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Lamoelle allongée (oumedulla oblongata, aussi appeléebulbe rachidien en ancienne nomenclature oumyélencéphale) est la partie inférieure dutronc cérébral (la pluscaudale) chez leschordés. Elle prolonge en haut lamoelle spinale et se situe en avant ducervelet dans la fosse postérieure du crâne. Elle est en continuité en haut avec lepont. Dans l'ancienne nomenclature, on remarque que le terme « rachidien » est un composé de « rachis », dugrec ancienῥάχις /rhákhis, « épine dorsale »[1] (élargi par analogie avec des mots de radical en-id-). Cette moelle allongée est percée d'un conduit permettant la circulation duliquide céphalorachidien, ce conduit étant en continuité avec le4e ventricule en haut et le canal de l'épendyme en bas.
La face antérieure de la moelle allongée est parcourue parasagittalement par deux sillons ventraux de part et d'autre du sillon ventro-médian, lesquels s'évasent dans la partie supérieure (rostrale) pour enserrer à droite et à gauche deux reliefs hémisphériques : les olives bulbaires.
L'artère spinale antérieure dernière approvisionne la partie médiane de la moelle allongée. Un caillot ou un blocage de cet apport en sang (au cours par exemple d'unaccident vasculaire cérébral), causerait des dégâts au niveau des pyramides, de la bande de Reil et du nerf XI : c'est le syndrome de Dejerine.
L'artère cérébelleuse postéro-inférieure alimente la partie postérieure et latérale de la moelle allongée, là où se connectent la plupart des neurones en provenance du cerveau et du cervelet.
L'artère vertébrale alimente la zone entre les deux autres artères. Une atteinte de cette artère ou de l'artère postérieure inférieure cause lesyndrome de Wallenberg.
En cas de lésions localisées au niveau du bulbe rachidien, des symptômes affectant les fonctions citées ci-dessus, se manifestent. Elles sont d’ailleurs caractéristiques d’une souffrance du bulbe.