Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Muséum de Nantes

47° 12′ 46″ N, 1° 33′ 54″ O
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMuséum d'histoire naturelle.

Muséum de Nantes
La façade nord du Muséum vue dusquare Docteur-Louis-Bureau.
Informations générales
Type
Ouverture
Visiteurs par an
190 500 (2023)
[1]
Site web
Collections
Collections
Label
Bâtiment
Architecte
Localisation
Pays
France
Division administrative
Commune
Adresse
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Nantes
voir sur la carte de Nantes

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

LeMuséum de la métropole de Nantes est unmusée d'histoire naturelle situé dans la ville deNantes, enFrance.

Historique

[modifier |modifier le code]

Le premier lieu consacré à l'histoire naturelle à Nantes est un cabinet particulier créé en 1799 parFrançois-René Dubuisson, un pharmacien (le terme d'époque est « épicier-droguiste »[2]), amateur d'histoire naturelle[3]. Il fonde ce cabinet d'histoire naturelle afin de faciliter à la jeunesse l'étude des principales parties de l'instruction. Ce premier cabinet est alors situé « rue Caylus » (nom de larue Saint-Jean pendant laRévolution)[4]. Ces collections sont rachetées par la municipalité en 1806 et installées dans des locaux de l'ancienne école de chirurgie de Saint-Côme, appartenant à la ville, et située rue du Port-Communeau (actuellerue Léon-Blum)[5]. Ce bâtiment, construit parJean-Baptiste Ceineray en 1765, bénéficie de quatre ans de travaux avant son ouverture. Le musée, inauguré le, présente alors des collections de géologie, minéralogie et botanique. François-René Dubuisson restant conservateur jusqu'à sa mort en1836[4].

De 1836 à 1863, le successeur de Dubuisson estFrédéric Cailliaud (1787-1869), qui ajoute une collection de sciences naturelles[2]. Celui-ci sollicite de nouveaux locaux, le musée étant à l'étroit et gêné par l'humidité du quartier alors proche de l'Erdre[3]. En 1838, l'idée d'affecter l'ancienhôtel de la Monnaie[6] de larue Voltaire à l'installation des collections est évoqué. Situé sur le coteau un peu à l'ouest de laplace Graslin, le bâtiment est en effet inutilisé depuis l'abandon de la frappe monétaire dans la ville, mais cette possibilité est écartée, l'hôtel abritera successivement lepalais de justice, une école de sciences et une école de commerce. Il est alors envisagé la construction d'un local dans le haut dujardin des plantes, puis plus tard dans le prolongement ducours Cambronne[3].

Finalement, on revient presque au projet initial puisqu'il fut décidé l'édification de nouveaux bâtimentsplace de la Monnaie adossés à l'ancien hôtel de la Monnaie édifiée entre 1821 et 1826 parColomb Gengembre (fils dePhilippe Gengembre, ancien inspecteur général de laMonnaie de Paris[7] et directeur de l’usine d’Indret). La première pierre de l'édifice conçu par l'architecteGustave Bourgerel est posée en 1868[4], le muséum commence à être aménagé en 1872[3], et est inauguré le, à l'occasion du congrès de l'association française pour l'avancement des sciences[4]. Le muséum d'histoire naturelle de Nantes est alors l'un des premiers à être installé dans un édifice construit spécialement pour lui. Par la suite, une extension a été réalisée sur le bâtiment adjacent de l'ancienne Monnaie.

Entrée sur larue Voltaire.

Unvivarium y est créé en 1955 pour exposer des animaux vivants[4].

En 1970, le départ de l'école supérieure de commerce de Nantes qui occupait, depuis sa création en 1900, une partie des locaux de l'ancien hôtel de la Monnaie, permettra enfin au muséum, dont l'agrandissement était alors devenu indispensable, d'intégrer le bâtiment en l'incorporant à ses propres locaux. Les anciennes salles de cours de l'école deviennent des salles d'exposition dédiées à la préhistoire et à la paléontologie, tandis l'amphithéâtre se transforme en salle de conférences. Les visiteurs pénètrent désormais par l'entrée située rue Voltaire, réservée autrefois à l'école de commerce. Après dix ans de travaux d'agrandissement, le muséum ainsi restructuré est inauguré le en présence deJean Dorst, directeur duMuséum national d'histoire naturelle deParis[4].

En 1988, le cabinet de travail dumarquis d'Abadie (1895-1971) y est reconstitué pour présenter au public la diversité des collections léguées par ce naturaliste[4].

Depuis le début des années 2000, le muséum fait l'objet de nombreux travaux de rénovation (le vivarium en 2003, la galerie de zoologie en 2008, la galerie des sciences de la Terre en 2009)[4].

Conséquence de la transformation de lacommunauté urbaine enmétropole, il devient un équipementmétropolitain le[8].

En 2023, le Conseil métropolitain ont voté un projet de rénovation du Muséum devenu trop petit pour accueillir le public et ses collections. Ces travaux qui débuteront en 2025, vont avant tout permettre de repenser le positionnement et l’identité du Muséum comme acteur majeur d’une société prête à relever les défis liés au climat, à la biodiversité et à la transition écologique pour « habiter la Terre demain ». Ils seront aussi l’occasion de rénover énergétiquement le bâtiment, de le rendre entièrement accessible et de laisser plus de place à l’exposition des collections conservées depuis la fin du 18e siècle[9].

Présentation

[modifier |modifier le code]

Les collections du muséum, rassemblées pour la plupart par les conservateurs qui se sont succédé jusqu'au milieu duXXe siècle, couvrent tous les domaines de l'histoire naturelle.

La galerie de zoologie du premier étage présente laclassification phylogénétique regroupe plus de mille spécimens d’animaux vertébrés. Parmi les spécimens remarquables, un squelette de baleine (rorqual commun,Balaenoptera physalus), de plus de 18 m de long collecté à l'initiative de Catherine Cuenca alors directrice du Muséum et ramené en line avec le professeur Costiou de l’École vétérinaire de Nantes. Ce grand cétacé a été éperonné en 1991 par le méthanier « Edouard LD » (Louis Dreyfus Armateurs) venant d'Algérie, et son squelette récupéré àDonges près du terminal méthanier deMontoir-de-Bretagne grâce à une collaboration avec l'école nationale vétérinaire de Nantes qui l'avait préparé durant quatre ans dans son « Unité d’Anatomie »[10].

La galerie des Sciences de la Terre et de l'Univers se situe au rez-de-chaussée. Elle regroupe les minéraux, roches et fossiles et une collection de météorites.

Le Vivarium regroupe une vingtaine d’espèces vivantes régionales : insectes, petits mammifères, tortues, crocodiles, serpents et lézards.

Le musée, membre duréseau national des collections naturalistes (RECOLNAT) regroupe aussi une collection de coquilles, de mollusques et de botanique avec trois cent mille planches d'herbiers.

  • Galerie de zoologie au 1er étage
    Galerie de zoologie au1er étage
  • Mezzanine de la galerie de zoologie au 1er étage
    Mezzanine de la galerie de zoologie au1er étage
  • Galerie des sciences de la Terre au rez-de-chaussée
    Galerie des sciences de la Terre au rez-de-chaussée

Directeurs conservateurs

[modifier |modifier le code]
Buste deFrédéric Cailliaud à l'entrée du muséum.
  • François-René Dubuisson (1810-1836)
  • Frédéric Cailliaud (1836-1869)
  • Édouard Dufour (1869-1882)
  • Louis Bureau (1882-1919)
  • Ernest Marchand (1920-1933)
  • Joseph Kowalski (1933-1941)
  • Georges Durivault (1941-1948), par intérim
  • Paul Niort (1948-1952)
  • Georges Durivault (1952-1954), par intérim
  • Jacqueline Baudouin-Bodin (1954-1989)
  • Catherine Boulat-Cuenca (directrice adjointe dès 1982-puis directrice de 1989 à1996)
  • Pierre Watelet (1998-2013)
  • Philippe Guillet (depuis 2013)

Principaux donateurs

[modifier |modifier le code]

Fréquentation

[modifier |modifier le code]
Chiffres de fréquentation du muséum (2001-2022)[1]
200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
48 05340 01359 63977 40280 99551 92340 36890 47974 78584 28299 60587 51781 55595 420108 500
20162017201820192020202120222023
139 100118 000144 500127 00058 20076 000155 560190 500

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbFréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
  2. a etbCatherine Olart (photogr. Laurent Allenou),Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre,, 176 p.(ISBN 978-2-35179-040-3),p. 61.
  3. abc etdClaude Kahn et Jean Landais,Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes,, 300 p.(ISBN 2-908261-92-8),p. 73.
  4. abcdefg eth« 200 ans d'histoire », surmuseum.nantes.fr(consulté le).
  5. Actuellement : école primaire Léon-Blum, 5 rue Léon-Blum.
  6. Gildas Salaün,La Nouvelle Monnaie de Nantes, lorsqu'on battait monnaie au muséum, Nantes, Association Numismatique Armoricaine,, 84 p.
  7. Gildas Salaün, « Philippe Gengembre, Inspecteur général des Monnaies sous l'Empire »,Revue Napoléon,‎,p. 78-81(ISSN 1622-4248)
  8. Le stade La Beaujoire dans le giron de la métropole -Presse-Océan du 10 décembre 2014.
  9. Nantes Métropole | Ville deNantes, « L'essentiel du conseil métropolitain des 22 et 23 juin 2023 », surmetropole.nantes.fr(consulté le)
  10. "L’aventure de la baleine de Donges", Claude Guintard et Luc Rémy, 2012

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Plus de 1 000 000 visiteurs
Entre 500 000 et 1 000 000 visiteurs
Entre 300 000 et 500 000 visiteurs
Entre 200 000 et 300 000 visiteurs
Entre 150 000 et 200 000 visiteurs
Entre 100 000 et 150 000 visiteurs
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Muséum_de_Nantes&oldid=225075029 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp