Chaumes de Marry, Commagny, James, Marry, les Perrières, les Houllières, le Champ Mort, Velées, Villaine, les Levées, Champcourt, le Pavillon, la Gretaude, Acroux, la Croix Guillier, Chevannes, Charpiot, le Gros Chêne, le Bois de Chaume.
Au, Moulins-Engilbert est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,7 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Engelbert/Engilbert est un nom de personne germanique formé deengel, « ange » etberht, « brillant, illustre ». L'explication de ce nom est floue, on ne trouve aucun rapport avec un certain Angilbert de l'époque de Charlemagne, comme ont pu l'avancer des érudits duXIXe siècle.
Gravure extraite deLes Plans et Profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France. par le SieurChristophe Tassin, géographe ordinaire de sa Majesté. À Paris, chez Melchior Tavernier, en l'Isle du Palais. 1634 (Province de Bourgogne).
Des fouilles, effectuées à Marry en 1877, révèlent des mosaïques, des poteries ou encore des monnaies romaines qui attestent l'existence d'une ancienne villa romaine.
Le marché aux bestiaux rendit la ville assez connue et son nouveaumarché au cadran, installé en 1983, la propulsa au rang des plus grands marchés de la région.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2022, la commune comptait 1 354 habitants[Note 2], en évolution de −6,94 % par rapport à 2016 (Nièvre : −3,28 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le festival « Faites le mur », festival d'art mural en Morvan. De cette rencontre inédite avec les artistes, au cœur d'un village qui réunit à lui seul trois grands noms du trompe-l’œil (Henri Cadiou,Pierre Gilou et Daniel Solnon), est né, au fil des rues, un parcours de fresques évoquant le patrimoine et les richesses du Morvan, son histoire, ses savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui.
Économie essentiellement agricole, mais également artisanale avec de nombreuses entreprises, du bâtiment entre autres et administrative avec la présence d'antennes du conseil départemental, d'un collège, du Foyer de vie, d'une maison de retraite et de la communauté de communes. (source : diagnostic du PLUi)
Ouverture du Télécentre du Sud Morvan, proposant 7 bureaux à louer, ainsi que 2 salles de réunion afin de permettre aux créateurs d'entreprises ou à des salariés souhaitant s'installer dans le Morvan de trouver des conditions de travail idéal, avec connexion directe à la fibre optique.
Lechâteau de Moulins-Engilbert dit leVieux Château desXe et XVe siècles[18]. Une association, « les Amis du Vieux Château », s'est créée en 2006 pour entretenir et mettre en valeur le château par des petits travaux de restauration et des activités culturelles ;
Le couvent des Ursulines : (1635, 1719, 1725), actuel EHPAD, rue Saint-Jacques, propriété privée. NB : cet ancien couvent héberge maintenant une fresque de grand format réalisée dans le cadre du festivalFaites le mur. Elle est visible au1er étage, à gauche de l'escalier, dans le patio.
Le couvent et ancienne chapelle des Pères de Picpus, ordre franciscain : 1638. Le couvent et les vestiges de l’ancienne chapelle sont inscrits aux Monuments Historiques, propriétés privées situées 41 rue du Commandant-Blin (ancienne chapelle) et 1 rue de James (couvent). Les jardins typiques comportent une pièce d'eau alimentée par une source qui est régulée par une pelle en extrémité du bief. Les deux propriétés ont été séparées par un mur après la Révolution et le départ des Pères. Plusieurs sculptures et gravures attestent du passé religieux des bâtiments conventuels dont un Cœur du Christ et différentes niches dédiées à la Vierge.
Jules Miot (1809-1883),député de la Nièvre en 1848, membre du Conseil de laCommune de Paris en 1871, a été pharmacien à Moulins-Englibert dans la première moitié duXIXe siècle.
Henri Cadiou (1906-1989), né et mort à Paris.Artiste peintre ayant fréquenté Moulins-Engilbert de 1935 à 1988, où il peignit une partie importante de son œuvre. Sa sépulture se trouve à Moulins-Engilbert où une rue porte son nom depuis 2001.
Wilfrid Perraudin (1912-2006), artiste peintre, natif de la commune.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑La Maison du l'élevage et du Charolais est l'un des lieux rendant le mieux compte de la « civilisation de l'élevage » caractérisant leMorvan et leCharolais-Brionnais. Source : François Portet,Collections ethnographiques et musées ruraux de Bourgogne, revue « Pays de Bourgogne » n° 200 de juillet 2003, p. 46-50.
↑Lydie Dupont,Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, noticeno 41,p. 60.
↑Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
Jacqueline & Serge Bernard, Moulins-Engilbert. À l'écoute des pierres t.I, édLes Annales des Pays Nivernais dansLa Camosine,no 110 du1er trimestre 2003, 40.p.
Jacqueline & Serge Bernard, Moulins-Engilbert. À l'écoute des pierres, t.II, édLes Annales des Pays Nivernais, dans:La Camosine,no 117,3e trimestre 2004, 45. p.
E. Jacquot, F. Bonhomme, Y. Mignotte, P. Père et F. Portet, « Le Vieux Château de Moulins-Engilbert, un projet pluridisciplinaire ». Dans :Patrimoine, revue de l’Institut national du patrimoine, tome 6,p. 142-147.
F. Bonhomme, « Le château de Moulins-Engilbert (Nièvre) : approches et étude du bâti d’un chef-lieu de châtellenie ». Dans :Chastels et maisons fortes en Bourgogne : actes des journées de castellologie de Bourgogne 2008-2009, tome III,p. 19-39.
Elicio Colin,Petite histoire du Nivernais : Le Nivernais et les principaux événements de l'histoire générale, Nevers, Éditions Ropiteau,, 268 p.
Jean Drouillet,Folklore du Nivernais et du Morvan, La Charité-sur-Loire, Éditions Bernadat