Ne pas confondre avec l'Inter Milan, fondé en 1908.
« A.C. Milan » redirige ici. Pour le morceau de Booba, voirA.C. Milan (chanson).
AC Milan
Généralités
Nom complet
Associazione Calcio Milan
Surnoms
I Rossoneri (Les Rouges et Noirs)[1] Il Diavolo (Le Diable) Casciavìt (Les Tournevis)[2]
Noms précédents
Milan Football and Cricket Club (1899-1919) Milan Football Club (1919-1936) Milan Associazione Sportiva (1936-1938) Associazione Calcio Milano (1938-1945) Associazione Calcio Milan (1945-1962) Milan Associazione Calcio (1962-2003)
L'Associazione Calcio Milan (enfrançais : Association de Football de Milan), plus connue sous le nom d'AC Milan[5], est unclub defootballitalien fondé àMilan le sous le nom initial deMilan Foot-Ball and Cricket Club[6].Le club possède également unesection féminine évoluant enSérie A.
Son grand rival est l'Inter, l'autre club de lacapitale lombarde, dont les derbys sont appelés enItalie « derby della Madonnina », et sont toujours des matches d'une grande intensité, au cours desquels s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs ainsi qu'entre leurs supporters, mais aussi un esprit de fraternité et de sympathie mutuelles[7].
En1988 et1989 (soit par deux fois et de manière consécutive, un record), l'AC Milan a placé trois de ses joueurs aux trois premières places au classement duBallon d'or. De plus, par huit fois un joueur évoluant sous les couleurs du club lombard a remporté le titre de meilleur joueur de l'année (1969,1987,1988,1989,1992,1995,2004 et2007). Selon une enquête, l'équipe dirigée parArrigo Sacchi lors de la saisonsaison 1989-1990, est couronnée comme étant la meilleure équipe de club de tous les temps dans l'histoire du football[8].
L'AC Milan est l'un des clubs les plus populaires et supportés à travers le monde, en particulier enAmérique du Sud et surtout enChine, où lesRossoneri se placent en première position en termes de popularité et de supporters[9].
L'Associazione Calcio Milan est aussi un des membres fondateurs de l'ECA - Association Européenne des Clubs[10], organisation internationale construite sur les cendres duG-14 (dont le club avait été déjà un membre fondateur) et composé des principaux grands clubs européens réunis en un consortium[11].
À la fin duXIXe siècle, à Milan, le football était une affaire d'expatriés anglais qui fréquentait le bar américain duCorso Emanuele. Un groupe d'Anglais composé deHerbert Kilpin, un excentrique[12], Allison, un agent de voyages, Samuel Richard Davies, un cordonnier, Edward Nathan etAlfred Edwards, deux industriels, ainsi que Penvhyn Llewellyn Neville, Kurt Lies, Henry Mildmay Saint John, Barnett et Hayes associé à des italiens (Piero et Alberto Pirelli, Daniele et Francesco Angeloni, Guido Valerio, Antonio Dubini et Giulio Cederna) créèrent leMilan Cricket and Foot-Ball Club le àMilan. L'officialisation de sa fondation fut effectuée le 18 décembre dans le quotidienLa Gazzetta dello Sport[13],[14]. Edwards, vice-consul britannique à Milan devient le premier président du club. Le club comprend une section decricket et une de football. Pour la section football, le maillot à rayures est immédiatement adopté en raison de la mode anglaise à cette époque[15], et comme la mascotte du club était undiable, les couleurs rouge et noir (Rossoneri) furent adoptées selon la volonté d'Herbert Kilpin, « le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur » et « le Milan sera comme un incendie sous un ciel orageux ! »[16],[12].
En, le club est affilié à laFédération d'Italie de football. C'est à ce moment que l'équipe accroît sa popularité, et dispute en avril de la même année laMedaglia di Re (trophée disputé entre 1900 et 1902), gagné lors des trois éditions. En 1905, le club décide d'arrêter sa section cricket.
Herbert Kilpin fut l'artisan des trois premiersscudetti du club (compétition créée en 1898) : 1901, 1906 et 1907. Kilpin vivait pour l’AC Milan au point de se rendre à Gênes alors que son équipe disputait un match contre les Grasshoppers de Zurich, le soir de ses noces.[réf. nécessaire]
En gagnant le titre de 1901, le Milan Cricket and Foot-Ball Club devient le premier club à mettre fin à la série de victoires duGenoa CFC qui avait gagné toutes les éditions précédentes depuis sa création. La renommée du Milan enregistrait un boom, recrutant ses supporters dans les couches populaires ainsi que dans l'avant-garde des intellectuels.
Mais la croissance du Milan fut interrompue en 1908. La fédération italienne décida d'interdire la présence de joueurs étrangers dans le championnat d'Italie. La direction du Milan décida alors de ne pas s’inscrire au championnat la saison suivante. Mais cette position divisa le club puisque certains de ses dirigeants voulaient tout de même participer. À la suite de ce désaccord,43 dissidents quittent le Milan et vont fonder leFC Internazionale Milano, qui acceptera de faire jouer des joueurs étrangers (d'où son nomInternazionale)[17],[18],[19]. Le Milan, pour sa part, participera de nouveau au championnat la saison suivante en se pliant à la décision de la fédération italienne. Le Milan Cricket and Foot-Ball Club apparaît alors comme le club du centre-ville, populaire, tandis que l'Inter est plutôt le club de labourgeoisie milanaise[17].
Cet épisode affaiblit fortement l'AC Milan qui ne remporta aucun titre pendant une longue période. En outre, l'Inter infligeait de cruelles défaites au Milan pourtant dirigé par PieroPirelli, héritier du groupe pneumatique.
En 1913, Renzo de Vecchi, la star du Milan, fut transféré au Genoa en contrepartie d'une somme de 24 000 lires (exorbitant pour l'époque), ouvrant ainsi l'ère du professionnalisme. Le BelgeLouis Van Hege fait partie de l'effectif depuis quelques saisons déjà. Ainsi, Milan fut-il à l'origine de nombreux mouvements (nombre d'étrangers, professionnalisme...), qui sont toujours sujets à controverse aujourd'hui.
Andrea Bonomi (capitaine de l'époque), en compagnie de Ferdinando Valleti, dans les gradins du stade de l'AC Milan, durant la saison 1949-1950.
En 1919, le club change de dénomination, passant deMilan Football and Cricket Club àMilan Football Club, appellation qui se modifiera en 1936 enMilan Associazione Sportiva, première conséquence de la montée du fascisme et qui se complètera par une italianisation complète du nom de la société en 1939 enAssociazione Calcio Milano. La désignation définitive et actuelle du club prit forme en 1945, conséquence de la fin de laSeconde Guerre mondiale, reprenant et revenant à son ancienne dénomination, créant ainsi l'Associazione Calcio Milan.
En 1926, le président de l'époque,Pirelli, décide de faire construire un stade à ses frais[17]. LeStadio San Siro est bâti en treize mois et pour 5 millions de lires. Pour l'inauguration du stade, le Milan est une nouvelle fois battu par le voisin et rival intériste (6-3) devant 35 000 spectateurs.
Fabuleuses années 1950 avec Rizzoli et « Gre-No-Li » (1949-1961)
En 1951, l'AC Milan remporte le championnat après 44 ans sans le moindre titre et au nez et à la barbe de l'Inter. Les années 1950 constituent une période « dorée » pour le club qui s'appuie sur un trio offensif suédois :Gunnar Gren,Gunnar Nordahl etNils Liedholm, surnomméGre-No-Li[20] puis avec les arrivées de l'UruguayenJuan Alberto Schiaffino (naturalisé italien par la suite) en 1954 et du SuédoisKurt Hamrin en 1957.
Après son titre en 1951, le club gagne à nouveau le championnat en 1955, 1957 et 1959, et remporte laCoupe Latine en 1951 et en 1956. De 1948 à 1957, le club termine chaque saison sur le podium en championnat, et réussit même l'exploit de s'imposer 7-1 face à laJuventus àTurin. Le club atteint par ailleurs la finale de laCoupe d'Europe des clubs champions en 1958, et est battu par leReal Madrid (3-2 a.p.) après avoir atteint les demi-finales en 1956.
Nils Liedholm arrêté par Lennart Karlsson et Ivan Bodin.
Cette riche période commence après-guerre, lorsque le nouveau présidentUmberto Trabattoni décide de relancer le club en pariant sur la jeunesse. Mais en 1948, Trabattoni va réaliser par hasard le transfert qui va changer le Milan. En effet, le Milan veut recruterCarl Aage Præst, la grande vedette danoise des Jeux olympiques de Londres. Mais ce dernier décline l'offre. LesRossoneri se tournent alors vers Ploeger, l'autre vedette danoise. Celui-ci débarque en Italie à laJuve pour rejoindre son ami John Hansen. En compensation, Gianni Agnelli, le président de laJuve, aida le Milan à acquérir le SuédoisGunnar Nordahl. Avec son aide, Milan recrute alors les deux autres Suédois au talent confirmé :Nils Liedholm etGunnar Gren. Nordahl est l'avant-centre du trio. Il marque210 buts en257 rencontres. Gren alimente Nordahl par la droite et Liedholm complète ce trio en tant qu'ailier gauche.
Le nouveau président Rizzoli continue le travail de Trabattoni. Pour renforcer l'équipe et pallier le départ de Gren, Rizzoli veut le meilleur milieu des années 1950,Alfredo Di Stéfano. Face au refus duReal Madrid, Rizzoli va chercher un milieu de terrain en Uruguay auPeñarol,Juan Alberto Schiaffino, héros de la Coupe du monde 1950 pour50 millions de lires. Outre ses exploits sur le terrain,Juan Alberto Schiaffino est un véritable leader en dehors de l'aire de jeu. Rizzoli etSchiaffino établissent un climat fondé sur une compréhension mutuelle, ce qui pour l'époque est une révolution.
Rizzoli n'est pas un président-supporter. C'est avant-tout un homme d'affaires avisé, un gestionnaire. En 1960, le centre d'entrainement deMilanello est construit. Avant de céder sa place au début des années 1960, Rizzoli achète de nombreux joueurs afin de ramener lescudetto. Il engageCesare Maldini, Dino Sani,José Altafini et le jeune meneur d'Alexandrie,Gianni Rivera, qui forment la base du grand Milan des années 1960.
Deux ères de Nereo Rocco et triomphes internationaux (1961-1979)
En 1962, l'AC Milan remporte le championnat sous la houlette de son entraîneurNereo Rocco et compte dans son effectif le futurBallon d'or de l'année 1969,Gianni Rivera. Ce dernier plait au manager de l'époque mais pas à l'entraineur Nereo Rocco. Amplifié par la presse, cette polémique a pour effet d'installer le nom de Gianni dans le cœur des supporters. Surtout, ce Lombard devient la star de l'équipe grâce à son élégance peu commune et à sa vision exceptionnelle. Il fait sauter le verrou des défenses adverses, adeptes duCatenaccio, lors de ses527 matches sous le maillotrossonero. Le Milan vit dans les remous de la gloire deGianni Rivera. Il n'a pas vingt ans quand il gagne la coupe d'Europe le aux dépens deSL Benfica. En effet, en 1963 le club conquiert pour la première fois la Coupe d'Europe des clubs champions auWembley Stadium contre leSL Benfica d'Eusébio 2-1 mais s'incline enCoupe intercontinentale contre leSantos FC dePelé lors du match d'appui.
Six ans plus tard et après la domination de l'Inter d'Helenio Herrera durant cette période, la fin des années 1960 et le début des années 1970 vont marquer l'apogée du Milan. Ce retour au premier plan va coïncider avec le retour sur le banc de l’entraîneurNereo Rocco. En 1967, le Milan va enfin remporter la coupe d'Italie. Dans le sillage de ce succès, l'AC Milan s'impose dans le championnat en 1968 grâce à son buteurPierino Prati et le retour deKurt Hamrin et enCoupe des vainqueurs de Coupe contreHambourg SV (2-0) devant 53 000 personnes, puis en 1969 sa seconde Coupe d'Europe des clubs champions contre l'Ajax Amsterdam deJohan Cruyff àMadrid 4-1 et sa premièreCoupe intercontinentale contre les Argentins d'Estudiantes de La Plata.
Ce merveilleux cycle se poursuit par deuxCoupes d'Italie en 1972 et 1973. En 1973, il remporte également une autre coupe des coupes contreLeeds United et atteint la finale en 1974 de cette même compétition, qu'il perd contre leFC Magdebourg, fer de lance du football est-allemand[21]. La victoire de 1973 a un goût amer. La finale face àLeeds United est difficile (terrain impraticable, jeu dur). Le dimanche suivant la finale, lorsqu'il faut conserver le point d'avance que le Milan détient face à laJuve pour obtenir le titre de champions, les joueurs sont trop fatigués et perdent face à Vérone, 5 buts à 3. Le titre s'envole finalement dans le Piémont.
En 1977, le Milan remporte sa quatrième Coupe d'Italie. Le, le club remporte son dixièmescudetto qui lui permet de placer une étoile sur le maillot (symbolisant dix titres de championnats), pour l'ultime saison deGianni Rivera. L'entraîneur est l'ancienne gloire du clubNils Liedholm. Le club remporte ce titre devantPérouse, pourtant invaincu lors de cette saison. Par ailleurs il s'agit du premier titre de la future starFranco Baresi. Le, Gianni Rivera, le « Golden Boy » milanais, décide de mettre un terme à sa carrière. Il est nommé vice-président du club. Après cette perte, le Milan connait des heures plus sombres.
Rétrogradations en Série B et problèmes financiers (Scandale de Totonero) (1979-1983)
À l'été 1980, à la suite du scandale du Totonero, le club est relégué enSérie B. À l'issue de la saison 1980-1981, le club remporte le titre de Série B et remonte en Série A mais il redescend immédiatement en Série B à l'issue de la saison 1981-1982. Tout en descendant en Série B, le Milan s'adjuge laCoupe Mitropa (dénomination officielle La Coupe de l'Europe Centrale) en 1982. Pendant cette période, l'équipe s'appuie sur de jeunes joueurs tels queMauro Tassotti,Alberigo Evani et leur capitaine de 22 ansFranco Baresi mais renoue également avec ses racines en recrutant des joueurs anglais (la fédération italienne ayant rouvert les portes du championnat aux joueurs étrangers en 1981)[22]. Mais la rigueur du championnat italien ne permettra pas, entre autres, à l'ÉcossaisJoe Jordan ou à l'AnglaisLuther Blissett[23] de réussir. Sur le plan financier, le club connaît de graves problèmes au point de se trouver au bord du dépôt de bilan en 1985.
Avènement de Berlusconi et lesImmortali de Sacchi (1986-1991)
Le 20 février 1986, le club est racheté par l'homme d'affaires italien,Silvio Berlusconi, qui souhaite en faire un grand club européen. Les premiers temps de sa présidence sont marqués par un profond désaccord avec Rivera qui conduit ce dernier à la démission. Propriétaire d'un vaste empire, Berlusconi n'est pas devenu par hasard président du Milan, mais par un amour juvénile du football que lui avait transmis son père, Luigi, qui l'emmenait souvent à San Siro[réf. nécessaire]. Sous sa tutelle, les structures de Milanello, héritées des années 1960 deviennent celles d'un centre ultra-sophistiqué. Il informatise la vente des billets, réévalue tous les salaires, investit plus de 100 milliards de lires et fait deFranco Baresi, le capitaine des années noires, le leader de la refondation de l’AC Milan. Il enrôleDaniele Massaro ouRoberto Donadoni et un an plus tard décide de nommer un entraîneur alors inconnu,Arrigo Sacchi, qui va marquer de son empreinte le club et révolutionner le jeu. Pour poursuivre la reconstruction de l'équipe, il recrute, en 1987,Ruud Gullit qu'il présente comme un joueur bien meilleur queDiego Maradona. Ce transfert annonce les suivants :Marco van Basten etFrank Rijkaard. Le club finit par renaître de ses cendres.
En 1989, avec le renfort du NéerlandaisFrank Rijkaard, l'AC Milan redevient champion d'Europe contre leSteaua Bucarest en s'imposant 4-0, après avoir battu leReal Madrid 5-0 en demi-finale retour àSan Siro. Par la suite, l'équipe s'impose enSupercoupe d'Europe et enCoupe intercontinentale. En 1990, le club réalise la même performance en conservant la Coupe d'Europe contre le Benfica Lisbonne (1-0), la Supercoupe d'Europe et la Coupe intercontinentale.
Fabio Capello, un des grands artisans de ce Milan invincible.
Essentiellement tourné vers le but adverse, le Milan va résolument de l'avant ce qui lui vaut pas mal d'inimitiés. Les collaborateurs et les proches deSilvio Berlusconi sont eux-mêmes surpris par ses options, ses choix, sa vision planétaire. Désirant anticiper sur le football de l'an 2000 qu'il imagine semblable au sport-spectacle américain, Berlusconi annonce la nécessité de créer un championnat mondial des clubs et recrute déjà, malgré les restrictions de l'époque, de nombreux étrangers tels queDejan Savićević,Jean-Pierre Papin,Zvonimir Boban… Si l'équipe est souvent comparée à ladream team du début de cette décennie, cette concentration de talent nuit au climat de l'équipe. En 1991, le club ne remporte aucun titre, et est éliminé en coupe d'Europe par l'Olympique de Marseille.Arrigo Sacchi est remplacé parFabio Capello. Sous les ordres de Capello, les trophées s'accumulent : Championnat en 1992, 1993, 1994 et 1996, Coupe des champions en 1994, super coupe d'Italie en 1992, 1993 et 1994,Supercoupe d'Europe en 1995. En 1993, le Milan s'incline face à Marseille en finale de laLigue des champions (ex-coupe d'Europe des clubs champions).Silvio Berlusconi annonce alors àTF1 que la défaite est dure mais que Milan sera en finale l'année suivante. Malgré les départs deFrank Rijkaard etRuud Gullit, sans oublier la blessure de Marco van Basten, mais avec le renfort deMarcel Desailly, lesRossoneri reviennent bien en finale face auFC Barcelone, qui est alors composé deRomário et deHristo Stoitchkov. Alors que les pronostics sont en faveur du club catalan, qui développe sous la houlette deJohan Cruyff un jeu d'attaque et spectaculaire, à l'opposé du jeu défensif deCapello, l'AC Milan l'emporte par un score de 4-0 àAthènes.
L'Équipe de la finale de la ligue des champions 1993-1994
Entre 1996 et 1998, après une ère de dix années de domination sur le plan national comme sur le plan international, le Milan connait deux saisons disparates de désillusion, par l'échec des choix techniques et des achats hasardeux signe indéniable de la fin d'un cycle, illustré notamment par une11e place et10e place, respectivement lors des saisons1996-1997 et1997-1998 et une brusque élimination enLigue des champions durant la saison1996-1997, ce qui incite la direction de la société à un changement radical et à concevoir la refondation presque totale de l'équipe.
L'ossature globale reste en grande partie inchangée par rapport à l'année précédente, avec une unique cession majeure, celle de labandieraRoberto Donadoni, pour les Américains desMetroStars de New York.
Bien que le club présente encore un effectif riche en grands joueurs, après neuf saisons de succès ininterrompus, l'écurie lombarde connaît une période de déconvenue et de déception. Le début de la saison s'engage mal, avec une première défaite face à l'ACF Fiorentina (1-2), match comptant pour l'attribution de laSupercoupe d'Italie. L'entame de championnat et le bilan au bout des onze premières journées est famélique. Le, une défaite face auPiacenza Calcio (3-2) sonne le glas de l'aventure deTabárez sur le banc milanais.Arrigo Sacchi revient au sein de l’AC Milan après sa démission de sélectionneur de l'équipe nationale italienne.
L'arrivée de l'Italien, n'inversera cependant pas pour autant la tendance négative. Quelques jours après sa réapparition à la tête de l'équipe, à la suite d'un retentissant revers à domicile face auRosenborg BK (1-2) lors d'une confrontation directe et décisive pour la qualification, Milan est éliminé de la phase de groupes de laLigue des champions. LesRossoneri n'avaient pourtant besoin que du point du match nul pour valider leur participation au tour suivant.
En 1998,Alberto Zaccheroni arrive comme entraîneur en provenance d'Udinese Calcio. Il emmène avec lui le défenseur danoisHelveg et l'attaquant allemandOliver Bierhoff (récent meilleur buteur de la Série A). Pour son centenaire, le club remporte le championnat. Durant cette saison, des jeunes joueurs vont émerger, à commencer par le gardien de 21 ansChristian Abbiati.
En 1999, l'UkrainienAndriy Chevtchenko arrive au club et remporte le titre de meilleur buteur du championnat d'Italie, l'équipe enregistre également les arrivées deGennaro Gattuso,Serginho etDida.
C'est avec l'arrivée de l'entraîneurCarlo Ancelotti en novembre 2001, que le club espère un renouveau. Avec un secteur offensif renforcé par l'arrivée des starsRui Costa etFilippo Inzaghi, supplées par un jeune milieu de terrain talentueux,Andrea Pirlo, le bilan de la saison 2001-2002 est mitigé avec une insuffisante quatrième place. Une nouvelle star arrive, cette fois-ci en défense, il s'agit d'Alessandro Nesta, brillant pilier de laLazio.Clarence Seedorf débarque de l'Inter pour compléter un trio de caractère au milieu de terrain aux côtés deGennaro Gattuso etAndrea Pirlo, dans un système en 4-3-1-2. À l'issue de la saison, le club finit troisième du championnat, mais se hisse jusqu'à unefinale de ligue des champions 2003 100 % italienne contre laJuventus de Turin. Les Rossoneri l'emportent aux tirs au but et réalisent un doublé avec la coupe d'Italie. Ils sortiront également vainqueurs de laSupercoupe d'Europe contrePorto.
Sur leur lancée, ils remportent le17e Calcio de l'histoire du club dèsla saison suivante, avec un effectif renforcé en amont par deux champions du monde brésiliens en titre, le jeune talent émergentKaká et l'expérimenté capitaine de laseleçãoCafu. En 2005, avec le roc défensifJaap Stam et l'attaquant vedetteHernán Crespo, le club se voit finir vice-champion en Série A et atteint à nouveau la finale de la Ligue des champions. Ceduel au sommet contreLiverpool FC à Istanbul entre dans l'histoire de la compétition, puisque menant au score largement à la mi-temps 3-0, l'AC Milan est rejoint au coup de sifflet final 3-3, avant de s'incliner avec dépit lors de la séance de tirs au but.
Lors de l'édition suivante, l'AC Milan se fait éliminer en demi-finale, face au futur vainqueur, leFC Barcelone, et finit à nouveau dauphin du championnat au terme de l'exercice 2005-2006. Mais lors de l'été, l'affaireCalciopoli éclate, et pénalise le club lombard d'un retrait de 44 points du bilan de sa saison dans un premier verdict, ne lui donnant plus la possibilité de jouer la prochaine ligue des champions. Le Milan est néanmoins toujours autorisé à jouer en Série A, avec un handicap de 15 points, contrairement à la Juventus, reléguée en division inférieure[25]. En appel, la cour fédérale réduit la peine à 30 points de retrait au lieu de 44, ce qui change totalement la donne, puisque désormais troisième au classement général, le club est à nouveau en lice pour laLigue des champions 2006-2007 à travers un tour préliminaire. Sa sanction pour la nouvelle saison est également réduite à 8 points au lieu de 15[26]. Ce même été, le lauréat duballon d'or 2004, la starAndriy Chevtchenko quitte le club, séduit par l'ambitieux projet sportif deChelsea FC, contre 46 M€. Son rôle est repris parAlberto Gilardino, arrivé la saison passée.
Kaká, joueur majeur et artisan du parcours exceptionnel du Milan enLigue des champions en 2007
Fin 2007, le Milan, déjà vainqueur de lasupercoupe de l'UEFA, devient le premier club européen à remporter lacoupe du monde des clubs àTokyo. Il s'agit là aussi d'une revanche (4-2) surBoca Juniors qui l'avait battu en2003 lors de l'anciennecoupe intercontinentale. En janvier 2008, alors que le jeuneAlexandre Pato est enfin autorisé à faire ses débuts, Ronaldo se blesse grièvement. Les performances de l'équipe s'en ressentent, puisqu'elle enchaîne les contre-performances. Elle se fait d'abord éliminer dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, et termine ensuite à une modeste cinquième place du Calcio. À peine un an après avoir remporté la plus prestigieuse des compétitions européennes, le club sort par la petite porte et doit ainsi se contenter d'une simple participation encoupe de l'UEFA.
Pour pallier le problème de la profondeur du banc qui avait porté préjudice la saison précédente, l’AC Milan réalise unmercato mouvementé. Accompagné du latéralGianluca Zambrotta,Ronaldinho arrive en star duFC Barcelone,Mathieu Flamini débarque d'Arsenal.Luca Antonini,Marco Borriello etChristian Abbiati reviennent, ce dernier voué à devenir le nouveau gardien titulaire en place d'unDida émoussé, de moins en moins réactif et souvent déconcentré. Enfin, la star anglaiseDavid Beckham arrive en renfort en hiver, ayant dès lors un impact qualitatif important dans l'entrejeu, contrairement au retour très attendu mais finalement décevant du buteurAndriy Chevtchenko[27], qui n'a réussi à marquer en aucune de ses apparitions en championnat. Les cadres de l'équipe enchaînent de longues blessures, et c'est justement ce nouveau banc qui en assure l'intérim, avec seulement un Pato en pleine forme en pointe de l'attaque. Encoupe de l'UEFA, le club est éliminé dès les16e de finale par le futur finaliste, leWerder Brême. Le Milan termine troisième du championnat à égalité de points avec la Juventus, et s'apprête donc à renouer avec laLigue des champions. Avec ce nouveau bilan moyen en championnat et médiocre à l'échelle continentale, la saison 2008-2009 témoigne de la fin soudaine d'une ère de gloire, avec une équipe qui commence à s'essouffler juste après avoir conquis les sommets européens[28].
Paolo Maldini, quintuple vainqueur de laLigue des champions avec le Milan AC, parmi les plus grands défenseurs de tous les temps
Cette saison 2008-2009 se clôt sur plusieurs départs importants. C'est tout d'abordPaolo Maldini, véritable monument de l'AC Milan, qui, à 41 ans, tire sa révérence en mettant un terme à une carrière record de plus de vingt-cinq années riches en succès et titres majeurs. En hommage à sa fidélité et à son immense talent, le club décide de retirer le numéro 3 de son jeu de maillots[29]. Départ également pour l'entraîneur emblématique de la dernière décennie, à l'origine des deux dernières consécrations européennes,Carlo Ancelotti, qui décide de tenter un nouveau challenge enPremier League avecChelsea.Leonardo, jusque-là directeur sportif du club, lui succède sur le banc. C'est enfinKaká, qui laisse un vide énormissime à son poste de milieu offensif en signant à la surprise générale auReal Madrid, lors d'un transfert record de 65,5 M€, soit le troisième transfert le plus élevé de l'époque[30]. MêmeYoann Gourcuff, principal prétendant pour prendre la relève à son poste n'a finalement pas convaincu et a été vendu auxGirondins de Bordeaux. Du côté des arrivées, si celle deKlaas-Jan Huntelaar s'avère peu prolifique, au profit de l'italien formé au clubMarco Borriello qui redevient le titulaire en pointe de l'attaque avecAlexandre Pato, celles de la relève en défense centrale,Thiago Silva, et du jeuneIgnazio Abate reconverti en arrière droit s'avèrent probantes. Sans son défenseur emblématique, ni son maître à jouer brésilien, avec un entraîneur peu expérimenté et malgré un effectif vieillissant, le Milan parvient tout de même à décrocher une précieuse troisième place enSérie A.
Massimiliano Allegri, auteur d'une saison fantastique avecCagliari lui permettant d'être désigné meilleur entraîneur de Série A, prend la succession de Leonardo pour la nouvelle saison. Un autre défenseur remarquable des dix dernières années quitte le club à son tour : le GéorgienKakha Kaladze. Outre l'arrivée du talentueux milieu de terrainKevin-Prince Boateng, c'est lors des derniers jours du mercato d’été 2010 que le monde du football est ébahi par le recrutement inattendu de la doublette de starsZlatan Ibrahimović etRobinho. La presse footballistique s'enflamme alors pour ceux qu'elle surnommera les quatre fantastiques (Ibrahimovic, Robinho, Pato et Ronaldinho)[31]. Dans les faits, ceux-ci seront rarement titularisés ensemble par Allegri,Pato étant souvent blessé etRonaldinho s'étant complètement éloigné de son niveau habituel.
Leader du début dechampionnat 2010-2011 grâce à ses 12 victoires, l'AC Milan clôture en beauté la phase aller avec un retour au score épique (mené 4-0 à la mi-temps le Milan revient à 4-4) face à l'Udinese. Le méconnaissableRonaldinho n'aura régalé le public italien de ses gestes techniques de grande classe que pendant deux saisons à peine, puisqu'il est cédé àFlamengo dès l'hiver, contre l'arrivée d'Antonio Cassano. Meilleure défense et meilleure attaque de Série A, l'AC Milan finit champion d'Italie pour la18e fois de son histoire, 7 ans après son dernier titre national.Le champion en titre accueillePhilippe Mexès pour renforcer sa défense, puis un jeune attaquant talentueux de 18 ans duGenoa,Stephan El Shaarawy. Il perd toutefois un de ses joueurs clé, le maître orchestrateur au milieu de terrainAndrea Pirlo. Jugé vieillissant, moins performant et Allegri lui préférant désormais d'autres profils à son poste, son contrat n'est pas reconduit. Il s'engage alors librement pour laJuventus[32]. C'est d'ailleurs en très grande partie grâce au métronome italien que cette dernière sera sacrée championne deSerie A la saison suivante, voire les saisons d'après.Adriano Galliani, dirigeant de l'époque, admettra plus tard que ce départ était la plus grosse erreur de sa carrière[33]. Le Milan quant à lui, termine deuxième, au terme d'un championnat indécis jusqu'à l'avant-dernière journée.
La fin de cettesaison 2011-2012 est marquée par un tournant majeur, car c'est un chamboulement total de l'effectif qui va se produire. À commencer par les derniers emblèmes de la génération dorée desMeravigliosi d'Ancelotti,Gennaro Gattuso,Filippo Inzaghi,Alessandro Nesta etClarence Seedorf qui vont tous faire leurs adieux au public en même temps lors du match de clôture du championnat contreNovare, au terme d'un dernier but incroyable où les quatre joueurs sont directement impliqués avec Inzaghi à la conclusion[34]. Ce n'est pas tout, puisque les deux piliers de l'équipeZlatan Ibrahimović etThiago Silva, sont cédés auPSG sous l'influence de leurs ex-collaborateursLeonardo etCarlo Ancelotti, nouvel entraîneur du club parisien. Enfin,Mark van Bommel,Gianluca Zambrotta et aussiAntonio Cassano quittent également le Milan, ce dernier étant exaspéré par la politique douteuse du club aux ambitions assez floues avec tous ces départs simultanés[35].
Le club lombard tente tant bien que mal de combler ces départs massifs mais le recrutement est peu faramineux avec des joueurs de second plan. La crise économique, ajoutée à une inflation importante des salaires et clauses des joueurs du fait des capacités financières attractives de quelques clubs nouvellement enrichis, impactent lourdement l'AC Milan qui ne peut plus suivre. Lefair-play financier instauré par l'UEFA aura finalement raison de la politique sportive du club, obligé de rebâtir son équipe à coup de transferts à très moindres coûts[36].
Sans grosse surprise, le début de saison du club qui a énormément perdu de sa superbe est laborieux. Seul l'attaquantStephan El Shaarawy, surnomméil Faraone, sortira du lot en livrant des performances encourageantes en début du championnat, grâce à son enchaînement de buts décisifs. Continuant sa révolution, le Milan décide lors du mercato hivernal de céder l'éternel espoirAlexandre Pato auSC Corinthians, après cinq saisons au club entachées par ses blessures récurrentes qui l'ont empêché d'exploiter complètement son énorme potentiel. Pour combler cette perte, le club recruteMario Balotelli deManchester City[37]. Avec 12 buts en 13 matches, l'attaquant contribuera grandement à la remontée au classement du club en seconde partie de saison jusqu'à une troisième place décrochée in extremis lors de la dernière journée.
L’AC Milan aura dès lors beaucoup de mal à se remettre de cette transition de génération mal gérée à la suite des départs de ses illustres cadres. Malgré le retour du légendaireKaká pour être le leader d'une équipe en total manque de repères, les débuts milanais enSérie A 2013-2014 sont très difficiles.Stephan El Shaarawy se blesse longuement, Balotelli renoue avec la nonchalance et l'irrégularité qui ont souvent fait sa réputation. L'attaque, menée du coup par unAlessandro Matri calamiteux, peine à marquer, le milieu de terrain est transparent, tandis que la défense fait preuve d'une fébrilité déconcertante. Heureusement, la bonne forme du gardien le plus capé de l'histoire du club italien[38] (380 capes),Christian Abbiati, sauve le club de défaites humiliantes, mais c'est loin de suffire. Les mauvais résultats s'accumulent rapidement etMassimiliano Allegri est pointé du doigt par bon nombre de supporters face à l'humiliante11e place occupée en championnat à la mi-saison, soit son plus mauvais départ depuis1981. La direction, sujette à des conflits internes se restructure : Barbara Berlusconi — fille deSilvio — devient non seulement vice-présidente, mais également et surtout administratrice déléguée aux côtés d'Adriano Galliani[39]. Allegri, quant à lui se fait limoger dès la trêve hivernale, remplacé par un ancien de ses joueursClarence Seedorf, qui troqua dès lors son maillot de joueur àBotafogo contre le costume d’entraîneur à Milan[40]. Le Néerlandais n'arrive pas non plus à redresser la barre et se voit à son tour quitter ses fonctions après un triste bilan: élimination en8e de finale de laLigue des champions de l'UEFA 2013-2014Liigue des champions face à l'Atlético Madrid, et huitième place en Série A ne qualifiant le club pour aucune compétition européenne, une première depuis la saison 1997-1998 !
Pensif,Filippo Inzaghi a du mal à trouver des solutions pour remettre le club à sa place.
Le nouvel entraîneur pour lasaison 2014-2015, n'est autre que son ex-coéquipierFilippo Inzaghi. Entraîneur, depuis sa retraite trois ans plus tôt, de la jeune équipe milanaise dePrimavera, il se voit confier un challenge compliqué. Car avec une politique de recrutement basée soit sur des stars révolues en manque d'efficacité et de temps de jeu dans leur équipe, soit des joueurs moyens et irréguliers disponibles à moindre coût, ou bien des jeunes talents placardisés qui n'ont jamais réussi à confirmer, le club ne se donne pas les moyens de ses objectifs habituels. Que ce soit contre une formation du haut du tableau ou bien un relégable, le manque de cohésion, le niveau de jeu démontré et l'absence de personnalité du 11 titulaire font rapidement prendre conscience à l'adversaire que cette équipe est tout à fait prenable. L'effectif milanais a le moral en berne, peine à décrocher des victoires, et termine logiquement sa saison en Série A en occupant une désastreuse10e place.
Lasaison suivante démarre avecSinisa Mihajlovic sur le banc milanais. Comme en témoignent les 100 M€ dépensés lors du mercato, avec notamment l'attaquantBacca et le jeune défenseurAlessio Romagnoli, le recrutement est cette fois sérieux et la volonté de sortir de crise est réelle. De plus, le club peut désormais compter sur un très jeune gardien extraordinairement solide pour son âge, une fierté du centre de formation,Gianluigi Donnarumma, titularisé étonnamment très tôt parMihajlovic qui lui a rapidement accordé sa confiance. Les résultats apparaissent néanmoins en dents de scie, avec tantôt des revers douloureux, dont le sévère 0-4 contre leNapoli, qui constitue la deuxième plus lourde défaite jamais enregistrée par le club à domicile, et tantôt des victoires encourageantes, comme la correction 3-0 infligée à l'Inter lors du derby retour. In fine, l’entraîneur serbe ne fera pas long feu et sera limogé à la suite d'une série de cinq matches consécutifs sans la moindre victoire suivie d'une nouvelle défaite à domicile 0-1 contre laJuventus. En interne, l'état de crise demeure, les rumeurs de vente du club à des investisseurs asiatiques sont de plus en plus insistantes. La gestion chaotique du club se reflète sur le rendement de ses joueurs et par conséquent sur ses résultats. C'est dans la désolation totale que le club ne se qualifie pas pour la troisième année de suite à la moindre compétition européenne et finit septième de Série A. EnCoupe d'Italie, le club réussit l'exploit d'atteindre lafinale mais s'incline 1-0 face à laJuventus.
Fin de l'ère Berlusconi, passage sous pavillon chinois d'un club en pleine crise (2017)
Le vendredi, soit trois ans et demi après sa décision de céder des parts[41], Berlusconi annonce à travers un communiqué du groupeFininvest lui appartenant la signature d’un accord préliminaire avec un consortium chinois, pour la vente du club à un montant de 740 M€ hors endettement (220 M€)[42]. Alors qu'il annonçait au départ vouloir rester majoritaire, puis désirer conserver au moins une part importante entre ses mains, Berlusconi finit par céder la quasi-totalité du club (99,93 %), mettant fin à un règne de plus 30 ans durant lesquels l’AC Milan s'est hissé au sommet du football européen à de nombreuses reprises.
Sous les ordres de son nouvel entraîneurVincenzo Montella, l’AC Milan s'offre son premier trophée depuis 2011, en remportant laSupercoupe d'Italie sur un bel arrêt de son jeune gardien de 17 ans et révélation de la saison passéeGianluigi Donnarumma, lors des tirs au but face à laJuventus (1-1)[43].
Le processus de négociations avec les investisseurs durera quasiment toutela saison, et ce n'est qu'à un mois de son terme, le, que la vente n'est définitivement scellée. Niveau bilan, une modeste sixième place, qualificative pour laLigue Europa. Le nouveau visage du club se dessine,Yonghong Li devient le successeur deBerlusconi en tant que président de l’AC Milan, Marco Fassone remplace le légendaire « divin chauve »Adriano Galliani en tant qu'administrateur délégué, et enfin Massimiliano Mirabelli est désigné directeur sportif.
La nouvelle direction se met tout de suite au travail afin de tenter de redorer le blason Rossonero : avec un record historique de plus de 200M€ dépensés en à peine un mois de mercato, le projet d'un renouveau de qualité se fait entendre. Une révolution est enclenchée avec l'arrivée de neuf nouveaux joueurs au talent avéré. L'effectif est alors entièrement renouvelé, seuls y survivront le prometteur gardienGianluigi Donnarumma, le défenseurAlessio Romagnoli et les deux ailiersGiacomo Bonaventura etSuso. Symbole fort d'une réelle volonté de reconstruire, le recrutement surprise du vétéranLeonardo Bonucci, l'un des meilleurs défenseurs au monde et finaliste sortant de laLigue des champions avec laJuventus.
Pourtant, rien ne se passera comme prévu. Nommé capitaine, le défenseur clé et nouveau leader de l'équipe débute très mal sa saison. Il multiplie étrangement les erreurs et ne parvient pas à instaurer le climat de confiance tant espéré, bien au contraire. Les attaquantsAndré Silva etKalinić recrutés pourtant à prix d'or, sont tellement décevants qu'ils sont même détrônés de leur poste par un jeune attaquant tout juste promu de la jeune équipe dePrimavera,Patrick Cutrone. Seul le nouvel arrivantFranck Kessié sort du lot, en démontrant une solidité et une combattivité hors pair dans un effectif in globo très mou.Vincenzo Montella de son côté, outre sa communication en public nonchalante, s’y prend maladroitement avec son effectif. Son système préféré en 3-5-2 ne cesse de changer, les titulaires ne sont jamais les mêmes et ses schémas tactiques sont très approximatifs. Il se fait limoger avant décembre 2017, contre unGennaro Gattuso encore peu expérimenté mais bien déterminé à motiver ses troupes en leur transmettant sa célèbre « Grinta » pour laquelle il était tant réputé en tant que joueur.
L’entraîneur italien revient illico au 4-3-3 et n’hésite pas, contrairement à son prédécesseur, à exprimer son insatisfaction ou sa colère en public. Les joueurs, désormais investis et moins hésitants sur le terrain, sont plus entreprenants et développent un jeu plus vif. Les premiers résultats commencent à se dessiner dont une victoire importante contre le rival interiste enCoupe d’Italie. Les Rossoneri réussissent à atteindre lafinale de la compétition, mais échouent face à laJuventus, avec des erreurs de concentration fatales du jeune gardienGianluigi Donnarumma. En Ligue Europa, l'équipe est éliminée dès les huitièmes de finale face àArsenal, bien qu'ayant remarquablement réussi son match retour lors duquel elle subit les conséquences de décisions arbitrales litigieuses[44]. Cette désillusion sera très mal vécue puisqu'il s'en suivra une longue série de six matches sans victoire en championnat incluant deux défaites, dont une face au dernier relégable. Avec un tel handicap, en plus de son mauvais début de saison, le club ne fait guère mieux qu'une nouvelle sixième place, bien loin des résultats escomptés au vu des recrutements ambitieux du début de saison.
Échec du projet chinois puis retour au premier plan avec Pioli et reprise en main par Elliott Management (2018-2022)
À peine une saison après le changement de propriétaire, l'opération de vente du club est sous la menace d'une déroute. Harcelés par le fair-play financier, les investisseurs chinois peinent à présenter leurs garanties et à convaincre de leur capacité à rembourser les prêts contractés auprès du fonds d'investissements américainElliott[45]. Après plusieurs ultimatums expirés, une sanction sportive majeure tombe : l’AC Milan est exclu de laLigue Europa qu'il était censé disputer la saison suivante[46]. Les craintes de l'UEFA se justifieront quelques jours après ce verdict, Yonghong Li ne parvient finalement pas à rembourser une partie des dettes à la date butoir du 6 juillet 2018. Il perd ainsi le contrôle du club au profit de son créancierElliot, qui annonce quelques jours plus tard en être devenu le nouveau propriétaire[47]. À la suite d'un redressement, letribunal arbitral du sport accepte l'appel des instances du club le 20 juillet 2018 et autorise sa participation à laLigue Europa 2018-2019[48].
Paolo Scaroni, nouveau président de l'AC Milan
La direction est à nouveau bouleversée. Outre la nomination de Paolo Scaroni à la présidence de l'AC Milan, Ivan Gazidis est désigné directeur général dans ce nouvel organigramme. Le principal fait marquant est la présence au sein des instances de direction, espérée durant des années, de la légende vivantePaolo Maldini. Il est directeur du développement stratégique du secteur sportif[49], au plus grand bonheur des fans Rossoneri.Leonardo fait un bref retour en tant que directeur sportif le temps d'une saison, remplaçant un Mirabelli dont la maladresse dans la gestion financière et contractuelle des opérations de transferts a ruiné le club sportivement et financièrement. Le Brésilien renvoie rapidement le flopLeonardo Bonucci au bercail, et le troque contre une autre future déceptionGonzalo Higuaín. Inefficace devant les buts en ses quelques mois passés au club, il est remplacé dès la mi-saison parKrzysztof Piątek. Ce dernier démarre en fanfare en inscrivant 7 buts en 8 matchs, mais deviendra également fantomatique dès lors qu'il reprendra le numéro 9 d'Higuain la saison suivante. Le public et la presse s'en amusent, et alimentent davantage le mythe présent autour d'unemalédiction du numéro 9 d'Inzaghi[50].
Lasaison 2018-2019 se conclut une nouvelle fois sans décrocher de qualification pour la Ligue des champions. Tout s'est joué au bout du suspense lors d'une dernière journée du championnat à rebondissements, pendant laquelle le club passe en quelques minutes de la troisième à la cinquième place. Le bilan de la participation enLigue Europa est encore plus affligeant, puisque le club ne franchira même pas la phase de poules dans un groupe loin d'être difficile. Malgré un esprit de combativité remarquable insufflé à ses joueurs,Gennaro Gattuso reconnaît avec cet échec ses limites tactiques et dépose sa démission. La direction, toujours en reconstruction évolue avec l'arrivée d'une autre légende milanaise,Zvonimir Boban, en tant que directeur du football, accompagné de Frederic Massara, nouveau directeur sportif, très réputé dans le milieu.
Côté effectif, on essaie de reconstruire dans la durée, chaque ligne est renforcée par un jeune joueur de talent. Arrivent, en défense,Théo Hernandez afin de redynamiser un poste d'arrière gauche qui n'a plus jamais brillé depuis la retraite dePaolo Maldini dix ans plus tôt, le grand espoir portugaisRafael Leão en attaque, et enfin au milieu de terrain, celui qui a été élu meilleur joueur de la CAN 2019,Ismaël Bennacer. Le début desaison 2019-2020, sous les commandes du nouvel entraîneur désignéMarco Giampaolo, tourne rapidement au fiasco. Le club est13e du championnat à la mi-automne[51] et développe un jeu soporifique, manquant cruellement d'impact et odieusement de personnalité. Rapidement viré, il est remplacé parStefano Pioli qui réussira à gagner peu à peu les faveurs de sa direction grâce à des résultats encourageants.
Zlatan Ibrahimovic, de retour au club en 2020, arrive à motiver les troupes et faire évoluer les mentalités
Il sera épaulé, dès janvier 2020, par deux arrivées majeures qui vont marquer un véritable tournant dans les vestiaires :Simon Kjær s'impose comme solide leader d'une défense mal organisée, perméable au vu de son manque d'agressivité, puis c'est surtoutZlatan Ibrahimović qui signe un retour tonitruant ! Il va en effet grandement aider l'AC Milan, malgré son âge (38 ans), à retrouver les sommets, en marquant des buts décisifs d'une part et en bousculant totalement la mentalité collective d'autre part[52], vers la culture de la gagne et la soif de victoires. La sixième place récoltée à la fin de cet exercice est certes sur le papier une nouvelle contre-performance, mais la remontée au classement réalisée en fin de saison relève de l'exploit. Preuve en est, la reconduction deStefano Pioli malgré ce classement, et l'avortement de son remplacement par le réputé stratègeRalf Rangnick, initialement prévu dans le cadre d'une profonde restructuration[53].
Dans un contexte decrise sanitaire et économique, aucun joueur majeur ne viendra renforcer les rangs, si ce n'est l'arrivée de deux jeunes grands espoirs : le défenseur françaisPierre Kalulu ainsi que le prometteur milieu italienSandro Tonali. Malgré un effectif quasi totalement reconduit, le Milan AC réalise un début de saison exceptionnel, dans la lignée de sa fin de saison passée. En effet, le Milan ne perdra pour la première fois en championnat qu'en janvier 2021 après 27 matchs consécutifs sans défaite[54], soit 304 jours[55] ! Ce n'est qu'une avalanche fortuite de forfaits simultanés entre blessures et atteintes deCovid-19 qui stoppera net le club dans sa lancée en cette nouvelle année, malgré l'importante arrivée du défenseurFikayo Tomori. Le Milan perd alors du terrain et cède définitivement sa place de leader dès la22e journée du championnat. Le club finit tout de même à une honorable deuxième place, signant enfin, après huit ans d'absence, son retour dans laplus prestigieuse compétition européenne. Une joie retrouvée pour tous les fans Rossoneri mais rapidement entachée par la décevante décision du talentueux gardienGianluigi Donnarumma, révélé grâce à l'AC Milan qui lui a donné sa chance dès son plus jeune âge, de ne pas poursuivre l'aventure en s'engageant librement pour lePSG. Il est remplacé par le portier françaisMike Maignan, fraîchement couronné champion deLigue 1 avec leLOSC.
En vue de la nouvelle saison 2021-2022, le club s'emploie à étoffer son effectif en doublant tous les postes, pour ne plus être à nouveau lourdement pénalisé par les éventuelles blessures et absences imprévisibles dues à l'épidémie du Covid-19 toujours en cours. L'expérimenté champion du monde en titreOlivier Giroud notamment, vient suppléer les absences de plus en plus répétées du vieillissant et néanmoins indispensableZlatan Ibrahimović. Une stratégie qui fonctionne, puisque le Suédois aura un rôle prépondérant en début de saison tandis que le Français marquera des buts décisifs lors de matchs clé de la seconde partie du championnat. Pour l'anecdote, Giroud est le premier attaquant depuis Inzaghi à marquer plus de dix buts en arborant son numéro 9, réputé maudit. Cette statistique en apparence folklorique, possède un très fort caractère révélateur. En effet, la « malédiction du numéro 9 d'Inzaghi » était le reflet éloquent des énormes difficultés rencontrées par le club depuis une décennie pour mettre la main sur un buteur de qualité, puisqu'aucun des dix joueurs précédents à avoir porté ce numéro n'avait réussi à dépasser la modique barre de huit buts sur une saison[56].
Le groupe d'investissementsElliott Management ne s'en est jamais caché, son projet avec l'AC Milan se situait sur du court terme. Cela se confirme le, avec le passage du club chez un autre fonds d'investissement américain. C'est le groupe Red Bird Capital Partners, déjà propriétaire duToulouse FC, et actionnaire chez les équipes debaseball desYankees de NY et desRed Sox de Boston qui rafle la mise. Une opération estimée à 1,3 Mds € lui permettant de mettre la main sur 70 % des parts[58]. Gerry Cardinale, le patron du groupe, est le nouveau visage à la tête du club lombard.
Porté par des coups de génie deRafael Leão etBrahim Díaz, et une fois encore unMike Maignan imparable, le champion en titre réussit l'exploit de se qualifier à une demi-finale de laLigue des champions 100 % milanaise contre l'Inter. Il obtient aussi son ticket de participation pour l'édition suivante, aidé toutefois par un incroyable coup du sort. L'effectif n'étant pas assez qualitatif pour performer sur les deux tableaux simultanément,Stefano Pioli procède à un turn-over important dans la dernière ligne droite de laSerie A. Sauf que les remplaçants déçoivent, en particulier le BelgeCharles De Ketelaere, principale recrue du mercato estival et dont les fans voyaient en lui le nouveauKaká. L'AC Milan perd alors des points cruciaux contre des équipes du bas du tableau, et ne doit l'opportunité de décrocher cette précieuse quatrième place qu'à la sanction infligée à laJuventus à la suite de l'affaire des plus-values fictives, consistant à un retrait immédiat de dix points[59].
Le club est dans le viseur de la justice, qui s’intéresse aux conditions de sa vente par le fonds d’investissement américain Elliott Management à un autre fonds américain, RedBird, en 2022[62].
Lors des matches en coupe d'Europe, le club peut arborer sur son maillot, depuis 2001, l'écusson dumultiple-winner badge de l'UEFA pour avoir remporté 7Ligue des champions.
Le club a été classé 37 fois premier dans le classement des meilleures clubs du monde de l'IFFHS. Il détient le record de première place.
Équipe mondial de l'année par l'IFFHS en 1995 et 2003.
Par deux fois, en 1988 et 1989, Milan place trois de ses joueurs aux trois premières places du classement duBallon d'or. Aucun autre club européen n'a réalisé ce triplé par deux fois.
Milan détient le record du nombre de joueurs terminant meilleur buteur deSerie A avec 17 titres. Par ailleurs,Gunnar Nordahl possède le nombre de titres remportés, par cinq fois dont trois d'affilée et le record de but marqué en championnat avec 35 unités. De même, cinq autres joueurs terminèrent meilleur buteur en coupe d'Europe, plusRoberto Antonelli(en) et ses 15 buts enSerie B lors de la saison 1980-1981 et sans oublier les 7 réalisations deLuciano Chiarugi enCoupe des coupes lors de l'édition 1972-1973.
Dans le classement mondial des clubs, établi mensuellement par l'IFFHS, Milan est le club apparu le plus nombreux de fois à la première place (37 fois), quatre longueurs d'avance devantManchester United.
La plus large victoire à domicile comme à l'extérieur en coupe d'Europe est contre l'Union Luxembourg : 8-0 à Milan le 12 septembre 1962 et 6-0 au Luxembourg le 19 septembre 1962.
La plus large défaite à domicile en coupe d'Europe est de 0-3 contre le LOSC le 5 novembre 2020 puis 0-2 contre plusieurs équipes (Barcelone le 4 novembre 1959,Espanyol le 21 octobre 1987,Ajax le 23 novembre 1994,Lille le 6 décembre 2006,Arsenal le 4 mars 2008). À l'extérieur, la pire défaite est celle contre l'Ajax (6-0 le 16 janvier 1974).
Le Milan est le troisième détenteur de titres deChampion d'Italie (19), derrière l'Inter (20) et laJuventus (36). Il arriva 16 fois deuxième et 22 fois troisième de laSérie A. Le club a disputé 98 saisons enSérie A (ou équivalent) et 2 enSérie B.
Le Milan fut le premier club à remporter leChampionnat d'Italie de football sans subir une seule défaite. Cet exploit se déroula lors de la saison 1991/1992, avecFabio Capello comme entraîneur (c'était sa première saison au club). Lors de cette saison, le club gagna 22 match, fit 12 match nul et marqua 78 buts pour seulement 21 encaissés.
La plus large victoire emportée le 4 octobre 1914 contre l'Audax Modena (saison en Prima Categoria en 1914/1915) sur un score de 13-0. À l'extérieur, ce fut contre l'Ausonia Football Club le 21 octobre 1919 sur le score de 10-0 (saison en Prima Categoria en 1914/1915).
En revanche, la plus sévère défaite à domicile fut enregistrée le 5 novembre 1922 contreBologne (8-0) lors de la saison 1922/1923. La plus sévère défaite à l'extérieur fut enregistrée contre laJuventus par deux fois : 6-0 le 25 octobre 1925 et 8-2 10 juillet 1927.
LaJuventus demeure le club que Milan a le plus souvent rencontré en matches officiels avec 225 confrontations, la plus grosse victoire revient au club lombard avec une victoire 8-1 le 24 Janvier 1912. L'Inter arrive en second avec 220 matches disputés, là est aussi c'est l’AC Milan qui enregistre le plus gros score 0-6 lors du derby du 11 mai 2001.
Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l'AC Milan pour lasaison 2024-2025. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel actuel de l'AC Milan pour la saison 2024-2025[73]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
Paolo Maldini est le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matches sous le maillotrossonero avec 902 rencontres en 25 saisons de 1984 à 2009.
Paolo Maldini a été le plus jeune joueur à débuter en équipe première à l'âge de 16 ans et 208 jours, lors d'une rencontre face à l'Udinese Calcio, le[77].Alessandro Costacurta fut le plus vieux joueur à endosser la tunique du club à l'âge de 41 ans et 25 jours face à l'Udinese Calcio, le.
Les joueurs ayant le plus porté le maillot rossonero en matches officiels et sans inclure les amicaux.
Le meilleur buteur du club estGunnar Nordahl avec 221 buts en 8 saisons. Gunnar Nordahl est également le meilleur marqueur en une saison avec 38 buts toutes compétitions confondues, lors de lasaison 1950-1951. Gunnar Nordahl est le meilleur buteur enSerie A avec 210 buts.
Gianni Rivera est le meilleur buteur enCoupe d'Italie avec 28 buts. Enfin,Filippo Inzaghi est le meilleur réalisateur sur la scène européenne et intercontinentale avec respectivement 41 et 43 réalisations.
Gianni Rivera fut le plus jeune buteur à 17 ans et 80 jours à l'encontre de laJuventus, le. Le,Alessandro Costacurta devient le plus ancien buteur à l'âge de 41 ans et 25 jours contre l'Udinese Calcio.
Les meilleurs buteurs du club en matches officiels et sans inclure les amicaux. Entre parenthèses, le nombre de matches joués.
pour l'inter à domicile et San Siro pour l'AC Milan à domicile.
De1900 à1903, le club n'évolue pas dans un stade mais plutôt sur un terrain dénomméTrotter, situé sur la placeAndrea Doria, là où s'élève désormais la gare. Le terrain ne comporte alors aucune tribune, ni vestiaire. Les joueurs venaient soit directement en tenue, soit se changer dans les sous-sols de la maison Pirelli, rue duPont Seveso. Comme il n'y avait pas d'entrée, tous les supporters pouvaient assister gratuitement au match.
Puis, de1903 à1905, avec le projet d'édification de la gare et en raison des conditions précaires du terrainTrotter, le club déménagea sur le terrainAcquabella, situé sur leCorso Indipendenza. Le terrain était toujours accessible gratuitement mais certains supporters pouvaient louer des chaises. Enfin, le terrain était bordé d'une petite colline, offrant une tribune naturelle.
De1906 à1914, le club émigre sur un terrain situé sur la rueFratelli Bronzetti. Le terrain est alors naturellement clos, notamment par le cours d'eau du lavoir et le mur du cimetière délaissé de laPorte Vittoria. Le terrain comporte un portail d'entrée avec un guichet situé tout d'abord rueSottocorno, puis en1908/1909, l'entrée est déplacée rueBronzetti. Le stade s'appellera initialementCampo Milan di Porta Monforte puisBronzetti, avec le déplacement de l'entrée. Une spacieuse tribune en bois avec escalier sera édifiée. Le, lors d'un match entre le Milan et une autre équipe milanaise (Union Sportive), des filets seront ajoutés au cage pour la première fois enItalie.
De1914 à1920, le club déménagea de nouveau, en abandonnant leBronzetti pour s'établir rueArona sur le nouveau centre sportif de la ville, dénomméVelodromo Sempione. Ce stade était à la fois un terrain de football et un vélodrome. Il y avait deux tribunes couvertes en bois ainsi que deux grands escaliers en ciment. L'inauguration fut le avec le match amical entre Milan et lePhoenix FC deKarlsruhe, conclu sur le score nul (3-3).
De à, le club ne peut pas jouer temporairement auVelodromo Sempione et le président Pirelli prête alors le terrain appartenant à son groupe industriel, dans la zoneBicocca[86].
De1920 à1926, le nouveau stade du club se situeViale Lombardia et apparaît plus moderne avec sa grande tribune, son grand escalier spacieux ainsi que la petite maison qui fait office de siège et de vestiaire. D'ailleurs, ce stade sera utilisé par l'équipe nationale pour des matches contre laSuisse, laBelgique, l'Allemagne, l'Espagne et laHongrie. Mais, sa capacité s’avéra insuffisante et la nécessité d'un nouveau grand stade apparu rapidement[86].
La construction d'un nouveauxstade s'initie en sur la volonté dePiero Pirelli, alors présidentrossonero. Cette nouvelle enceinte est toujours le stade où évolue le club à domicile aujourd'hui et s'appelle leStadio Giuseppe-Meazza. Le projet fut mise en œuvre par l'ingénieur Alberto Cugini et l'architecte Ulisse Stacchini. La nouvelle infrastructure fut dévoilée le de l'année suivante avec une partie inaugurative entre les deux clubs résidants de la cité lombarde, l'Inter et Milan (6-3 en faveur desnerazzurri)[87],[88]. L'enceinte a une capacité de 80 018 places[89] et ce n'est qu'à partir de1948, qu'il vient à être utilisé conjointement avec l'autre club milanais, l'Inter[87]. À partir de1935,Il tempio del calcio, de son surnom, devient propriété de la commune de Milan[88] et rebaptisé en1980 sous son nom actuel et définitif, en reconnaissance àGiuseppe Meazza, à la suite de son décès le. Cet ancien international italien, double vainqueur de laCoupe du monde, avait notamment évolué sous les couleurs des deux clubs milanais et est considéré comme l'un des meilleurs joueurs italiens de sa génération. Il demeure comme une personnalité à part entière dans la culture milanaise[87],[88]. Le stade est aussi connu sous le nom deSan Siro, du nom du quartier deMilan où il se trouve.
En décembre 2014, le club indique qu'il souhaite quitter leStadio Giuseppe-Meazza pour une nouvelle enceinte. En février 2015, le projet est dévoilé et prévoit un nouveau stade d'une capacité de 48 000 places. La nouvelle enceinte pourrait voir le jour lors de la saison 2019/2020 (les travaux devant débuter en 2016) et son coût atteindrait 300 m€ à 320 m€ (dont une centaine de millions pour les aménagements extérieurs tels qu'un hôtel, un collège sportif et des espaces verts). Imaginé avec le cabinet Arup, ce nouvel écrin, creusé10 mètres sous terre et dont la hauteur sera de 30 m (contre 60 pour leStadio Giuseppe-Meazza), se veut résolument moderne et écologique avec notamment un toit rétractable, le recyclage des eaux de pluie ou l'utilisation de l'énergie photovoltaïque. Le financement sera assuré par le privé, notamment par la compagnie Emirates. Il se situera dans la zone Portello, là où se situe le nouveau siège du club, Casa Milan[91],[92]. Toutefois, ce projet prend rapidement l'eau car des difficultés techniques liés au terrain et pouvant engendrer des surcoûts apparaissent et refroidissent certains décisionnaires. En outre, la vente du club se profilant, un tel projet engageant économiquement aurait été un frein pour l'acquéreur. Ainsi, ce projet est abandonné dès mi-2015. Toutefois, le projet d'un grand stade n'est pas pour autant totalement abandonné par la nouvelle équipe dirigeante et après plusieurs déclarations concernant une réflexion à ce sujet, le club et son rival de l'Inter Milan, annoncent en Mars 2019, la volonté de construire unnouveau stade, à proximité deSan Siro). Ce projet pharaonique consiste en la construction d'un stade de 60 000 places et d'un nouveau quartier adjacent destiné au sport, au divertissement et au shopping[93],[94],[95]. L'ensemble coûterait 1,200 m€ et s'inscrirait dans le cadre d'un bail de 90 ans entre la ville et les deux clubs. En conséquence,San Siro serait certainement détruit.
Vestiaire des joueurs de l'AC Milan au Stadio San Siro.
Milanello est le centre d'entraînement de l'AC Milan. Inauguré en1963, sa construction avait commencé deux ans auparavant. Voulu et réalisé par le président de l'époque Andrea Rizzoli, il a été conçu par l'architecte Viani et l'ingénieur Crescentini. Il fut complètement restructuré à la demande du nouveau présidentSilvio Berlusconi par la sociétéEdilnord.Milanello est aujourd'hui un des centres sportifs les plus prestigieux et perfectionnés d'Europe. Il se trouve à cinquante kilomètres deMilan, non loin deVarèse, sur les communes deCarnago,Cassano Magnago etCairate.
À la construction du Milanello, Andrea Pizzoli imposa une clause : en cas de donation du complexe aux lombards, Milanello ne pourrait être vendu à personne en dehors de laFédération d'Italie de football. Cette dernière a donc l'usufruit du centre sportif milanais pour préparer toutes les grandes manifestations telles lesCoupes du monde de la FIFA ou lesChampionnats d'Europe. Ainsi,Milanello a parfois servi de centre d'entrainement de l'équipe nationale, notamment pour préparer l'Euro1988,1996 et2000.
Milanello intègre le MilanLab, un centre de recherches scientifiques fonctionnant depuis. Le but est d'optimiser la gestion psychophysique des athlètes. LeMilanLab représente la combinaison idéale de la science, de la technologie, des IT, de la cybernétique et de la psychologie[96]. Aujourd'hui, le centre deMilanello etMilanLab sont considérés comme respectivement l'un des meilleurs centre d'entrainement au monde, si ce n'est le meilleur, tandis que le second est également considéré comme le meilleur centre de recherches scientifiques d'Italie. C'est ainsi queMilan se forgera une réputation précoce mais ancrée dans les mœursitaliens : celle du meilleur centre médical de la péninsule, voire de l’Europe.
Le capital social de l'Associazione Calcio Milan Società per Azioni était divisée en 48 millions d'actions d'une valeur nominale de52 centimes d'euro. Depuis le milieu des années 1980, le club était contrôlé intégralement par Silvio Berlusconi, notamment au travers de sa holdingFininvest Spa[100],[101]. Le club rentrait alors dans le périmètre de consolidation du groupe Berlusconi et les éventuelles pertes du Milan pouvaient être absorbées par les bénéfices des autres sociétés en activités conjointes à la holding, tel que laArnoldo Mondadori Editore. Depuis le début des années 2010, il était annoncé que le club cherchait à faire rentrer dans son capital de nouveaux investisseurs. Plusieurs rumeurs laissaient même entendre que Silvio Berlusconi voulait se retirer et vendre le club[102],[103],[104],[105]. Après plusieurs tentatives ratées (notamment en juin 2015 avec le consortium représenté par Mr Taechaubol, homme d’affaires thaïlandais soutenu notamment par le fonds d’investissements Doyen Sport[106],[107],[108]) qui ne se concrétiseront pas, Silvio Berlusconi finit par céder le club à un consortium chinois, composé principalement deLi Yonghong etHaixia Capital, en août 2016. Contre740 millions d'euros, ces investisseurs acquièrent 99,93 % du capital du club, mettant fin au règne de30 ans de la famille Berlusconi[42]. Pour financer son acquisition,Li Yonghong a emprunté auprès du fonds d'investissement Elliott. Toutefois, en juillet 2018,Li Yonghong ne respecte pas ses engagements vis-à-vis du fonds en ne remboursant pas une dette de32 millions deDollars américains. Le fonds active ses sûretés et prend officiellement le contrôle du club le 11 juillet 2018. Le 1er juin 2022, il fait l'annonce officielle de cession de 70% de ses parts à un nouveau fonds américain, Red Bird Capital Partners, qui devient ainsi le nouveau propriétaire du club.
L'Associazione Calcio Milan est aussi l'un des membres fondateurs de l'ECA - Association Européenne des Clubs[10], organisation internationale construite sur les cendres duG-14(auquel le club avait été déjà un membre fondateur) et composé des principaux grands clubs européens réunis en un consortium, afin d'obtenir une tutelle commune des droits sportifs, juridiques et de la télévision devant laFIFA et l'UEFA[11].
Depuis1966, le siège du club se situait au 3, ViaFilippo Turati àMilan. En avril 2014, le club a pris possession de son nouveau siège, Casa Milan, situé au nord-est de la ville dans le quartier du Portello (au 8 de la Via Aldo Rossi).
L'Associazione Calcio Milan Spa contrôle les 100 % deMilan Entertainment Srl,Milan Real Estate Spa etFondazione Milan Onlus. En outre, il possède 50 % deConsorzio San Siro Duemila, 45 % deASanSiro et une part dans lePallacanestroOlimpia Milan S.Srl, équipe de basket deMilan acquis en 2004, en raison des difficultés économiques qu'éprouvait à l'époque ce dernier.
Milan Real Estate Spa est la société gérant l'immobilier du club comprenant le siège social du 3, Via Filippo Turati et le centre sportif deMilanello.
Milan Entertainment Srl est la société née en 2005 commeServizi Milan Srl, à laquelle l'Associazione Calcio Milan Spa a cédé les droits d'exploitation vicennal pour une valeur égale à 183 millions d'euros selon une expertise du Professeur Paolo Jovenitti.
Consorzio San Siro Duemila est le consortium formé à 50 % entre le Milan et l'Inter pour la gestion duStade Giuseppe-Meazza.
ASanSiro est une agence de développement local, pour le quartier de San Siro, partagé entre le Milan (45 %), l'Inter (45 %) et la Fondation ChiamaMilano (10 %).
La fille de Silvio Berlusconi valorise pour sa part le club à 1 000 m€[130]. Finalement, en août 2016, 99,93 % des parts du club sont cédées pour740 millions d'euros auxquels s'ajoute la reprise de la dette évaluée à220 millions d'euros. Le cabinet KPMG évalue le club entre 504 m€ et 590 m€ en 2017[131].
Pour Deloitte, Milan devra relever deux challenges. En premier lieu, les droits TV, qui seront, à compter de 2010/2011, négociés par la Ligue pour l'ensemble des clubs et non plus club par club. La nouvelle répartition décidée à l'été 2010 a prévu d'attribuer la plus importante part des recettes à Milan, l'Inter et laJuventus (18,9 m€ par an pour chacun)[132]. Mais, ce montant est en nette diminution par rapport à l'ancien contrat avecMediaset. En deuxième lieu, Milan doit améliorer ses recettes au guichet. En effet, les revenus d’une journée de match pour Milan représente la moitié de celle deChelsea ou duBayern[119]. L'amélioration de l'accueil et de la sécurité des supporteurs au stade devraient pouvoir conduire à une hausse des revenus. Mais, l'importance des investissements, qui doit être partagée avec l'Inter, devait se réaliser dans le cadre de l'Euro 2016, dont l'organisation a été finalement attribuée à laFrance[118]. Milan a donc opté pour la construction de son propre stade (48 000 places) qui devrait être achevé pour la saison 2019/2020.
Dans un contexte globale de crise du football italien, le club a entrepris depuis ces dernières saisons un assainissement de ses finances, plombés par la masse salariale. En effet, les finances du club demeurent fragiles et dépendantes de celles de Silvio Berlusconi[133]. Depuis avril 2011, Barbara Berlusconi, la fille de Silvio, a été nommée "responsable des projets spéciaux", soit la stratégie économique du club. Elle est à la base de la nouvelle stratégie :« Le modèle économique sur lequel nous avons grandi - celui d'un mécène passionné qui finance le club - était excellent mais il n'est plus adapté à la situation d'aujourd'hui »[134]. Elle considère que le club doit être désormais géré comme une entreprise normale, capable de vivre sur ses propres revenus. Par ailleurs, elle déclare que« nous voulons faire passer une idée forte. Les champions sont très importants. Mais, ils vont et viennent. Quel est le véritable emblème du club ? Le maillot. Et pour le supporter, il doit être plus important que le joueur phare du moment. La valeur de fond, c'est la marque »[134].Ainsi, les meilleurs joueurs sont vendus afin de résorber le déficit récurrent du club et alléger la masse salariale. Selon Barbara Berlusconi, la masse salariale représentait 70 % du chiffre d'affaires du club en 2011 et devrait ne plus dépasser 50 % à l'avenir. En 2006, le club avait affiché un bénéfice de 2,5 m€ grâce à la vente d'Andriy Chevtchenko àChelsea[123]. Cette politique a également conduit à la vente deKaká pour résorber le déficit en 2009[135]. Le club se permit, néanmoins, des folies passagères telles que le recrutement deZlatan Ibrahimović en 2010, dont le salaire était de 12 m€ par an, soit autant que l'ensemble de l'équipe deNaples[136]. Mais, d'une part, le recrutement avait été réalisé à bas coût, le joueur ayant été dans un premier temps prêté gratuitement avant d'être acquis pour 24 m€[137]. D'autre part, au bout de deux ans, le club saisit une occasion favorable et se sépara de Zlatan ainsi que deThiago Silva, vendus auParis Saint-Germain, pour respectivement 20 m€[138] et 40 m€[139]. Selon Silvio Berlusconi, ces ventes permettaient au club d'économiser 150 m€ sur 2 ans[140],[141]. Résultat, de 2008 à 2014, le club a vendu des joueurs pour un montant 229,5 m€ (en ne comptant que les ventes aux clubs appartenant au Top-5 des championnats européens), se classant5e au niveau européen des vendeurs de joueurs[142].Pour compenser, le club privilégie la formation et l'éclosion de jeunes joueurs[143],[144]. Les meilleurs exemples sontAlexandre Pato et surtoutStephan El Shaarawy et Hachim Mastour (acheté 0,5 m€ à 14 ans en 2012)[145].
Dans cette logique, le club cherche également à développer ses recettes de merchandising. Barbara Berlusconi estime que« tout ne s'arrête pas au match. Sur le plan commercial, sur le plan des services, on doit faire vivre le club tous les jours et faire en sorte que les supporteurs ressentent leur appartenance au club au quotidien, sur les réseaux sociaux, chez eux, dans les magasins.[…] Il y a d'autres ressources que celles des résultats à développer : le merchandising, les sponsors, les infrastructures. Nous devons davantage miser sur les ressources commerciales. Il n'y a pas de raison que Disney sache le faire et pas un club de foot »[134]. Côté infrastructure, après l'échec de la candidature de l'Italie à l'organisation de l'Euro 2016 qui ne permet donc pas d'engager les investissements nécessaires pour la rénovation deGiuseppe-Meazza, le club a pris la décision de développer son propre stade de 48 000 places qui sera achevé pour la saison 2019/2020. Désormais, l'Ajax, Arsenal, le Barça et Manchester United sont considérés comme des exemples par la fille de Silvio mais avant tout, le Bayern est le modèle à suivre.« Le Bayern est le meilleur des modèles. Même une saison manquée sur le plan sportif ne lui cause pas de dommage financier »[134].
Enfin, après de nombreuses rumeurs[146] et de tentatives ratées[106],[107],[108] où Berlusconi cherchait à conserver le contrôle du club tout en ouvrant le capital à de nouveaux investisseurs[147], il finit par céder la totalité du capital (99,93 %) à un consortium chinois, composé principalement deLi Yonghong etHaixia Capital, en août 2016 pour740 millions d'euros.
Le Milan est une société active dans le domaine social et des aides humanitaires, toujours sensible à ceux qui se trouvent dans des situations difficiles, proposant un soutien durable et fiable avec une régularité et un engagement constant aux réalités sociales qui sont des fondamentaux importants pour le bien-être de toute la communauté. Avec laFondazione Milan - Organizzazione Non Lucrativa di Utilità Sociale, crée le qui agit à la fois enItalie et à l'étranger. L'appellationONLUS, amène la fondation à s'engager à satisfaire le plus possible les besoins primaires des personnes moins chanceuses dans les secteurs de l'assistance sociale, de l'instruction et de l'initiation ausport. En outre, avec laFundação Gol de Letra (en ItalieAssociazione Gol de Letra Italia), fondée auBrésil en1998 par les anciensjoueurs,Leonardo etRaí, s'engageant activement à résoudre les problèmes vécues des enfantsbrésiliens, toujours plus souvent victime innocente desnarcotrafiquants[148].leonda
Milan TV est le canal télévisé thématique officiel consacré à l'Associazione Calcio Milan.Née le comme option sur la plateforme TELE+ DIGITALE, en concomitance avec le centième anniversaire de la fondation de l'équipe milanaise, Milan TV est la première chaîne thématique italienne entièrement consacré à une équipe duCalcio. Elle représente la mémoire historique du Milan avec une librairie de milliers d'heures de matches et d'images exclusives de l'universrossonero.Diffusée 24h/24, 7j/7, la chaîne propose des interviews exclusives des entraîneurs et des joueurs du Milan, des matches que ce soit de laSérie A, de laCoupe d'Italie ou de laLigue des champions, des entraînements au centre sportif deMilanello, des informations et, entre2008 et2010, les courses de l'écurie lombarde enSuperleague Formula.Elle est disponible sur le canal 230 de la plateforme satelliteSky et surinternet viaFastweb.
Panini publie le journal officiel du club,Forza Milan !, mensuel exclusivement consacré à l'univers rossonero. Le premier numéro publié parPanini date de avec en couverture une photo deKaká, titréeIl fenomenoKaká.De à2004, le journal était édité en interne. Le tout premier numéro fut publié en1968.
Début décembre 2020, l’AC Milan devient le premier club de football européen à disposer d'une chaîne officielle sur la plateforme de streaming Twitch, qui appartient àAmazon[149].
Le site officiel (www.acmilan.com) est édité en 7 langues (italien, anglais, espagnol, brésilien, chinois, japonais et arabe) et visité par 1,5 million de visiteurs uniques en moyenne par mois.
Enfin, le club a également créé leMilan Media Factory, qui résulte d'une association entre le club etInfront Advanced Media Solutions, et dont l'objet est de produire et diffuser des contenus sur le club via les nouveaux médias (site Web, Web TV, réseaux sociaux, smartphone et tablettes PC).
La compagnieEmirates est le sponsor principal du clubRossonero à partir de la saison2010/2011. Il s'agit d'un contrat de5 ans pour un montant global de 60 M€.
En1919, la désignation originale deMilan Foot-Ball and Cricket Club fut rebaptisée enMilan Football Club[157]. Le nouveau nom fait prélude à une longue période sombre, car dès1936, la dénomination se mue enMilan Associazione Sportiva[158], appellation qui se modifiera en enAssociazione Calcio Milano, conclusion des premiers effets de l'italianisation dictée par la montée desautorités fascistes[159]. Après laSeconde Guerre mondiale, le club renoue avec son ancien qualificatif. Naquit ainsi en1945, l'Associazione Calcio Milan[160].
Le Milan évolue en rouge et noir depuis la fondation du club. Les rayures furent adoptées en raison de l'influence anglaise au sein du club (mode des rayures à l'époque). L'adoption des couleurs rouge et noir (Rossoneri) fut la volonté d'Herbert Kilpin,« Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur. » et« le Milan sera comme un incendie sous un ciel orageux ! »[16],[12]. Il convient de noter queHerbert Kilpin avait une affection particulière pour la couleur rouge qui lui rappelait le premier club dans lequel il s'était investi à l'âge de 13 ans àGaribaldi et qui évoluait avec un maillot rouge. Le second maillot est généralement blanc, et à partir des années 1930, il fut enrichi d'une barre noire et rouge (horizontale ou verticale). Lors des finales deLigue des champions, les joueurs portent un maillot intégralement blanc, par superstition. En effet, le club remporta six de ses septcoupes d'Europe avec cette tunique blanche (pour deux perdues contre l'Ajax en1995 et contreLiverpool en2005), alors qu'avec le maillot traditionnel, le club ne gagna qu'un seul trophée (contre l'Ajax en1969) pour deux autres finales perdues.
Jusqu'en 1913, le maillot sera généralement vierge de toute inscription, avec parfois l'écusson de la ville de Milan en haut à gauche pour le capitaine ou le gardien. À compter de 1913 et jusqu'en 1941, l'écusson de la ville sera quasiment définitivement adopté sur le maillot et demeurera la seule inscription. Après cette période, le maillot redeviendra vierge pour une longue période (jusqu'en 1979). Seuls la cocarde ou l'écusson italien apparaîtront sur le maillot en fonction des victoires milanaises[161]. En 1979 le club remporte son10e titre de champion d'Italie et affiche alors définitivement la fameuse étoile[162]. Le logo de l'équipementier apparaît également à la même époque. Nouvelle révolution en 1981 puisque le maillot affiche alors le premier sponsor du club, la société de vêtement Pooh. En poursuivant la tradition italienne de porter une marque distinctive lorsque le club remporte un trophée, lors des saisons 1989-1990 et 1991-1990, unecoupe des clubs champions est affichée sur le maillot tandis que le club affiche unecoupe intercontinentale lors de la saison 1991-1992. En 2008, Milan sera le premier club à porter un écusson distinctif après avoir remporté laCoupe du monde des clubs de la FIFA[163]. L'écusson du club n'apparaîtra sur le maillot qu'à compter de la saison 1995-1996, avec un intermède en 1999 pour le centenaire du club, où le maillot reprend l'écusson de la ville. Pour la saison2014-2015, l'écusson de la ville est de nouveau arboré avec l’écusson du club en incrustation dans le quart bas gauche. En 1995-1996, le club est également le premier à afficher le nom des joueurs dans le dos, comme l'autorisent alors les instances du football.
Jusqu'en 1910, les rayures seront plutôt fines (une quinzaine sur le torse). Puis, elles s'élargissent (6 à 8 bandes) jusqu'en 1961. De 1961 à 1986, le club adopte de nouveau les rayures fines (avec un intermède entre 1979 et 1981 où les bandes larges reviennent). Enfin, depuis 1986, le maillot du club présente des rayures larges (à l'exception du maillot du centenaire en 1999)[164]. Pour la saison 2011-2012, l'équipementier a décidé de revenir aux fines bandes. Le maillot de la saison 2012-2013 arborera de nouveau des larges bandes. Cédant au marketing qui veut que les maillots soient modifiés annuellement et que certains codes ne soient pas respectés,Adidas a présenté pour la saison 2014-2015, un maillot certes rayé mais avec une bande large principale au milieu et des rayures et bandes de largeurs inégales de part et d'autre.Depuis la création du club, les joueurs portent un short blanc qui est parfois remplacé par un short noir pour se distinguer de l'équipe adverse.
La couleur rouge du club étant inspirée du Diable, ce dernier s'imposa naturellement comme l'un des emblèmes et la mascotte du club. Pendant de nombreuses années, cette mascotte adopta les traits d'un satyre au visage anguleux, rieur et barbu (moustache et bouc pointu), avec des cornes et une longue queue pointue, ayant des pieds de bouc, et portant le maillot rayé rouge et noir. Plus rarement, le satyre prit un visage plus rond ou un homme portant un habit de diable s'y substitua. Avec le temps, la mascotte perdit ses pieds de bouc pour avoir de véritables pieds humains, parfois chaussés de chaussures de foot.
À la suite de la reprise du club parSilvio Berlusconi, « Five », la mascotte de la chaine de télécanale 5 détenue parSilvio Berlusconi, devint également celle du club mais fut prénommée « Dudy », surnom dePier Silvio Berlusconi, et vêtue d'un habit de diable rayé rouge et noir[165].
Le 16 février 2006, le club adopta une nouvelle mascotte officielle, dessinée par la sociétéWarner Bros. et dénommée "Milanello". Cette mascotte est un diable rouge portant la tenue traditionnelle (maillot rayé rouge et noir, short blanc ou noir et chaussettes montantes noires) et se promenant avec un ballon. Selon le responsable de Warner Bros., Maurizio Di Stefano : « L'idée pour la mascotte était qu'elle soit moderne tout en respectant la tradition du Milan. Elle devait être dynamique, avec l'envie de marquer et de gagner. Orgueilleuse et forte, avec le visage déterminé et décidé, la mascotte ne devait pas être un dessin statique mais plutôt prendre vie. » Cette nouvelle mascotte a aussi pour objectif d'augmenter les recettes de merchandising du club[166].
Initialement, sur le maillot, l'écusson du club se limitait aux armes de la ville, une croix rouge sur fond blanc (D'argent à la croix de gueules). Le mariage des couleurs du maillot et de la croix rouge donna rapidement naissance à l'écusson du club. À gauche se situe les rayures rouges et noires et à droite la croix rouge sur fond blanc.
Au début, la forme de l'écusson était rectangulaire, puis il devint ovale, par la volonté de la maison de frappe Motta. Il apparaissait certainement plus élégant d'épingler dans les boutonnières des vestes des premiers supporters et joueurs une décoration plus élancée[167].
De 2014 à 2016, le club innove en donnant pour le maillot à domicile l'écusson rectangulaire des origines représentant la croix rouge sur fond blanc — celle d'Ambroise de Milan, blason de laville — avec le logo traditionnelle incrusté dedans, légèrement visible en blanc sur fond blanc, tout cela surmonté d'une étoile.
Le club possède un hymne officiel dont la musique et les paroles ont été composées par Tony Renis et Massimo Guantin et dont le titre estMilan, Milan solo con te[168]. Tony Renis,chanteur,acteur etproducteur de musiqueitalien, est un célèbre supporter du Milan AC.
LaMilan Academy est l'école de formation et de la mise à jour des formateurs qui opèrent dans les diverses activités développées par l'AC Milan :Secteur des Jeunes,Scuola Calcio etMilan Junior Camp.
Le but de la Milan Academy est de produire les lignes directrices, les programmes techniques et tous les matériaux qui seront utilisés dans des cours d'aggiornamento (mises à jour) et des programmes de formation aux milliers de techniciens et observateurs qui travaillent quotidiennement dans les 90 Scuola Calcio italienne et dans les Milan Junior Camp, qui en2010 ont eu lieu dans plus de 190 localités à travers le monde pour aboutir à une meilleure détection et formation de jeunes talents.
De plus, laMilan Academy a été créée dans un but de recherche et d'élaboration par des professionnels pour l'optimisation des séquences de travail auprès des éducateurs et des jeunes joueurs qui seront diffusés à travers les divers centres implantés dans toute l'Italie pour améliorer au mieux la qualité de l'apprentissage[169].
Organigramme de la Milan Academy
Staff de la Milan Academy
Responsable des Secteurs des Jeunes de l'AC Milan:
Filippo Galli
Responsable du Projet Milan Academy:
Michele Ferraris
Responsable de l'Espace Technique:
Attilio Maldera
Coordinateur de l'Espace Technique:
Fabio Pansa
Enseignant des Techniques pour la Section"Piccoli Amici":
Stefano Baldini
Gianfranco Parma
Enseignant des Techniques pour la Section"Attività di Base":
Luca Morin
Andrea Biffi
Enseignant des Techniques pour la Section"Attività di Agonistica":
Fulvio Fiorin
Riccardo Tumiatti
Enseignant des Techniques pour la Section des Gardiens:
Valerio Fiori
Enseignant de la Psycopedagogique:
Antonello Bolis
Enseignant de l'Espace Biochimique et Nutrition:
Francesco Avaldi
Alberto Dolci
Enseignant de l'Espace pour la Condition et l'Éducation Moteur:
Secteur important au sein du club lombard, il représente un avenir et une richesse importante fruit d'un réel investissement de la part des dirigeants ranimant cette continuité et cette réputation peu à peu perdu, d'un centre de formation considéré dans les mœurs comme prestigieux par la qualité de ses infrastructures, en l'occurrenceMilanello et de ses illustres prédécesseurs à l'image desFranco Baresi,Paolo Maldini,Alessandro Costacurta ou bien encoreDemetrio Albertini.
L'Associazione Calcio Milan Primavera est l'équipe réserve de l'AC Milan. Ils n'ont été champions qu'une seule fois, en1965. Ils participent également à la Primavera Coppa Italia et à l'annuelTournoi de Viareggio, tournoi international que le club a remporté 9 fois (record actuel de titres remportés dans cette compétition).
Même si l'AC Milan est avant tout un club defootball qui demeure son sport historique et la plus prestigieuse section, il s'est parfois développé dans d'autres disciplines sportives. D'ailleurs, dès sa création, le club a une vocation omnisports puisqu'il comptait deux sections : lefootball et lecricket.
Lorsque le club est créé en1899 par des immigrés anglais, ces derniers décident de miser sur deux sports typiquement britanniques : lefootball et lecricket. Edward Berra, un des fondateurs, est le président de la section cricket. Si le football connaît rapidement un succès populaire, le cricket demeure plus confidentiel et limité à la communauté anglaise. En 1905, la section cricket s'arrête. En1919, la société efface toute référence à ce sport en le supprimant de son nom. LeMilan Football and Cricket Club devient ainsi leMilan Football Club.
En1933, le club duMilan Excelsior, qui existait depuis trois ans, devient la sectionhockey sur glace du club et se dénomme alorsHockey Club Devils Milano Rossoneri. Remportant par quatre fois lechampionnat italien (1935,1936,1949 et1953) et par trois fois laCoupe Spengler (1934,1935 et1950). Jusqu'au milieu des années cinquante,Milan est le centre du hockey sur glace italien et leHockey Club Devils Milano Rossoneri lutte pour la suprématie locale et nationale avec leHockey Club Milano. En1938, laFédération veut promouvoir le sport enItalie en vue desJeux olympiques d'hiver de 1940 et organise la première fusion entre les deux clubs. À la sortie de la guerre, les deux clubs se séparent et reprennent leur rivalité. Puis, en1956, les deux équipes sont en difficultés financières et sont contraintes de fusionner de nouveau et définitivement pour survivre. LeHockey Club Milan étant une ancienne section de l'Inter, le nouveau club perd toute affiliation avec les deux équipes defootball.
En1965, Valeria Rocchi crée un club de football féminin dénomméAssociazione Calcio Femminile Milan. La section féminine emporte quatre championnats italien (1970,1973,1975 et1999) et deux coupes d'Italie (1976 et1998). La section féminine n'est pas officiellement rattachée au club masculin mais les relations entre les deux clubs sont fortes. En parallèle, les femmes jouent avec le maillot officiel des équipes masculines.
Le 11 juin 2018, avec l'acquisition de la licence de l'ACF Brescia Femminile[170], qui a eu lieu à la suite de la législation introduite par la Fédération italienne de football (FIGC) en 2015[171], qui donne l'occasion aux clubs professionnels d'acquérir des clubs amateurs féminins, le Milan AC créé sa propresection féminine qui prend la place de Brescia enSérie A.
En 1989, Silvio Berlusconi souhaita créer un club omnisports en regroupant la plupart des forces sportives de Milan. La société POL Mediolanum (ou Polisportiva Milan) racheta plusieurs clubs et regroupa autour du football :
Il était envisagé d'y inclure également lebasket et lebaseball. La politique ambitieuse du POL permit de glaner quelques titres mais l'injection massive d'argent déstabilisa ces sports et les pertes importantes conduiront à cesser ce projet au milieu des années 1990. Après avoir abandonné le club de volley-ball et de hockey sur glace en 1995, l'aventure rugby s'arrêta en 1997.
Durant cette période, l'ensemble de ces clubs revendiquèrent, petit à petit, leur appartenance au club de football, en adoptant les couleurs et l'emblème du diable. Sur la fin, ces clubs changèrent même de nom pour se dénommer "Milan AC". Pendant ces 5 ans d’existence, ce projet permit à la ville de Milan de devenir le centre du mouvement sportif italien mais également en Europe. Le club de rugby remporta 4championnats d'Italie et unecoupe d'Italie (1995), celui de Hockey-sur-glace 3championnats (1992, 1993 et 1994) et la célèbre coupeAlpenliga (1991) et celui de volley-ball 1coupe d'Europe (1993). De grands joueurs renforcèrent les équipes tels que les italiensAndrea Zorzi etAndrea Lucchetta pour le volley-ball,David Campese etDiego Domínguez pour le rugby ainsi queJari Kurri etMark Napier pour le hockey. Ce projet engloutit près de 80 milliards de lires.
Depuis2008 et sa création, jusqu'en 2010, l'AC Milan était impliqué dans une nouvelle course automobile, laSuperleague Formula, championnat demonoplace[172]. Pionnier italien, en tant que premier club italien participant, il avait été récemment rejoint par l'AS Roma dans la compétition[173].
Pour la saison2010, le Milan était associé à l'écurieAtech Grand Prix et son pilote est le néerlandaisYelmer Buurman. En 2011, le club s'est retiré de la compétition.
L'AC Milan a représenté, dès sa création, les classes populaires deMilan. Leurs rivaux de l'Inter les surnommaient « casciavìt », ce qui enmilanais signifie « tournevis », pour insister sur l'origine prolétarienne des supportersrossoneri. Ces origines ouvrières vont conduire à classer ses supporters à gauche de l'échiquier politique[180].En1968, naît le groupe de supportersFossa dei Leoni. C'était précurseur en son temps car il constituait le premier grand groupe ultra d'Italie et était parmi les premiers enEurope. La section a été dissoute à la fin de l'année2005 après 37 ans d'existence.Subséquemment à cette dissolution, de nouvelles branches de partisans du club milanais se dessinèrent, notamment lesBrigadesRossonere faisant leurs apparitions bien avant, au milieu des années1970, segment des ultras le plus important au sein de lacurva sud.La présidence deSilvio Berlusconi et l'évolution dufootball ont conduit à modifier la structure des supporters et, aujourd'hui, les images gauchistes et ouvrières paraissent désuètes.
Aujourd'hui, le club lombard se classe parmi les clubs defootball les plus populaires aussi bien enItalie que de par le monde. EnItalie, le Milan demeure l'un des trois clubs les plus populaires. En2008, selon un sondage réalisé par la société Demos, le Milan recueille 13,6 % des voix, derrière laJuventus (32,5 %) et l'Inter (14 %)[181],[182]. En2010, pour les instituts de rechercheFormat research etSporteconomy, la société compte 11,4 millions de supporters enItalie, juste derrière laJuventus (13,3 millions)[183]. Au niveau européen, en2010, la société allemandeSport+Markt établit le nombre de supporteurs du club à 18,4 millions, soit la6e place du classement et le premier des clubs italiens[184],[185]. Enfin, dans le monde, le club est l'un des plus populaires, en particulier enAsie et enAmérique du Sud. Le club se place en première position en termes de popularité et de supporters en Chine[9]. Au Brésil, le club se place en3e position des clubs étrangers préférés[186].
Autre preuve de cette popularité, la multitude d’abonnés qui n’a jamais décru en deçà de 35 000 personnes. Durant les années "Sacchi", le nombre d'abonnées ne descendit même jamais en dessous des 65 000 personnes. Le record d'abonnés est atteint en1992/1993 avec un pic à 73 034 personnes, il représente par ailleurs le record enItalie. Depuis2002, plus d'un million de spectateurs par an assistent à un match du club (1 072 418 spectateurs en moyenne annuelle sur cette période)[187].Après un record lors de la saison2008/2009 avec un nombre de 59 000 spectateurs, le nombre de visiteurs par rencontre a relativement décliné à 43 000 personnes sur l'année2010, en raison première de mauvais résultats sur le plan sportif[118]. Toutefois, le chiffre est reparti à la hausse avec une hausse de 10 800 personnes en moyenne, pour atteindre 53 600 spectateurs par match en 2011[119]. L’autre puissance du Milan est son importante affiliation de clubs officiels de supporters regroupés au sein de l’Associazione Italiana Milan Clubs à travers le globe, dont près de 70 à l’étranger sur un total de 900 associations[188]. Au total, les clubs officiels totalisent 97 200 affiliés.
La plus grande rivalité résulte évidemment de la lutte pour la suprématie locale avec l'Inter, qui s'exprime notamment pendant le match entre les deux clubs, dénommé « Derby della Madonnina ». LaMadonnina est la statue dorée de la Madone qui coiffe leDôme de Milan. Il existe également des rivalités avec les supporters de laJuventus, les deux clubs luttant régulièrement l'un contre l'autre pour le gain du titre de champion au début des années 2000. De même, une rivalité nait avec les supporteurs napolitains à la suite du titre acquis en 1980 par le Milan en gagnant le match contreSSC Naples.
Les supporters de l'AC Milan ont tissé des liens d'amitiés enItalie comme enEurope avec ceux deBrescia,Reggina et deSéville FC. Le respect avec les supporters duSéville FC est né lors du match opposant les deux équipes pour laSuperCoupe d'Europe en 2007 lorsque les tifosi rendirent hommage au joueur sévillan,Antonio Puerta, décédé quelques jours avant, en brandissant de nombreuses banderoles dédiées au défenseur. En outre, à la mi-temps, deux ultras du Milan ont porté une banderole où il était écrit « Honneur à Puerta », les supporters espagnols les remerciant en scandant en chœur « Milan, Milan ». Pendant quelques années, il exista des liens avec les supporters deBologne,Pescara,Côme etVicenza où certains clubs de supporters furent créés à l'image de laFossa Dei Leoni (FdL 1970, Fortitudo Bologna).
↑Le collier du mérite sportif est la plus grande décoration pour une société sportive et est décerné uniquement aux clubs ayant au moins cent années d'activité et qui ont honoré l'histoire du sport national. Ce prix est décerné une fois par leComité national olympique italien.
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑En effet, il est de coutume en Italie lorsqu'un club remporte le championnat ou la coupe qu'il affiche sur son maillot la saison suivante respectivement un écusson italien ou la cocarde.
↑Depuis 1958 et la mode lancée par la Juventus, les clubs italiens ayant remporté 10 titres du championnat d'Italie arbore uneétoile sur leurs maillots.