Nambassa est le nom d’une série defestivals qui eurent lieu entre1976 et1981 dans de grandes fermes deNouvelle-Zélande entre Waihi et Waikino. Le thème de ses festivals, dans la traditionhippie etNew Age, était la paix, l’amour et l’environnement. En plus des concerts, des stages divers étaient donnés ainsi que des présentations sur lesmédecines non conventionnelles, lesénergies durables et lanourriture biologique (un « marché du village » était installé à chaque rassemblement).
Quelques-uns des centaines d’artistes qui ont participé aux festivals :Split Enz,Little River Band, avecGlenn Shorrock,Skyhooks,John Mayall,Dizzy Gillespie,Sonny Terry etBrownie McGhee,Charlie Daniels,Barry McGuire,Kevin Borich,Topp Twins,Limbs Dance Company,Rick Steele and the Hot Biscuit Band,Citizen Band,Tribrations,Midge Marsden,Dave Maybee,The Plague,Chris Thompson,Garry McCormick,Sam Hunt et égalementStephen Gaskin, militant hippie et candidat aux élections présidentielles de2000 auxÉtats-Unis[1],Satchidananda, qui avait ouvert leFestival de Woodstock en 1969,Ina May Gaskin,Eileen Caddy deFindhorn,Ram Dass,Oren Lyons, amérindien du peupleOnondaga,Jim Cairns,Twin Oaks Community,Eva Rickard,Tim Shadbolt,Jonathon Daemion.
Nambassa est à l’origine d’un nouveau type de rassemblement qui se développa par la suite un peu partout dans le monde, bien que dans des proportions moindres. Les festivals Nambassa n’étaient pas que des spectacles musicaux, ils visaient à proposer un nouveau mode de vie au sein de la société très conservatrice de Nouvelle-Zélande dans lesannées 1970. L’idée principale, propre au courantNew Age, était que les connaissances de laspiritualité et de laguérison du passé s’étaient perdues sous la domination de l’Église catholique romaine.L’alcool et la viande n’étaient pas distribués sur les lieux du festival mais ceux qui le souhaitaient pouvaient en apporter. Des milliers de personnes dans l’assemblée étaient nues pendant la plus grande partie du festival[2]. La répression par la police de la consommation demarijuana créa quelques émeutes mais un compromis fut trouvé avec la police afin d’éviter que les choses aillent plus loin. Par la suite, la police publia un communiqué de presse félicitant les organisateurs pour la gestion de l’événement.
Nambassa Festival, un documentaire de deux heures[3]. Une version de 50 minutes a été présentée aufestival de Cannes de 1980