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New York (magazine)

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Pour les articles homonymes, voirNew York (homonymie).

New York
Image illustrative de l’article New York (magazine)

PaysÉtats-Unis
Langueanglais
PériodicitéBimensuel[1]
Date de fondation1968
ÉditeurNew York Media, LLC
Ville d’éditionNew York

Rédacteur en chefAdam Moss (en)
ISSN0028-7369
OCLC1760010
Site webwww.nymag.com
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444Madison Avenue, ancien siège social du magazine.

New York, parfois appeléNew York Magazine ou surnomméNY Mag, est, à l'origine, unhebdomadairenew-yorkais diffusé maintenant toutes lesdeux semaines. Rédigé par une centaine de journalistes, il contient essentiellement des articlespolitiques etculturels consacrés à la ville et à l'État de New York. Largement copiée, la ligne éditoriale et graphique du magazine est devenue une référence pour la presse mondiale.

Histoire

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Création

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À sa création, en 1964,New York est le supplémentdominical du quotidienNew York Herald Tribune. Il disparaît lorsque le journal cesse d'être publié en 1966. Deux ans plus tard, son ancien rédacteurClay Felker (en) et le graphisteMilton Glaser — qui réalise le logo — réunissent desinvestisseurs et acquièrent les droits sur le nom afin de faire reparaître le magazineNew York de manière autonome. Dès ses débuts en 1968, le succès est immédiat grâce au reportage « au vitriol » sur le directeur duNew Yorker que publie leNY Mag, attisant la curiosité des habitants de la ville[1]. Deux ans plus tard un long — et amusant — reportage sur lajet-set new-yorkaise marque l'histoire de la ville et du magazine[1].

Felker, qui vise un lectorat riche et cultivé, cherche à attirer les meilleures « plumes ». Parmi les collaborateurs du magazine durant les années 1970 figurent des anciens duNew York Herald Tribune comme l'auteurTom Wolfe ou encore la journalisteGloria Steinem. Celle-ci lance lemagazine Ms. en 1972 avec l'aide de Felker. Des journalistes commePete Hamill etPeter Maas ont également écrit pourNew York[2],[3].

Durant sa première année,New York est tiré à 50 000 exemplaires et New York Magazine Company, la société publiant le magazine, perd 1,7 million dedollars. Elle estintroduite en bourse en 1969 et met en vente 20 % de sesactions. Lacirculation du titre s'élève alors à 240 000 exemplaires et il atteint leseuil de rentabilité. En 1974, New York Magazine Co. fait l'acquisition de l'hebdomadaireThe Village Voice, dont Felker devientrédacteur en chef. Deux ans plus tard, Felker lance le magazineNew West, qui se veut le pendant du magazineNew York sur lacôte ouest. Le coût du lancement, supérieur aux prévisions, provoque des tensions avec sonconseil d'administration[2],[3].

Rachat par Rupert Murdoch

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En 1976, le magnat de la presseRupert Murdoch, qui vient d'acquérir le quotidienNew York Post, lance uneoffre d'achat hostile sur New York Magazine Company. Celle-ci est rejetée par Felker, mais Murdoch convainc le principalactionnaire, Carter Burden, de lui vendre ses parts. En, Murdoch achète les actions de Felker pour 1,4 million de dollars et prend le contrôle du titre. Ses fondateurs,Milton Glaser etClay Felker (en), quittent le magazine[2],[3].

Rachat par K-III

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En 1991, les dettes deNews Corporation, le groupe fondé par Murdoch, l'obligent à se séparer de neuf publications américaines, dontNew York, pour un montant total de 650 millions de dollars. Le magazine est racheté par K-III Communications Corporation, qui par la suite adopte le nomPrimedia (en)[4],[5].

Rachat par Bruce Wasserstein

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En 2003, le banquier d'affairesBruce Wasserstein acquiertNew York pour 55 millions de dollars.Mortimer Zuckerman (en), éditeur du quotidienNew York Daily News, était également sur les rangs. La publication est mal en point[6]. L'année précédente, le magazine ne réalise qu'un million dedollars de bénéfices sur unchiffre d'affaires de 43 millions[7],[8],[9]. Mais il nommeAdam Moss (en) aux commandes de rédaction ; celui-ci, avec son œil averti, entame la transformation du magazine[6].

Après le décès de Wasserstein, survenu en 2009, le magazine est contrôlé par ses enfants, par l'intermédiaire du fonds New York Media Holdings, appartenant à la Wasserstein Family Trusts[7].

De nos jours, qualifié de« magazine le plus créatif de la presse américaine[10] » leNY Mag reste source d'inspiration pour toute la presse mondiale qui récolte ses idées de maquette ou d'organisation[11]. Toujours inventif depuis sa création, le magazine n'hésite pas à se renouveler en permanence et amener de nouvelles tendances :« nous sommes plutôt impatient et nous nous lassons vite. Nous testons sans arrêt des choses nouvelles sans avoir peur de nous planter. C'est une attitude très new-yorkaise » explique Adma Moss[6]. De l'extérieur, le magazine est vu comme« un équilibre savant entre professionnalisme et impertinence[12] ». D'ailleurs, la publication est nommée neuf fois aux prestigieuxNational Magazine Awards de 2014, puis dix fois l'année suivante[10]. Pourtant, le magazine reste fidèle à certaines de ses bases historiques comme les très longues interviews, les articles liés aux services à New York, mais également les reportages en dehors de la ville, sur l'ensemble du pays[6].

En parallèle, ses multiples sites internet thématiques sont un succès, apportant presque la moitié des revenus publicitaires[6]. Une centaine d'articles sont diffusés par ce média, quotidiennement, de façon indépendante du magazine papier, transformant ainsi l'entreprise de presse écrite en une entreprise numérique et élargissant mondialement le lectorat[1].

Notes et références

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  1. abc etdBoulet-Gercourt 2015,p. 69
  2. ab etc(en) Dennis McLellan, « Clay Felker, 1925 - 2008: Innovative editor of New York magazine »,Los Angeles Times,
  3. ab etc(en) Deirdre Carmody, « Clay Felker, Magazine Pioneer, Dies at 82 »,The New York Times,
  4. Kathleen L. Endres,p. 337
  5. Laurie Pasiuk,p. 219
  6. abcd eteBoulet-Gercourt 2015,p. 67
  7. a etb(en)David Carr, « A Gamble on a Weekly That Paid Off »,The New York Times,
  8. Nicolas Madelaine, « Le patron de Lazard s'offre « New York » »,Les Échos,
  9. Laurie Pasiuk,p. 221
  10. a etbBoulet-Gercourt 2015,p. 66
  11. Boulet-Gercourt 2015,p. 66 à 68
  12. Boulet-Gercourt 2015,p. 68

Annexes

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Bibliographie

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Ouvrages

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Presse

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Liens externes

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