Maria van der Hoeven | |
![]() Maria van der Hoeven en 2007. | |
Fonctions | |
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Ministre néerlandaise des Affaires économiques | |
– (3 ans, 7 mois et 21 jours) | |
Premier ministre | Jan Peter Balkenende |
Gouvernement | Balkenende IV |
Prédécesseur | Joop Wijn |
Successeur | Maxime Verhagen |
Ministre de l'Éducation, de la Culture et de la Science | |
– (4 ans et 7 mois) | |
Premier ministre | Jan Peter Balkenende |
Gouvernement | Balkenende I,II etIII |
Prédécesseur | Loek Hermans |
Successeur | Ronald Plasterk |
Biographie | |
Nom de naissance | Maria Josephina Arnoldina van der Hoeven |
Date de naissance | (75 ans) |
Lieu de naissance | Meerssen (Pays-Bas) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | CDA |
Profession | Professeure |
Religion | Catholique |
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Maria Josephina Arnoldina van der Hoeven, née le àMeerssen, est unefemme politiquenéerlandaise membre de l'Appel démocrate-chrétien (CDA), ancienne ministre de l'Éducation puis et des Affaires économiques desPays-Bas.
Elle est également directrice exécutive de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) du[1] au.
À partir du, elle est nommée chercheur associé senior au CIEP (Clingendael International Energy Program)[2]. Elle fait partie du Conseil d'administration deTotalEnergies depuis le 24 mai 2016.
Elle naît en1949 à Meerssen(province de Limbourg), son père est médecin et sa mère peintre. La famille Van der Hoeven (aussi orthographiée« Vanderhoeven ») est une famille patricienne des Pays-Bas. Maria fait ses études au Sint-Maarten College deLa Haye.
Elle achève sa formation d'enseignante à l'école des professeurs deMaastricht en1969, et obtient alors un poste de professeur desciences économiques et administratives. Par la suite, elle devientpsychologue en orientation jusqu'en1980. Cette année-là, elle prend la direction du centre administratif pour la formation professionnelle des adultes deMaastricht, qu'elle occupe pendant sept ans.
Elle est ensuite nommée directrice du centre technologique duLimbourg, renonçant à ce poste en1991.
Elle est mariée (veuve depuis 2012) et deconfession catholique romaine.
Membre de l'Appel démocrate-chrétien (CDA), elle est élue auconseil communal deMaastricht en1985, et est aussitôt désignée vice-présidente du groupe des conseillers du CDA. Elle y siège pendant six ans.
Elle entre à laseconde Chambre des États généraux en, en tant que suppléante. En1997, elle est nommée secrétaire du groupe parlementaire chrétien-démocrate et élue quatrième vice-présidente de l'assemblée.
Elle renonce dès le mois de à ses fonctions au sein du groupe, à la suite de sa promotion comme deuxième vice-présidente de la chambre. Elle est portée, quelques mois plus tard, à la présidence de la commission parlementaire de l'Éducation. Elle en démissionne en, afin de devenir vice-présidente du groupe des députés CDA.
Après les élections législatives du, elle est élue première vice-présidente de laseconde Chambre, mais doit y renoncer au bout de six semaines, à la suite de son entrée au gouvernement.
Le22 juillet, Maria van der Hoeven est en effet choisie comme ministre de l'Éducation, de la Culture et de la Science dans lacoalition gouvernementale de droite conduite par le chrétien-démocrateJan Peter Balkenende. Chargée de l'intérim de son ministère à compter de la chute du cabinet, le16 octobre, elle est réélue députée auxélections législatives anticipées du 22 janvier 2003, et reconduite le27 mai suivant. Il en va de même le, une semaine après l'éclatement de la coalition issue du scrutin de2003.
En tant que ministre de l'Éducation, elle a réduit de moitié les réglementations scolaires, instauré l'accueil périscolaire, et renforcé l'instruction obligatoire. Elle a également suscité la polémique en se disant, à plusieurs reprises en2005, sensible au courant dudessein intelligent[3].
À la suite desélections législatives anticipées du 22 novembre 2006, au cours desquelles elle est réélue à laseconde chambre, elle est de nouveau chargée de la direction intérimaire de sondépartement ministériel. Unegrande coalition se met finalement en place le, et elle devient alors ministre des Affaires économiques, où elle s'est illustrée par laprivatisation du secteur de l'énergie. Ayant annoncé le sa volonté de quitter la vie politique à la fin de son mandat, elle sort du gouvernement le14 octobre, trois mois après lesélections législatives anticipées du 9 juin, causées par la rupture de la coalition et la démission du gouvernement, le20 février.