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Maurice Duplay

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne le révolutionnaire français. Pour le romancier framçais, voirMaurice Duplay (écrivain).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirDuplay etMaurice Duplay (écrivain).

Maurice Duplay
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Enfants
Vue de la sépulture.

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Maurice Duplay, né le àSaint-Didier-La Séauve et mort le àParis, est un entrepreneur de menuiserie et unrévolutionnairefrançais.

Biographie

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En 1767, il se marie avec Françoise Éléonore Vaugeois (1739-1794)[1].

Citoyen actif de lasection des Piques, c’est un propriétaire aisé, père de cinq enfants : Éléonore née en 1768, Sophie née en 1769, Victoire née en 1770, Élisabeth née en 1773 et Jacques-Maurice né en 1777. Ses trois maisons parisiennes lui procurent 15 000 livres de rente. En l’an IV, il achète, pour plus de 30 000 francs, la maison qu’il habite au 366rue Saint-Honoré et qui dépend de l’anciencouvent des Filles de la Conception, vendu commebien national. Le lieu porte actuellement le numéro 398[2]. On peut y lire une plaque mentionnant le séjour de Robespierre du au.

Plaque commémorative apposée auno 398 de larue Saint-Honoré, dans lepremier arrondissement de Paris anciennement maison Duplay.

En 1791, après lafusillade du Champ-de-Mars, il accueilleRobespierre chez lui. Jacobins fervents, les Duplay admirent l’Incorruptible, qui partage leur vie de famille jusqu’à sa mort.

Maurice Duplay devient juré auTribunal révolutionnaire.

Le lendemain du9-Thermidor, toute la famille est arrêtée et conduite àSainte-Pélagie. La femme de Maurice Duplay, âgée de 59 ans, est retrouvée pendue dans son cachot le 11thermidor[3]. Interné auPlessis, il retrouvePhilippe Buonarroti, qui fréquentait sa maison à l’époque où il fréquentait Robespierre. Le 18nivôsean III, il est transféré avec son fils Jacques-Maurice, étudiant de 16 ans, auLuxembourg.

Compris dans le procès deFouquier-Tinville, il est acquitté le 17floréalan III et libéré.

Inculpé dans l’affaire de laconjuration des Égaux, en l’an IV, il est acquitté par la Haute-Cour deVendôme, comme son fils.

Parmi ses enfants, trois ont laissé un nom dans l’Histoire :Élisabeth, qui a épousé leconventionnelPhilippe Le Bas, ami de Robespierre,Éléonore, et Jacques-Maurice (1777-1847), fondateur envendémiairean XI du journall’Indiscret puis membre de la Commission administrative des hospices civils de Paris.

La maison Duplay

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La cour de la maison de Duplay à la fin duXIXe siècle. En 1793, la maison n'avait qu'un étage. La chambre de Robespierre est au-dessus de la fontaine.
Plan de la maison de Duplay. Extrait de G.Lenotre, Paris révolutionnaire, Firmin-Didot, 1895

La maison Duplay, où Robespierre vécut pendant trois ans, était une construction modeste élevée seulement d’un étage, avec son entrée par une porte cochère rue Saint-Honoré.

Au rez-de-chaussée, une cour étroite comprise entre le corps de logis des Duplay, un atelier où travaillaient les ouvriers, des hangars et le corps de logis donnant sur la rue Saint-Honoré qui comportait une boutique et deux grandes pièces au premier étage où s'établirent un temps le jeune frère et la sœur de Robespierre, avant que celle-ci ne se brouille avecMme Duplay.

Au-dessus de l’atelier, trois petites chambres donnant sur la cour, celle de Robespierre, puis celles du jeune fils et du neveu du menuisier (ayant eu la jambe gauche emportée à la bataille de Valmy, on appelait ce dernierDuplay à la jambe de bois).

En 1792 ou 1793, Duplay remplaça l’escalier principal qui desservait les chambres et le corps de logis de la rue Saint-Honoré par un escalier de bois plus discret, à l’autre extrémité de l’aile, afin de mieux garantir la sécurité de son hôte.

Par cet escalier, on accédait à la chambre de Robespierre, précédée d’un petit cabinet servant de toilette et d’antichambre. « Elle ne contenait, écrit Lenotre[4], qu'un lit de noyer couvert de damas bleu à fleurs blanche, provenant d'une robe de Mme Duplay, une table et quatre chaises de paille : c'était à la fois son cabinet de travail et sa chambre à coucher. Ses papiers, ses rapports, les manuscrits de ses discours étaient classés avec soin sur des rayons de sapin contre la muraille. » 

Représentation dans la culture populaire

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Cinéma

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Notes et références

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  1. Jean Baptiste Louis Joseph Billecocq, Nicole Felkay, Hervé Favier,Souvenirs de J.-B. Billecocq (1765-1829) en prison sous la Terreur, Société des études robespierristes, 1981, 115 pages, p. 52
  2. les-dentus.blogspot.com/2014/04/jai-visite-la-chambre-de-robespierre.html
  3. Le pavillon des princes : histoire complète de la prison politique de Sainte-Pélagie depuis sa fondation jusqu'à nos jours / Émile Couret ; avec quelques mots en forme de préface d'Achille Ballière - 1891, page 56
  4. G.Lenotre,Paris révolutionnaire, Firmin-Didot, 1895,p.17

Bibliographie

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Lien externe

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v ·m
Famille et amisportrait de Maximilien de Robespierre
Partisans
Biographes et éditeurs
Hommages
Articles connexes
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