Morlhon-le-Haut | |||||
![]() L'église Saint-Ferréol. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue | ||||
Intercommunalité | Ouest Aveyron Communauté | ||||
Maire Mandat | Philippe Guilhen 2020-2026 | ||||
Code postal | 12200 | ||||
Code commune | 12159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Morlhonais(e) | ||||
Population municipale | 555 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 19′ 32″ nord, 2° 03′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 591 m | ||||
Superficie | 22,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Villefranche-de-Rouergue (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aveyron et Tarn | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Aveyron Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
Liens | |||||
Site web | www.morlhon.fr | ||||
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Morlhon-le-Haut[mɔʁjɔ̃ lə o] est unecommune française, située dans ledépartement de l'Aveyron enrégionOccitanie.
Les communes limitrophes sontLe Bas Ségala,Sanvensa etVillefranche-de-Rouergue.
La commune est drainée par l'Aveyron, laSerène, la Doulouse, le ruisseau de Marmont, le ruisseau de Dauquiès, le ruisseau de Pouget et par divers petits cours d'eau[1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune deSévérac d'Aveyron et se jette dans leTarn àLafrançaise après avoir arrosé 60 communes[2].
LaSerène, d'une longueur totale de 32,2 km, prend sa source dans la commune deLe Bas Ségala et se jette dans l'Aveyron àSaint-André-de-Najac, après avoir arrosé 8 communes[3].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de l'Aveyron.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat de montagne et est dans la région climatiqueSud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deVillefranche-de-Rouergue à 4 km àvol d'oiseau[9], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[14] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 enHaute-Garonne, 50 dans leTarn et 37 dans leTarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de laLoutre d'Europe et de lamoule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[15].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Morlhon-le-Haut comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 1],[16], les « Pentes boisées de Villefranche-De-Rouergue » (364,4 ha), couvrant 2 communes du département[17]et la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans leTarn et 20 dans leTarn-et-Garonne[18]et une ZNIEFF detype 2[Note 2],[16], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans leTarn et 22 dans leTarn-et-Garonne[19].
Au, Morlhon-le-Haut est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56 %), prairies (29,2 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (2,1 %), terres arables (2,1 %)[20].
Laloi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est lePôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neufEPCI, notammentOuest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[21].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme[22].
Le territoire de la commune de Morlhon-le-Haut est vulnérable à différents aléas naturels :inondations, climatiques (hiver exceptionnel oucanicule), feux de forêts etséisme (sismicité très faible).Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[23],[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[23]. Néanmoins laloi Barnier du confère aux PSS un statut deplan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire de la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[25].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[26].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon ledossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Morlhon-le-Haut est classée à risque moyen à élevé[29]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans lecode de la santé publique[30] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Cette commune de 555 habitants porte le nom d’une des plus vieilles familles duRouergue, qui a marqué de son influence toute la partie ouest de la province.
Le lieu ( « Mauri loci »), ne vient pas desSarrasins, mais du nom d'homme romain: "Morilius"[32]. En1053, en pèlerinage àJérusalem avec sa femme Cécile, sur le tombeau du Christ, soit avant laPremière croisade,Ozile II de Morlhon, le seigneur du lieu, fit dans un acte rédigé àJérusalem, une donation pour élever sur ses terres « rougeâtres » de l'Aveyron, dans une paroisse qui s'appelait Mauriac, un monastère en l’honneur duSaint-Sépulcre. Le monastère fut construit, puis une église en forme de croix grecque. Le lieu prit de l’importance, s’entoura de fortifications, et devint deux siècles plus tard la bastide deVilleneuve d'Aveyron.
Le fort de Morlhon, berceau de lafamille de Morlhon, est situé près de l'ancienne route royale, sur une élévation au rebord du plateau rocheux duSégala, dominant la vallée de l’Aveyron et sa faille nord-sud, face au soleil couchant. Ozil II de Morlhon étant soupçonné d'être du parti des Albigeois et d'utiliser son château comme refuge d’hérétiquescathares, celui-ci fut détruit et brûlé en1214 par une petite troupe envoyée parSimon IV de Montfort. En 1224, son héritier Pons de Morlhon, chevalier, transigeait avec Milon,évêque de Rodez, au sujet de la juridiction du château de Morlhon, en présence de Géraud de Balaguier, Raymond de Belcastel, Arnaud de Cardaillac, Guillaume Gasc, Aimeric de Cassagnes, chevaliers. En 1249, son fils Milon de Morlhon, reconnaît tenir en fief de l'évêque de Rodez le château de Morlhon. Puis, dans le même acte, il vend ledit château pour 12 000 sous rodanois à l'évêque Vivian qui n'en prendra possession que plusieurs années après. En1260, l’évêque deRodez était devenu le seul propriétaire du site et du château.
Le château fut occupé par les Anglais de1360 à1368, puis par les Routiers. Remis en état en1466, puis à nouveau en1562, il subit, semble-t-il, un nouvel incendie auXVIIe siècle et fut abandonné en ruine.
De l'ancienne église qui était située au hameau de Morlhon-le-Bas, il ne reste que des ruines. L’église moderne a été construite à Morlhon-le-Haut, siège de la commune actuelle. Au sud de la commune, le hameau de Marmont conserve quelques restes d’un bâtiment rectangulaire, aux angles arrondis, qui serait la nef d’une église préromane.
La commune de Morlhon-le-Haut est membre de laOuest Aveyron Communauté[I 2], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est àVillefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, audépartement de l'Aveyron et à larégionOccitanie[I 2]. Sur le plan électoral, elle dépend ducanton d'Aveyron et Tarn pour l'élection desconseillers départementaux, depuis leredécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de ladeuxième circonscription de l'Aveyron pour lesélections législatives, depuis ledernier découpage électoral de 2010[34].
Leconseil municipal de Morlhon-le-Haut, commune de moins de 1 000 habitants, est élu auscrutin majoritaire plurinominal à deux tours[35] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité depanachage[36]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors desélections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[37] est élue dès le premier tour, le, avec un taux de participation de 56,19 %[38].Philippe Guilhen est élu nouveau maire de la commune le[39].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[40]. Un siège est attribué à la commune au sein de laOuest Aveyron Communauté[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2014 | mai 2020 | Jean-Claude Delpérié[42] | Agriculteur exploitant | |
mai 2020 | En cours | Philippe Guilhen[42],[43] | Ancien cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2022, la commune comptait 555 habitants[Note 4], en évolution de −1,07 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 553 | 955 | 986 | 1 099 | 1 065 | 1 027 | 1 072 | 1 069 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 112 | 1 165 | 1 206 | 1 225 | 1 138 | 1 034 | 994 | 976 | 965 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
825 | 824 | 771 | 728 | 714 | 623 | 641 | 585 | 519 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2022 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
491 | 531 | 527 | 547 | 550 | 569 | 557 | 555 | - |
En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 242 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 570 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 690 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 2,4 % | 8,6 % | 4 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 323 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 148 emplois en 2018, contre 172 en 2013 et 166 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 235, soit unindicateur de concentration d'emploi de 63,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 11].
Sur ces 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % lestransports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
42 établissements[Note 7] sont implantés à Morlhon-le-Haut au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 42 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 26,2 % | (17,7 %) |
Construction | 9 | 21,4 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 8 | 19 % | (27,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 16,7 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 11,9 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,8 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 42 entreprises implantées à Morlhon-le-Haut), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
La commune est dans leSegala, unepetite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 75 | 50 | 44 | 32 |
SAU[Note 10] (ha) | 1 475 | 1 298 | 1 267 | 1 472 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 50 en 2000 puis à 44 en 2010[51] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[52],[Carte 4]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 475 ha en 1988 à1 472 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à46 ha[51].
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