSEIL SVPERINTENDANT DE SES MAISOS ET AFFAIRES ET GOVVERNEVR DANIOV BOVRBONNOIS ET FORES LIEVTENANT DE CENT HOMMES DARMES DE LA COMPAIGNE DVDIS DVC DANIOV DE PRESENT ROY DE FRANCE ET DE POLLONGNE LEQVE DECEDA LE 18 IOVR D".
"CI-GÎT LE CŒUR DU HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR, MESSIRE FRANÇOIS DE KERNEVENOY (dit de Carnavalet) EN SON VIVANT CHEVALIER DE L'ORDRE DU ROI (Ordre de Saint - Michel), CONSEILLER AU CONSEIL D'ÉTAT ET GOUVERNEUR DE MONSEIGNEUR LE DUC D'ANJOU, FRÈRE DU ROI, CHEF DE SON CONSEIL, SURINTENDANT SUR SES MAÏS (Impôts de l’époque) ET SUR SES AFFAIRES ET GOUVERNEUR D'ANJOU DE BOURGOGNE ET LIEUTENANT DE CENT HOMMES D'ARMES DE LA COMPAGNIE DU DUC DANIOV, DU PRÉSENT ROI DE FRANCE ET POLOGNE EST DÉCÉDÉ LE."
La commune possède un morceau de laRéserve naturelle nationale de la Bassée sur son territoire.
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