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Makários III

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MakáriosIII
Μακάριος Γ
Illustration.
MakáriosIII àNew York en 1962
Fonctions
Président de la république de Chypre

(2 ans, 7 mois et 27 jours)
PrédécesseurGláfkos Klirídis(intérim)
Níkos Sampsón(de facto)
SuccesseurSpýros Kyprianoú

(13 ans, 10 mois et 29 jours)
Vice-présidentFazıl Küçük
Rauf Denktaş
PrédécesseurNouvelle fonction
SuccesseurNíkos Sampsón(de facto)
Primat de l'Église de Chypre

(26 ans, 10 mois et 16 jours)
PrédécesseurMakários II
SuccesseurChrysostomeIer
Biographie
Nom de naissanceMikhaíl Khristodoúlou Moúskos
Date de naissance
Lieu de naissanceAno Panaïa (en)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décèsNicosie
Nationalitéchypriote
Parti politiqueIndépendant
ProfessionEcclésiastique
ReligionOrthodoxie

Signature de Makários IIIΜακάριος Γ

Makários III
Présidents de la république de Chypre
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Mikhaíl Khristodoúlou Moúskos (engrec moderne :Μιχαήλ Χριστοδούλου Μούσκος), né le à côté dePaphos, àAno Panaïa (en), et mort le àNicosie, futarchevêque et primat de l'Église de Chypre sous le nom deMakáriosIII (Μακάριος Γ΄) de 1950 à sa mort.

Il est éluprésident de la république de Chypre en décembre 1959 et prend ses fonctions le à l'indépendance de Chypre. Réélu en 1968 et 1973, il reste en fonctions jusqu'à sa mort, sauf pendant une brève période en 1974 quand il est déposé par uncoup d'État militaire soutenu par lajunte au pouvoir enGrèce.

En tant qu'évêque ayant assumé des fonctions de chef d'État, il est souvent appelé« ethnarque », en particulier en langue grecque, c'est-à-dire« chef d'une nation ». Ce titre est une réminiscence du systèmeottoman desmillets.

Biographie

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Il nait dans le village d'Ano Panaïa (en) dans le district dePaphos, et se forme aumonastère de Kykkos, d'où son surnom« kykkotis ». Après avoir été ordonné diacre, en 1938, il obtient une bourse d'études supérieures et part pourAthènes[1].

Il devientévêque de Kition en 1948 etarchevêque deChypre en 1950. Il est un organisateur du mouvement de résistance chyprioteEOKA (Organisation nationale des combattants chypriotes). Il assiste en 1955 à laconférence de Bandung, fixant la fondation dumouvement des Non-Alignés.

LesBritanniques l'exilent auxSeychelles en 1956 pour « complicité de terrorisme », son organisation ayant été considérée par eux comme « terroriste ». Quand lesGrecs, lesTurcs et lesBritanniques s'accordèrent sur les termes pour l'indépendance de Chypre, Makários fut élu chef de l'État.

Bien que Chypre eût été admise dans leCommonwealth en mars 1961, Makários participa en septembre de la même année à la conférence des pays non alignés àBelgrade. Alors que son mandat était sur le point de s'achever en 1965, il est prolongé par le Parlement de trois ans, jusqu'aux élections de 1968, où il est réélu avec 97 % des votes. À cette époque, lesÉtats-Unis le considèrent comme le « Castro de la Méditerranée » en raison de son refus de s'aligner sur les positions de l'OTAN.

Statue de Makarios à Nicosie

En fait, Makários essayait de garder une position d’équilibre tant sur le plan international que sur le plan intérieur entre les communautésgrecque etturque du pays. Tout en déclarant l’Énosis (rattachement à la Grèce) souhaitable, il fit campagne pour le maintien de l'indépendance de Chypre, à l'inverse de son adversaire, le psychiatre Tákis Evdókas, partisan de l’Énosis.

En 1974, la junte militaire au pouvoir en Grèce, qui espérait remplacer Makários par un président favorable à l’Énosis, profita de la mort du généralGrivas pour organiser et réaliser un coup d'État àNicosie, mettant au pouvoirNíkos Sampsón. S’attendant à une violente réaction turque et essayant de l’éviter par une manœuvre de dernière chance, Makários accusa laGrèce, le, devant leConseil de sécurité des Nations unies, de mener une invasion de Chypre. Cette accusation n’empêcha pas laTurquie d'envahir le nord de l’île en août 1974, en invoquant letraité de garantie : c'est l’Opération Attila. Aux yeux des partisans de l’Énosis, c’est la manœuvre de Makários qui fournit à la Turquie le prétexte de l’invasion, et non le coup d’État deNíkos Sampsón.

En décembre 1974, Makários revient dans uneîle de Chypre divisée et reprend ses fonctions. En 1977, il signe avec le dirigeant chypriote turcRauf Denktaş une résolution qui prévoit unefédération bi-communautaire et bi-zonale pour l’avenir de Chypre.

Makários meurt le.

Notes et références

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  1. (en) AndrekosVarnava et Michalis N.Michael,The Archbishops of Cyprus in the Modern Age: The Changing Role of the Archbishop-Ethnarch, their Identities and Politics, Cambridge Scholars Publishing,(ISBN 978-1-4438-5081-0,lire en ligne)

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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