Pour les articles homonymes, voirMercator.
Ne doit pas être confondu avecGerardus Mercator.
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Nicolaus Mercator (Eutin, 1620 -Versailles, 1687), aussi connu sous son nom allemandNiklaus Kauffman, est unmathématicienallemand duXVIIe siècle.
Il entre à l’université de Rostock en 1636 et obtient son diplôme en 1641. En 1642, il obtient un poste à l’université de Rostock. En 1648, il quitte Rostock pour l’université de Copenhague. En 1651, il publie des traités sur lagéométrie sphérique, lagéographie et l’astronomie :sphæricorum logarithmica,Cosmographia, etAstronomica sphærica.
En 1654, après la fermeture de l’université de Copenhague, on sait peu de choses sur ses activités mathématiques. On pense qu’il fait un séjour à Paris (1655-1657), puis s’installe en Angleterre, probablement invité parCromwell. Il ne trouve pas de poste en université et gagne sa vie comme précepteur. Il continue ses recherches en astronomie, communique avecIsmaël Boulliau,John Pell etJohn Collins. Il publie en1664 un traité sur la théorie des orbites elliptiques deKepler :Hypothesis astronomica nova. Il invente unchronomètre de marine. Cette invention lui permet d’être admis à laRoyal Society en 1666. De ses échanges épistolaires avecNewton naît en1676 un traité d'astronomie en deux volumes,Institutiones astronomicæ.En 1678, il publiaEuclidis Elementa Geometrica à Londres, un résumé des Eléments d'Euclide[1].
Désespérant de trouver un poste de professeur à Londres, il retourne en France en 1682 et participe au projet de construction desfontaines du château de Versailles. Il meurt à Versailles en 1687.
Il est principalement connu pour ses études sur lafonction logarithmique, la publication des premièrestables des logarithmes desfonctions trigonométriques — à l'ère du non électronique, les tables logarithmiques étaient les seuls outils de calculs performants pour la recherche de puissances, de produits, de racines carrés, de sinus, cosinus ou tangentes.
Il est aussi à l'origine du développement en séries de la fonction logarithme népérien qu'il est le premier à nommerlogarithme naturel :
publié en 1668 dansLogarithmotechnia[2].
D'Alembert le considère comme l'inventeur des suites infinies.