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Mireille d'Ornano | |
![]() Mireille d'Ornano en 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère municipale deGrenoble | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) | |
Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Éric Piolle |
– (6 ans, 3 mois et 6 jours) | |
Élection | 12 mars 1989 |
Maire | Alain Carignon |
Députée européenne | |
– (5 ans) | |
Élection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Sud-Est (France) |
Législature | 8e |
Groupe politique | NI(2014-2015) ENL(2015-2017) ELDD(2017-2019) |
Conseillère régionale deRhône-Alpes | |
– (4 ans, 3 mois et 3 jours) | |
Élection | 21 mars 2010 |
Circonscription | Isère |
Président | Jean-Jack Queyranne |
Groupe politique | FN |
Biographie | |
Nom de naissance | Mireille Morino-Gallone[réf. nécessaire] |
Date de naissance | (73 ans) |
Lieu de naissance | Angoulême (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR(1986-v. 1990) FN(v. 1990-1998) MNR(1998-2002) FN(2002-2017) LP(2017-2019) |
Famille | Cuneo d'Ornano |
Profession | Secrétaire de direction |
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Mireille d’Ornano, née le àAngoulême, est unefemme politiquefrançaise.
Membre duRassemblement pour la République (RPR), duFront national (FN), duMouvement national républicain (MNR) puis desPatriotes, elle est conseillère régionale de Rhône-Alpes de 2010 à 2014, conseillère municipale deGrenoble de 1989 à 1995 et de 2014 à 2020, ainsi que députée européenne de 2014 à 2019.
Engagée en 1986 auRassemblement pour la République (RPR)[1], elle adhère l'année suivante au Front national (FN)[2], pour le compte duquel elle se présente à partir des années 1980, dans plus de vingt scrutins locaux, et devient la responsable départementale du parti dans l'Isère.
Elle est élue pour la première fois au comité central du FN lors du congrès de 1990, puis réélue en 1994 et 1997[3]. Elle rejoint leMouvement national républicain (MNR) lors de la scission du parti en 1998-1999[3].
Elle est candidate lors desélections législatives de 1997 dans ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence et obtient 16,62 % des suffrages exprimés[4].
Auxélections européennes de 1999, elle est candidate sur la liste MNR[5].
Auxélections législatives de 2002, elle est candidate sous étiquette MNR dans ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence et obtient 2,01 % des suffrages exprimés[6]. Elle revient au FN l'année suivante et réintègre les instances dirigeantes du FN en 2007[3].
Elle est candidate lors desélections législatives de 2007 dans ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence et obtient 4,31 % des suffrages exprimés.
Elle conduit la liste FN àManosque pour lesélections municipales de 2008[7] et obtient 5,03 % des suffrages exprimés[8].
À l'issue desélections régionales de 2010, elle est élueconseillère régionale de la régionRhône-Alpes sur la liste FN conduite parBruno Gollnisch.
Lors desélections cantonales de 2011, elle est candidate FN dans lecanton de Manosque-Nord et obtient 21,47 % des suffrages exprimés au premier tour, puis 34,22 % des suffrages exprimés au second tour.
Elle se présente auxélections législatives de 2012 dans lapremière circonscription de l'Isère et obtient 7,7 % des suffrages exprimés, derrièreGeneviève Fioraso, Jean-Claude Peyrin, Marie-Christine Tardy etÉric Piolle.
Elle conduit la liste FN àGrenoble pour lesélections municipales de 2014. Elle obtient 12,6 % des suffrages exprimés au premier tour et décide de maintenir sa liste au second tour[1]. Elle perd plus d'un millier d'électeurs en l'espace d'une semaine et recule de quatre points entre les deux tours, mais décroche néanmoins deux sièges auconseil municipal de Grenoble et un siège à lamétropole, dans l'opposition dans les deux cas.
Elle devientdéputée européenne lors desélections européennes de 2014, élue dans lacirconscription Sud-Est sur la liste conduite parJean-Marie Le Pen.
Elle se porte candidate, en binôme avec Éric Guironnet de Massas, auxélections départementales de 2015 dans lecanton de Charvieu-Chavagneux, dans l'Isère rhodanienne. Elle arrive en tête du premier tour avec 35,5 % des suffrages exprimés, puis est battue au second tour par un binôme UMP avec 41,5 %.
Le, contre l'avis de la direction du FN, elle participe au rassemblement en hommage àJeanne d'Arc organisé par Jean-Marie Le Pen, s'exposant ainsi à d'éventuelles sanctions[9]. Elle est alors écartée de ses fonctions de responsable départementale du FN en Isère[10].
Elle annonce, le, son départ du Front national pour rejoindreLes Patriotes, parti politique créé parFlorian Philippot, démissionnaire du parti[10]. L'association devient peu après un parti politique, dont elle est la référente pour l'Isère et référente nationale pour l'écologie[11]. Elle figure en deuxième position sur laliste des Patriotes, conduite par Philippot, lors desélections européennes de 2019, mais celle-ci n’obtient que 0,65 %, ce qui ne lui permet pas de conserver son mandat de députée[12].
Lors desélections municipales de 2020 à Grenoble, elle conduit une liste sans étiquette qu'elle présente comme issue de la société civile[13]. Elle obtient 725 voix, soit 2 % des suffrages exprimés, et n'est par conséquent pas réélue au conseil municipal[14].
Mère de cinq enfants, Mireille d'Ornano a été secrétaire de direction chargée du recouvrement à la médecine du travail interentreprises de l'Isère (MT2I)[1],[15].
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