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Michel de Marolles

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Michel de Marolles
Image illustrative de l’article Michel de Marolles
Michel de Marolles en 1657.
Biographie
Naissance
Genillé (Indre-et-Loire)
PèreClaude de Marolles(d)
Ordination sacerdotale
Décès (à 80 ans)
Paris
Abbé de l'Église catholique
Abbé de Villeloin
Précédent Gaillard de CornacGilles BrunetSuivant
Abbé de Beaugerais
Précédent Georges de Sorbiers des PruneauxJoseph BrunetSuivant

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Michel de Marolles, né àGenillé, enTouraine, le, et mort àParis le, est un ecclésiastique, collectionneur d'art, traducteur, essayiste, mémorialiste, généalogiste et historien français. Abbé deBeaugerais à l'âge de dix ans, abbé deVilleloin de1626 à1674, il a été jusqu'en 1645 au service de la maison deNevers, dont il s'est fait l'archiviste et l'historien.

Il a traduit du latin l'Office de laSemaine sainte, leBréviaire romain, lesAncien etNouveau Testaments, les historiens tardifs de l'Antiquité romaine et l'Histoire des Francs deGrégoire de Tours. Mais il s'est attaché surtout à procurer à un public élargi des éditions bilingues et richement annotées des auteurs dramatiques (Térence,Plaute,Sénèque), et des poètes épiques, didactiques, satiriques et élégiaques (Stace,Lucain,Virgile,Ovide,Horace,Martial,Juvénal,Catulle,Tibulle,Properce,Pétrone). On lui doit, en particulier, la première traduction enlangue vernaculaire duDe rerum natura deLucrèce, traduction dontMolière donna une imitation versifiée de certains fragments aujourd'hui disparue.

Il est connu en outre (et sans doute principalement) pour avoir constitué un fonds de quelque 200 000 estampes, dont une grande partie fut achetée en1667 parColbert pourLouis XIV, acquisition considérée comme l'acte de naissance de l'actuelCabinet des estampes de laBibliothèque nationale de France.

Étranger à toute spéculation mystique ou théologique, l'abbé de Marolles était favorable à la réunion des confessions chrétiennes. Ouvert aux nouveautés scientifiques, il fréquentait les milieux du « libertinage érudit », auxquels appartiennent nombre de ses connaissances :Pierre Gassendi,François de La Mothe Le Vayer,Isaac La Peyrère,Samuel Sorbière,Jean de Launoy. Honni de ses pairsChapelain etMénage, qui méprisaient ses traductions, volontiers dénigré par la critique moderne, ce savant à la curiosité insatiable estimaitCyrano de Bergerac, avec lequel il s'était entretenu et dont il semble avoir apprécié l'œuvre à sa juste valeur.

Biographie

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Famille, enfance et formation (1600-1622)

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La famille de Marolles possède àGenillé un château homonyme où est né Michel de Marolles le fils de Claude II de Marolles (†1633) et d'Agathe de Chatillon (†1630). Son précepteur est un jeune prêtre, Jean Imbert. Troisième fils de Claude de Marolles, il est destiné à la carrièreecclésiastique. Le,Henri IV, en souvenir des services rendus par son père, octroie à Michel de Marolles les abbayes deSaint-Aubin des Bois et deLandévennec enBretagne. Cesbénéfices n'étant pas vacants, il se voit confier l'abbaye de Beaugerais, de l'ordre de Cîteaux, sur laparoisse de Loché après la démission de Georges de Sorbiers, seigneur des Pruneaux.

Tonsuré en mars1610 par l'archevêque de Tours,François de La Guesle, et la confirmation par lepape Paul V en juillet de la même année de la possession de l'abbaye de Beaugerais. Il fréquente leschartreux du monastère voisin au Liget.

En octobre1611, il est envoyé à Paris pour étudier au collègejésuite de Clermont (actuellycée Louis-le-Grand). Puis, après l'interdiction d'enseigner aux membres de lacompagnie de Jésus, il est placé aucollège de la Marche, où il passe quatre années.

Au service de la maison de Nevers (1622-1645)

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Il fréquente à cette époque les grandes familles comme celle duduc de Nevers. Son père a quitté sa compagnie des Cent-Suisses et était passé au service de lamaison de Nevers, en qualité de gouverneur du jeune duc de Rethel. Michel de Marolles a été alors introduit à l'hôtel de Nevers. Il y a été accueilli parLouise-Marie de Gonzague, fille deCharles de Gonzague, duc de Nevers, avant qu'elle deviennereine de Pologne, en 1646, traduisant pour elle des comédies dePlaute et des tragédies deSénèque et l'accompagnant dans ses voyages[1].

En1623, Michel de Marolles, fait paraître son premier ouvrage, une traduction deLa Pharsale deLucain qu'il dédie auroi Louis XIII et qui lui fut présenté par leCardinal François de La Rochefoucauld. En 1624, il livre une traduction de l'Office de la Semaine sainte. À la demande du pape, il publie la même année lesConstitutions de l'ordre de la congrégation de la Vierge.

Pressenti pour devenirévêque de Limoges, Michel de Marolles reçoit l'abbaye de Villeloin, enTouraine à quelques kilomètres du domaine familial, par brevet royal du et parbulle du papeUrbain VIII du. Il en prend possession le. L'abbaye comprend alors quatorze religieux dont onze prêtres et trois novices. Le il reçoit les ordres des mains d'Étienne de Puget, évêque de Dordonie,suffragant de Metz, au nom de l'archevêque de Paris, le des mains deBertrand d'Eschaud,archevêque de Tours, et le de l'archevêque de Paris,Jean-François de Gondi. Il conserve cette charge abbatiale jusqu'en 1674, année où il démissionne en faveur de Gilles Brunet, jusqu'alors prieur de Villeloin[2].

À partir de1633, il commence ses travaux de recherche en vue de composer unegénéalogie desmaisons nobles de la province, qui le conduisent à séjourner à Paris. Il songe aussi à un ouvrage sur une histoire de la Touraine. À sonHistoire romaine, parue en1630, succèdent en1644Les Tragédies de Sénèque, lesPsaumes et cantiques mis en français et traité de saint Athanase sur les psaumes. En 1649 paraissentLes œuvres de Virgile dédiées au roi, version qui lui vaut les éloges de nombreux esprits cultivés en Europe, etLe Nouveau Testament avec une préface et chronologie. En 1650, paraîtLes six livres de Lucrèce, de la nature des choses… Au total son œuvre comprend plus de quarante ouvrages dont le plus célèbre sans doute reste lesMémoires de Michel de Marolles (Paris,1656).

Une longue et studieuse retraite (1645-1681)

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À sa mort, il laisse de très nombreux manuscrits, fruits de son étonnante production littéraire. Sa collection d'estampes, réunie sur plus de quarante années, est achetée en1668 parColbert au nom duroi et déposée auCabinet des estampes de la Bibliothèque royale. Selon le chanoineBosseboeuf, elle compte 123 400 pièces de plus de 6 000 maîtres en 400 volumes. Une seconde collection servit de base à un inventaire publié en 1672 sous le titre deCatalogue des livres d'Estampes ; elle fut dispersée à la mort de Marolles.

Arrivé à Paris au printemps de 1681, l'abbé est frappé par la maladie. Il meurt le. Ses obsèques ont lieu, le surlendemain, à l'égliseSaint-Sulpice et ses restes sont inhumés à côté du chœur entre deux chapelles. LeJournal des savants du consacrera un article de trois pages (138-140) à cette disparition, soulignant que « s'il [Marolles] n'a pas donné la dernière main à ses ouvrages, nous lui avons du moins cette obligation qu'il a frayé le chemin à plusieurs traducteurs qui sont venus après lui et qui peut-être ne lui ont pas rendu toute la justice qui lui était due. Car il est constant que c'était un homme d'une très grande érudition et qu'il y avait beaucoup à profiter de son entretien ».

Les matériaux réunis pour uneHistoire de Touraine, avec l'aide d'André Du Chesne en plus de huit volumes, n'ont jamais été retrouvés[3].

Œuvres

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Traductions
  • Les Œuvres de M. AnnéeLucain, ou l'Histoire des guerres civiles entre César et Pompée et des principaux combats qui se passerent en la sanglante journée de Pharsale, mises en prose par M. de Marolles, 1623 ; rééditions 1647, 1649, 1655, sous le titreLes Œuvres de Lucain. Contenant l'histoire des guerres civiles entre Cesar et Pompée. Avec le Poëme de Pétrone, du changement de la République, & le Panegyrique de Lucain à Pison,consultable surGoogle Livres.
  • Histoire romaine [deNicolas Coeffeteau],continuée depuis le commencement de l'empire de Dioclétian et de Maximian jusques à celuy de Valentinian et de Valens, avec les épitomés de Messala Corvinus, Aurelius Victor, Sextus Rufus, et autres, 1630,consultable surGoogle Livres.
  • Livres des Pseaumes et des Cantiques, tirez tant de l'Ancien que du Nouveau Testament, nouvellement mis en François, selon les veritez des langues originales de la saincte Bible, 1644,consultable surGoogle Livres ; 1666 (4e édition),consultable surGoogle Livres.
  • L'Office de la semaine saincte et de toute la quinzaine de Pasques, selon le missel & breviaire romain, en latin et en françois, 1645 ; 1651,consultable surGoogle Livres ; 1673,consultable surGoogle Livres.
  • Les Œuvres deVirgile, traduites en prose, enrichies de tables, remarques, commentaires, éloges et vie de l'autheur, avec une explication géographique du voyage d'Énée et de l'ancienne Italie et un Abrégé de l'histoire, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable depuis l'embrazement de Troye jusques à l'empire d'Auguste, pour l'intelligence du poëte, 1649,consultable surGoogle Livres.
  • Le Nouveau Testament de Nostre Seigneur Jésus-Christ, 1649,consultable surGoogle Livres, 1653,consultable surGoogle Livres, 1655 (édition bilingue latin-français),consultable surGoogle Livres.
  • Le PoëteLucrece, latin et françois, 1650,consultable surGoogle Livres ; seconde édition sous le titreLes Six livres de Lucrece de la nature des choses, 1659,consultable surGoogle Livres.
  • Les Œuvres d'Horace, en latin et françois, 2 vol., 1652-1653.Premiere partie, contenant Les Odes et les Épodes,consultable surGoogle Livres ; seconde édition, 1660, première partie,consultable surGoogle Livres, seconde partie,consultable surGoogle Livres.
  • Les Poésies deCatulle de Vérone, 1653,consultable surGoogle Livres.
  • Les Elégies deTibulle chevalier romain. En quatre livres, 1653,consultable surGoogle Livres.
  • Les Œuvres deProperce, 1654,consultable surGoogle Livres.
  • Toutes les Épigrammes deMartial, en latin et en françois, 2 vol., 1655, consultable surGoogle Livres :première partie ;seconde partie.
  • Les Satires deJuvénal et dePerse, 1658,consultable surGoogle Livres.
  • Les Sylves et l'Achilléide de Stace, 1658,consultable surGoogle Livres.
  • La Thébaïde deStace, 1658, consultable surGoogle Livres :première partie;seconde partie.
  • Les Comédies dePlaute, avec des remarques en latin et en françoys, 1658, consultable surGallica ;tome I,tome II,tome III,tome IV.
  • Le Breviaire romain, 1659,consultable surGoogle Livres.
  • Les Six comedies deTerence en latin et en françois, 1659,consultable surGoogle Livres.
  • Les Livres d'Ovide del'Art d'aimer et desRemedes d'amour, 1660,consultable surGoogle Livres. Réédition : Les Bibliophiles de Montmartre, Paris, 1950.
  • Les Fastes d'Ovide, 1660,consultable surGoogle Livres.
  • Le Livre d'Ovide contre Ibis, 1661,consultable surGoogle Livres.
  • Les Épistres héroïdes d'Ovide, 1661,consultable surGoogle Livres.
  • LesTristes d'Ovide, de la Traduction de M. D. M. A. D. V., 1661,consultable surGoogle Livres.
  • Les Amours d'Ovide, d'une nouvelle Traduction, 1661,consultable surGoogle Livres.
  • Les Quatre Livres des Épistres d'Ovide, escrites du lieu de son exil dans la province de Pont, 1661,consultable surGoogle Livres.
  • Recueil de diverses pieces d'Ovide, et d'autres poëtes anciens, divisé en deux parties, en latin et en françois, 1661,consultable surGoogle Livres.
  • L'Énéide deVirgile, en latin et en françois, avec des remarques utiles & fort amples, accompagnées d'un Traité du Poëme Epique ; pour montrer de quelle sorte celui-ci a ete imite des Grecs et comme l'ont aussi imite plusieurs ecrivains celebres de diverses nations, qui sont venus depuis, 1662. Seconde partieconsultable surGoogle Livres.
  • Les Bucoliques et les Géorgiques deVirgile en latin & en françois, 1662,consultable surGoogle Livres.
  • Les Tragédies deSéneque en latin et en françois, 2 vol., 1664, consultable surGoogle Livres,tome I,tome II.
  • Augmentation de l'Histoire romaine, tirée de divers Autheurs anciens et modernes, 2 vol., 1664, consultable surGoogle Livres :tome II.
  • Livres des Pseaumes et Cantiques, latin et françois, de l'Ancien et du Nouveau Testament, enrichis de préfaces, argumens, titres et briefves annotations, 1666.
  • L'Histoire auguste des six autheurs anciens, 1667,consultable surGoogle Livres.
  • Catalectes ou pieces choisies des anciens, recueillies en deux livres par Joseph Scaliger. Traduction en vers, 1667,consultable surGoogle Livres.
  • LePétrone en vers, 1667,consultable surGoogle Livres.
  • L'Histoire des François deS. Grégoire, evesque de Tours, qui vivait il y a pres de onze cents ans ; avec le Supplément de Frédégaire, écrit par les ordres de Childebrand, frere de Charles-Martel. La seconde partie des Histoires de S. Grégoire, contenant ses livres de la gloire des martyrs et des confesseurs, avec les quatre livres de la vie de S. Martin, et celuy de la vie des Peres, 2 vol., 1668,consultable surGoogle Livres.
  • Les Poëmes de l'embrazement de Troye et du changement de la République romaine, en concurrence de Virgile et de Lucain, par un fameux auteur du temps de Néron [Pétrone], traduits en vers, 1671,consultable surGoogle Livres.
  • Les Epitalames deCatulle et les Nopces de Pelee et de Thetis, avec le poëme des Éloges de Vénus, traduits en vers, 1671,consultable surGoogle Livres.
  • La Vie de Virgile écrite en vers, avec plusieurs Éloges et toutes les Épigrammes des douze autheurs, lesquels ont écrit différemment sur un mesme sujet, suivi desCatalectes de Virgile et de quelques autres poëtes anciens, traduits en vers, 1671,consultable surGoogle Livres.
  • Le Livre de la Genese, le livre de l'Exode, & les XXIII premiers chapitres du Lévitique, traduits en franc̜ois, avec des notes (v. 1671)
  • Les Dix-huit Livres qui nous restent des XXXI de l'histoire qu'avoit composezAmmian Marcellin, depuis l'an de N. S. 354 jusques en 378, 1672.
  • Toutes les Œuvres deVirgile traduites en vers français, divisées en deux parties, 1673, consultable surGoogle Livres,première partie,seconde partie.
  • Les Bucoliques et les Georgiques deVirgile en vers, Traduction nouvelle, Où sont comprises quelques Pièces de la Culture des Jardins, 1675,consultable surGoogle Livres.
  • Les Catalectes ou pieces choisies des anciens poëtes latins, traduites en vers […], livre premier, 1675,consultable surGoogle Livres.
  • Les Quinze livres deMartial, traduits en vers avec des remarques et des tables, 1675.
  • Les Métamorphoses d'Ovide comprises en quatre vers pour chaque fable des 15 livres de cet ouvrage ou plus tôt pour leur servir d'argument, 1677.
  • Les Vers dePetrone chevalier romain, contenu dans sa satyre, selon les anciennes éditions ; & selon le Fragment de l'Histoire de Trimalcion, imprimé à Paris chez Edme Martin en 1664. Quatrième édition, 1677,consultable surGoogle Livres.
  • Le Cantique des cantiques de Salomon. Traduction en vers selon le sens litteral, qui se doit expliquer par un sens mystique, tirée de la Version en Prose, employée dans le Breviaire Latin & François, pour les jours de la Feste & de toute l'Octave de l'Assomption de la Vierge, par M. de Marolles Abbé de Villeloin : Cette édition de l'année 1659, en quatre Volumes, reveuë & corrigée, avec Privilege & Approbation, 1677,consultable surGallica.
  • La Prophétie de Daniel. Traduction en vers, 1677.
  • Traduction en vers de l'Apocalypse de Saint Jean apostre, selon le sens litteral exprimé par la version latine appelée Vulgate, & par les autres versions franc̜oises approuvées, 1677.
  • Les six livres de Lucrece De la Nature des choses. Ouvrage difficile, que l'autheur a essayé de représenter clairement & naïvement en vers, par celuy qui fut imprimé en prose dès l'année 1649 avec privilege du Roy, troisième édition, 1677.
  • Ovide. Toutes les pieces qui nous restent de ce poëte, lesquelles il composa pendant son exil, contenues dans les deux grands ouvrages que nous avons de luy sur ce sujet sous deux titres différents de Tristes et de Pont... traduction en vers par M. D. M. A. D. V. [Discours pour servir de préface sur les œuvres d'Ovide et sur toutes celles des autres poëtes, traduites en vers par l'A. D. M. (Abbé De Marolles). Les Noms de ceux qui m'ont donné de leurs livres ou qui m'ont honoré extraordinairement de leur civilité. Addition au sujet d'un songe. Touchant la maniere de donner des louanges à quelque grandeur et dignité que ce soit. Les Rois et les pontifes, qui sont d'un ordre supérieur, ne sont point compris dans le dénombrement, bien qu'ils y soient marquez : il contient d'ailleurs directement les noms que voicy au nombre de 430. Ceux qui par occasion ont été nommez dans le dénombrement. Discours sur une traduction en prose d'un ancien poëte. S'il est impossible de traduire Horace, second discours. Sur la version d'Horace imprimée à Paris chez Coignard et Pralard en 1670. Obmissions. Hors d'œuvre. Deux vers latins à la louange du Roy. Inscriptions latines. Projet d'une requeste à Mg le Chancelier, 1678.
  • L'Achileyde deStace. Poëme delicieux achevé en cinq Livres, pour la premiere Partie, contenant toute l'Histoire de la Jeunesse d'Achille. Traduction en vers. Avec le commencement de la Thébaïde ; Et ce qui se lit de la guerre écrit avec tant d'élégance dans la septième Livre du mesme Ouvrage. Ce qui est suivi de la Version de quelques-unes de Sylves de ce Poëte ; Et encore de quelques pieces choisies des Poëtes Lucain, Silius Italicus, Valerius Flaccus & Claudien, 1678,consultable surGallica.
  • Les Prophetes Jonas et Nahum. Touchant la pénitence des Ninivites. Traduction en vers, avec des remarques, 1678.
  • Les Quinze livres des Déipnosophistes d'Athénée, 1680,consultable surGallica.
  • Analise, ou Description succincte des choses contenues dans les quinze livres des Deipnosophistes d'Athénée, ouvrage délicieux traduit pour la première fois en françois (s.d.),consultable surGallica.
Estampes
Une page deCatalogue de livres d'estampes et de figures en taille douce, 1672.Rosenwald Collection, Library of Congress.
  • Les Grandes Misères de la guerre (1633). Légendes en forme de quatrains accompagnant chacune des gravures deJacques Callot. Réédition : B. Laville, Paris, 1969.
  • Tableaux du temple des Muses tirez du cabinet de feu Mr Favereau, Conseiller du Roy en sa Cour des Aides, et gravez en Tailles-douces par les meilleurs Maistres de son temps pour représenter les Vertus & les Vices, sur les plus illustres Fables de l'Antiquité, avec les Descriptions, Remarques & Annotations composées par Mre Michel de Marolles, abbé de Villeloin, 1655,consultable surGallica ; divers retirages, rééditions ou contrefaçons sous divers formats en 1663,consultable sure-rara., 1666, 1676,consultable surGoogle Livres, 1733, 1742, 1749, 1768, 1769.
  • Catalogue de livres d'estampes et de figures en taille douce, avec un dénombrement des pièces qui y sont contenues, fait à Paris en l'année 1666, 1666,consultable surGallica.
  • Catalogue de livres d'estampes et de figures en taille-douce, avec un dénombrement des pièces qui y sont contenues, fait à Paris en l'année 1672, 1672,consultable surGallica.
  • Le Livre des peintres et graveurs, 1855,consultable surGallica ; seconde édition, 1872,consultable surInternet Archive.
Histoire et varia
  • Les Mémoires de Michel de Marolles, abbé de Villeloin, divisés en trois parties, contenant ce qu'il a vû de plus remarquable en sa vie, depuis l'année 1600, ses entretiens avec quelques-uns des plus sçavants hommes de son temps, et les généalogies de quelques familles alliées dans la sienne ; avec une brieve description de la tres-illustre maison de Mantouë et de Nevers, 1656,consultable surGallica.
  • Suitte des Mémoires de Michel de Marolles abbé de Villeloin contenant douze traitez sur divers Sujets curieux..., 1657,consultable surGallica.
  • Mémoires de Michel de Marolles abbé de Villeloin. Avec des notes historiques et critiques [par l'abbéGoujet], 1755[4], consultable surGoogle Livres,tome 1,tome 2,tome 3.
  • Traité du poëme épique, pour l'intelligence de l'Énéïde de Virgile, 1662,consultable surGallica. Réédition : Olms, New York, 1974.
  • Histoire des roys de France et des choses plus mémorables qui se sont passées sous leur regne, depuis l'origine de cette Monarchie jusques à present. Escrite en abbregé sur le modelle des anciens, 1663,consultable surGoogle Livres.
  • Quelques observations sur la lettre de M. Des Marets à M. l'abbé de La Chambre, concernant un discours apologétique pour Virgile, avec des considérations sur le poëme de Clovis ; composées par M. de Marolles, abbé de Villeloin, en 1673, 1673,consultable surGallica.
  • Paris, ou la Description succincte, et néanmoins assez ample, de cette grande ville, par un certain nombre d'épigrammes de quatre vers chacune, sur divers sujets, 1677 ; réédition 1879,consultable surGallica.
  • Considérations en faveur de la langue françoise au sujet d'un livre intitulé : "De monumentis publicis latine inscribendis oratio... a Joanne Lucas", 1677,consultable surGallica.
  • Trois essais pour la version entiere de la Bible, selon l'édition qui fut commencée de l'année 1665, 1678.
  • Les Histoires des anciens comtes d'Anjou et de la construction d'Amboise, avec des remarques sur chaque ouvrage, 1681,consultable surGoogle Livres.
  • Inventaire des titres de Nevers, de l'abbé de Marolles, suivi d'extraits des titres de Bourgogne et de Nivernois, d'extraits des inventaires des archives de l'église de Nevers et de l'inventaire des archives des Bordes, publié et annoté par le Cte de Soultrait, 1873,consultable surGallica.
  • Géographie sacrée contenant les noms de tous les éveschés de l'Église latine. Les Apostres. Les Saints évangélistes. Les SS. Docteurs de l'Église. Les Papes qui ont esté depuis 1600 (s.d.).
  • Considérations sur une critique judicieuse qui s'est faite sur l'Énéide de Virgile, avec des exemples tirez des versions de quelqu'autres ouvrages de plusieurs poètes illustres de l'antiquité, pour montrer ce que peut notre langue françoise sur ce sujet (s.d.).
  • Le Roy, les personnes de la cour, qui sont de la première qualité, et quelques-uns de la noblesse qui ont aimé les lettres ou qui s'y sont signalés par quelques ouvrages considérables (s.d.).
  • Inventaire des titres de Nevers de l'abbé de Marolles. Suivi d'extraits des titres de Bourgogne et de Nivernois, d'extraits des inventaires des archives de l'église de Nevers et de l'inventaire des archives des Bordes / publié et annoté par le Cte de Soultrait, 1873,consultable surGallica.

Héraldique

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Lesarmoiries de Michel de Marolles, abbé de Villeloin seblasonnent ainsi :D'azur à une épée d'argent, la poignée d'or, posée en pal, la pointe en bas, entre deux pennes, d'argent, aussi posées en pal[5].


Notes et références

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  1. Sainte-Beuve 1857,p. 114
  2. Jacques-Xavier Carré de Busserolle,Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine,t. VI,Société archéologique de Touraine,, 444 p.(lire en ligne),p. 422.
  3. MichelLaurencin,Dictionnaire biographique de Touraine, Chambray, CLD,, 607 p.(ISBN 2-85443-210-X), p. 396, 398
  4. Cette édition ne comprend pas les intéressantes notes généalogiques qui figurent dans l'édition de 1656, mais on y trouve ce qui est imprimé dans laSuitte de 1657, ainsi que le texte du « Dénombrement où se trouve le nom de ceux qui m'avaient donné de leurs Livres » […].
  5. (fr)Société archéologique de Touraine,Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789.,t. 19, Tours, S.n., 1866-1867, 1208 p.(ISSN 1149-4689,lire en ligne),p. 628

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Charles Sorel,La Bibliothèque françoise, seconde édition, Paris, Compagnie des libraires, 1667, p. 227-230,consultable surGallica.
  • Le Journal des sçavans,, p. 138-141,consultable surGallica.
  • AbbéClaude-Pierre Goujet, article « Marolles (Michel de) », dansLe Grand dictionnaire historique (dit de Moréri), nouvelle et dernière édition revue, corrigée et augmentée, Paris, Jacques Vincent, p. 916,consultable surGallica.
  • Jean-Pierre Niceron, entrée « Michel de Marolles »,Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des lettres, t. XXXII, 1735, p. 214-233,consultable surGallica.
  • François-Joseph-Michel Noël,Éphémérides politiques, littéraires et religieuses,3e édition, Paris, Lenormant & Nicolle, 1812, p. 88-90,consultable surGoogle Livres.
  • Goswin de Stassart, article « Marolles (Michel de) », dansBiographie universelle ancienne et moderne, t. 27, Paris, Michaud, 1820, p. 232-235,consultable surGoogle Livres.
  • Jean Rou,Mémoires Inédits et Opuscules de Jean Rou (1638-1711), publiés par Francis Waddington pour la Société de l'Histoire du protestantisme français, Paris, Agence Centrale de la Société, 1857, t. II, p. 84-97,consultable surGallica, et feuille supplémentaire, p. 2-3,consultable surGallica.

Articles connexes

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En rapport avec la biographie de Marolles

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En rapport avec ses œuvres

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Liens externes

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