Au, Menthon-Saint-Bernard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].Elle appartient à l'unité urbaine de Veyrier-du-Lac[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (32,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (31,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,9 %), eaux continentales[Note 4] (30,1 %), zones urbanisées (24,9 %), prairies (11,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Le nom de la localité est mentionné sous les formesMentone, dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires, de la fin duXIIe - début du XIIIe siècle[9], ou encoreMento/Mentons dans les actes duRégeste genevois[10]. Par la suite, on trouve les formesMentuno en 1257,Cura de Menthone vers 1344, puis Menthon jusqu'en 1943[11].
Menthon devient officiellementMenthon-Saint-Bernard par décret du[12],[11].
Menthon est un nom dérivé du gentilice *Mentonius[11] (VoirMenton (Alpes-Maritimes)). Henri Suter indique également que ce nom signifierait en langue gauloise« « tour sur le rocher », demen, « pierre, rocher », etdunum, « forteresse » »[11]. Cependant,men est une forme du bretonmaen « pierre » cf.menhir « pierre longue », l'ancien breton avaitmain, le cornique amen et le galloismaen, toutes sont des formes évolués du celtique commun*maginos cf. vieil irlandaismagen, qui est aussi la forme reconstituée du gaulois.
Menthon annexe les secteurs dit des Choseaux, appartenant à la commune voisine de Talloires, par le décret du et des Presles provenant de Veyrier-du-Lac, par le décret du[12]. Durant lerégime concordataire français, la paroisse annexe le village des Choseaux, qui était jusque-là attaché à la paroisse de Talloires[12].
Au premier recensement de 1861, la commune comptait 669 habitants.
Dans lesannées 1860, un nouveau cimetière entouré d'un enclos est créé pour remplacer celui qui jouxte alors l'église. Il a été agrandi dans lesannées 1970. La décision d'un nouveau cimetière est votée en.
La commune s'agrandit avec l'ajout, le, des Choseaux (qui se trouvait sur la commune deTalloires) et, le, des Presles (qui se trouvait sur la commune deVeyrier-du-Lac). La paroisse de Menthon est aussi agrandie par le Concordat avec l'ajout du village des Choseaux.
Conseiller général, suppléant du députéJean Brocard (1988-1993)
Les données manquantes sont à compléter.
Antoine de Menthon est lecousin issu de germain de l'actuel comte de Menthon : Olivier de Menthon (fils deFrançois de Menthon), l'ancêtre commun étant Bernard Auguste René, comte de Menthon de laMaison de Menthon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 1 889 habitants[Note 5], en évolution de −0,21 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune de Menthon-Saint-Bernard est située dans l'académie de Grenoble. En 2016, elle administre deuxécoles maternelles, l'école privée Les Moulins regroupant 17 élèves et l'école Le Clos Chevalier avec 57 élèves, et deuxécoles élémentaires, Le Clos Chevalier, regroupant 120 élèves[21] et l'école privée Les Moulins regroupant 52 élèves.
La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émissionLa Place du village expose la vie locale.France 3 et sa station régionaleFrance 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La commune de Menthon-Saint-Bernard est le centre de laparoisse Saint-Germain du lac qui regroupe l'ensemble les communes de la rive droite du lac d'Annecy[22]. Cette paroisse fait partie dudoyenné d'Annecy, rattaché audiocèse d'Annecy[23].
Tourisme : Menthon-Saint-Bernard jouit d'une situation stratégique au pied des premiers contreforts dumassif des Bornes :Mont Veyrier,Roc de Chère,Dents de Lanfon. Plus tous les loisirs nautiques avec lelac d'Annecy. Visite du château. Sports nautiques. Villégiature et palaces-hôtels-restaurants.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Veyrier-du-Lac comprend trois villes-centres (Menthon-Saint-Bernard,Talloires-Montmin etVeyrier-du-Lac).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑PaulLullin et CharlesLe Fort,Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève,, 542 p.(lire en ligne),p. 507
↑abcd eteHenry Suter, « Menthon-Saint-Bernard », surle site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le18 décembre 2009)(consulté en).
↑AlainPiccamiglio et MaxenceSegard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy »,Revue archéologique de Narbonnaise,vol. 38,no 39,,p. 105(lire en ligne).