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Néant-sur-Yvel

48° 00′ 51″ nord, 2° 19′ 40″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirNéant etYvel.

Néant-sur-Yvel
Néant-sur-Yvel
La mairie.
Blason de Néant-sur-Yvel
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementMorbihan
ArrondissementPontivy
IntercommunalitéPloërmel Communauté
Maire
Mandat
Philippe Louapre
2020-2026
Code postal56430
Code commune56145
Démographie
GentiléNéantais, Néantaise
Population
municipale
1 070 hab.(2022en évolution de +1,13 % par rapport à 2016)
Densité33 hab./km2
Population
agglomération
5 592 hab.
Géographie
Coordonnées48° 00′ 51″ nord, 2° 19′ 40″ ouest
Altitude65 m
Min. 37 
m
Max. 150 
m
Superficie32,3 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionPloërmel
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Ploërmel
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Néant-sur-Yvel
Géolocalisation sur la carte :France
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Néant-sur-Yvel
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Néant-sur-Yvel
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Néant-sur-Yvel
Liens
Site web[1]
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Néant-sur-Yvel[neɑ̃ syʁ ivɛl] est unecommune française, située dans ledépartement duMorbihan enrégionBretagne. Ses habitants sont appelés les Néantais.

Géographie

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Situation

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Carte de Néant-sur-Yvel et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes deNéant-sur-Yvel
GuilliersMauron
Néant-sur-YvelPaimpont
(Ille-et-Vilaine)
LoyatTréhorenteuc

Néant-sur-Yvel se trouve dans la région de laforêt de Paimpont, à l'ouest deRennes, mais dans la partie nord-est du département duMorbihan et est limitrophe du département d'Ille-et-Vilaine.

Relief et hydrographie

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Le relief de la commune est assez accidenté : les points les plus élevés se trouvent à sa limite est, en forêt de Paimpont, au niveau de la "Butte aux Tombes" et du tumukus du "Jardin aux moines (entre 145 et 150 m d'altitude), les points les plus bas étant dans la vallée de l'Yvel (49 m d'altitude à son entrée dans la commune,37 mètres à sa sortie) qui traverse la commune du nord au sud. Les altitudes remontent quelque peu dans l'extrême-ouest dufinage communal, atteignant107 mètres dans le hameau de Quelneuc, situé à sa limite ouest, à cheval sur la commune voisine deLoyat. Le bourg est vers65 mètres d'altitude.

Carte duréseau hydrographique de Néant-sur-Yvel.

L'Yvel,affluent duNinian etsous-affluent de laVilaine est le cours d'eau principal ; cette rivière est côté amont, à son entrée dans la commune, limitrophe deMauron et passe par le hameau du Bois de la Roche ; sa partie médiane traverse le centre-ouest du territoire communal, mais avec un cours assez sinueux, formant de nombreuxméandres : sa partie aval sépare Néant-sur-Yvel de Loyat ; ses eaux alimentaient plusieurs moulins à eau (moulin du Bois de la Roche et moulin de Trémel notamment). Plusieurs affluents derive gauche de l'Yvel traversent la commune, les principaux étant, d'amont en aval, le Ruisseau de Pivolet (qui conflue avec l'Yvel en dehors de la commune, au nord du hameau de Saint-Guisnel situé en Mauron), le Ruisseau de la Maladrerie (qui coule entièrement en Néant et passe au nord du bourg) et son propre affluent le Ruisseau du Pont Perrin, dont les eaux alimentent deux étangs: Telohan et Boissy. Un affluent de rive gauche, le Ruisseau de Landuez, sert aussi dans sa partie aval de limite communale avec Loyat et conflue avec l'Yvel à hauteur du hameau de Trémel.

Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain.
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

La région de Néant-sur-Yvel est localisée dans ledomaine centre armoricain[1], dans la partie médiane duMassif armoricain qui est unsocle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de troisorogenèses :icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8Ga),cadomienne (Édiacarien 750-540Ma)[2] et surtoutvarisque (ou hercynienne, auDévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)[3]. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage[4] de ces deux derniers orogènes[5].

Néant est situé dans un vastebassin sédimentaire constitué de sédimentsdétritiques essentiellementsilto-gréseux issus de l'érosion de lachaîne cadomienne et accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur, sur lesquels repose endiscordance desformationspaléozoïques sédimentaires[6]. La commune a donné son nom d'uneformation géologique, les roches briovériennes à faciès « Dalles de Néant » qui se présentent sous forme d'alternances de bancs millimétriques d'argilites grises homogènes présentant un débit caractéristique en « baïonnette » ou « prismatique » dû au plan de schistosité, avec des bancs desiltites fines rubanées et des bancs de grès moyens à grossiers, souvent chenalisants et plurimétriques[7]. Leslamines visibles« évoquent des dépôts sédimentaires « rythmiques » analogues aux dépôts deturbidite, tels qu’on les voit aujourd’hui, en milieu marin, généralement au-delà duplateau continental, en aval de débouchés de fleuves à fort débit[8], remaniant des alluvions[9] ».

La carrière du Quengo, située sur la rive droite de l'Yvel, extrait dugrès armoricain et est exploitée par la société "Carrières de Saint-Lubin" : elle s'étend sur12 ha, a une autorisation d'exploitation valable pour la période 2012-2042[10].

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique du Morbihan.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Yvel, le Pont Perrin[11], le ruisseau de Pivolet[12], la Maladrerie[13], le Mare Forêt[14], le ruisseau de landuez[15] et divers autres petits cours d'eau[16],[Carte 1].

L'Yvel, d'une longueur de 58 km, prend sa source dans la commune deSaint-Vran et se jette dans leNinian àTaupont, après avoir traversédouze communes[17].

  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Néant-sur-Yvel.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Boissy (3,05 ha)[Carte 1],[18].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Morbihan.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[19]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[20]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePloërmel à 10 km àvol d'oiseau[22], est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 767,2 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Transports

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La commune de Néant-sur-Yvel est traversée par la D 766 (ancienneRoute nationale 166 déclassée) qui passe au nord-ouest du bourg, vient dePloërmel et se dirige VersMauron. Le bourg est desservi principalement par la D 134 qui, côté sud, vient deCampénéac et, côté nord, traverse le hameau du Bois de la Roche, puis se dirige versSaint-Brieuc-de-Mauron et par la D 154 qui vient, côté est, deTréhorenteuc et se dirige, côté ouest, versGuilliers.

L'ancienneligne ferroviaire allant de Ploërmel à La Brohinière a été reconvertie envoie verte et traverse la partie nord-ouest du territoire communal en empruntant la vallée de l'Yvel.

Paysages et habitat

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Le paysage agraire traditionnel est, dans les parties cultivées, lebocage, avec unhabitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Les principaux hameaux sont le Bois de la Roche (en grande partie en Mauron), Kernéant, Quelneuc (en partie en Loyat), Kermagaro, l'Hôpital, le Boissy, la Ville aux Feuves et le Bois Bily. Mais landes et surtout bois et forêts prédominent : la partie ouest de laforêt de Paimpont couvre la partie orientale du territoire communal et de nombreux bois parsèment le reste de la commune.

Éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural, échappant à larurbanisation. Toutefois, depuis le minimum démographique atteint en 1982 (835 habitants contre 1 715 habitants en 1851), le bourg a vu sa taille grossir avec la création de lotissements à sa périphérie, grâce à la relative proximité de la ville de Ploërmel, ce qui a permis à la commune de connaître un renouveau démographique (1 094 habitants en 2021).

Urbanisme

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Typologie

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Au, Néant-sur-Yvel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[27]. Cette aire, qui regroupe19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (44,6 %), forêts (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), prairies (4,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la commune est attesté sous la formeNeant (sans accent) en 1330 puis en 1426[31].

À l'origine, la commune ne portait que le nom deNéant. Sans considération des formes médiévales, on y a vu (phonétiquement) le bretonNeñv signifiant « Les Cieux » ou « Le Paradis »[32]. Selon l'abbé Gillard « il y a plusieurs siècles qu'on a donné un "t" à Néan.(..) C'est une erreur de l'écrire avec un "t" car Néan est un mot breton qui signifie "le ciel"[33].

En fait, on peut poser un anthroponyme vieux-breton *Neizan, dont l'évolution normale est /néan/, identique auNeizan vannetais (par ailleurs ancien dieu puis personnage de contes associé aux rivières, initialement de*Neptono-, qui peut se retrouver dans le nom de Nizon[34][réf. à confirmer].

C'est à force de voir le courrier détruit par une mauvaise interprétation du nom, qu'en 1947 un arrêté officiel ajouta le déterminant « sur-Yvel », mais les Allemands pendant l'Occupation avaient déjà fait ce choix pour mieux se repérer[35].

Le nom de la localité engallo estNyan[36].

Un hameau de Néant s'appelle "L'Hôpital", ce qui laisse supposer l'existence d'unhospice pour les pèlerins à cet endroit, sa datation restant indéterminée. Un lieu-dit, et c'est aussi le nom d'un petit ruisseau, se nomme "La Maladrerie" ; la fontaine située à la source de celui-ci (à l'est de l'embranchement de la route D 134 avec la D 766) était jadis consacrée à saint Guillaume[Note 2] et était une fontaine réservée auxlépreux. Un autre hameau dénommé "Les Corvées" était habité auXVIIIe siècle par descantonniers chargés de l'entretien de la route royale dePloërmel àMauron[37].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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L'abbé Pierre Marot[38] a évoqué en 1835 la présence de nombreuxmégalithes à Néant, écrivant par exemple : « La lande du Cerisier est couverte de monuments. J’ai examiné près du Perthuis-Neanti une élévation de2 pieds sur une longueur de 30 ou 40 et 10 de large, terminée en ovale avec des cercles de pierres de deux pieds de haut qui suivent la même forme. Aux environs j’ai vu plusieurs tumulus en terre et sur l’un un reste de pierre fiche »[39].

L’ensemble des « Buttes aux Tombes » est la plus forte concentration de sitesnéolithiques du massif forestier de Paimpont. Il est constitué d'un ensemble detumulus, decairns et de blocs depoudinguesquartzeux, situé dans une lande à cheval sur les communes deTréhorenteuc et de Néant-sur-Yvel[40].

La "Butte Ronde" est uncairn constitué d'une grande butte circulaire de 20 m de diamètre environ et de 4 m de haut, composée uniquement de pierres, située en pleine lande et d'accès difficile, décrite pour la première fois en 1955 par l'abbé Gillard[41].

Néant a probablement été le lieu d'un anciensanctuaire druidique, situé au "Jardin aux Moines"[42]. Sa première description est due au chanoine Mahé[43] en 1825, qui évoque une « sorte de plate-bande, haute d’environ2 pieds, et nous y comptâmes 12 pierres »[44]. Cet ensemble aurait été détruit vers 1920[45]

L'abbé Jacques Le Claire[46] exhuma en 1928, avec son équipe, desvestiges gallo-romains (les fondations d’une structure avec chambre àhypocauste) au nord du village de « La Ville-aux-Feuves »[47].

Moyen Âge

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Néant etMauron auraient fait partie de la même paroisse originelle qui aurait aussi englobéSaint-Brieuc-de-Mauron et une partie deGuilliers et dont le centre initial se serait trouvé à Kernéant (actuellement un hameau de Néant-sur-Yvel)[42].

SelonJean-Baptiste Ogée en 1420 « la maison du Boissic appartenait à Raoul du Bois-Jacu ; la Touche, à Guillaume l'Écuyer ; la Saudraye, à Jean le Prévost ; la Roche, à Olivier de la Regneraye ; le Frêne-Daniel, à Olivier Jolivet ; le Bochet, à Michel des Prés »[48].

Laseigneurie du Bois de la Roche étendait sa juridiction sur les paroisses de Néant,Campénéac,Guilliers,Mauron,Saint-Brieuc-de-Mauron etTréhorenteuc, dont les châtelains du Bois de la Roche étaient fondateurs etprééminenciers. Elle avait droit dehaute justice, avecauditoire,prisons,cep etcollier,fourches patibulaires à 4 piliers,four à ban et halles, dequintaine ou desoule, qui se couraient chaque année dans la grande cour du château et aux bourgs de Néant, de Saint-Brieuc-de-Mauron et de Tréhorenteuc. Elle disposait du droit d'enfeu dans l'église de Néant et possédait lesmoulins à eau du Bois de la Roche et de Trémel et,à vent, celui de Néret, ainsi que 4métairies et600 hectares de terres[49].

Robert de Montauban suivitJeanne d'Arc, participant notamment à la défense de la ville lors dusiège d'Orléans en 1429, avant de se retirer dans son château à Saint-Guisnel; il mourut en 1448 et fut inhumé dans lechœur de l'église de Néant[50].

Châtellenie d'ancienneté, la seigneurie du Bois-de-la-Roche faisait partie ducomté de Porhoët ; elle fut érigée enbannière Page d'aide sur l'homonymie en 1451, en faveur de Guillaume de Montauban, envicomté en 1517 en faveur de Philippe de Montauban et encomté en 1607, en faveur d'Henri de Volvire. Les comtes du Bois de la Roche tenaient une garnison de50 soldats[51].

Pierre II de Bretagne, dans son testament, fit dire des messes dans l'église de Néant à la mémoire de Pierre Salmon, l'un des complices d'Olivier de Méel, meurtrier deGilles de Bretagne, qu'il avait pourtant fait exécuter à Vannes le[52].

Temps modernes

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Le château du Bois-de-la-Roche s'élevait primitivement auprès du village actuel de Saint-Guisnel ; il fut reconstruit à la fin duXVe siècle par Philippe de Montauban, à 1 km à l'ouest du vieux château (situé en fond de vallée, sesdouves étaient ennoyées par les eaux de l'Yvel, qui passaient sous lepont-levis), dont les ruines existaient encore en 1681). Le nouveau château dressait, sur une colline dominant l'Yvel, sa masse imposante, flanqué de neuftours àcréneaux et àmachicoulis et entouré demurailles et de douves profondes[53].

Article détaillé :Château du Bois de la Roche (Néant-sur-Yvel).

L'église paroissiale porte sur poutres apparentes lesarmes des Montauban ; elle est donc antérieure à 1535, date à laquelle le nom de cette famille s'est éteint dans la paroisse[54].

Article détaillé :Maison de Montauban.

En 1592 le château du Bois de la Roche fut pris par lesLigueurs, commandés par les barons deLannion et deCamors, et resta entre leurs mains jusqu'en 1598 : ses archives furent détruites et ses bois pillés[53].

Dessin représentant le château du Bois de la Roche auXVIIe siècle.

Selon A. Marteville et P. Varin, le tombeau d'« Anne-Toussainte de Volvire, appelée communémentMme du Bois-de-la-Roche ou la sainte de Néant, morte en odeur de sainteté le. Son tombeau est en renommée par un grand nombre de miracles » (inscription placée au pied de son portrait dans la sacristie de l'église de Néant) se trouvait encore en 1853 dans l'église de Néant, et était visité, ainsi que la fontaine qui porte son nom, par de nombreux pèlerins. Une brochure était vendue sur place, contenant le récit de la vie de la sainte et de nombreux cantiques composés en son honneur[55].

À partir de 1638 une procession fut organisée chaque 15 août, rassemblant une foule nombreuse : elle partait de l'église de Néant et se dirigeait vers la butte de Kernéant où messe et vêpres étaient célèbrées[52].

Dix chapelles existaient alors à Néant : la chapelle Sainte-Catherine (son emplacement reste inconnu) ; à Lesmée ; au Bourg du Bois de la Roche ; à Kernéant ; à Kermagaro ; au Tayat ; au Boschat ; au Boisbilly et au Fresnes. Uneconfrérie du Rosaire existait égzlement[56].

Jean Chotard, né à Néant, futvicaire général de l'évêché de Saint-Malo et fut très actif dans la lutte contre lesjansénistes[57].

Carte de Cassini des paroisses de Néant etTréhorenteuc (1785).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Néant en 1778 :

« Néant ; sur la route dePloërmel àDinan ; à 15lieues ³/⁴ au sud-ouest deSaint-Malo, sonévêché ; à 10 lieues ¹/⁴ deRennes et à 2 lieues ¹/³ de Ploërmel, sasubdélégation et sonressort. On y compte 1 500 communiants[Note 3]. Lacure est à l'alternative? Ce territoire est un pays assez généralement plat et couvert[debocage], qui se termine à l'est à laforêt de Paimpont, et à l'ouest à la rivière d'Inel[Yvel]. On y voit des terres enlabeur, des arbres à fruits, des prairies et des landes. Il se tient unmarché, le vendredi de chaque semaine, dans la cour duchâteau du Bois-de-la-Roche, qui est lamaison seigneuriale de laparoisse. (...)[48]. »

Révolution française

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Le un détachement de la milice nationale de Ploërmel perquisitionna le château du Bois de la Roche et y trouva « dix-sept obusiers ou autres pièces d'artillerie et un baril de poudre ». Le un arrêté du directoire du département du Morbihan ordonna « la démolition du château du Bois de la Roche, par mesure de sureté publique, et dans la crainte qu'il ne servit de retraite aux ennemis de l'intérieur ». Le château fut partiellement démoli les mois suivants, des redoutes et des tours furent rasées, le mur d'enceinte démoli, des fossés et caves comblés et, lors d'un combat entreChouans etRépublicains, le feu mis à un corps de bâtiments[48].

Néant est érigé en commune en 1790 et est rattaché audistrict de Ploērmel.

Article détaillé :Château du Bois de la Roche (Néant-sur-Yvel).

Le comté du Bois de la Roche disparut lors de la Révolution française et le bourg du Bois de la Roche perdit son prestige et son importance, au profit du bourg de Néant qui fut même temporairement le chef-lieu lieu d'un canton groupant Néant,Tréhorenteuc etConcoret et eut pendant longtemps un notaire et un médecin[58].

Le 11 frimaire an IV () un groupe d'une centaine dechouans, commandé parPierre Robinault de Saint-Régeant, chef de la division de Saint-Méen, tendit près du Frensne une embuscade à une colonne desoldats républicains, délivrèrent Ambroise Alix, du moulin de la chapelle enMauron, qu'ils emmenaient prisonnier et tuèrent une quinzaine degrenadiers[59].

Par l'arrêté du 3 brumaire an X ( Néant est rattaché aucanton de Mauron et perd sajustice de paix[60].

En vertu duConcordat de 1801 Néant est rattaché audiocèse de Vannes alors que la paroisse dépendait jusque -là dudiocèse de Saint-Malo.

LeXIXe siècle

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Le baron Aimé-Rodolphe-Marie du Taya[Note 4] (1783-1850), auteur deBrocéliande, ses chevaliers et quelques légendes, livre paru en 1839, fut un fervent défenseur d’une localisation de laforêt légendaire de Brocéliande dans l'actuelleForêt de Paimpont. Il fit construire le manoir du Taya en Néant, puis acheta celui de Rue Neuve àTréhorenteuc en 1825 et en demeura le propriétaire jusqu’en 1847[61].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Néant en 1853 :

« Néant : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale. (..) Principaux villages : la Ville-Zinc, Bois-Bily, la Ville aux Feuvres, la Ville-Agnès, la Ville-Boulard, Kereméan, la Grande-Touche, le Bouchat, la Ville-Hubaut, le Bouexis, Lhopital, Kermagaro, També, Tregadou, Quelneuc, Tremel, Penhouet.Moulins à vent de la Grée, des Corvées. (..) Il y afoire à Néant le premier mardi de juin. Géologie :schiste talqueux. On parle lefrançais[en fait legallo][48]. »

En 1854 la commune de Néant, ainsi que de nombreuses communes des alentours, est ravagée par une épidémie dedysenterie[62].

La gare de Néant-Bois de la Roche vers 1910.

Le la ligne ferroviaire (Ligne de Ploërmel à La Brohinière), gérée par laCompagnie des chemins de fer de l'Ouest, est mise en service. Cette ligne ferroviaire, àécartement standard et àvoie unique, longue de 41 km, comprenait entrePloërmel etLa Brohinière cinq gares, situées àLoyat, Néant-Bois de la Roche,Mauron,Gaël etSaint-Méen ; la ligne fut gérée par la suite par le réseauOuest-État, puis par laSNCF, ferma en 1972 pour le trafic voyageurs et totalement en 1998[63].

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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La Première Guerre mondiale

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Lemonument aux morts de Néant-sur-Yvel porte les noms de65 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale : parmi eux 2 sont morts enBelgique (Désiré Chomaud, tué dès le àRossignol et Jean Mignot en 1915) ; Mathurin Echelatd est mort en captivité enAllemagne le ; Léon Chomaud est mort en mer le lors du naufrage dupaquebotProvence II ; Joseph Juhel,sergent au2e régiment de tirailleurs algériens, a été tué enAlgérie en 1917 ; tous les autres sont morts sur le sol français ( parmi eux Jean Durox, Joseph Gougeon, Pierre Méance, Pierre Nouvel, Désiré Piquet, François Rouaud et Isidore Samson ont été décorés à la fois de laMédaille militaire et de laCroix de guerre ; Alfred Besnier et Pierre Trillard ont reçu la Croix de guerre)[64].

L'Entre-deux-guerres

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En 1926 l'arrondissement de Ploërmel est supprimé et Néant est rattaché à l'arrondissement de Vannes.

Le site archéologique des Buttes aux Tombes fit l’objet de fouilles sauvages durant la décennie 1920 à la suite d'un canular archéologique inventé par 4 commerçants de Mauron qui laissèrent entendre qu'Éon de l'Étoile y aurait enterré son magot, fruit de ses rapines[65].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Néant-sur-Yvel porte les noms de4 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale : François Orain est une victime civile tuée lors d'un bombardement en 1943 à Rennes ; André Durox, résistant, a été fusillé le par les Allemands auFort de Penthièvre ; Désiré Piquet, résistantFFI, déporté, est mort probablement dans le convoi du "Train de la mort" du ; Eugène Lemaître est une victime civile décédée à Lorient le[64].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Une réserve communale desécurité civile, "Les casquettes rouges" (qui assemble des bénévoles deCampénéac,Concoret,Loyat, Néant-sur-Yvel,Paimpont etTréhorenteuc) a été créée après les incendies de 1990 pour la protection du massif de Brocéliande par Paul Anselin, alors maire de Campénéac[66].

LeXXIe siècle

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La chute d'une météorite

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Le 19 juillet 2011 versh 20 du matin, unemétéorite (non retrouvée) termine sa course à Néant-sur-Yvel selon les estimations données duPlanétarium de l'Espace des Sciences de Rennes[67].

Le documentaireLes Enfants de Néant deMichel Brault raconte l'histoire d'un paysan obligé d'abandonner sa terre pour aller travailler à l'usineCitroën près deRennes en 1968.

Les Chevaliers de la Table ronde

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Le s'est déroulé l'inauguration de la première phase du projet de sculptures réalisée par le sculpteur ploërmelais Michaël Thomazo, sur la butte Saint-Michel, avec le Roi Arthur, en tenue d’apparat assis sur un socle, les mains posées sur la Table Ronde des chevaliers, à Néant-sur-Yvel[68].

Blasonnement

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Les armoiries de Néant-sur-Yvel seblasonnent ainsi :
D’argent au rocher de sable sommé d’une croix latine d’argent et soutenu de deux feuilles de chêne ployées de sinople et passées en sautoir, au chef parti de gueules à sept mâcles d’or, trois, trois et une, et au lambel à quatre pendants d’argent, et d’azur aux lettres capitales M surmontée d’un V imbriquées et sommées d’une épée versée, le tout d’or.
Devise « Caritas super eminat ».
Conc. J.C. Renaud et Y. Garaud.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
     
avant 1824après 1824Pierre Coudé  
     
     
     
     
  Noël de Montcuit[Note 5] Habitait le château du Fresne.
     
19651971Michel Jumel[Note 6] Hôtelier-restaurateur[69].
19711995Francis Morice Maire pendant 24 ans[70].
     
mars 2001
Réélu en 2008, 2014 et 2020[71]
En coursPhilippe Louapre Hôtelier-restaurateur. Gendre de Michel Jumel, maire entre 1965 et 1971.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

En 2022, la commune comptait 1 070 habitants[Note 7], en évolution de +1,13 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4801 5531 3831 4621 6921 6641 6471 6761 715
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 6501 6961 6441 6161 6141 8451 6301 6151 624
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5451 5661 5441 3561 3631 3581 2551 1401 082
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
1 076939870835882851950964994
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
1 0871 070-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puisInsee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Néant-sur-Yvel ː l'entrée du château du Bois-de-la-Roche vers 1910 (carte postale).
    Néant-sur-Yvel ː l'entrée du château du Bois-de-la-Roche vers 1910 (carte postale).
  • Château du Bois de la Roche : vue extérieure d'ensemble.
    Château du Bois de la Roche : vue extérieure d'ensemble.
  • Château du Bois de la Roche : armoiries.
    Château du Bois de la Roche :armoiries.
  • Le côté sud de l’église Saint-Pierre.
    Le côté sud de l’église Saint-Pierre.
  • La façade de l'église et la croix.
    La façade de l'église et la croix.
  • La tour de l'église
    La tour de l'église
  • Le jardin aux Moines.
    Le jardin aux Moines.
  • Le manoir de Taya : construit par le baron Aimé Rodolphe du Taya[Note 4], archéologue, agronome et conseiller à la Cour d'appel de Rennes, il fut la propriété du frère de Saint-Exupéry jusqu'en 1950 ;
  • Le Bois du Tombeau : ces incontournables landes où est érigé le tombeau deAlphonse Guérin : inventeur dupansement ouaté,
  • La Ville Zine : Village typique composé de maisons bretonnes bâties en pierre rouge du pays.
  • Le Bois Bily : Village où se situe une petite chapelle, conservée grâce aux habitants du village. Celle-ci a été remise en état dans les années 1990.
  • L'ancienne église Sainte-Anne du Bois de la Roche.
  • La fontaine d'Anne-Toussainte-de-Volvire (1653-1694) : alors que son convoi mortuaire, traîné par des bœufs, menait le corps de cette pieuse jeune femme, qui avait renoncé à se marier pour se consacrer à Dieu, à l'église paroissiale, une source jaillit à l'endroit où le convoi funèbre s'était arrêté ; l'eau de la fontaine qui a été aménagée à cet endroit est réputée combattre toutes les maladies et est encore fréquentée par des pèlerins[78].
  • Des croix monumentales.
  • Croix à proximité de l'église 1.
    Croix à proximité de l'église 1.
  • Croix à proximité de l'église 2.
    Croix à proximité de l'église 2.

Personnalités liées à la commune

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  • Philippe de Montauban (Néant-sur-Yvel, 1445 – Ploërmel, 1514)chancelier de Bretagne du 23 septembre 1487 à sa mort, est natif de la commune ;
  • Madeleine Morice (1736-1769),mystique qui aurait vu de nombreuses apparitions de laVierge et porteuse desstigmates de laPassion[42] ;
  • Alphonse Guérin, médecin, chirurgien et professeur des hôpitaux de Paris, né à Ploërmel en 1816 (sa mère était originaire du Bois de la Roche) et décédé en 1895, fut le second époux d'Anaïs de Pommereul (elle avait épousé en premières noces Hippolyte de Moncuit de Boiscuillé, décédé en 1842) qui habitait le château du Fresne. Alphonse Guérin, aussi bienfaiteur de la commune de Néant, fit ériger en 1890 un mausolée en granit à la mémoire de son épouse décédé, dans lequel il fut lui-même inhumé en 1895 et connu sous le nom de "Tombeau du docteur Guérin" au sommet du lieu-dit "Lande du cerisier"[79].
  • Eugénie Besnier (en religion sœur Emmanuel de la Croix), née à Néant le, fut supérieure générale desFilles du Saint-Esprit ; elle est décédée en 1938.
  • Le compositeur et poèteJacques Rebotier prétend y être né en 1950.

Curiosités

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Dans laforêt de Paimpont, on peut trouver un panneau routier indiquant simplementNéant.

Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Saint Guillaume ou Guillaume du Poitou.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. a etbAimé Rodolphe Marie Baron du Taya, né le àQuintin, décédé le àRennes.
  5. Noël de Montcuit de Boiscuillé, né le àErbrée (Ille-et-Vilaine), décédé le à Néant-sur-Yvel.
  6. Michel Jumel, né vers 1933, décédé en décembre 2022.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Néant-sur-Yvel » surGéoportail(consulté le 15 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain »,Géochronique, 105, mars 2008,p. 29-31
  2. (en) [vidéo] « Visionner : Plate Tectonics 600Ma to Today by CR Scotese », surYouTube.
  3. (en) [vidéo] « Visionner : Plate Tectonics, 540Ma - Modern World - Scotese Animation », surYouTube.
  4. L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers duCisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées dupré-rifting atlantique avorté duPermo-Trias. Ces groupes de faillesfaçonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014,p. 98 ;Jacques Garreau, « Remarques sur la tectonique post-hercynienne en Bretagne occidentale »,Norois,no 94,‎,p. 179-192(lire en ligne).
  5. Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche »,Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne,nos 10-11,‎,p. 5-96.
  6. Yann Bouëssel Du Bourg,La Bretagne, Éditions d'Organisation,,p. 23.
  7. [PDF] E. Thomas, N. Brault, A. Carn [et al.],Notice explicative de la feuille Ploërmel à 1/50 000, BRGM, 2004,p. 25
  8. Sédimentation briovérienne, tiré de Éric Thomas, Jean-Marie Outin, Jean-Marie Rivière et al., « Notice explicative de la feuille 316 - Montfort-sur-Meu », BRGM, 1999
  9. « Paysages et Géologie en Brocéliande », surbroceliande.brecilien.org(consulté le).
  10. https://www.lessard.fr/metiers/carrieres/#carriere-du-quengo.
  11. Sandre, « le Pont Perrin »
  12. Sandre, « le ruisseau de Pivolet »
  13. Sandre, « la Maladrerie »
  14. Sandre, « le Mare Forêt »
  15. Sandre, « le ruisseau de landuez »
  16. « Fiche communale de Néant-sur-Yvel », sursigesbre.brgm.fr(consulté le).
  17. Sandre, « L'Yvel ».
  18. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  19. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  21. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le)
  22. « Orthodromie entre Néant-sur-Yvel et Ploërmel », surfr.distance.to(consulté le).
  23. « Station Météo-France « Ploërmel » (commune de Ploërmel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  24. « Station Météo-France « Ploërmel » (commune de Ploërmel) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le)
  26. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  27. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Néant-sur-Yvel ».
  28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ploërmel », surle site de l'Insee(consulté le).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  31. Jean-YvesLe Moing,Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh,(ISBN 2-903708-04-5 et978-2-903708-04-7,OCLC 236056804,lire en ligne),p. 375
  32. Association des romanistes de l'Université de Liège, 1980, Marche romane, Volume 30, page 187.
  33. Abbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 4.
  34. (fr) Ph. Jouët,Dictionnaire de la mythologie et de la religion celtiques, 2e éd., Fouesnant, Yoran éd.,, 1058 p., Rubrique Nechtan, qui fournit les références nécessaires (Cadic, Dumézil, et autres). L'association aux eaux est liée au site.
  35. « Néant-sur-Yvel », surcassini.ehess.fr(consulté le).
  36. (br) ErwanVallerie,Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here,(ISBN 2-86843-153-4 et978-2-86843-153-0,OCLC 63764620,lire en ligne),p. 126
  37. Abbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 20.
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  41. Jacques Briard,Les monuments de la forêt de Brocéliande et du Ploërmelais, structure, mobilier, environnement, Paris, Maison des Sciences de l'homme,,p. 42.
  42. ab etc« Étymologie et histoire de Néant-sur-Yvel », surinfo.bretagne.com(consulté le).
  43. « Mahé chanoine Joseph. Un précurseur de l’archéologie en Bretagne », surbroceliande.brecilien.org(consulté le).
  44. Chanoine Joseph Mahé,Essai sur les antiquités du département du Morbihan, Vannes, Galles aîné,(lire en ligne),p. 196.
  45. « Le Jardin des Tombes. Un tumulus de l’ensemble des Buttes aux Tombes », surbroceliande.brecilien.org,(consulté le).
  46. « Le Claire abbé Jacques Marie. Prêtre, érudit et archéologue », surbroceliande.brecilien.org(consulté le)
  47. Roger Le Grand, « « Découverte de vestiges gallo-romains »,Procès verbaux de la Société Polymathique du Morbihan,‎,p. 19(lire en ligne, consulté le).
  48. abc etdJean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,vol. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné,.
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  50. Abbé Gillard,: Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 8.
  51. J.-M. Turpin,Anne-Toussainte de Volvire de Ruffec, demoiselle Du Bois de La Roche en Néant (Morbihan) : sa vie, ses oeuvres, sa vénération, 1653-1694, Nantes, Lanoë-Mazeau,(lire en ligne),p. 11.
  52. a etbAbbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 8.
  53. a etbJ.-M. Turpin,Anne-Toussainte de Volvire de Ruffec, demoiselle Du Bois de La Roche en Néant (Morbihan) : sa vie, ses oeuvres, sa vénération, 1653-1694, Nantes, Lanoë-Mazeau,(lire en ligne),p. 11 et 12.
  54. Abbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 6.
  55. A. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,vol. 2, Rennes, Deniel,(lire en ligne),p. 241-242.
  56. Abbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 7 et 12.
  57. Abbé Gillard,Néant-sur-Yvel, Le recteur de Tréhorenteuc,(lire en ligne),p. 11.
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  59. « Le combat du Fresne en Néant-sur-Yvel », surbroceliande.brecilien.org(consulté le).
  60. « Néant-sur-Yvel. Ressources patrimoniales. Histoire de la commune », surrechercher.patrimoines-archives.morbihan.fr(consulté le).
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  65. Joseph Boulé, « Un trésor bouscule le Jardin des Moines »,Revue du Cegenceb,vol. 52,‎ 4e trimestre 2015,p. 22(lire en ligne, consulté le).
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  68. « Néant-sur-Yvel. Voici la Table Ronde des chevaliers », surinfosduoaysgallo.com(consulté le).
  69. « Néant-sur-Yvel. Michel Jumel, l’ancien maire, est décédé »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  70. « PORTRAIT. Francis Morice, la légende vivante de Néant-sur-Yvel »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  71. « Municipales à Néant-sur-Yvel. Philippe Louapre repart pour un quatrième mandat », surOuest-France,(consulté le).
  72. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
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  74. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  75. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  76. « Château du Bois de la Roche (Néant-sur-Yvel) », surpatrimoine.bzh,(consulté le).
  77. « Château du Fresne (Néant-sur-Yvel) », surpatrimoine.bzh,(consulté le).
  78. http://fontaines.bretagne.free.fr/presentation2.php?id=84
  79. « Guérin Alphonse. Médecin, inventeur du pansement ouaté », surbroceliande.brecilien.org(consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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