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Marcel Sachs

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Marcel Sachs
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Isaac Meyer Marcel Sachs
Nationalité
Formation
Activité

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Marcel Sachs (, Paris-, Neuilly-sur-Seine) est un rabbinfrançais, qui fut un des représentants du judaïsme français durant laSeconde Guerre mondiale.

Biographie

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Marcel Sachs naît le dans le13e arrondissement deParis[1],[2],[3].

Il fait ses études auSéminaire Israélite de France de Paris. À sa sortie en1907, il est nommé rabbin àSaint-Étienne[1].

En1914, il est nommé rabbin de lasynagogue Chasseloup-Laubat, àParis. Parallèlement, il devient secrétaire général duConsistoire central, position qu'il occupe jusqu'à sa retraite en1958[1].

En, il inaugure, avec le grand rabbin de France,Israël Lévi, une nouvelle synagogue, rue Michelet, àSaint-Quentin, dans l'Aisne[4].

Durant laPremière Guerre mondiale, il est mobilisé commeaumônier. Il revient à Chasseloup-Laubat lors de ses permissions[1].

Durant laSeconde Guerre mondiale, et l'occupation de Paris, il assume, presque seul, la permanence au Consistoire central, 17rue Saint-Georges[1].

LesAllemands tentent d'établir enFrance, dès, à l'instar de ce qu'ils avaient accompli enPologne, unJudenrat (Conseil juif)[5]. LeSturmbannfuhrerTheodor Dannecker, représentant laGestapo, fait pression dès le, sur Marcel Sachs afin d'envisager la constitution d'unJudenrat. Sachs s'y oppose en invoquant laloi du 9 décembre 1905 [Séparation des Églises et de l'État] limitant strictement au culte l'activité des associations cultuelles[1].

Renée Poznanski observe : « D'argument juridique en arguties techniques visant à reculer les échéances, les dirigeants juifs n'étaient pas parvenus à empêcher la création du Comité de coordination dont le secrétaire général, Marcel Sachs devint, par la force des choses, l'interlocuteur auprès de Dannecker[6] ».

Lucien Lazare écrit : « Lors de la constitution officielle du Comité de coordination en, la Rue Amelot[7], présente derrière le paravent de l'œuvre La Mère et l'Enfant et de l'OSE, avait le plein accord de son partenaire du CBIP [Comité de bienfaisance israélite de Paris], Marcel Sachs, pour opposer la force d'inertie aux exigences desnazis, mais gérer une grande partie de l'assistance à l'aide d'une "caisse noire". Cette tactique, assez vite déjouée par le SD (Sicherheitsdienst, Service de la Securité) nazi, leComité de la rue Amelot quitta en le Comité de Coordination, devenu alors une administration efficace après le départ de Sachs et la nomination à sa tête de Baur et Stora[8] ».

La situation de Marcel Sachs est ainsi décrite : « Tout en menaçant de représailles, il [Dannecker] a imposé le rabbin Julien Weill et Marcel Sachs en tant que représentants de la population juive. Il leur intima l'ordre de rester personnellement en contact avec lui. Par la suite, n'étant pas satisfait de la collaboration du « vieux » rabbin (le Grand RabbinJulien Weill), Dannecker nomma Marcel Sachs chef de l'ensemble des Juifs de France. Celui-ci déclara que, n'étant qu'un simple employé, il ne pouvait remplir ce rôle de « chef ». [...] M. Sachs fut nommé secrétaire général [du Comité de Coordination]. La première réunion eut lieu le et le, les règlements suivants furent acceptés à l'unanimité. [...] Le siège sera situé au 17, rue Saint-Georges et sera ainsi proche du secrétaire général [Marcel Sachs]. [...] Il [Dannecker] a en outre exigé que le rabbin Marcel Sachs, ne soit plus secrétaire général (poste trop démocratique), mais président. Comme d'habitude Dannecker accompagne ses exigences de menaces[9] ».

Enaoût1941,Xavier Vallat, commissaire général aux Questions juives, durégime de Vichy cède aux pressions de Dannecker. La loi du crée l'Union générale des israélites de France (UGIF)[1].

Roger Berg note que Marcel Sachs ne désire pas participer à l'entreprise de l'UGIF : « Marcel Sachs n'y prêtera pas la main. Voyant l'aggravation de la situation, il enfilera une combinaison demécanicien, et avec l'aide des cheminots de lagare de Lyon, montera sur une locomotive. Elle l'amènera clandestinement dans le chef-lieu du Rhône, rue Boissac, nouveau siège àLyon duConsistoire central et du Grand Rabbinat de France. [...] L'appartement du rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat était provisoirement inoccupé[1] ».Alphonse Weill lui succède[10]

Marcel Sachs meurt le àNeuilly-sur-Seine[2].

Notes et références

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  1. abcdefg ethBerg,Histoire de la synagogue Chasseloup-Laubat
  2. a etbArchives de Paris13e, acte de naissanceno 9145 année 1883 (vue 9/19) (avec mention marginale de décès)
  3. Archives de Paris, registre matriculeno 1528, classe 1903, bureau de Paris
  4. Voir, Consistoire régional du Nord
  5. Bauer, 1981, p. 165.
  6. Voir, Poznanski, 1994, p. 97.
  7. Lazare, 1987, p. 95, observe que : « La Rue Amelot, en zone Nord, mena une politique similaire : tenter de promouvoir l'unité entre Juifs français et étrangers, et soustraire l'activité des organisations juives au contrôle du pouvoir ».
  8. Voir Lazare, 1987, p. 95.
  9. Voir, Jacoubovitch. Rue Amelot. Chapitre III.
  10. Jacques Biélinky, Journal 1940-42, Le Cerf

Bibliographie

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Liens externes

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