Sur le plan historique et culturel, la commune est dans lePays toulousain, qui s’étend autour deToulouse le long de la vallée de laGaronne, bordé à l’ouest par les coteaux duSavès, à l’est par ceux duLauragais et au sud par ceux de la vallée de l’Ariège et duVolvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laSausse, laSeillonne, le ruisseau de Gazel et par deux autres cours d'eau.
Montrabé est une commune urbaine qui compte 4 322 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine deToulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitantssont appelés les Montrabéens ou Montrabéennes.
Sur le plan historique et culturel, Montrabé fait partie dupays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Au, Montrabé est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant81 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (35,3 %), zones urbanisées (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laSeillonne. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1992, 1993 et 2009[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montrabé.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 325 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 325 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[23],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1997, 1998, 2002, 2003, 2011, 2012, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[25],[26].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 630 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 348 emplois en 2018, contre 1 335 en 2013 et 1 011 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 914, soit unindicateur de concentration d'emploi de 70,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 12].
Sur ces 1 914 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 223 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,9 % lestransports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
458 établissements[Note 8] sont implantés à Montrabé au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
458
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
5,9 %
(5,7 %)
Construction
67
14,6 %
(12 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
118
25,8 %
(25,9 %)
Information et communication
17
3,7 %
(4,1 %)
Activités financières et d'assurance
19
4,1 %
(3,8 %)
Activités immobilières
15
3,3 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
95
20,7 %
(19,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
70
15,3 %
(16,6 %)
Autres activités de services
30
6,6 %
(7,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (118 sur les 458 entreprises implantées à Montrabé), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2022, la commune comptait 4 322 habitants[Note 13], en évolution de +4,85 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Cette équipe,championne de France de D3 (Casque d'Argent) en 1994, joue actuellement enD3.Les cadets (15-16 ans) et les juniors (17-19 ans) jouent les championnats régionaux. LesComètes jouent au stade Bastié, stade proche de la gareSNCF de Montrabé.
Sonblasonnement est : Taillé au 1) d’azur au demi-moulin à vent d’or mouvant du flanc et du trait de partition, chargé d’un épi de blé de sable, senestré d’une croisette cléchée de pommetée de douze pièces aussi d’or, au 2) d’or à la fontaine en demi-profil d’argent*, mouvant du flanc et de la pointe, au robinet de sable déversant, jusqu’à la pointe, une eau d’azur en forme de foi en barre, adextrée d’une colombe contournée de sable ; au chêne du sable brochant sur la partition au canton senestre du chef..
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et80 communes de banlieue.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)