Conférence d'archéologie de Maxime Collignon à La Sorbonne.
Après avoir été au lycéeLouis-le-Grand et àSainte-Barbe, Maxime Collignon devient élève à l'École normale supérieure en 1868. En 1872, âgé de 27 ans, il est reçu deuxième à l'agrégation de lettres à 27 ans. Le 13 mars1878, il soutient ses deux thèses dedoctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse aux monuments grecs et romains relatifs au mythe dePsyché[3]. La deuxième, en latin, traite deséphèbes grecs à travers une étude épigraphique[4].
Il est chargé de cours, en novembre 1876, de la nouvelle chaire « Antiquités grecques et latines » instituée à lafaculté des lettres de Bordeaux puis il devient professeur de cette chaire en 1879. Il est ensuite suppléant deGeorges Perrot à lafaculté des lettres de Paris en 1883, chargé de cours d'archéologie en 1886, professeur adjoint en 1892 et professeur d'archéologie dans cette même université en 1900[5]. Il est remplacé à Bordeaux parPierre Paris[6].
Collignon et ses étudiants dans la salle des collections d'art ancien deLa Sorbonne
Alors titulaire de la chaire d'archéologie, entre 1900 et 1917, il plaide en faveur de la constitution d'une collection d'antiquités et de moulages à la Sorbonne à vocation pédagogique[7]. Il est considéré comme l'un des fondateurs du modèle de l'enseignement de l'archéologie en France.
↑Maxime Collignon,Essai sur les monuments grecs et romains relatifs au mythe de Psyché, Paris, E.Thorin, 1877, 446 p., URL :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36170g, consulté le 27 novembre 2023.
↑ChristopheCharle, « 21. Collignon (Léon, Maxime) »,Publications de l'Institut national de recherche pédagogique,vol. 2,no 1,,p. 44–46(lire en ligne, consulté le)
↑Catherine Béguerie, « L’enseignement de l’histoire de l’art à Bordeaux. : Premiers cours, premiers professeurs : l’émergence d’une discipline »,Revue Archéologique de Bordeaux, tome , année 2004, p. 225-238,vol. XCV,,p. 225-238(lire en ligne, consulté le)
↑AlainDuplouy et AudrennAsselineau, « La collection d’antiquités grecques de l’Institut d’art et d’archéologie de Paris. 1. La céramique »,Journal des Savants,no Janvier-juin 2016,,p. 85(lire en ligne, consulté le)