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Maria Helena Vieira da Silva

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Pour les articles homonymes, voirVieira da Silva,Vieira etSilva.

Maria Helena Vieira da Silva
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Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Paris (France)
Pseudonymes
Vieira da Silva, Marie Helena, Da Silva, Vieira, Silva, Vieira da, Vieira da Silva, Maria Helena, Szenes, Marie Helena Vieira da Silva,Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Autres informations
Membre de
Mouvement
Maître
Distinction
Grand prix national des arts (1966)… VoirPrix et distinctions.
signature de Maria Helena Vieira da Silva
Signature
Plaque commémorative

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Maria Helena Vieira da Silva[1], née àLisbonne le et morte àParis le, est uneartiste peintreportugaise, puis naturalisée française, appartenant à l'École de Paris.

Son style pictural propose un espace qui combine réseaux etmosaïques dans des compositions auxperspectives fuyantes. Elle est considérée comme l'un des chefs de file du mouvement esthétique dit dupaysagisme abstrait.

Biographie

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A l’âge de onze ans Vieira da Silva commence l'apprentissage du dessin et de la peinture à l’École des Beaux-Arts de Lisbonne. Avant l'âge de vingt ans, elle étudie la peinture avecFernand Léger,Charles Dufresne,Henry de Waroquier, lasculpture avecAntoine Bourdelle, et lagravure avecStanley Hayter etJohnny Friedlaender, tous des maîtres dans leur discipline. Elle crée aussi des œuvres textiles (tapisseries) et céramiques (vitraux).

Elle s'installe en France en 1928, où elle se marie en 1930 avec le peintre d'origine hongroiseÁrpád Szenes ; elle est naturalisée en 1956[2].

En 1930, elle expose ses peintures àParis. Après un bref séjour à Lisbonne et une période passée auBrésil durant laSeconde Guerre mondiale, elle regagne, en mars 1947 la France[3], où elle vit et travaille, principalement à Paris[4], le reste de sa vie.

Maria Helena Vieira da Silva y peint l'une de ses toiles majeures en 1951 :Intérieur rouge.Kaléidoscopique, cette huile sur toile est inspirée tant de sa propre approche de l'abstraction géométrique, dupost-cubisme que des fameuxazulejos de Lisbonne.

En 1954, elle expose à la Biennale de Venise[5]. Elle est aussi lauréate d'un concours de tapisseries destinées à l'université de Bâle (Suisse)[5].

Elle meurt à Paris à 83 ans[6].

  • Ateliers de Vieira et d'Árpád Szenes, à Paris.
    Ateliers de Vieira et d'Árpád Szenes, à Paris.
  • Plaque apposée sur l'atelier.
    Plaque apposée sur l'atelier.

Première femme à être ainsi distinguée, Vieira da Silva a reçu le grand prix national des arts du gouvernement français en 1966.

Œuvre

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Entrée du métro Cité universitaire à Lisbonne, d'après Vieira da Silva, 1989.

À la fin desannées 1950, Vieira da Silva a acquis une renommée internationale pour ses compositions denses et complexes, influencées parPaul Cézanne, avec ses formes fragmentées, ses ambiguïtés spatiales et une palette de couleurs restreinte issue ducubisme et de l'art abstrait. Ces linéaments empruntés au monde réel et intégrés à une pratiquepicturale de tendancenon figurative constituent certains des éléments caractéristiques de la définition dupaysagisme abstrait, mouvement plastique à la tête duquel elle s'est rapidement retrouvée.

Vitrail en l'église Saint-Jacques de Reims.

Elle est considérée comme un des plus importants artistes de l'art abstrait d'après-guerre bien que sa peinture ne soit pas purement abstraite. Ses œuvres axées sur les lieux de passage comme les ports, les carrefours, les rues, les gares (Gare Saint-Lazare, 1949), rideaux, fenêtres ou portes où tout s'emmêle, où rien ne commence rien ne finit, où progressivement l'angoisse émerge au fil du temps, ressemblent souvent à des villes labyrinthiques ou à des rayonnages de bibliothèque, allégories d'une quête éternelle de connaissance et d'absolu[2].

Expositions

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La Fondation Árpád Szenes-Vieira da Silva à Lisbonne.

Vieira da Silva a exposé ses œuvres dans de nombreux endroits à travers le monde et a gagné un prix de peinture à la biennale deSão Paulo en 1961.

En 1988, une exposition personnelle est présentée auGrand Palais à Paris. Vieira da Silva est la première femme peintre à connaître une manifestation de cette envergure de son vivant.

En est inaugurée la Fondation Árpád Szenes-Vieira da Silva àLisbonne qui expose une importante collection des deux artistes.

Elle a fait partie des peintres réunis pour l'exposition « L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 »[7] présentée au musée du Luxembourg (Sénat) en avril- (La Ville de Sindbâd, 1950 ;Le Port, 1953, du musée de Cologne ;Composition 1955, 1955).

Une exposition des œuvres de Vieira da Silva ainsi que d'Árpád Szenes, reçues endation par la France, a été présentée auMusée national d'art moderne (Centre Georges-Pompidou) du 1er février au.

Aumusée Cantini deMarseille est organisée du 9 juin au 6 novembre 2022 l'exposition « Vieira da Silva, l'œil du labyrinthe »[8]. La suite de cette exposition est actuellement auMusée des Beaux-Arts deDijon, du 26 Décembre 2022 au 3 Avril 2023.

Ouvrages illustrés

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  • René Char,L'Inclémence lointaine, avec vingt-cinq burins de Vieira da Silva,Pierre Berès éditeur, 1961
  • Pierre-André Benoit,Fleurir, gravure de Vieira da Silva, PAB, Alès, 1972
  • Malraux, celui qui vient, Editions Stock 1974, gravure du portrait d'André Malraux (100 exemplaires).
  • René Char,Sept portraits, gravures de Vieira Da Silva ; mise en œuvre deClaude Manesse, Paris, 1975Comporte 7 portraits de René Char par Vieira da Silva en aquatinte au sucre tirés par Claude Manesse. Tiré à 99 ex. + 6 ex. de collaborateurs.
  • Léopold Sédar Senghor,Élégie pour Philippe-Maguilen Senghorpour orchestre de jazz et chœur polyphonique, 3 gravures de Vieira de Silva (Soudainement; La terre; Le ciel), Éditions Jeanne Bucher, 1986.
  • Platon,Le Banquet, traduction dePierre Boutang, Hermann, Paris, 1972 (réédition en 1989)

Livres pour la jeunesse

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  • Kô & Kô les deux esquimaux(ISBN 2915540209)Publié en 1933 à 300 ex. à la galerie Jeanne-Bucher avec un texte de Pierre Gueguen ; nouvelle édition, Chandeigne, Paris, 2005, 28 pages + deux planches à découper.
  • Marie-Catherine,Et puis voilà, 15 histoires de Marie-Catherine Bazaine, illustrées par cinq gouaches de Vieira da Silva, Paris, La Ruche, 1951.

Jugement

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« (…) L'œuvre de Vieira da Silva surgit et l'aiguillon d'une douce force obstinée, inspirée, replace ce qu'il faut bien nommer l'art, dans le monde solidaire de la terre qui coule et de l'homme qui s'en effraie. Vieira da Silva tient serré dans sa main, parmi tant de mains ballantes, sans lacis, sans besoin, sans fermeté, quelque chose qui est à la fois lumière d'un sol et promesse d'une graine. (…) »

— René Char (1960)[9]

Prix et distinctions

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Décorations

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Prix

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  • Premier prix de tapisserie de l'université deBâle (1954)
  • Troisième prix à la biennale deCaracas (1955)
  • Grand prix national des arts (1966)
  • Grand prixFlorence Gould et premier grand prix-Antenne 1-Lisbonne (1986)
  • Plaque de rue bleu dans son environnement.
    Rue Maria Helena Vieira da Silva à Dijon.
    Médaille de la ville deLisbonne (1988)

Académies

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  • Membre de l'Académie nationale des beaux-arts,Portugal (1970)
  • Membre de l'Académie des sciences, des arts et des lettres[Où ?] (1984)

Hommages publics

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Philatélie

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Deux timbres reproduisant des œuvres de Vieira da Silva ont été émis par les postes françaises, le premier (1er jour : 22-11-1986 Reims), valeur de 2,20 F + 0,60 F de surtaxe au profit de laCroix-Rouge, représente un vitrail de l'église Saint-Jacques de Reims, le second (1er jour : 11-12-1993 Paris) représente une œuvre intituléeGravure rehaussée (valeur de 5,00 F), et fait partie de la « Série artistique européenne » sur l'art contemporain.

Notes et références

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  1. Parfois écrit Maria Elena.
  2. a etbÉditions Des Femmes - Antoinette Fouque,« Maria Helena VIEIRA DA SILVA - Dictionnaire créatrices »[archive du], surwww.dictionnaire-creatrices.com(consulté le)
  3. Extrait de « L’Ecole de Paris, 1945-1965 Dictionnaire des peintres »,Éditions Ides et Calendes (1993, réédité en 2010),Avec l’aimable autorisation de Lydia Harambourg., « Maria Helena VIEIRA DA SILVA (1908 – 1992) »,Galerie de la Présidence,‎ non publiée(lire en ligne)
  4. Elle vit à Paris, mais aussi àPithiviers et àYèvre-le-Châtel où elle est inhumée.
  5. a etb« CHRONOLOGIE »,L'objet d'art,vol. Hors-série,no 164,‎
  6. Relevé des fichiers de l'Insee
  7. Catalogue :(ISBN 8876246797).
  8. Pierre de Boishue, « Expos. Les femmes à l'honneur »,Le Figaro Magazine,‎,p. 62-66(lire en ligne).
  9. René Char,Œuvres complètes,Bibliothèque de la Pléiade, 1983,p. 703.
  10. « Les rues de Paris | rue Maria-Helena-Vieira-da-Silva | 14e arrondissement », surwww.parisrues.com(consulté le)
  11. « Conseil de Paris »
  12. « Planetary Names: Crater, craters: Vieira da Silva on Mercury », surplanetarynames.wr.usgs.gov(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie (sélection)

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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