Pour les articles homonymes, voirPréaud.
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Maxime Préaud est un conservateur et historien de l'estampe français né le[1]. Il est également artistegraveur.
Élève de l'École des chartes, Maxime Préaud y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1969 avec une thèse intituléeLes méthodes de travail d’un astrologue duXVe siècle, Conrad Heingarter[2].
Il entre comme conservateur auCabinet des estampes de laBibliothèque nationale en 1970. Il travaille à diverses tâches, sur l'estampe duXIXe siècle et sur la photographie contemporaine avecJean-Claude Lemagny[3].
On le charge d'organiser en 1971–72 une exposition surAlbrecht Dürer, ce qui est une déception pour lui après que l'administrateur de la BN,Étienne Dennery, remet en cause ses choix et son accrochage[3]. Il organise ensuite une exposition sur les sorcières (1973). Il est détaché deux ans auCNRS entre 1982 et 1984 pour étudier l'iconographie de la mélancolie[3].
Il organise en 1988 une exposition surClaude Mellan, qu'il qualifie à la fois de « flop retentissant [car] la communication avait été quasi inexistante, comme c’est souvent le cas dès que le sujet est un peu difficile à vendre » et d' « l’exposition la plus réussie que j’ai faite »[3]. Puis en 1995 une exposition sur lesalmanachs gravés (musée du Louvre) et l'année suivante, avec Florian Rodari, l'exposition « Anatomie de la couleur », sur les estampes en couleur, depuis l'invention deJacob Christoph Le Blon[3].
Il est finalement chargé des collections d'estampes duXVIIe siècle, prenant la succession deRoger-Armand Weigert - auquel il joint la responsabilité de la Réserve. Il rédige ainsi l'Inventaire du fonds français pour leXVIIe siècle, dont il publie huit volumes (1976–2008). Il est nommé conservateur en chef en 1988 puis conservateur général en 1994.
Il quitte son siècle de prédilection en 2000 pour dédier une exposition àRodolphe Bresdin avant d'y revenir en 2004 avec une exposition surAbraham Bosse à la BnF[3]. Il prend sa retraite en 2010, ce qui lui vaut la publication de Mélanges[4] ainsi qu'un numéro d'hommage desNouvelles de l'estampe[5].
Il est membre du comité de lecture desNouvelles de l'estampe et de l'editorial board dePrint Quarterly.
Parallèlement à cette carrière, il est artiste graveur[3].
Maxime Préaud a publié plusieurs dizaines d'articles scientifiques sur l'histoire de l'estampe[6], et dirigé des catalogues d'exposition.
Il a participé à la réalisation de la collection de films vidéo « Impressions fortes » consacrés aux plus grandes figures du monde la gravure duXVe au XXIe siècle, collection réalisée par Bertrand Renaudineau et Gérard Emmanuel da Silva et publiée par les éditions Gallix[7].