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IdrisIer

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Ne doit pas être confondu avecIdris Ier (roi de Libye).

IdrīsIer
Entrée du tombeau d'IdrīsIer àMoulay Idriss Zerhoun
Fonction
Émir
Maroc
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Nom posthume
Moulay Idrissal-Akbar (« le Grand »)
Activité
Famille
Père
Mère
Atika Bint Abdulmalik
Fratrie
Conjoint
Enfant
Parentèle
Al Idrissi (descendant)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion

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IdrīsIer ouIdrissIer (arabe :إدريس بن عبد الله الكامل,berbère :ⴷⵔⵉⵙ ⵓ ⵄⴱⴷⵍⵍⴰⵀ ⵍⴽⴰⵎⵉⵍ) ouMoulay Idriss al-Akbar, mort entre791 et793 àVolubilis, est unchérif d'origine arabe, issu de la branchehassanide desAlides, fondateur d'unÉtat idrisside auMaghreb occidental.

De confessionzaïdite, fils de l'arrière petit-fils du califeAli et deFatima, fille deMahomet, il doit fuir le Hejāz à l'issue debataille de Fakh et se réfugie vers 789 auMaghreb occidental dans larégion de Volubilis où la tribu berbère desAwraba le reconnaît comme guide politique et spirituel.

Les sources hagiographiques évoquent d'impressionnantes conquêtes à travers toute la région qui, bien qu'on ne sache pas exactement la portée de celles-ci, sont communément considérées comme le premierÉtat marocain.

Biographie

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Les sources

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L'histoire d'Idrīs est difficile à cerner précisément, tributaire à la fois de la littérature historiquechiitezaydite duIXe au XIe siècles et de l’historiographiemérinide, d'obédiencesunnitemalékite desXIIIe et XIVe siècles[1]. Si cette dernière — qui s'appuie sur des ouvrages historiques maghrébins aujourd'hui perdus — a longtemps constitué la principale source d’informations sur les Idrissides, elle se révèle frappée de réécriture idéologique en cherchant à reclasser les Idrissides en tant que dirigeants sunnites et malikites[2], se trouvant de la sorte suspecte à bien des égards[3] ; la confrontation de cette historiographie avec la première qui, bien que ses matériaux soient extrêmement rares, appartient au même courant politico-religieux que le fondateur de la dynastie idrisside, permet cependant, avec le concours de lanumismatique et de l'archéologie[4], de réévaluer le cours des évènements[3].

Néanmoins, au début des années 2020, la formation de l'État idrisside demeure largement ignorée des chercheurs spécialistes des Abbassides et ou des mouvements alides et son histoire reste à écrire[5].

Origines

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Idrīs ibn Abdullah al-Kamil[6] est membre de la branchehassanide desAlides, descendant de la famille du prophèteMahomet (ahl al-bayt), famille qui cristallise l'opposition de certaines élites musulmanes à l'encontre de la dominationabbasside[7]. Fils de l'arrière petit-fils d'AliAbdullah al-Kamil, mort dans les geôles du calife abbassideal-Mansur en762[8], Idrīs a cinq frères :Muhammad, Ibrahim, Isā,Sulayman etYaḥyā[9].

Un premier soulèvement, infructueux, est fomenté contre les abbassides par deux des frères aînés d'Idrīs,Muḥammad al-Nafs al-Zakiyya et Ibrāhīm, àLa Mecque et àBassorah en 762-763[7]. En 786, c'est un nouveau soulèvement dirigé contre le calife abbassideal-Hādī paral-Hussein ibn Ali, cousin ou neveu d'Idrīs, qui éclate àMédine et se termine par la désastreusebataille de Fakh dont résulte l’exode des alides survivants, fuyant leHejāz pour gagner les marges les plus éloignées du dominion abbasside[7].

Après s'être caché dans le Hejāz, Idrīs et son frère Yaḥyā traversent lamer Rouge et trouvent refuge enAbyssinie puis enÉgypte où Rachid, fidèlemawlā (« client » ou « affranchi ») d'Idrīs et peut-être d'origine berbère, négocie le départ de son maître d'Égypte vers le Maghreb[10] que les deux hommes rejoignent en 788 ou 789[7], tandis que Yaḥyā gagne le Yémen[11].

Maghreb

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LesMaghreb occidental est alors faiblement islamisé, les populations indigènes professant essentiellement descroyances et cultes berbères,judaïques ouchrétiens tandis que certaines élites aristocratiques se tournent vers l'islam kharidjite pour marquer leur indépendance vis-à-vis des califes orientaux imposés par lesOmeyyades de Damas dont les tentatives d'islamisation de la région sont restées peu probantes[12] et dont la brutalité occasionne d'importantes révoltes à l'issue desquelles les berbères autochtones érigent divers émirats autonomes, mettant fin à l'unité politique du Maghreb[13].

Ruines de Volubilis avec, en arrière-plan (la tache blanche), la ville deMoulay Idriss Zerhoun où est enterré IdrīsIer.

Après un passage àTanger où il ne trouve pas le soutien escompté, Idrīs installe sa résidence à Walīlā, l'antiqueVolubilis[2], près de l'actuelleMeknès. Il y est reçu favorablement par la plus importante confédération de tribus berbères de la région, lesAwraba[14], dont les membres le reconnaissent comme leur guide politique et spirituel, conférant le titre d'imam[15] à cedescendant du prophète Muhammad, un lignage revendiqué qui confère à Idrīs et ses successeurs dynastiques une forme de bénédiction ou de pouvoir spirituel, labarakah[14].

Les sources hagiographiques décrivent avec emphase d'impressionnantes conquêtes d’Idrīs qui s'ensuivent à travers tout le Maghreb occidental, notamment celle la tribu berbère desBerghouata, jetant les bases d'un État dont l'étendue semble cependant limitée : la numismatique n'atteste en effet que deux ateliers de frappe de monnaie relatives à Idrīs, à Volubilis et à Ṭudgha[16] ; de même, les expéditions de contreSus al-Aksa,Massa etTlemcen qui lui ont longtemps été attribuées doivent plutôt l'être à ses successeurs[17], bien que Tlemcen ait pu être dirigée dès cette époque par le neveu d'Idrīs, Muhammad, voire par le père de celui-ci,Sulayman[9].

Quoi qu'il en soit, il semble qu'Idrīs, en s'appuyant sur laasabiyya[18] des tribus berbères[14], ait réussi à consolider son pouvoir sur la vallée duOuargha et à contraindre les tribus duTamesna et des Ghiata deTaza à en respecter les frontières[17], créant une ébauche d'administration en s'appuyant sur 500 immigrants arabes provenant d'Al-Andalus et d'Ifriqya parmi lesquels il recrute unvizir, uncadi et un secrétaire[19] ; en outre, l'accès aux mines d'argent du sud de l'Atlas[20] lui permet de frapper sa propre monnaie[14]. Les sources duXVIe siècle lui attribuent l'implantation zélée de lavraie foi et des bonnes pratiques musulmanes, la conversion de nombreux Berbères chrétiens, juifs et païens à l'islam ainsi que la création de mosquées dans tout le Maghreb occidental[14].

La fondation de villes et la frappe de monnaies constituent parmi les actes de légitimation les plus visibles et les plus durables au Maghreb occidental de cette époque, et le territoire qu'IdrīsIer dirige comme unimamat d'ordre politico-religieux[21] est ainsi communément considéré comme le premierÉtat marocain[22], tandis qu'Idrīs lui-même est parfois considéré comme le premier ancêtre de la dynastie régnante[23] et les Idrissides, comme les fondateurs de la conscience nationale marocaine[24].

Court règne

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C'est peut-être sous son règne qu'apparait lemadinatFās sur la rive droite de l'oued Fas, probablement à l'origine un simple camp militaire, que l'un de ses successeurs, sonmawlā Rachid ou son filsIdrīs II, développe et érige en capitale[25], mais la paternité de cette fondation reste débattue[26]. Malgré ses succès dans l’extension de ses territoires, IdrīsIer ne jouit pas longtemps de ses conquêtes : le calife abbassideHaroun Al-Rachid, contrarié de ce succès et craignant une expansion du royaume idrisside en direction de son empire, le fait empoisonner occasionnant sa mort à Volubilis[27] à une date incertaine située entre 791 et 793[28] bien que l'historiographie récente penche pour la datation haute[29].

Quoi qu'il en soit, le premier dirigeant idrisside meurt au terme d'un règne d'au moins trois ans et demi, apparemment âgé d’une cinquantaine d’années, sans enfant mais, selon les sources unanimes, laissant enceinte une de sesğawari (« esclaves/servantes ») à moins que ce soit uneconcubine[30] berbère du nom de Kanza, Kanz ou encore Kathīra suivant les auteurs[31]. Son fils posthume,Idrīs II, voit le jour quelques mois plus tard. Rachid exerce alors pendant plusieurs années une forme de « régence », bien que ce soit là une notion fort vague en Islam[32] et frappe même monnaie, laissant accéder Idrīs au trône à l'âge de 11 ans, une rumeur laissant accroire que ce dernier est en réalité le fils dumawlā[33]. Les successeurs d'IdrīsIer règnent à sa suite sur certaines parties du pays jusqu'en 985[14].

Tombeau et culte

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Le mausolée d'IdrisIer (structure au toit vert, en bas à gauche) àMoulay Driss Zerhoun.

IdrīsIer est d'abord enterré au nord de Volubilis et un culte s'y développe à l'époquealmohade, lié au développement dusoufisme et duchérifisme dans la région, à l'époque où ce dernier courant, qui jouit alors d'un certain prestige, tend à devenir une force politique[34] au point que les deux premiers dirigeants Almohades revendiquent une ascendance idrisside[35]. La mémoire de son tombeau est un temps estompée jusqu'à ce qu'on retrouve en 1318 son corps enveloppé d'un linceul, suscitant alors la venue de pèlerins de tout le Maroc et la construction d'unezaouïa encore active auXVIe siècle[23].

La date de la translation de la dépouille vers son emplacement actuel àMoulay Idriss Zerhoun, une petite ville à flanc de montagne près des ruines deVolubilis, n'est pas connue et peut avoir pris place à une date comprise entre leXVIe et le XVIIIe siècle, lorsque le sultanIsmaïl ben Chérif (1672–1727), fait construire un magnifique mausolée qui remplace peut-être un édifice plus ancien[36]. Le pèlerinage qu'y s'y développe à cette époque prend une importance particulière, se substituant auHajj pour les musulmans trop impécunieux pour se rendre jusqu'àLa Mecque[37].

Moulay Idriss Zerhoun est toujours le théâtre du plus important pèlerinages religieux du Maghreb occidental[35], unmoussem (fête votive annuelle) initié par le mystiqueSidi Kaddour El Alami (1742-1850) qui, lui-même descendant d'IdrīsIer et résidant àMeknès, s'efforçait d'accomplir lasalat tous les vendredi sur la tombe de son ancêtre[38]. Longtemps célébré en mai[38], lemoussem prend désormais place chaque année en été[39].

Religion

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Si les premiers textes le concernant mentionnent à son propos une confessionmutazilite ouchiite, Idrīs semble avoir plutôt étézaïdite[40], une branche hétérodoxe duchiisme[41] reconnaissant les califats d'Abu-Bakr, d'Omar et d'Othman. Idrīs semble avoir professé l'islammillénariste desAlides, proclamant la recherche de justice et de vérité[21]. Mais à la suite du chroniqueur Sulaymân al-Nawfali — un auteur duXe siècle abondamment cité par l'historienAl-Bakri — qui le premier a tenté de gommer cet aspect « hérétique » des premiers Idrissides, la tradition l'a progressivement rattaché à la confessionsunnite[42].

Titulature

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Au Maroc, IdrīsIer est appelé « Moulay Idriss al-Akbar », fils de Mawlâna `abd Allah al-Kâmil « le Parfait », fils d'al-Hassan « al-Mothana », fils d'al-Hassan « es-Sabt », fils deAli ibn Abi Talib et deFatima Zahra, fille deMahomet. Il fait partie desAhl al-bayt.

Notes et références

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  1. Benchekroun 2017,p. 299-301.
  2. a etbBennison et Limane 2018,p. 67.
  3. a etbBenchekroun 2017,p. 301, 302.
  4. MercedesGarcía-Arenal,« Imposture et transmission généalogique : Une contestation du sharifisme ? », dansÉmirs et présidents : Figures de la parenté et du politique dans le monde arabe, CNRS éditions,(ISBN 978-2-271-07845-2),p. 97.
  5. Fenwick 2022,p. 93.
  6. (en) ScottKugle,Sufis and Saints' Bodies : Mysticism, Corporeality, and Sacred Power in Islam, University of North Carolina Press,(ISBN 978-0-8078-7277-2),p. 69.
  7. abc etdFenwick 2022,p. 94.
  8. (en) Mohammad AliAmir-Moezzi,« ʿAbdallāh b. al-Ḥasan », dansEncyclopaedia of Islam, Brill,, III éd.(lire en ligne).
  9. a etbBenchekroun 2014,p. 15-16.
  10. Benchekroun 2014,p. 11.
  11. (en) WilfredMadelung,« Yaḥyā b. ʿAbd Allāh », dansEncyclopaedia of Islam,vol. Volume XI :W–Z, Brill,, II éd.(ISBN 978-90-04-12756-2),p. 242–243.
  12. Ruggero VimercatiSanseverino,Fès et sainteté, de la fondation à l’avènement du Protectorat (808-1912) : Hagiographie, tradition spirituelle et héritage prophétique dans la ville de Mawlāy Idrīs, Centre Jacques-Berque,(ISBN 979-10-92046-17-5),p. 124.
  13. FawziMahfoud,« Le Maghreb de la conquête auIIIe siècle/IXe siècle », dans Thierry Bianquis, Pierre Guichard et Mathieu Tillier (dirs.),Les débuts du monde musulman,VIIeXe siècle : De Muhammad aux dynasties autonomes, Paris, Presses universitaires de France,coll. « Nouvelle Clio »,(ISBN 978-2-13-055762-3),p. 162-163.
  14. abcde etfCory 2012.
  15. Ruggero VimercatiSanseverino,Fès et sainteté, de la fondation à l’avènement du Protectorat (808-1912) : Hagiographie, tradition spirituelle et héritage prophétique dans la ville de Mawlāy Idrīs, Centre Jacques-Berque,(ISBN 979-10-92046-17-5),p. 125.
  16. Benchekroun 2018.
  17. a etb(en) DanielEustache,« Idrīs I », dansEncyclopaedia of Islam,vol. Volume III :H-Iram, Brill,, II éd.(ISBN 90-04-08118-6),p. 1031.
  18. Laasabiyya est un concept lié de l'œuvre de l'historiographe médiéval 'Ibn Khaldûn qui désigne à la fois une force sociale, un esprit de corps et une dynamique de solidarité guerrière caractéristiques de tribus qui forment une élite combattante exerçant ponctuellement leur pouvoir au détriment des populations sédentaires qui ont délaissé leur force guerrière au profit d'activités productrices (agriculture, commerce...) qu'un État peut taxer ; cf.LaurentTestot, « Brève histoire des empires » (Recension du livre deGabriel Martinez-Gros, Seuil, 2014),Sciences Humaines,vol. N° 261,no 7,‎,p. 31(ISSN 0996-6994).
  19. MercedesGarcia-Arenal et EduardoManzano Moreno, « Idrīssisme et villes idrīssides »,Studia Islamica,no 82,‎,p. 15(ISSN 0585-5292).
  20. Fenwick 2022,p. 95.
  21. a etbFenwick 2022,p. 111.
  22. (en) David M. Hart, « Moroccan dynastic shurfa’‐hood in two historical contexts : Idrisid cult and ‘Alawid power »,The Journal of North African Studies,vol. 6,no 2,‎,p. 82-94.
  23. a etbFentress 2018,p. 106.
  24. FawziMahfoud,« Le Maghreb de la conquête auIIIe siècle/IXe siècle », dans Thierry Bianquis, Pierre Guichard et Mathieu Tillier (dirs.),Les débuts du monde musulman,VIIeXe siècle : De Muhammad aux dynasties autonomes, Paris, Presses universitaires de France,coll. « Nouvelle Clio »,(ISBN 978-2-13-055762-3),p. 166.
  25. Beck 1992,p. 45.
  26. Benchekroun 2011,p. 178-183.
  27. Beck 1989,p. 25.
  28. Beck 1992,p. 42-43.
  29. VoirBenchekroun 2014,p. 9-10.
  30. L'historien Herman L. Beck postule seul que la mère d’Idris II serait plutôt une épouse d’Idris I (voirBenchekroun 2014,p. 12) tandis que certains auteurs contemporains l'identifient à une épouse ou concubine berbère du nom deKenza al-Awrabiya (par. ex.(en) Marsha R.Robinson,Matriarchy, Patriarchy, and Imperial Security in Africa : Explaining Riots in Europe and Violence in Africa, Rowman & Littlefield,(ISBN 978-0-7391-6855-4),p. 74-77).
  31. Beck 1989,p. 51, 62.
  32. Benchekroun 2014,p. 12.
  33. Ibn KhaldûnLe livre des Exemples, tome I, Gallimard,(ISBN 2-07-011425-2), page 32.
  34. MercedesGarcia-Arenal et EduardoManzano Moreno, « Idrīssisme et villes idrīssides »,Studia Islamica,no 82,‎,p. 7(ISSN 0585-5292).
  35. a etbBennison et Limane 2048,p. 70.
  36. Fentress 2018,p. 106-107.
  37. (en) JuliaClancy-Smith,North Africa, Islam and the Mediterranean World : From the Almoravids to the Algerian War, Routledge,(ISBN 978-1-135-31206-0),p. 28.
  38. a etbBeck 1992,p. 53-54.
  39. HamzaMekouar, AFP, « Un "pèlerinage du pauvre" pour célébrer le fondateur de la première dynastie marocaine », surLa Libre.be,(consulté le).
  40. YassirBenhima,« Remarques sur les conditions de l'islamisation du Maġrib al-aqṣā », dans Dominique Valérian (éd.),Islamisation et arabisation de l'Occident musulman médiéval (VIIeXIIe siècle), éditions de la Sorbonne,coll. « Bibliothèque historique des pays d'Islam »,(ISBN 978-2-85944-873-8),p. 316.
  41. (en) AbdallahLaroui,The History of the Maghrib : An Interpretive Essay, Princeton University Press,,p. 109-110.
  42. Beck 1989,p. 24, 46.

Bibliographie

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Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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