Pour la zone vinicole, voirMontagne de Reims (vignoble).
Montagne de Reims | ||
Localisation de la montagne de Reims dans le département de la Marne. | ||
Géographie | ||
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Altitude | 286 m,Mont Sinaï | |
Massif | Côte d'Île-de-France | |
Administration | ||
Pays | ![]() | |
Région | Grand Est | |
Département | Marne | |
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Lamontagne de Reims est unplateau boisé, situé entreReims etÉpernay et bordé au nord, au sud et à l'est par des coteaux de vignes[1]. Une grande partie de ce territoire constitue leparc naturel régional de la Montagne de Reims notamment connu pour lesfaux de Verzy qui sont deshêtres tortillards, très nombreux (plus de 800) à cet endroit.
Le terme de « montagne » se justifie localement par la brutalité du changement d'altitude entre la plaine champenoise à 80 mètres d'altitude et lacuesta où poussent les vignes produisant lechampagne, 200 mètres plus haut.
Le point culminant de la montagne de Reims est lemont Sinaï qui se trouve à 286 mètres d'altitude. Le climat est de typecontinental, similaire à la Lorraine, avec des hivers bien marqués.
On y trouve, entre autres, les villagesviticoles deLudes,Mailly-Champagne,Verzenay,Verzy,Ambonnay,Bouzy.
Elle comporte de grandsmammifères comme dessangliers, descerfs dont une population a été réintroduite dans les années 1950 et deschevreuils. Les petits mammifères sont aussi bien représentés (fouines,martres,hermines,renards,blaireaux etchats sauvages). On peut également y croiser desratons laveurs introduits par les soldats américains et canadiens pendant laSeconde Guerre mondiale.
On y trouve aussi plusieurs espèces dereptiles caractéristiques des forêts européennes comme lelézard des souches.
Les principauxamphibiens que l'on trouve dans la montagne de Reims sont :
Lafaune aviaire y est aussi très riche avec de nombreuxrapaces comme labuse variable, labondrée apivore et lefaucon crécerelle.
Le massif abrite également 7 espèces dechauves-souris dont legrand murin qui est en danger d'extinction.
Le parc naturel abrite des spécimens caractéristiques de la flore continentale et de la flore atlantique.
Le massif est parcouru par des forêts caducifoliées, c’est-à-dire essentiellement composées defeuillus. Ils se développent sur un vaste plateau d’argile àmeulière recouvert delimons.
Lachênaie domine cet espace (60 % dechênes) mais on y trouve aussi un grand nombre defrênes (10 %), ainsi que desconifères (pin sylvestre etpin noir), deshêtres (hêtre tortillard) et descharmes. On y observe aussi des clairières composées depelousecalcicole. Lahêtraie-chênaie acidiphile de plateau est liée à la présence de sols limono-sableux.
Laforêt de la montagne de Reims est parcourue par des taillis sous futaie et des futaies de dizaines de kilomètres, symbole de l'exploitation ancienne de la forêt. Ces méthodes y ont été appliquées pendant des siècles et dont l’objectif était alors de produire beaucoup de bois en très peu de temps.
Les6 200 ha de forêts domaniales et des collectivités sont dotés d’un plan d’aménagement et sont gérés par l’Office national des forêts (ONF).
Le parc s’est investi très tôt dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine forestier. En collaboration avec leCentre régional de la propriété forestière, il conduit des actions de formation et réalise des visites diagnostics avec les propriétaires pour que ceux-ci gèrent leurs propriétés dans le respect de l’environnement.
Aujourd’hui, plus de3 500 ha de forêts du Parc sont éligibles au titre de la directive « Habitat » et pourraient intégrer le futur réseauNatura 2000. C’est le parc qui a la responsabilité de réaliser ces études.
Sur son versant sud, la montagne de Reims comporte un site sous la protection de Natura 2000 d’une superficie de1 725 ha.
Elle comporte aussi plusieurs sites ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique).
La montagne de Reims a de tout temps été couverte de forêt. Les communautés monastiques de Saint-Basle, de Hautvillers et d'Avenay ont pour beaucoup compté pour sa déforestation et sa mise en valeur pour l'agriculture. Elle appartenait aussi aux abbayes Saint-Rémi et Saint-Nicaise de Reims. Elle a jusqu'en 1938 été la source decharbon de bois ; la production reprenait après guerre, en l'industrialisant pour les besoins engazogène[réf. souhaitée].
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