Marlens | |||||
![]() Village de Marlens. | |||||
![]() Blason. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | CC du Pays de Faverges | ||||
Maire délégué | Sébastien SCHERMA | ||||
Code postal | 74210 | ||||
Code commune | 74167 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marlinois Merlinois | ||||
Population | 909 hab.(2013) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 07″ nord, 6° 21′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 437 m Max. 1 841 m | ||||
Superficie | 15,23 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Faverges | ||||
Historique | |||||
Intégrée à | Val de Chaise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte :Haute-Savoie | |||||
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Marlens est une anciennecommune française située dans ledépartement de laHaute-Savoie, enrégionRhône-Alpes. Membre de lacommunauté de communes du pays de Faverges, la commune comptait 909 habitants en 2013. Le village se situe dans la partie sud de lavallée de Faverges, à la frontière avec ledépartement voisin de la Savoie.
Au, la commune fusionne avec celle deCons-Sainte-Colombe pour former la commune nouvelle deVal de Chaise.
La commune de Marlens se situe dans le Sud dudépartement de laHaute-Savoie enrégionRhône-Alpes, partiellement au contact de la limite avec le département de laSavoie.
Le village est installé sur un plateau exposé au soleil, légèrement au-dessus d'une vallée, marquant l'« entrée orientale de la cluse d'Annecy[1]. » Lavallée de Faverges appartient à l'ensemble plus vaste qu'est le bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte[Note 1]. Frontalière avec département de la Savoie, l'accès se fait par une trouée, vestige géologique où s'écoule le torrent de laChaise[1].
Àvol d'oiseau, le village se situe à 4,7 km à l'est deFaverges, le chef-lieu de canton et à 23,1 km au sud-est d'Annecy, la préfecture du département. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, à l'estUgine à 5,6 km, puis au sud-estAlbertville à 10,8 km[Note 2].
Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude6° 21′ 00″ est et à la latitude45° 46′ 07″ nord[Insee 1].
Marlens est entourée du nord au sud, d'est en ouest, par les communes duBouchet-Mont-Charvin, deSerraval,Ugine etMarthod, situées dans ledépartement de la Savoie, deFaverges, deCons-Sainte-Colombe et deSaint-Ferréol.
Le Bouchet-Mont-Charvin | Serraval | |
FavergesSaint-Ferréol | ![]() | Ugine (Savoie) |
Cons-Sainte-Colombe | Marthod (Savoie) |
Le territoire de la commune est traversée par la rivière de laChaise, en provenance de la vallée de Faverges, à l'ouest, qui se dirige à l'est, surUgine pour rejoindre la rivière de l'Arly[2].
La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). Ceux-ci ont été pris en compte dans l'aménagement communal depuis 2000 où unPlan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2008[3].
La situation de Marlens se trouve dans un climatcontinentalmontagnard caractérisé par une humidité marquée[4]. Les données utilisées parMétéo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située àChambéry (située à environ 35 km au sud-ouest, de l'autre côté dumassif des Bauges, à une altitude de 235 m), relevées sur la période 1981-2010[5]. Du fait de la localisation, les hivers y sont plus froids et neigeux que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy,20,7 °C[4].
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Marlens | ... h/an | ... mm/an | ... j/an | ... j/an | ... j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | −0,7 | 2,1 | 5,1 | 9,7 | 12,8 | 14,7 | 14,2 | 11 | 7,4 | 2,5 | −0,2 | 6,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,9 | 12,6 | 16,3 | 20,8 | 24,6 | 27,4 | 26,6 | 22 | 16,7 | 10,1 | 6,4 | 16,5 |
Record de froid (°C) | −19 | −14,4 | −10,3 | −4,6 | −1,4 | 2,8 | 5,4 | 5 | 1 | −4,3 | −10,8 | −13,5 | −19 |
Record de chaleur (°C) | 17,9 | 20,5 | 25,1 | 29,5 | 32,7 | 36,1 | 38,3 | 38,8 | 32 | 29 | 23,3 | 22,7 | 38,8 |
Ensoleillement (h) | 77,7 | 104,4 | 156,7 | 172,8 | 202,5 | 234 | 260,1 | 232,5 | 176,3 | 121,4 | 71,2 | 60,6 | 1 870,3 |
Précipitations (mm) | 102,6 | 91,5 | 100 | 92,2 | 104,2 | 94,8 | 86,6 | 91,7 | 111,8 | 122,6 | 105 | 118 | 1 221 |
La commune à proximité de l'axe de l'ex-RN508 aujourd'huiRoute départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy, via Faverges, et au sud vers Albertville, via Ugine. Dans cette direction, il est possible de rejoindreAlbertville située à 23 km, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre lacombe de Savoie menant à lavallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que laRN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de lavallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à 27 km ou Annecy-Nord à 30 km) permettant de se rendre vers lavallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienneRN508 direction Frangy.
Le village est relié au reste du département et aux villes du département voisin par un service de car journalier assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Voyages Crolard (GroupeTransdev), membre du réseauLihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie)[M 1]. Il s'agit de la Ligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne dans la direction d'Annecy et sept à destination d'Albertville[M 1]. L'arrêt du village se trouve dans la plaine, sur la RN508.
À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de laplate-forme multimodale de lagare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français deLyon-Saint-Exupéry (145 km et1h40), soit plus proche deGenève Cointrin en Suisse (70 km et1h00).
La commune est également parcourue par unepiste cyclable ou voie verte, dite dulac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la RD1508, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune[M 2],[7]. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005[7]. Elle mesure 30 km de long[M 2],[7]. Elle est gérée par leSyndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)[7]. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France[7]. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'unegare sur la commune.
On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par laCompagnie des bateaux du lac d'Annecy.
Marlens est constitué, entre autres, des hameaux du Thermesay et d'Ombre.
Le nom de la localité est attesté sous les formesvilla Marlindam /Villa Marlindum en 867 (acte de donation deLothaire II à sa femmeThieteberge)[8];Marlandis en 879;Merlendis vers 1016-1018;Marlensis vers 1031-1032[9],[1];Marlens fin duXIIe siècle- début duXIIIe siècle (cartulaire de l'abbaye de Talloires)[10];Marlenz vers 1344[9].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale. Selon Théophile Perrenot etAlbert Dauzat qui ne citent aucune forme ancienne, preuve qu'ils n'en connaissent pas, ce nom de lieu d'origineburgonde remonterait à un primitif *Mârilingos, au sens de « chez lesMarila, les gens deMarila », basé sur l'anthroponyme germaniqueMarila, suivi du suffixe-ing romanisé en-ingos et qui permet d'expliquer la terminaison-ens[11],[12],[13].
La nature et la régularité des formes les plus anciennes s'opposent à cette interprétation. En effet, elles sont toutes en-ind-,-end-,-and-, c'est pourquoiErnst Gamillscheg propose le nom de personne germaniqueMerilind(us) pris absolument[14]. Dans cette perspective, la finale est tombée dans l'attraction des toponymes en-ens assez répandus dans la région.
Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritMarlin (graphie de Conflans) ouMarlens (ORB)[15].
Seshabitants sont lesMarlinois[16]. On peut parfois trouver les formesMerlinoises et lesMerlinois[17]. Ils sont parfois appelés, enpatois, et de façon plutôt péjorative, lesMerlinstins.
La plaine de Faverges semble occupée dès la période protohistorique. Le musée archéologique de Viuz-Faverges présente ainsi une hache en cuivre dite d'Englannaz, qui serait datée de la période dite « chalcolithique » (appelée aussi âge du cuivre), correspondant à la « période où unoutillage, principalement en pierre, peut être complété par des objets en cuivre travaillé[18]. ».
La vallée de Faverges se trouve en territoire desAllobroges, qui contrôlent l'avant-pays plat, entre leRhône et lesAlpes[19]. Les Romains interviennent dans les environs à partir duIIe siècle av. J.-C. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliantTurin àGenève, passant dans la plaine en dessous du plateau de Marlens[1]. La ville voisine de Faverges abrite d'ailleurs unemansio,Casuaria (village de Viuz), qui se développe auIer siècle[20]. Cette voie romaine secondaire suit peu ou prou le tracé de l'ancienneRN508[18].
Le toponyme possède une origineburgonde[1] (voir section toponyme). Cette présence est attestée par la découverte d'une boucle de ceinturon comportant trois personnages[1]. Le style est caractéristique duVIe siècle[1].
Charles Marteaux (1861-1956) de l'Académie florimontane, supposait que l'édification de l'église primitive serait le fait d'un propriétaire germanique, Marlindus[1]. La paroisse est d'ailleurs ancienne[1]. Sa première mention se trouve dans un acte de donation du roiLothaire II, à sa femmeThieteberge, en 867 d'une villa burgonde lavilla Marlindam ou parfoisVilla Marlindum, dont le nom de la commune dérive[9],[1]. On retrouve sa mentioncurtem etiam Marlandis/Marlandis curtem en 879[9],[1].
La paroisse est donnée à l'abbaye de Talloires, ainsi que les paroisses de Doussard et Vesonne (village de Faverges), en 1030 parHermengarde ou Ermengarde, épouse du roiRodolphe III de Bourgogne[9],[1]. Elle est mentionnée dans son cartulaire de la fin duXIIe siècle - début duXIIIe siècle[10]. De l'église primitive a été maintes fois remaniée ou reconstruite (début et fin duXVe siècle, 1682)[1].
Le village appartient à la seigneurie d'Ugine, qui se trouve dans lecomté de Savoie[1]. Toutefois, de nombreuses familles nobles possèdent des terres sur la paroisse, notamment lafamille des Clets (ou Clées) ou encorede Charansonay[21]. Des membres de cette famille sont mentionnés comme propriétaire duXIIe siècle auXVe siècle[21]. Au siècle suivant, les familles nobles possédants des biens ne sont plus que des membres des familles d'Arenthon d'Alex et des Beaufort[21].
Un peu au-dessus du chef-lieu on trouve la maison forte du Villard[21]. Elle est vendue au milieu duXVIIIe siècle à cinq habitants[21].
En 1700, un éboulement engloutit le hameau de la Combe, situé sur la rive droite de la Chaise.
Lebaron de Villette, dont la famille possède un fief depuis probablement leXVIe siècle, affranchit« la communauté [...] pour le prix de2 600 livres[21]. » L'autre dernière grande famille à posséder des terres et à affranchir l'autre partie des habitants est celle desMilliet, marquis de Faverges, pour la somme de10 500 livres[21].
Une nouvelle église est construite dans un stylenéogothique, entre 1867-68[1].
Le est fondé le "Syndicat intercommunal du Nant d'Arcier" par les communes deFaverges et deSaint-Ferréol rejoint en1968 par la commune de Marlens. Ce syndicat de l'eau assure le captage, la production d'eau potable, l'adduction et l'entretien des ouvrages des réseaux communaux[22].
La commune fusionne avec celle deCons-Sainte-Colombe au pour former la commune nouvelle deVal de Chaise[23].
La commune appartient aucanton de Faverges, qui depuis leredécoupage cantonal de 2014, est composé de27 communes dontAlex,Bluffy,La Balme-de-Thuy,Chevaline,Le Bouchet-Mont-Charvin,Les Clefs,Cons-Sainte-Colombe,La Clusaz,Doussard,Entremont,Giez,Dingy-Saint-Clair,Lathuile,Le Grand-Bornand,Montmin,Menthon-Saint-Bernard,Saint-Ferréol,Seythenex,Manigod,Saint-Jean-de-Sixt,Les Villards-sur-Thônes,Talloires,Thônes,Veyrier-du-Lac,Serraval. La ville deFaverges en est le bureau centralisateur[24].
Elle est aussi membre de laCommunauté de communes du pays de Faverges (CdCPF), et qui comporte les neuf autres communes du canton. La CdCPF fait suite à l'ancien SIVOM de Faverges, depuis l'an 2000[25].
La commune relève de l'Arrondissement d'Annecy et de laDeuxième circonscription de la Haute-Savoie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | En cours | Michel Chappelet | S.E.old | ... |
Les données manquantes sont à compléter. |
À ce jour, aucune coopération décentralisée ou autres actions extérieures n'ont été mises en place par la commune[26]. Toutefois, un pacte d'amitié a été élaboré avec la commune deMarliens, enCôte-d'Or.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28],[Note 3].
En 2013, la commune comptait 909 habitants, en évolution de +10,58 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : +7,9 %,France horsMayotte : +2,49 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
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676 | 629 | 692 | 845 | 898 | 864 | 791 | 807 | 849 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
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846 | 805 | 765 | 771 | 706 | 706 | 700 | 686 | 646 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
593 | 627 | 643 | 642 | 638 | 610 | 624 | 616 | 637 |
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2013 | - | - | - |
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609 | 656 | 699 | 761 | 837 | 909 | - | - | - |
Marlens appartient au « Bassin 74123 : Faverges » avec 6 autres communes ducanton de Faverges[31]. Ce bassin comptait en 2008 sept médecins généralistes installés à Faverges[32], en 2012, ils ne sont plus que six[31]. La desserte médicale[Note 4] est estimée en septembre 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 759hab., pour ce bassin[31]. Un spécialiste en ophtalmologie est présent à Faverges[31]. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, des dentistes, des infirmiers, un laboratoire d'analyse, des kinésithérapeutes, ainsi que des pharmacies sont également installés dans le chef-lieu de canton[31].
Faverges possède une maison de retraite[31].
La commune de Marlens, comme l'ensemble des communes du canton, est attachée au service d'urgences ducentre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur la RD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté deMetz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service ducentre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.
La commune de Marlens est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre uneécole maternelle et uneécole élémentaire regroupant82 élèves[33].
L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2013, aucollège public du canton, le Collège Jean-Lachenal, situé àFaverges[34]. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989[35]. Certains élèves se rendent au collège deSaint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.
Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (Lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain Sommeiller, parfois lelycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes dudépartement savoyard voisin (Lycée polyvalent René Perrin d'Ugine ou Lycée général et technologique privé Jeanne d'Arc d'Albertville).
La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans sonlycée professionnel privé "La Fontaine"[34] :C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ;B.P. (esthétique en alternance) ainsi queB.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encoreBac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, uninstitut médico-éducatif/SESSAD Guy Yver[36].
La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émissionLa Place du village expose la vie locale du bassin annécien.France 3 et son décrochageFrance 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Lapresse écrite locale est représentée par des titres commeLe Dauphiné libéré,L'Essor savoyard,Le Messager - édition Genevois,le Courrier savoyard.
LaParagliding World Cup Association, l'association organisant lacoupe du monde de parapente est basée dans cette commune.
Lepays de Faverges et la commune de Marlens sont tournés vers le tourisme avec notamment la présence à proximité dulac d'Annecy, lesstations de ski duVal de Tamié, deLa Sambuy-Seythenex et deMontmin ainsi que l'exploitation du riche patrimoine local (musées, châteaux, etc.). La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy - Pays de Faverges ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980[37], est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.
Le territoire permet une offre touristique variée avec une cinquantaine d’établissements sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes, soit environ12 300 lits touristiques (dont 50 % en campings - hôtellerie de plein air)[M 3]. La capacité de la commune est estimée à607 lits touristiques en 2013 (684 lits en 1995)[38]. L'offre d'hébergements de la commune se répartit entre un gîte auberge « La Ferme de Pontgibaud » offrant une capacité de56 locations affiliées auxGîtes de France[M 4],[39]. La commune ne dispose pas d'hôtel[Insee 2]. Le territoire de la commune accueille un camping, classé trois étoiles et d'une capacité de150 emplcaments[Insee 2].
La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[40] ainsi qu'à l'inventaire général du patrimoine culturel[41]. Elle ne possède pas non plus d'objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[42] et à l'inventaire général du patrimoine culturel[43].
Les armes de Marlens seblasonnent ainsi : Écartelé ; au premier de gueules à la croix d'argent, au second de sinople à un plan simplifié d'argent de la commune, au troisième d'azur à une montagne de deux pics de sinople, au quatrième de gueules à un donjon couvert d'or. |
Plus de 2 500 habitants | |
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Moins de 1 000 habitants | |
Patrimoine |
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Autres | |
m : monuments inscrits ou classés au titre desmonuments historiques. |