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Mohammed V (roi du Maroc)

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Pour les articles homonymes, voirMohammed V.

Mohammed V
مُحَمّد ٱلْخَامِس
ⵎⵓⵃⵎⵎⴷ ⵡⵉⵙⵙ ⵙⵎⵎⵓⵙ
Illustration.
Mohammed V en 1953
Titre
Roi du Maroc

(3 ans, 6 mois et 12 jours)
Président du ConseilMbarek Bekkaï
Ahmed Balafrej
Abdallah Ibrahim
lui-même
SuccesseurHassan II
Président du Conseil de gouvernement du Maroc

(8 mois et 30 jours)
MonarqueLui-même
GouvernementMohammed V
PrédécesseurAbdallah Ibrahim
SuccesseurHassan II
Sultan du Maroc

(1 an, 8 mois et 29 jours)
Président du ConseilMbarek Bekkaï
SuccesseurLui-même(roi)

(25 ans, 9 mois et 3 jours)
PrédécesseurMoulay Youssef
SuccesseurSidi Mohammed ben Arafa
Biographie
Hymne royalHymne national
DynastieAlaouite
Nom de naissanceSidi Mohammed ben Youssef al-Alaoui
Date de naissance
Lieu de naissanceFès (Maroc)
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décèsRabat (Maroc)
PèreMoulay Youssef
MèreLalla Yacout
ConjointLalla Hanila bint Mamoun
Lalla Abla bint Tahar
Lalla Bahia bint Antar
EnfantsPremière épouse :
princesseLalla Fatima Zohra
Deuxième épouse :
Hassan II
princesseLalla Aïcha
princesseLalla Malika
princeMoulay Abdallah
princesseLalla Nezha
Troisième épouse :
princesseLalla Amina
HéritierMoulay El Hassan

Mohammed V (roi du Maroc)
Monarques du Maroc
Présidents du Conseil de gouvernement marocain
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SidiMohammed[N 1], ou SidiMohammed ben Youssef[N 1] (enarabe :سِيدِي مُحَمَّد), né le àFès et mort le àRabat, est lesultan du Maroc (1927-1957) pendant leprotectorat français puis, à la suite de l'indépendance de l'État retrouvée en1956, leroi du Maroc (1957-1961) sous le nom deMohammed V[N 1].

Ce monarquealaouite soutient à partir de1944 l'Istiqlal, principal mouvement indépendantiste marocain, et s'oppose à la poursuite des dominations française et espagnole. Le, il est déposé par les autorités du protectorat français et contraint à l'exil — successivement enCorse et àMadagascar — jusqu'au. Revenu au pouvoir, il obtient la fin du protectorat et l'indépendance du Maroc.

Il est considéré par beaucoup comme le « père de la nation marocaine moderne » (Abb al-Watan al-Maghribi) et a été décoré de l'ordre des Compagnons de la Libération parCharles de Gaulle, alors président dugouvernement provisoire de la République française.

Biographie

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Jeunesse et éducation

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Sidi Mohammed est né aupalais royal de Fès[1]. Il est le fils du sultanMoulay Youssef et de son épouseLalla Yacout, il est le troisième de ses frères. Il commence son éducation dans l'office situé dans l’enceinte du palais (dénomméqasr al-amami), destiné à l'éducation des enfants des rois et des princes[1]. Il y apprend à lire, écrire et reçoit les premiers enseignements de l'étudecoranique[1].

Quand son père instaureRabat comme capitale du royaume et de l'administration, il y transfère Sidi Mohammed, avec la plupart de ses frères[1]. Dans l'enceinte du palais royal de Rabat, il y établit un office à eux[1] et leur rattache des professeurs chargés de leur éducation[1].

À Rabat, des enseignants s'attachent à Sidi Mohammed et ses frères jusqu'à ce qu'ils mémorisent le Coran[1]. Après quoi il commence son cursus académique[1]. Il étudie l’arabe et le français, son père ayant nommé des enseignants pour qu'ils s'acquittent de cette tâche[1]. Mohammed Mammeri lui enseigne le français et l’entoure d’une attention particulière[2]. Sultan, il demeure longtemps à son service comme chef du protocole[2].

Sidi Mohammed poursuit ensuite sa scolarité dans une école publique à Rabat[1].

Début de règne (1927-1939)

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Mohammed V jeune.

Sidi Mohammed est le fils deMoulay Youssef, sultan du Maroc de 1912 à 1927 sous leprotectorat français. À la mort de son père en 1927, un an après la fin de laguerre du Rif, il est choisi par les autorités françaises comme sultan à la place de ses deux frères aînés[3].

Deux fidèles à la Résidence générale française et conseillers de Moulay Youssef jouent un rôle essentiel dans la succession en faveur de Mohammed V :Mohammed Mammeri son précepteur et legrand vizir El-Mokri[4] au détriment du grand Chambellan et bras droit de son pèreThami Ababou.

En 1930, par l'ordonnance du, les deux tiers de la population du Maroc sont placés sous l'autorité des juridictions françaises[5].

Durant la Seconde Guerre mondiale

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Comme une partie non négligeable des élites nobiliaires marocaines, le sultan est fortement attristé par la défaite de la France face à l'Allemagne, actée par armistice en juin 1940[6].

Ledahir du[7] portant application au Maroc dustatut des juifs, « vu pour promulgation et exécution » par lerésident généralCharles Noguès[7], prévoit une mise en application à partir du. Les fonctionnaires juifs perdent leur emploi, et beaucoup se recyclent dans le commerce. Le sultan n'est pas perçu comme étant responsable de ces mesures imposées par Vichy[8]. Un télégramme diplomatique de 1941 présenté à l'Académie du royaume du Maroc en 1985, mentionne des « tensions » entre le sultan et le résident général Charles Noguès à propos du statut des juifs[9]. Selon l'historienDaniel Rivet, le sultan lança de multiples actions et déclarations attestant d'une certaine bienveillance envers la communauté juive locale, à la demande des notables de cette communauté, en permettant aux enfants juifs chassés des écoles du protectorat d'être scolarisés voir réfugiés dans les établissements de l'Alliance israélite universelle[6].

Après ledébarquement anglo-américain en Afrique du Nord en novembre1942, il reçoit laconférence d'Anfa (Casablanca) en1943, bénéficiant entre autres du soutien du président américainFranklin Delano Roosevelt, et reconnaît le CFLN dugénéral de Gaulle.

Il soutient très tôt avec son fils, le prince Moulay El Hassan (futur roiHassan II), les mouvements nationalistes marocains fondés par MohammedAllal El Fassi pour l'Istiqlal1937 et Bel Hassan El Ouazzani pour le PDI (Parti pour la démocratie et l'indépendance) lesquels réclament par le manifeste signé le l’indépendance du Maroc. Il dénonce aussi la répression française des émeutes àRabat,Salé,Casablanca,Fès et l’arrestation des chefs nationalistes de l’Istiqlal et duPDI.

La lutte pour l'indépendance (1944-1953)

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Après la guerre, les relations diplomatiques avec la France sont toujours ouvertes, comme en témoigne son voyage de 1945 à l'invitation dugénéral de Gaulle, président du gouvernement provisoire[10]. En outre, il est le premier souverain accueilli en France depuis la victoire.

En1947, les progrès rapides du mouvement nationaliste incitent Sidi Mohammed à revendiquer pour la première fois l'indépendance lors dudiscours de Tanger, où il réclame également l’union des Arabes et l’adhésion du Maroc à laLigue arabe (fondée en1945) dont il fait l’apologie insistant sur les liens étroits entre leMaroc et l’ensemble dumonde arabe. Ce rapprochement entre la monarchie et le mouvement nationaliste, dont les projets diffèrent, s'explique selon l'historien Bernard Cubertafond par le fait que « chaque côté a besoin de l'autre : le mouvement national voit la popularité croissante du roi et sa prudente mais progressive émancipation par rapport à un protecteur qui, en fait, est sorti du traité de 1912 pour en venir à l'administration directe ; le roi ne peut, sauf à se discréditer, se couper d'un mouvement nationaliste regroupant les forces vives de son pays et l'élite de sa jeunesse, et il a besoin de cette puissance de contestation pour imposer des évolutions à la France »[5].

Dès lors, les relations se tendent avec les autorités françaises, notamment avec le nouveau résident général,Alphonse Juin, qui applique des mesures sévères et fait pression sur le sultan pour qu’il désavoue l’Istiqlal et se démarque des revendications nationalistes. La rupture avec la France est consommée en1951 et Sidi Mohammed conclut avec les nationalistes le pacte de Tanger pour lutter pour l’indépendance. La nomination d’un nouveau résident général, le généralAugustin Guillaume, accentue les dissensions entre Mohammed V et la France. De nouvelles manifestations virent à l’émeute au Maroc en1952, notamment à Casablanca tandis que Sidi Mohammed donne à la cause marocaine une audience internationale à l’ONU avec le soutien desÉtats-Unis.

La déposition et l'exil (1953-1955)

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Intérieur dumausolée Mohammed-V de Rabat en août 2005.

En1953, le généralAugustin Guillaume manœuvre avec d’autres élites marocaines, notamment leGlaoui, pacha deMarrakech, l’ouléma de Fès et les tribusberbères et fait déposer Mohammed V le[11] pour placer son oncle,Mohammed Ibn Arafa, sur le trône tandis que Sidi Mohammed refuse d’abdiquer. L’arrestation puis la déportation du sultan, d’abord enCorse[12], puis àMadagascarAntsirabe[13] à partir de1954), a eu le contraire de l’effet escompté. Elle soude les Marocains derrière leur sultan et fédère le mouvement nationaliste derrière Sidi Mohammed. Une vague de violences et d’attentats dans les grandes villes et dans le Rif secoue le Maroc, tandis qu’éclate dans le même temps laguerre d’Algérie en 1954 et que la même politique déclenche les mêmes effets enTunisie contre leNéo-Destour d'Habib Bourguiba.

La situation se tend au point qu'en 1955, les nationalistes marocains, qui bénéficient de soutiens enLibye, enAlgérie (avec leFLN) et dans l'Égypte deNasser (où vit alors en exilAbd-el-Krim, ancien chef de la révolte du Rif dans les années 1920) forcent le gouvernement français à négocier et à rappeler le sultan.

Le retour et l'indépendance (1955-1956)

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Enseptembre 1955, le généralGeorges Catroux le rencontre à Madagascar. Du 2 au, après son retour en France et l’abdication deSidi Mohammed ben Arafa le1er, Sidi Mohammed signe avec le ministre français des Affaires étrangères,Antoine Pinay, lesaccords de La Celle-Saint-Cloud qui mettent en place le processus de transition vers l’indépendance. Il pardonne aussi auGlaoui, venu se prosterner àSaint-Germain-en-Laye une semaine après avoir réclamé sa restauration.

Mehdi Ben Barka négocie avec les autorités françaises le retour de Sidi Mohammed. Le, il peut faire son retour au Maroc avec son jeune fils, le prince Moulay El Hassan et est accueilli triomphalement à Rabat ; c'est dans tout le sultanat que l'euphorie gagne la population qui fête le retour du sultan avec les drapeaux marocains et des chants patriotiques à la gloire du Maroc, de son peuple et de son sultan. Plusieursodonymes locaux rappellent cette date duSeize-Novembre.

Le prend fin leprotectorat français tandis que l’Espagne met finau sien le7 avril de la même année. Le Maroc estindépendant.

Après l'indépendance (1956-1961)

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Article du journal laGazette de Lausanne.

Il signe dès un traité d’amitié avec la France qui maintient des forces armées au Maroc jusqu’en1963. Elles aident Sidi Mohammed à réprimer de nombreuses insurrections, notamment dans le Sud et leRif. Il prend dès 1957 le titre de roi du Maroc, pour symboliser l’unité du pays malgré les clivages entre arabes et berbères.

Sur le plan de la politique intérieure, il permet dès son retour le1er congrès de l'Istiqlal qui forme différents gouvernements sous son règne. Il autorise la création de syndicats mais les troubles et les grèves le conduisent à prendre les pleins pouvoirs dans la dernière année de son règne, et il s'oppose à une réforme agraire en faveur des paysans pauvres que demandait la gauche. LeParti communiste marocain est interdit et l’armée de libération marocaine, qui refusait de déposer les armes tant que la France maintiendrait des troupes au Maroc, est réprimée par les forces armées royales. Finalement, les militants de l'UNFP, parti socialiste, sont à leur tour réprimés[5].

Sur le plan diplomatique, il est proche de la France et permet à l’armée française d'exploiter le territoire marocain pour ses opérations contre les indépendantistes algériens. L'opposantMehdi Ben Barka le décrit comme un « instrument docile » du néocolonialisme[5].

Le, le roi est endormi par anesthésie générale au sein de la clinique médicale de son palais, à Rabat, pour subir une banale intervention chirurgicale sur la cloison nasale réalisée par un chirurgienvaudois : il ne s'en réveille jamais et décède des suites de l'opération[14]. Son fils lui succède huit jours plus tard sous le nom d'Hassan II.

Famille royale

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Mohammed V a eu trois épouses et sept enfants, portant tous la qualification d'altesse royale.

Décorations

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Divers

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Le,Lucien Saint, résident général du Maroc à cette époque, invite le sultan du Maroc, Sidi Mohammed ben Youssef (futur Mohammed V) alors âgé de 19 ans, qui, en villégiature àLuchon, en compagnie de son grand vizir et de son interprète, sont reçus très cérémonieusement à la mairie deMarignac. Ils ont apposé, tous trois, leur signature en caractères arabes dans le registre des délibérations[réf. nécessaire].

Laplace Mohammed-V (Paris) a été nommée en son honneur en 2003.

Notes et références

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Notes

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  1. ab etcDans leBulletin officiel de l'Empire chérifien, on peut lire : « Grand sceau de Sidi Mohammed », commeici, en 1938 ; ou « Grand sceau de Sidi Mohammed ben Youssef », comme, en 1956. Par ailleurs, une fois leBulletin officiel de l'Empire chérifien devenu leBulletin officiel du Royaume du Maroc, on peut remarquer, dans leno 2378, alors qu'il est question non plus du sultan Sidi Mohammed ou Sidi Mohammed ben Youssef, mais du roi Mohammed V (p. 805), que « Grand sceau de Sidi Mohammed ben Youssef » apparaît encore (p. 806). Le nom Sidi signifie littéralement en arabe « mon seigneur (Sid) », terme honorifique utilisé pour les souverains du Maroc.

Références

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  1. abcdefghi etj(ar)ibn zaydan,durafakhira(lire en ligne),p. 139
  2. a etbAlbertSasson,Les couturiers du sultan: itinéraire d'une famille juive marocaine : récit, Marsam Editions,(ISBN 978-9954-21-082-6,lire en ligne),p. 70
  3. « bulletin officiel n°.788 »
  4. AbdellatifFilali,Le Maroc et le monde arabe, Scali,, 318 p.(ISBN 978-2-35012-226-7,lire en ligne),p. 40
  5. abc etdSaïd Bouamama,Figures de la révolution africaine,La Découverte,.
  6. a etbDaniel Rivet,Le Maghreb à l'épreuve de la colonisation, Pluriel,, 250 p.(ISBN 2012353673), chapitre "Le commencement de la fin : des années 1930 à 1945".
  7. a etb« Dahir du 31 octobre 1940 (29 ramadan 1359) relatif à l'application en zone française de l'Empire chérifien de la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs »,Bulletin officiel de l'Empire chérifien : Protectorat de la République française au Maroc,no 1463,‎,p. 1054-1056(lire en ligne[PDF]).
  8. Jacques Dahan,Regard d'un juif marocain sur l'histoire contemporaine de son pays : de l'avènement de Sa Majesté le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, au dénouement du complot d'Oufkir (1927-1972), L'Harmattan, 1995(ISBN 2738437273),p. 31.
  9. Karim Boukhari, Hassan Hamdani,« Des camps de concentration au Maroc… et autres révélations sur l'histoire secrète des juifs du Maroc sous Mohammed V »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surTelquel online(consulté le),no 274
  10. Ecpad.fr.
  11. Michel Dalan, « 20 août 1953 Le sultan du Maroc est déposé », surherodote.net,(consulté le).
  12. Grégoire Bézie, « En 1953, l'exil corse du roi Mohammed V du Maroc », surFrance 3 Corse,(consulté le).
  13. Pour l'exil à Antsirabé, voir l'article « Un sultan à Madagascar.
  14. DanielRivet,Histoire du Maroc : de Moulay Idrîs à Mohammed VI,Fayard,coll. « Biographies historiques »,, 456 p.(ISBN 978-2-213-67465-0 et2-213-67465-5,BNF 42757964,lire en ligne),p. 375.
  15. Charles-Louis foulon, « Compagnons de la libération », surEncyclopédie Universalis(consulté le).
  16. « Les consultations du général de Gaulle »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  17. « Il ya 59 ans, le 18 juin 1945 : S.M. Mohammed V fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle »
  18. « MOHAMMED V »
  19. « bo 914 »

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Discours du souverain

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Sur le souverain

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  • Thierry Malbert,L'exil de Sa Majesté le roi Mohammed V à Madagascar, 1954-1955, éd. Orphie, 2018.

Liens externes

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v ·m
Chefs du Tafilalet
(1631-1667)
Sultans du Maroc
(1667-1957)
Rois du Maroc
(depuis 1957)
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