Maastricht se développe à partir d'une colonie romaine en un centre religieux, puis en une ville de garnison et enfin en une ville pré-industrielle[3]. La ville est connue pour être une cité d'histoire, de culture, de folklore local et de traditions, mais surtout pour être le lieu de signature dutraité de Maastricht, lieu de naissance de l'Union européenne, de lacitoyenneté de l'Union européenne, de la libre circulation des biens et des personnes, et de la monnaie unique : l'euro[4],[5]. Enfrançais, la ville est appeléeMaëstricht ouMaestricht, ainsi queMastrique enespagnol.Maestricht est l'ancienne orthographenéerlandaise.Maëstricht se rencontre anciennement en français, tandis queMaestricht reste la forme française normalisée. Une rue de la ville de Liège (quai de Maestricht) et une rue de la ville deVisé (rue de Maestricht) portent par ailleurs toujours ce nom.
Le second élément-tricht est probablement issu ultimement du latintrajectum, par l'intermédiaire d'une forme gallo-romane* TRAIECTU, au sens de « gué, passage d'eau ». Le premier élémentMaas- n'est pas attesté avant 1051 et désigne le fleuveMeuse (anciennementMase), son ajout permet sans doute d'éviter la confusion avec un autreTraiectu devenuUtrecht. Maastricht a donc le sens global de « passage, gué, lieu de traversée ou d'embarquement, pontenage sur la Meuse »[9]. Le gallo-roman* TRAIECTU explique sans doute aussi le nom de la commune duTrait (Seine-Maritime,Tractus vers 1025) par évolution régulière en français.
Henri van Veldeke évoqueMaestricht dans la légende de Saint-Servais auXIIe siècle :« Là où le Geer se jette dans la Meuse, s'élève la ville de Maestricht, sur la route commune d'Angleterre en Hongrie, par Cologne et Tongres, et de la Saxe à la France. Le bateau y arrive du Danemark et de la Norvège. Toutes ces routes se réunissent en cet endroit, c'est pour cette raison que la ville s'appelle Trajectum ». Cet auteur médiéval mentionne la « Hellweg » conduisant de la Saxe à la France ainsi que l'axe est-ouest prolongeant la voie antique deTongres àCologne,Maes-tricht désigne bien un lieu de traversée (trajectus) sur la Meuse (Mosa, Maas ou Maes).
Panneau bilingue néerlandais français àRémersdael, utilisantMaestricht en français.
Maestricht ouMaëstricht sont les graphies utilisées de nos jours en français. Elles rendent compte de l'ancienne orthographenéerlandaise du « a long », en vigueur sous l'Administration française de 1794 à 1815, éventuellement belge de1830 à1839. Tant enBelgique qu'auxPays-Bas, le « aa » en vigueur dans le néerlandais académique contemporain (le « Algemeen Beschaafd Nederlands ») prévaut désormais sur le « ae » (que l'on retrouvait en de nombreux noms de lieu flamands). Le fleuveMeuse était orthographiéMaes ouMaas selon que l'on se trouve en Flandre ou aux Pays-Bas, mais est depuis écritMaas dans les deux régions.
La ville est appeléeMåstrek[10] ouMostrek, voireLi Trek[11] enwallon (« passage mosan », voire « le passage »).
Maastricht est situé dans l'extrême Sud des Pays-Bas. La ville est située dans les vallées de laMeuse et duGeer, entre leplateau de Margraten et laHesbaye belge. La ville se trouve précisément à la confluence de laMeuse et duGeer. La partie de la vieille ville située sur la rive est de la Meuse est appeléWyck (prononcé « vick »). Les anciens villages et les anciennes communes d'Amby (1970), deBorgharen (1970), deHeer (1970), deHeugem, d'Itteren (1970), deLimmel, deScharn, deSint-Pieter (1920), d'Oud-Caberg et deWolder sont devenus des quartiers de Maastricht.
Unplan-relief de la ville de Maastricht et de ses environs a été établi en 1752 par l'ingénieur Larcher d'Aubencourt. Il est conservé et exposé au sous-sol duMusée des Beaux-Arts de la ville deLille. Il est composé de 12 tables en bois pour un total de 6,8 × 5,8 m à une échelle de 1/600e.
Maastricht est toute proche de la frontière avec la Belgique, notamment de la ville frontalière deVisé située en Région wallonne. Maastricht a des liaisons de chemin de fer avecLiège (enBelgique) au sud, à l'est avecKerkrade et avecEindhoven au nord. À vol d'oiseau, Maastricht est à 100 km environ de la France.
Les quartiers de Amby, Borgharen, Heer, Itteren, Sint-Pieter et Wolder (bourg principal de la municipalitéOud-Vroenhoven) sont des anciennes communes annexées par Maastricht. Limmel (ancienne commune de Meerssen), Scharn (ancienne commune de Heer) et Heugem (ancienne commune de Gronsveld) sont des villages qui faisaient partie d'autres municipalités.
Lagare de Maastricht relie la ville, au nord àSittard etEindhoven, à l’est vers Fauquemont etHeerlen, et au sud versVisé àLiège. Après des consultations administratives entre les deux provinces du Limbourg à la fin de 2004, la décision a été prise de rénover l'ancienneligne entre Maastricht et Lanaken. La ligne a été utilisée à nouveau en 2011 pour le fret. En Belgique, il est prévu de relier Lanaken à Hasselt. Cela crée également une connexion plus rapide entre Maastricht et Anvers.
Depuis 2016,Arriva exploite une dizaine de lignes d'autobus urbains dans Maastricht et ses environs.
L'autorouteA2 relie Maastricht au nord vers Eindhoven et laRandstad et au sud vers Liège. L'A79 relie Maastricht à Heerlen et par extension – via l'A76 – avec les villes allemandes commeAix-la-Chapelle,Cologne et laRuhr. L'autoroute A2 traverse la municipalité ce qui engendrait du trafic. En 2016, les travaux du tunnel de l'A2 permettront de limiter la circulation.
En mars 2018, la ville de Maastricht a annoncé son intention d'introduire unezone à faibles émissions dès 2019, ce qui interdit l'accès à la ville pour les voitures diesel produites avant 2006 et les voitures à essence d'avant 1990[13].
Le centre de Maastricht est situé à une hauteur de 49,4 mètres au-dessus duniveau de la mer (NAP). Les banlieues sont quant à elles plus élevées. Maastricht, situé à l'intérieur des terres, subit moins l'influence de la mer à l'ouest. Cela implique que le climat est plus continental que vers les zones côtières. Les hivers sont souvent un peu plus froids et la neige plus abondante que dans les autres villes des Pays-Bas, les étés sont quant à eux plus chauds. Maastricht est également l'un des endroits où les températures les plus élevées sont mesurées aux Pays-Bas.
Fouille romaine au musée Derlon.Pierre tombale paléochrétienne (Église Saint-ServaisVe/VIe siècle).De Maaspunttoren: le tour de l'ancien mur de la ville.Maastricht sur une gravure de Simon de Bellomonte (XVIe siècle).Carte de Maastricht établie entre 1770-1778 parJoseph de Ferraris.Furie espagnole à Maastricht (1576).UsineSociété Céramique (1887).Les troupes allemandes détruisant leWilhelminabrug (mai 1940).Carte des Pays-Bas en 1843 avec les nouvelles frontières : Maastricht et le Limbourg oriental ont été rétrocédés aux Pays-Bas.
Maastricht est l'une des plus anciennes villes des Pays-Bas, et est habitée sans interruption depuis vingt siècles.
Son histoire peut grossièrement être subdivisée en quatre périodes : le fort romain, le centre religieux médiéval, une ville de garnison, puis une cité industrielle[15].
L'emplacement de la ville actuelle fut occupé il y a environ 250 000 ans : des restes d'ossementsnéandertaliens ont été découverts dans les carrières d'argile duBelvédère.
À une date ultérieure, des ossements datés du Paléolithique ont aussi été trouvés : ils auraient entre 8 000 et 25 000 ans.
La date exacte de l'arrivée desRomains à Maastricht n'est pas connue, et les recherches n'ont pas déterminé s'ils sont arrivés dans un village préexistant où s'ils ont fondé la colonie. Vers l'an 10 avant notre ère, ils construisirent une importantevoie militaire, laVia Belgica. Un pont sur la Meuse fut construit sous le règne d'Auguste, au niveau de l'actuelStokstraat(nl). Il fut un point de passage important sur la route menant àBavay et à la capitale desUbiens,Cologne.
La Maastricht romaine était probablement très petite, des restes de la voie romaine, du pont, d'un tombeau religieux, de termes romains, d'un grenier, de quelques maisons, de murs et portes du castrum ont été retrouvés. Des fragments de sculptures romaines provinciales, ainsi que des pièces, des bijoux, des verres, des poteries et d'autres objets de cette période sont visibles dans l'espace exposition du centre Céramique (la bibliothèque publique de la ville).
Servais, évêque de Tongres (premier évêque des Pays-Bas), déplaça en380 l'évêché de Tongres à Maastricht[16]. Il y est mort en 384 et fut enterré le long de la route romaine, hors ducastrum. D'aprèsGrégoire de Tours, ce fut vers570 que l'évêqueMonulphe fit construire la première église en pierre sur la tombe de Servais, à l'emplacement de l'actuelleéglise Saint-Servais, et elle devint le siège épiscopal dudiocèse de Tongres.
Maastricht est mentionnée dans les sources écrites du Moyen Âge, et l'image qui s'en dégage est celle d'une ville assez grande et prospère, notamment grâce à la présence de l'évêque et peut-être d'un palais royal, car elle semble être un centre de pouvoir au sein desEmpires carolingiens etmérovingiens (des pièces de monnaie y furent frappées sous cette dernière dynastie).
Lecatholicisme s'est très tôt et durablement implanté dans la région, et il existe une liste des vingt-et-un saints et/ou anciens évêques de Maastricht. AuVIIIe siècle le siège de l'évêché fut déplacé àLiège à la suite de l'assassinat desaint Lambert en cette ville, et du développement qu'elle connut alors comme lieu de pèlerinage.
AuXIIe siècle,Hendrik van Veldeke écrivit une nouvelle hagiographie de saint Servais, l'un des plus anciens ouvrages de la littérature néerlandaise.
En 1204, Maastricht tombe sous l'autorité duprince-évêque de Liège et duduc de Brabant. Elle devint alors uncondominium, une villesous double autorité. En 1229 elle est autorisée par le ducHenriIer de Brabant à construire des remparts[16]. En 1281 un nouveau pont est construit au nord de la vieille ville pour remplacer celui des Romains qui s'était effondré. Vers 1375, une seconde muraille est construite. L'économie de la ville fut à l'époque principalement tournée vers latannerie, mais Maastricht fut aussi en ces temps un important centre religieux et de pèlerinage, et dès leXIIIe siècle de nombreux monastères s'y établirent.
En 1521, Charles Quint, qui entend défendre la religion catholique contre leProtestantisme, interdit la diffusion de la nouvelle doctrine dans tous les Pays-Bas, et en 1535 quinzeanabaptistes sont brûlés sur un bûcher place duVrijthof. Lors de laFurie iconoclaste de 1566, les icônes et mobiliers des églises et chapelles de Maastricht sont en partie détruits. Dans ces années l'économie de la ville se ralentit, et la pauvreté s'étendit.
En 1632,Frédéric-Henri d'Orange-Nassau conquiert la ville après l'avoirassiégée durant 74 jours. Le gouverneur de la ville, Frédéric-Henri, permit alors à Maastricht de s'intégrer auxProvinces-Unies protestantes[16]. Le condominium entre le duc de Brabant et Liège fut rétabli. Les conditions de la paix furent de donner aux protestants et aux catholiques les mêmes droits et la liberté religieuse.
Le, la ville estprise parVauban sur l'ordre de Louis XIV.d'Artagnan meurt lors de ce siège, tué d'une balle demousquet reçue dans la gorge[18],[19]. La ville reste sous domination française jusqu'en 1678[20].
Au début duXVIIIe siècle est érigée autour de la ville une fortification typeVauban. L'enceinte du Moyen Âge est conservée comme dernière ligne de résistance, mais devant elle se développe un système d'ouvrages avancés, « de telle étendue et diversité qu'on ne trouve nulle part ailleurs autour d'une ville néerlandaise »[21].
De 1747 à 1748 elle passe une nouvelle fois sous domination française après labataille de Lauffeld. Durant ces périodes françaises, les protestants de Maastricht perdent les droits qui les rendaient égaux aux autres chrétiens.
Le 4 novembre 1794,Jean Baptiste Kléber prend Maastricht, qui est dès lors annexée par laRépublique française. De 1795 à 1814, elle est le chef-lieu du département français de laMeuse-Inférieure, et tous ses habitants deviennent citoyens français[16]. La préfecture se trouvait à l’emplacement actuel de l’Oud Gouvernement.
En 1794, les juifs reçoivent l'autorisation de créer une communauté, mais les réunions religieuses se font chez un particulier jusqu'à l'inauguration en 1840 de lasynagogue[22].
L'héritage de la « période française » n'est pas considéré comme positif : les églises, monastères et chapitres sont dissous ; les stocks de biens précieux sont vendus ou détruits ; les bibliothèques, archives et trésors pillés ; les institutions (souvent religieuses) s'occupant des malades, des pauvres et des personnes âgées sont supprimées.
En 1834,Petrus Regout commença à fabriquer du verre et du cristal sur Boschstraat, atelier qui fut bientôt augmenté d'une fabrique de poteries, et en 1836 commença la production de céramiques copiant les faïences fines anglaises, et vers 1840 s'installèrent des ouvriers et du matériel britanniques. Sa marqueSphinx royal utilisa comme logo un sphinx bleu de profil ; quant aux décorations des services de table, elles imitaient certains motifs des manufactures deDelft ; il reproduit aussi un vase décoré de motifs chinois. En 1870, ses fils devinrent co-directeurs de la maison.
Avec le développement des usines, Maastricht devint une importante ville industrielle. Cependant, du fait des mauvaises conditions sociales, le taux de mortalité infantile était élevé, et l'âge moyen des habitants faible.
Entre 1845 et 1850, lecanal de Maastricht-Liège fut creusé. La ligne ferroviaire reliant Maastricht à Aix-la-Chapelle fut ouverte en 1853, mais ce n'est qu'en 1865 que Maastricht fut connectée au réseau ferroviaire néerlandais.
Après la levée du statut de forteresse en 1867, les premiers quartiers hors des murs défensifs furent construits.
En 1974, l'Université du Limbourg (l'actuelleUniversité de Maastricht) fut créée. L'avènement de l'université conduisit à une grande diversification de la population de la ville et à son internationalisation croissante. Peu à peu, l'économie urbaine, à l'origine basée sur l'industrie, s'est transformée en une économie de service.
Le papeJean-Paul II s'est recueilli à Maastricht en 1985.
Depuis 1988, laFoire européenne des beaux-arts, considérée comme la première foire d'art au monde, attire chaque année certains des plus riches collectionneurs.
Depuis les années 1990, une grande partie de la ville a été rénovée, notamment les abords de la gare centrale, le boulevard le long de la Meuse, les centres commerciaux, ainsi que certaines des principales rues commerçantes.
Selon une enquête de l'Office néerlandais des statistiques réalisée en 2018, les villes comme Maastricht situées le long des frontières avec la Belgique et l'Allemagne, où les touristes passent souvent pour acheter du cannabis, sont celles qui signalent le plus de problèmes liés au trafic de drogue. La ville de Maastricht a un taux de criminalité trois fois supérieur à celui d'autres villes plus éloignées de la frontière nationale, ce qui est attribué au commerce du cannabis[23],[24]. En 2012, Maastricht a mis en œuvre le « critère du résident ». Seuls les adultes résidant aux Pays-Bas sont admis dans les coffee shops. Depuis cette date, le nombre de touristes consommateurs de drogues et les problèmes liés à la drogue dans le centre-ville ont été « considérablement réduits », d'après la mairesse de Maastricht,Annemarie Penn-te Strake. Cependant, cette politique a eu pour effet d'augmenter le nombre de trafiquants de drogue à la périphérie de la ville et d'intensifier le commerce de rue[25].
L'ancien maireGerd Leers, membre duCDA, dut démissionner en janvier 2010 à la suite de l'affaire de la « villa bulgare ».Jan Mans devint maire intérimaire et devint, par là même, le premier maire de Maastricht issu duPvdA. Le 16 septembre 2010, le conseil municipal de Maastricht a désignéOnno Hoes, issu duVVD, comme maire de Maastricht. Il a prêté serment pour sa fonction le. Le1er juillet 2015,Annemarie Penn-te Strake prend à son tour la fonction de bourgmestre de Maastricht.
L'administration municipale de Maastricht se compose d'un maire, du conseil municipal et ducollège des bourgmestre et échevins. Le Conseil municipal est un organe législatif élu pour quatre ans et composé de trente-neuf membres. Le collège des bourgmestre et échevins est désigné par les conseillers municipaux sur la base d'un accord de coalition entre au moins deux partis après chaque élection. Lesélections municipales de 2006, aux Pays-Bas, sont souvent marquées par les éléments de politique nationale. Leur résultat conduisit à un changement de majorité. À Maastricht, la coalition traditionnelle de Chrétiens-Démocrates (CDA), Travaillistes (PvdA), les Verts (Gauche verte) et les Libéraux (VVD) fut remplacée par une coalition de centre-gauche de Travaillistes (PvdA), de Chrétiens-Démocrates (CDA) et de laGauche verte. Deux conseillers municipaux travaillistes furent désignés, avec un Chrétien-Démocrate, et un conseiller municipal des Verts. Du fait de désaccord interne, l'un des membres du conseil duVVD quitta le parti en 2005 et forma un nouveau groupe libéral en 2006 (Libéraux de Maastricht). Les partis d'opposition du Conseil municipal sont lePS, lesD66 et deux partis locaux (Stadsbelangen Mestreech (SBM) et leSPM).
À partir de 2010, après lesélections municipales, lecollège des bourgmestre et échevins formé se composait duCDA, duPvdA, duSPM et deD66 (23 des 39 sièges). Le collège comprenait six conseillers, deux duPvdA (Albert Nuss et Jacques Costongs), deux duCDA (Jim Janssen et Luc Winants), un du SPM (André Willems) et un deD66 (Mieke Damsma). Le 15 octobre 2010, un nouveau collège a été formé, composé duPvdA, du SPM, deD66, de laGauche verte et duVVD.
↑Les chiffres indiquent les sièges gagnés lors des élections. Lorsque le parti s'est scindé, les conséquences pour la répartition des sièges figure entre parenthèses.
↑Après des désaccordau sein du CDAs en janvier 2008, Jan Hoen et certains membres ont quitté le CDA et formé leur propre groupe.
↑L'actuelle Gauche verte se composait autrefois de quatre partis différents (PSP, PPR, CPN en EVP) plus tard appelés les Verts.
↑À la suite d'une scission, certains membres du VVD ont, depuis septembre 2006, formé un nouveau parti.
↑Le 21 novembre 2011, les membres deTrots op Nederland (TON) se sont séparés du mouvement national TON notamment car Rita Verdonk n'était plus active dans le TON. Ceux-ci ont formé le mouvementPartij Veilig Maastricht (PVM).
↑Jusqu'en 2003, le parti s'appelaitStadspartij Leefbaar Mestreech.
Un des éléments qui a fait l'objet de controverses dans la politique locale de Maastricht, et qui a aussi eu des répercussions nationales et internationales, est l'approche de la ville en matière de drogue douce. En vertu de lapolitique néerlandaise en matière de drogue douce, unepolitique de tolérance, les individus peuvent acheter et utiliser du cannabis provenant decoffee shops sous certaines conditions. Maastricht, comme beaucoup d'autres villes frontalières, a connu une importante augmentation des « touristes de la drogue », principalement des jeunes venant d'Allemagne, de Belgique, et de France qui contribuent à une bonne part des revenus descoffee shops présents dans le centre-ville. L'administration municipale, notamment l'ancien maire Leers, a promu activement une réforme de la politique en matière de drogue afin de réduire ses effets négatifs.
L'une des dernières propositions fut le plan « Coffee Corner » du maire d'alors, Gerd Leers[26]. Selon ce projet, le Conseil des bourgmestre et échevins vota en novembre 2008 de relocaliser la plupart descoffee shops à la limite de la ville, où la vente et l'usage de cannabis peuvent être plus facilement surveillés. Le but de ce plan est de réduire l'impact du tourisme de la drogue dans le centre-ville, tels que les problèmes de stationnement et, sur un point plus grave, la vente illégale de drogues dures aux abords descoffee shops. Le plan a rencontré cependant une forte opposition des municipalités voisines et du gouvernement national, où les Chrétiens-Démocrates ont une approche plus conservatrice en matière de drogue douce que leurs antennes locales et les maires issus de ce parti. Les villes frontalières et le gouvernement fédéral belge se sont aussi opposés au projet de la ville de déplacer lescoffee shops à la frontière de la ville car cela violerait le droit européen. Le projet a fait l'objet de nombreuses procédures judiciaires et n'est pas en vigueur.
Maastricht est une ville reconnue pour sa diversité linguistique qui s'explique par sa position au carrefour de plusieurs régions linguistiques, ainsi que par la taille de son université dont le recrutement est international.
Lenéerlandais est la langue nationale et la langue utilisée dans le primaire et le secondaire (à l'exception des institutions internationales) ainsi que par l'administration. Le néerlandais parlé à Maastricht possède unaccent limbourgeois distinctif qui ne doit pas être confondu avec lelimbourgeois.
Lelimbourgeois est le terme général désignant les dialectestonaux parlé dans la province duLimbourg (ainsi que dans la province homonyme en Belgique). Lemaastrichtois (Mestreechs) est l'une des variantes du limbourgeois. Il se caractérise par un allongement des voyelles et l'influence du français dans son vocabulaire. Depuis plusieurs années, le dialecte maastrichtois est en déclin, et une progression de l'adoption dunéerlandais standard a été notée[29].
Lefrançais était l'ancienne langue de l'éducation à Maastricht. AuXVIIIe siècle, la langue avait une importante position en tant que langue de la culture et de la justice. Le français était alors utilisé par les classes sociales aisées[30]. Entre 1851 et 1892, le journal francophoneLe Courrier de la Meuse était publié à Maastricht. Actuellement, la langue fait partie des cours enseignés au secondaire. De nombreux noms propres et certains noms de rue sont en français, et la langue a marqué le dialecte local.
L'allemand, comme le français, fait partie des cours enseignés au secondaire. Du fait de la proximité géographique de Maastricht avec l'Allemagne, et le grand nombre d'étudiants allemands dans la ville, l'allemand est très utilisé.
L'anglais est très parlé auxPays-Bas de manière générale. C'est la langue utilisée pour de nombreux cours dispensés par l'Université de Maastricht. Beaucoup d'étudiants étrangers et d'expatriés utilisent l'anglais commelingua franca. L'anglais est aussi un cours obligatoire dans les écoles primaires et secondaires néerlandaises.
Enfin, trois autres structures de formation et d'éducation existent : l'académie Jan Van Eyck (institut d'art post-académique), l'école de langue Berlitz et laTalenacademie Nederland.
Au sud de la ville, sur le campus de Randwyck, se trouve l'Hôpital académique de Maastricht (Academisch ziekenhuis Maastricht) qui comporte des services deneurochirurgie, de chirurgie cardio-thoracique, de chirurgie néonatale et pédiatrique et de soins intensifs, d'oncologie pédiatrique et un service de traumatologie[31].
Depuis le début du Moyen Âge, Maastricht peut être considérée comme une ville chrétienne. Au cours des cinquante dernières années, un processus de sécularisation et de laïcisation est survenu, provoquant la réduction de la domination de l'Église catholique romaine (en particulier dans l'éducation, la politique et la vie sociale). En diversifiant la composition de la population de Maastricht, le nombre de communautés non catholiques et non chrétiennes a augmenté.
Les fidèles catholiques de Maastricht se répartissent dans les vingt-deux paroisses dudoyenné de Maastricht (auquel se sont jointes quelques paroisses de la municipalité deMeerssen). Le doyenné de Maastricht est l'un des quatorze doyennés dudiocèse de Ruremonde. Le doyenné est dirigé par le doyen Mathieu Hanneman[32]. En plus des quatre paroisses principales, qui existent depuis le Moyen Âge, d'autres se sont ajoutées aux alentours. En 2012, le Conseil du doyenné a annoncé que, pour assurer l'avenir du catholicisme à Maastricht, les paroisses seraient regroupées en six groupes (cinq à Maastricht), qui coopèrent dans les domaines de l'administration, des finances et de l'engagement des pasteurs et aumôniers[33]. Récemment, quelques églises paroissiales ont été fermées et certaines paroisses ont fusionné.
lesFrères de l'Immaculée-Conception de Maastricht, en néerlandaisBroeders van de Onbevlekte Ontvangenis der Heilige Maagd Maria, plus souvent appelés les « Frères de Maastricht ». Leur siège est dans la maison « De Beyart », sur Brusselsestraat.
lesSœurs de la Charité de Saint-Charles-Borromée, en néerlandaisLiefdezusters van de Heilige Carolus Borromeus, appelées aussi « Sœurs sous les voûtes ». Elles sont basées au monastère Saint-Servais.
les Sœurs de Saint-Joseph et de la Communauté de l'Amour crucifié et ressuscité (en néerlandais,Zusters van Sint Joseph en Gemeenschap van de Gekruisigde en Verrezen Liefde). Elles sont basées à Kommel.
les Sœurs missionnaires de Saint Pierre Claver (en néerlandais,Missiezusters van Sint Petrus Claver). Elles sont basées sur Bouillonstraat.
les Sœurs franciscaines de Heythuizen, situé sur la place du cardinal van Rossum, à côté de l'église.
les Sœurs de la Providence situé à Tongerseweg.
Maastricht était déjà au Moyen Âge un lieu de pèlerinage important. Même aujourd'hui, les quatrestadsdevoties jouent un rôle important dans la vie religieuse des chrétiens de Maastricht. Lesstadsdevoties sont :
Une fois tous les sept ans, au cours deHeiligdomsvaart, lesstadsdevoties sont portées en procession à travers la ville. Outre les quatrestadsdevoties, d'autres saints sont également honorés, entre autres, les saintsMonulphe,Gundulf etHubert.
Parmi les autres confessions inspirées du christianisme, on trouve à Maastricht le groupe œcuménique de Maastricht (Cellebroederskapel) et lesTémoins de Jéhovah.
Les religions non chrétiennes présentes sont la Nederlands-Israëlitisch Kerkgenootschap (judaïsme), la communauté musulmane marocaine, et la communauté musulmane turque.
L'équipe defootball de Maastricht est leMVV (acronyme deMaatschappelijke Voetbal Vereniging Maastricht). Le club évolue actuellement enpremière division (en néerlandaisEerste divisie, qui est, en fait, la division en dessous de laEredivisie). Le stade du MVV est leGeusselt, situé près de l’autoroute A2.
Des quartiers ont aussi leurs propres équipes de football amateurs. Le VV Daalhof[N 4] a été fondé le 13 avril 1977 par Jo Moust et Freddy Buschgens. L'équipe a fini première de la saison 2011-2012 de la cinquième classe et, par conséquent, le club a joué la saison 2012-2013 en quatrième classe. VV Daalhof dispose de 6 équipes seniors (dont 1 équipe féminine) et 13 équipes de jeunes (dont 1 équipe de filles). Dans ses premières années, le club a joué au parc des sports de laMergelweg, le centre actuel du SC Jekerdal. Le club est désormais au Sportpark Hazendans.
Le DBSV (Don Bosco Studenten Voetbal) est un club de football créé en 1998 et comptant cinq équipes seniors masculines et une équipe seniors pour femmes. À l'origine basé auMECC, le club est désormais àHeugem. Les DBSV Red Socks ont été la première équipe de football amateur universitaire de Maastricht (issu de l'association étudianteSV KoKo).
VV De Heeg[N 4] est un club amateur créé le 29 août 1980. Il compte près de 250 membres et 13 équipes. Le joueur duVVV VenloPrince Rajcomar a joué au VV De Heeg de 1996 à 2001.
Le RKSV Heer créé le1er mars 1925 et basé àHeer. RKSV signifie « Rooms Katholieke Voetbalvereniging » soit « club de football catholique romain ».
Le RKASV (Rooms Katholieke Ambyse SportVereniging) a été créé le 24 avril 1933 àAmby. Le club joue au complexeDe Heukel.
Le RKVCL ( Rooms Katholieke Voetbal Club Limmel) a été créé en 1946 àLimmel et joue au complexeHoeve Rome.Bert van Marwijk a entraîné le club de 1991 à 1995.
Le RKSV Leonidas-W a été créé le 11 mars 1940. Le « W » fait référence au quartier deWolder.Boudewijn Zenden y a commencé sa carrière.
Le VV Scharn[N 4] est un club de football amateur fondé le 21 janvier 1951. Le club joue au parc sportif deScharn (appeléScharnello). Le club est entraîné par l'ancien joueurAnton Vriesde.
Le VV SCM[N 4] est un club de football, basé au complexe sportif Toustruwe, créé en 2013 à la suite de la fusion du SC Caberg et du VV Standaard. Le SC Caberg avait été créé le1er juillet 1953 et était basé àCaberg. Le VV Standaard avait été créé le 19 octobre 1932 et était basé àMalberg.
Le RKVV Willem I est un club de football amateur créé le 23 juin 1929 et basé au parc sportifde Geusselt.
Depuis 1998, Maastricht est le point de départ de l’Amstel Gold Race, la seule classiqueWorld Tour aux Pays-Bas. Pendant plusieurs années, la course prenait fin à Maastricht, mais depuis 2002 la course prend fin àFauquemont (entre 2002 et 2012 en arrivant à la colline deCauberg, entre 2013 et 2016, leCauberg est la dernière ascension à 1,5 km de l'arrivée et à partir de 2017, cette colline disparaît du final de l'épreuve).
Les journaux locaux sontDe Ster (L’Étoile),De Maaspost (Le Courrier de la Meuse) etDe Trompetter (La Trompette). La station de radio de Maastricht et la chaîne de télévision de Maastricht appartiennent toutes les deux àRTV Maastricht. Les médias provinciaux, comme les journauxDe Limburger etLimburgs et la radio et chaîne de télévisionL1, fournissent également beaucoup d'informations locales. Les sorties et événements sont publiés chaque semaine dansWeek In Week Uit et sur le site webMaastrichtNet.
La ville est le lieu de tournage de la série policière néerlandaiseFlikken Maastricht.
Maastricht a été, pendant près de deux siècles, une ville industrielle importante. Dès le début duXIXe siècle, la fabrication de verre et de céramique s'est développée dans la ville. Plus tard, l'industrie du papier et du ciment avec notammentSphinx,MosaKristalunie Maastricht,KNP (maintenantSappi) etENCI. Cependant, le nombre de salariés dans l’industrie a diminué peu à peu. Dans les années 1970, la ville s'engagea à développer la connaissance plutôt que l'industrie. Ceci conduisit à la création de l'Université de Maastricht, du centre d'expositionMECC, l’arrivée de société telle queVodafone Nederland, de centres d'appel et d'instituts européens. Le siège de la sociétéQ-Park se trouve à Maastricht. Dans la capitale du Limbourg, l'administration (la municipalité, la province du Limbourg, l'Euregio Meuse-Rhin, la Justice et lesTravaux publics) est un employeur important. Maastricht est une ville touristique avec de nombreux hôtels, restaurants, cafés et boutiques alimentant l'économie locale.
La ville de Maastricht dispose d'un large éventail de magasins, en plus des chaînes de magasins, des magasins spécialisés et des boutiques exclusives. Le centre commercial de Maastricht attire des visiteurs de la région environnante, mais aussi d'autres parties des Pays-Bas, de Belgique et d'Allemagne. LaGrote etKleine Staat sont les rues commerçantes les plus populaires, laStokstraat, laBredestraat et laStationsstraat sont plus exclusives. Une des principales librairies, laSelexyz Dominicanen se trouve dans une ancienneéglise dominicaine d'environ huit cents ans. Selon le journal britanniqueThe Guardian, il s'agirait de la plus belle librairie du monde[34]. Ces dernières années, l'offre de vente au détail s'est considérablement élargie avec les centres commerciaux comme l'Entre Deux etMosae Forum. Cependant, le taux d'occupation de certaines parties du centre-ville diminue.
Maastricht dispose de deux marchés hebdomadaires réguliers. Ceux-ci ont lieu sur laplace du marché, autour de lamairie.
le marché du mercredi, anciennement marché des matières premières. Sa portée est moindre que le marché du vendredi ;
le marché du vendredi : c'est le marché de la grande région de Maastricht. Il attire de nombreux acheteurs internationaux.
En plus de ces marchés, il y a, chaque jour, des étals sur leMarkt et leVrijthof pour les nécessités quotidiennes.
En outre, il y a un marché d'alimentation biologique tous les jeudis sur laStationsstraat, et chaque samedi matin un marché d'antiquité et de brocante.
Maastricht, grâce à la présence duConservatoire, de l'Académie de Théâtre et de l'Université est un centre culturel d'importance supra-régionale.
En 2018, la ville espère obtenir le titre de Capitale européenne de la culture. En 2013, la ville présenta déjà sa candidature pour les Pays-Bas. Afin d'anticiper ce titre, on planifia de nouvelles infrastructures culturelles, dont un nouveau centre pour les arts du cinéma et de l'exécution (Timmerfabriek), une nouvelle scène (Platte Zaal) et le regroupement d'un certain nombre d'écoles d'art (Quartier des Arts).
lemusée des Bons-Enfants : la collection permanente se divise en une section d'art ancien comprenant des peintures et des sculptures datant de 1200 à 1700 et une section d'art contemporain importante. Il est situé dans un bâtiment d'Aldo Rossi ;
Le paysage urbain de Maastricht est protégé au niveau national depuis 1982 (avec l'ajout, subséquent, du Wyck) et compte 1 677 monuments nationaux (ce qui place la ville en deuxième position aux Pays-Bas après Amsterdam). Parmi les monuments protégés se trouve ce qui semble être la plus ancienne porte des Pays-Bas, le plus vieux pont des Pays-Bas, deux des plus importantes églises romanes des Pays-Bas et sept églises et chapelles gothiques. La ville est située dans une zone connue pour sa beauté naturelle et les valeurs du patrimoine culturel.
laMeuse, avec lepont Saint-Servais (plus vieux pont des Pays-Bas), la promenade de la Meuse (Maaspromenade) et les parcs le long de la Meuse (Stadspark, le parc Charles Eyck etGriendpark) ;
Le drapeau de Maastricht (en néerlandaisVlag van Maastricht, dans la variante maastrichtoise du limbourgeoisVeendel vaan Mestreech ouDrappo vaan Mestreech) est le drapeau officiel de la ville. Il se compose d'un fond rouge avec une étoile à cinq branche sur le côté gauche. Il s'agit du drapeau historique de la ville. La première apparition enregistrée de ce drapeau remonte à 1545. Il fut un temps remplacé par un drapeau, identique à celui du drapeau polonais actuel, en 1938. Afin d'éviter la confusion, l'ancien drapeau fut rétabli en 1994[35].
Le blason de Maastricht (en néerlandaisWapen van Maastricht, dans la variantemaastrichtoise dulimbourgeoisWaope vaan Mestreech) est l'un des symboles de la ville. Ils se blasonne : « de gueules à une étoile de cinq rais d'argent ». L'ornement extérieur se compose d'une couronne d'or le tout tenu par un ange.
En 2002, le Conseil municipal a officiellement adopté un hymne local dans lavariante maastrichtoise dulimbourgeois, leMestreechs Volksleed (en néerlandaisMaastrichts Volkslied soit littéralement « Hymne de Maastricht »). Le thème musical a été écrit parAlphonse Olterdissen (1865–1923) comme strophe finale de l'opéra maastrichtois « Trijn de Begijn » en 1910[36].
Maastricht a plusieurs théâtres, dont le plus important est lethéâtre sur le Vrijthof. Le théâtre Derlon, laBonbonnière, le théâtre Pesthuys et AINSI sont plus petits. L'Opéra du Sud, laPhilharmonie Zuid-Nederland, l'orchestre de Johan Strauss (dirigé parAndré Rieu) et la compagnie de théâtreToneelgroep Maastricht sont basés à Maastricht, mais se produisent également hors de la ville. Le Muziekgieterij est le centre de la musique pop à Maastricht. Lumière, Euroscoop et Pathé Maastricht sont les cinémas de la ville.
À Maastricht, de nombreuses compagnies de théâtre amateur sont actives dans le domaine de la musique et du théâtre. Il y a aussi leMastreechter Staar.
La ville est connue pour ses nombreux hôtels, bars et restaurants. Maastricht est la ville des Pays-Bas dont les restaurants ont le plus d'étoiles auMichelin. Parmi les grandes villes des Pays-Bas, Maastricht a la plus grande densité depubs. La plupart des bars et des restaurants se trouvent dans le centre-ville, avec une grande concentration autour duVrijthof, duMarkt', de laOnze-Lieve-Vrouweplein et dePlatielstraat.
Un grand nombre d'objets d'art sont exposés dans l'espace public, y compris les sculptures romanes et gothiques à l'extérieur des anciennes églisescollégiales, certains reliefs classiques duXVIIe siècle à l'hôtel de ville, des statues en bronze de personnages célèbres de Maastricht (Minckleers,Veldeke), des images de personnes moins connues de Maastricht (laMooswief, leMestreechter Geis etWiekeneer), la statue d'un célèbre non-maastrichtois (d'Artagnan), un grand nombre de statues religieuses (par exemple le monument à Marie sur le Wyck,Monulphe etGundulf), une série de monuments commémoratifs de guerre et quelques sculptures (Hours of the day deRichard Serra) et installations modernes (Halfautomatische Troostmachine deMichel Huisman).
En outre, Maastricht compte environ 250 plaques historiques, principalement dans le centre de la ville.
Lors ducarnaval de Maastricht, une grande attention est portée aux costumes (pekskes) et au maquillage du visage. Une grande partie du carnaval se déroule dans la rue, appelé le carnaval de rue (straotkarneval). En 1839, le clubMomus a été fondé. Ce club a donné au carnaval un caractère plus organisé. Momus a disparu en 1939, mais après la Seconde Guerre mondiale, son rôle a été repris parDe Tempeleers.
Maastricht a également une tradition musicale particulière pour le carnaval. Après laSeconde Guerre mondiale,De Tempeleers encourage l'utilisation de chansons écrites pour l'occasion (vastelaovendsleedsjes). Chaque année est élu une chanson de carnaval. La première « chanson de carnaval de l'année » date de 1946 et portait le nom deCarneval in Mestreech. Dans la rue, ces chansons étaient d'abord accompagnées d'accordéons et de trompettes et dans les années 1960 par des orchestres de balai (Zaate Hermeniekes). L'utilisation de lasamba est récente.
↑Claude Vacant, « En perspective : un moine ingénieur avant l'école des Ponts et Chaussées : frère François Romain (1647-1735) »,Pour mémoire, revue du ministère du développement durable et de l'énergie (comité histoire),no 11,,p. 110-127(ISSN1955-9550,lire en ligne[PDF], consulté le).
(nl)MauritsGysseling,Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek,(lire en ligne),p. 646