Pour les articles homonymes, voirMont.
Mont-d'Astarac | |||||
![]() Le village en 2021. | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gers | ||||
Maire Mandat | Françoise Casalé 2020-2026 | ||||
Code postal | 32140 | ||||
Code commune | 32280 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 91 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 45″ nord, 0° 34′ 08″ est | ||||
Altitude | 349 m Min. 234 m Max. 386 m | ||||
Superficie | 8,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Gers Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Mont-d'Astarac (Lo Mont d'Astarac engascon) est unecommune française située dans le sud dudépartement duGers, enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe leplateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats, l'Arrat de devant et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mont-d'Astarac est une commune rurale qui compte 91 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 339 habitants en 1793. Ses habitantssont appelés les Mont-d'Astaracais ou Mont-d'Astaracaises.
Lepatrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre desmonuments historiques : lechâteau de Salleneuve, inscrit en 1973, l'église Saint-Gilles, inscrite en 1975, et laporte de ville, inscrite en 1978.
Mont-d'Astarac est une commune deGascogne, de l'Astarac et duGers, située dans le sud-est du canton deMasseube. C'est une commune limitrophe avec les départements de laHaute-Garonne et desHautes-Pyrénées, arrosée par l'Arrats de devant. Elle est située au croisement des routes D 228 et D 40.
Au lieu-dit "Tuco", on trouve le point culminant du département du Gers à l'altitude de386 m.
Les communes limitrophes sontArrouède,Boulogne-sur-Gesse,Casterets,Chélan,Lalanne-Arqué,Manent-Montané,Sariac-Magnoac etThermes-Magnoac.
Arrouède | Cabas-Loumassès (par unquadripoint) | |
Chélan | ![]() | Manent-Montané |
Sariac-Magnoac (Hautes-Pyrénées) | Casterets (Hautes-Pyrénées) | Lalanne-Arqué, Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne), Thermes-Magnoac (Hautes-Pyrénées) |
Mont-d'Astarac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats, l'Arrat de Devant, le ruisseau de Cadouille, le ruisseau de Lardit, le ruisseau de l'Escalé, le ruisseau de Séraut et le ruisseau du Pin, qui constituent unréseau hydrographique de 5 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune deLannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans laGaronne àSaint-Loup, après avoir traversé 66 communes[5].
L'Arrat de devant, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune deBetbèze et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrats àBézues-Bajon, après avoir traversé 10 communes[6].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gers.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSadeillan à 19 km àvol d'oiseau[9], est de13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF detype 2[Note 1] est recensée sur la commune[13] :les « coteaux du Gers d'Aries-Espénan à Auch » (13 191 ha), couvrant 31 communes dont 28 dans leGers et trois dans lesHautes-Pyrénées[14].
Au, Mont-d'Astarac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,4 %),terres arables (36,6 %), forêts (20,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Mont-d'Astarac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 58 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 58 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[18],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
L'histoire de Mont d'Astarac remonte aux années930 lorsque le village devint la première capitale de l'Astarac. En effet, c'est sur le point culminant de la commune que se trouvait le château d'Arnaud Garcia qui s'y établit après avoir hérité lecomté d'Astarac de son père, lecomte de Gascogne - Garcia Sanche dit le Courbé.
À la Révolution, Mont-d'Astarac est un temps chef-lieu de canton sous le nom de Montagnard.
Un long déclin s'amorce ensuite mais la découverte par Jean-Michel Lassure de peintures murales datant duXVe siècle en juin 1968 dans l'église a donné au village une certaine notoriété qui lui permet aujourd'hui de voir visiteurs et passionnés s'intéresser à son patrimoine[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1984 | mars 2001 | Jean Louis Vignaux | ||
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Larrieu | ||
mars 2008 | En cours | Françoise Casalé[21] | PS | Conseillère départementale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].En 2022, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en évolution de −16,51 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puisInsee à partir de 2006[25].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Il n'y a pas d'école à Mont-d'Astarac.
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 1,8 % | 8,1 % | 4,1 % |
Département[I 6] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 52 personnes, parmi lesquelles on compte 63,3 % d'actifs (59,2 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 36,7 % d'inactifs[Note 3],[I 5]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 33, soit unindicateur de concentration d'emploi de 57,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,4 %[I 9].
Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 19,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
8 établissements[Note 4] sont implantés à Mont-d'Astarac au[I 12].Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 8 entreprises implantées à Mont-d'Astarac), contre 12,3 % au niveau départemental[I 13].
La commune est dans l'Astarac, unepetite région agricole englobant tout le Sud du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 5] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 22 | 11 | 15 | 12 |
SAU[Note 6] (ha) | 766 | 549 | 678 | 803 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 7] à 11 en 2000 puis à 15 en 2010[29] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[30],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de766 ha en 1988 à803 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à67 ha[29].
![]() | Blason | Écartelé d'or et de gueules |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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