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Marc-Marie de Bombelles | ||||||||
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Biographie | ||||||||
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Naissance | Bitche (Lorraine) | |||||||
Père | Henri François de Bombelles | |||||||
Mère | Genevieve Charlotte de Bradins de la Moisiere(d) et Marie-Françoise-Suzanne de Surirey de Saint-Rémy(d) | |||||||
Décès | (à 77 ans) Ancien 1er arrondissement de Paris | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Évêque d'Amiens | ||||||||
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Marc-Marie, marquis de Bombelles, né le àBitche, enLorraine ducale et mort le àParis, est unofficier,diplomate etecclésiastiquefrançais.
Marc-Marie de Bombelles est le fils du comteHenri François de Bombelles, lieutenant général des armées du roi, gouverneur deBitche, cordon rouge (commandeur) de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de sa seconde épouse, Geneviève Charlotte de Badains. Il est aussi le frère deJoseph-Henri de Bombelles[1].
Le, il épouse à Versailles,Marie Angélique de Mackau (-), dame d'honneur, mais aussi amie deMadame Élisabeth, sœur du roiLouis XVI. Elle était la fille de Louis Eléonor de Mackau et deMarie Angélique de Fitte de Soucy. Tous deux ont pour enfants :
Marc-Marie de Bombelles commence sa carrière en, à12 ans, commemousquetaire à la deuxième compagnie de la garde du roi. Il fait ses premières armes pendant laguerre de Sept Ans.
En, il devient lieutenant réformé au régiment, lieutenant colonel général de cavalerie, puis lieutenant en octobre suivant. En, il devient capitaine commandant au régiment des hussards de Bercheny.
En, il entre au service diplomatique, comme conseiller d'ambassade enHollande, attaché près lebaron de Breteuil, ambassadeur, qui le protège.
En, il a rang de mestre de camp de cavalerie. En, il est nommé conseiller d'ambassade àNaples.
À la mort du roiLouis XV, en, il conserve sa faveur à la Cour. En, il devient ministre deLouis XVI près laDiète de l'Empire, àRatisbonne, jusqu'en.
En, il est nomméchevalier de Saint-Louis, en, il est promu brigadier de cavalerie. Il est aussi chevalier de l'ordre de Saint-Lazare.
En, il devient ambassadeur du roi de France près la Cour duPortugal et le demeure jusqu'en.
En, il est promumaréchal de camp, puis en, Marc Marie de Bombelles est nommé ambassadeur àVenise. L'évolution des événements en France le pousse à présenter sa démission le. Sa démission tardant à être acceptée, il reste en poste jusqu'en. Il continue alors à faire office d'émissaire officieux de Louis XVI et de son frère le comte d'Artois auprès des différentes cours d'Europe[2], en lien avec lareine Marie-Caroline de Naples, sœur de la reineMarie-Antoinette.
Fidèle au roiLouis XVI, il n'émigre qu'après la chute de la monarchie, enSuisse en après labataille de Valmy. Il loge alors auchâteau de Wartegg àRorschach dans lecanton de Saint-Gall.
Il s'installe à Ratisbonne avec sa sœur Henriette Victoire de Bombelles, marquise de Louvois (veuve de Louis Sophie Le Tellier, marquis de Louvois, fils deFrançois-Louis Le Tellier, marquis de Souvré et de Louvois)[3].
En, il est enBavière, en enMoravie, àBrünn. C'est là que son épouse meurt en couches, en.
Devenu veuf, il se fait ordonner prêtre en et devient encuré d'Oberglogau (aujourd'huiGłogówek), enSilésie. En-, il y côtoie legénéral Vandamme lorsque celui-ci envahit laSilésie pour le compte deNapoléon Ier[4] . Sous la protection duroi de Prusse, son ministère en Silésie se poursuit jusqu'en.
Il rentre en France avec la famille royale, au printemps, à laPremière Restauration[5]. Il en repart pendant lesCent-Jours, où il séjourne à nouveau en Silésie, et y revient définitivement à laSeconde Restauration, en.
Dès le mariage duduc de Berry, en, avec la petite-fille de sa protectrice la reineMarie-Caroline de Naples, la princesseMarie-Caroline de Naples, il est nommé premier aumônier de celle-ci.
En, il est amené, en tant qu'aumônier de la duchesse de Berry, à convoyer jusqu'àLille les entrailles du duc de Berry, assassiné parLouvel. Le, le convoi fait étape à Amiens, où a lieu une cérémonie solennelle, à lacathédrale[6].
Le, il ondoie auxTuileries, leduc de Bordeaux, dont la duchesse de Berry vient d'accoucher.
Le, il pose, dans le parc duchâteau de Rosny, la première pierre de la chapelle destinée à recevoir le cœur duduc de Berry.
Du au, il participe au pèlerinage que fait laduchesse de Berry àNotre-Dame de Liesse, pour y remercier la Vierge de la naissance duduc de Bordeaux[7]. Lors de ce pèlerinage, la princesse et sa suite sont reçues auchâteau de Marchais.
À la mort deJean-François de Demandolx, évêque d'Amiens, le, il est pressenti pour lui succéder. Les négociations nécessitées par le concordat retardent son sacre jusqu'en.
Son sacre a lieu le dimanche à Paris, dans la chapelle desSœurs de la Charité,rue du Bac, en présence notamment de l'archevêque de Reims, de l'évêque de Soissons, de laduchesse douairière d'Orléans, de laduchesse de Bourbon[8].
Son épiscopat à Amiens est marqué, malgré un âge déjà avancé, par une intense activité apostolique, qui l'amène à sillonner sans cesse son diocèse, afin, en particulier, d'y célébrer, par centaines, des confirmations ou d'y régulariser religieusement des mariages civils[9].
Le, il prononce en chaire, à la cathédrale d'Amiens, l'éloge deLouis de Machault d'Arnouville, dernierévêque d'Amiens avant la Révolution, récemment décédé.
Le, il pose la première pierre de la nouvelle église abbatiale de l'abbaye du Gard.
Il meurt le à Paris, à l'Élysée-Bourbon, résidence de la duchesse de Berry. Son corps est alors transporté à l'archevêché de Paris, puis à Amiens, où son inhumation a lieu, dans le chœur de la cathédrale, le.
Il a pour successeur commeévêque d'Amiens et comme premier aumônier de la duchesse de Berry,Jean-Pierre de Gallien de Chabons.
Marc-Marie de Bombelles | ||||||
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